+ anastasia duo

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+ anastasia duo
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MUSIQUES
Septembre > Janvier
Zaza fournier
+ Anastasia duo
jeu 1 déc.
Ven 2 déc.
sam 3 déc.
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1, route de Bonneville - Annemasse
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19h30
20h30
20h30
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- 20 ans 15 €
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Zaza Fournier
Depuis la parution de Regarde moi en 2011, Zaza Fournier ne s’est pas reposée sur ses
lauriers. Ce n’est pas le genre de la maison. Vivement, elle a réfléchi. En artiste de son temps.
D’abord sur la forme. Elle a créé « les conditions de sa liberté artistique » en s’exemptant
des obligations commerciales qui accompagnent la fabrication d’un disque, « aujourd’hui
presque une chimère » tant les à côtés encombrent l’essentiel. Et puisque c’est une femme
de scène, qui n’aime rien tant que de promener son accordéon sur les planches, elle a
demandé à son tourneur, Le Rat des Villes, de produire le disque,« Ainsi, dit-elle, j’ai retrouvé
la vérité du discours » en partenariat avec un label très indépendant, Verycords. Il y a chez Zaza Fournier une part « non négociable » avec laquelle elle a dû renouer pendant
ces quatre ans émaillés de succès - « Le titre Vodka
Fraise a été l’un des plus joués sur Radio France, il y a eu
l’Olympia, une création pour les Francofolies, et plein de
dates à l’étranger. J’ai été une enfant gâtée, débarquée
dans la chanson par hasard à 23 ans. Or, le confort est
l’ennemi de la création ». Alors Zaza, chanteuse à la voix
chaude et à l’accordéon précis, a tout bousculé, sur le
fond aussi. «J’ai un vrai désir, qui s’impose comme une
évidence avec ce projet, de renouer avec le théâtre sur
scène, de créer des passerelles, chaque chanson est une histoire, un tableau, un climat.»
Zaza Fournier pourrait être étiquetée « chanteuse française », et l’est d’ailleurs par un public
friand d’identité marquée, au Brésil, au Japon, en Ukraine... Elle a un petit rien de la tradition
réaliste parisienne, car elle est physique, dans les mots qu’elle utilise et dans son jeu de scène,
sa recherche de sonorités la place pourtant dans une catégorie de jeunes contemporains
qui fluctuent entre l’IPod et le vintage. Les mélodies déliées, qu’on se surprend à reprendre,
sont organisées autour d’un travail au scalpel sur les instruments, le ukulélé (Paupières
closes), l’omnichord (Les filles), le piano (Hôtel des acacias) son accordéon Cavagnolo, « ce compagnon qui pèse lourd » et « les objets trouvés », fleurs, poubelles, verres, sel et
poivre, mètre de couture…
Les mots de Zaza ne s’embarrassent pas de métaphores et de doubles sens. Elle veut partir,
elle le dit : « Ne plus jamais voir l’église, et ses arbres noueux, ces vieilles façades grises, le
café malheureux qui nous toisent » (Le Départ). Elle veut qu’on l’aime, elle dit qu’elle veut
faire l’amour (Paresse) quand elle écrit qu’avoir 16 ans, c’est galère, et qu’on ne s’en sort
qu’en rêvant positivement, elle appuie où cela fait mal (« Quand elle s’habille, elle a dans la
tête les regards de l’école ceux des autres filles qui tiennent la gâchette »). Zaza, c’est du
vécu distancié, un regard incarné. Née à Paris, grandie dans l’Oise, étudiante en théâtre, Zaza Fournier, auteur, compositeur,
interprète, a étudié le violon avant d’empoigner un accordéon à l’âge de 19 ans. Sa carrière
de chanteuse commence par hasard : sommée par son
professeur de théâtre d’improviser sur un thème bateau
mais fondamental (« Qu’est-ce qu’un homme, qu’est-ce
qu’une femme ? »), elle lui chante une chanson qu’elle
vient de co-écrire pour le plaisir avec sa tante, La vie à
deux.
Dix ans plus tard, la question est toujours à l’ordre du
jour. « Parfois, je ne sais pas si je suis fille ou garçon,
dit cette jeune mère de famille aux cheveux clairs, au
port de sultan, au ronronnement de chat et à la patte de
tigre. Où est la frontière ? Dans mes chansons, je lève le rideau, et l’on peut voir tous les
êtres qui cohabitent avec moi, car j’ai le droit d’être multiple, en mouvement, alors que l’on
nous demande d’être défini ».
Alors Zaza fantasme, prend le large, elle veut être un garçon, traîner dans les bars sans
être emmerdée, pourvoir mater les filles, se battre et garder les ongles noirs. Boire des
whiskies glaçons, larguer les odeurs de moisi de L’Hôtel des Acacias. Elle organise des
départs et des ailleurs. « Je prends mes chansons au corps, je ne joue pas un personnage ».
Pour Regarde Moi, Zaza avait écouté l’intégrale des chansons de Roy Orbison (1936-1988),
l’auteur de Blue Bayou. A une époque où peut-être, elle eut envie de jouer de la guitare
électrique, elle avait flirté avec le twist et le doo-wap. Pour Le Départ, ce fut une révision des
musiques du monde, jeune génération, du blues sahélien de Tinariwen à l’électronique de
l’indo britannique M.I.A ou au folk canadien de Timber Timbre, « pour renouer avec le plaisir
naïf de l’écoute et l’ouverture». Alors, sa Java des imposteurs est implacablement sèche et
colorée, gaillardement chantée en duo avec un dur, un vrai : l’aimable Féfé, né de parents
nigérians à Clichy-la-Garenne et co-fondateur du groupe de rap Saïan Supa Crew. Voici en
14 titres (car il y a 2 bonus) une redéfinition singulière du savoir-faire Français.
facebook.com/zazafournier
Anastasia duo
Créature sensible au caractère soul, son nouvel
album habille la chanson française d’une matière
à climat. Bluesy et souriante, cette jeune artiste à
la veine urbaine, possède sa propre vitalité, son
propre groove, un son authentique, roots à souhait.
Portée à ses débuts par une envie de simplicité, elle est
invitée à jouer en levé de rideau de différents artistes
(Tété, Batlik, Oldelaf etc..) uniquement accompagnée
de sa guitare avant de livrer un premier album Beau
Parleur sous le label Abrûlepourpoint en 2013.
Les deux années qui suivent furent bien remplies : un passage remarqué aux Francofolies
de La Rochelle en première partie de -M- et de Rover, plus d’une centaine de concerts et
des scènes partagées avec Jane Birkin, Brigitte Fontaine, Batlik, Tété.
Aujourd’hui, Anastasia présente son nouvel album, Aqua Toffana. (L’Eau de Toffana était un
poison utilisé par les épouses désireuses de se débarrasser d’un mari gênant ou infidèle.)
Ce nouvel opus aspire une chanson soul aux grooves organiques, des chœurs, des
cordes et de rhodes floutés. Chaque titre apporte sa pierre à l’édifice grâce à sa couleur,
son humeur et ses collaborateurs, Batlik, Alexis HK, Lautrec, Faudile de France. Anastasia
n’appartient pas à une école mais à une trajectoire jouant avec les stigmates d’une
génération, celle qui a digéré le hip hop et qui a frissonné avec la chanson à texte.
Anastasia fait du corps un espace ou résonne cordes et larmes, battements et calmes. Elle
réaffirme en musique la théorie antique des humeurs. Le corps serait constitué des quatre
éléments fondamentaux, air, feu, eau et terre possédant chacun leurs qualités : chaud ou
froid, sec ou humide. Ces éléments antagoniques doivent coexister en équilibre pour que
la personne soit en bonne santé.
Là-dessus, Anastasia distille ses humeurs et navigue à vue entre les quatre tempéraments
qui nous animent (le colérique, le sanguin, le mélancolique et le flegmatique). Observe
l’amour avec le mépris d’une amertume. Humeurs humaines évanescentes sublimées par
la voix, Anastasia chante les larmes d’une vie qui parfois quand elles s’estompent laissent
poindre un regard apaisé sur notre monde.
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