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Journal des Entreprises à la découverte de Réseau Entreprendre Bretagne :
Ce midi-là, ils sont une quinzaine à table : la plupart chefs d'entreprise, actifs ou retraités, aux
côtés de responsables du réseau Entreprendre. Bienvenue au comité !
Il y a une cinquantaine de comités d'agrément par an pour une quarantaine de lauréats en 2014 et déjà
19 depuis début 2015 en Ille-et-Vilaine. En amont, le réseau passe au crible 120 dossiers, en moyenne.
Ce midi-là, intimidé mais déterminé à décrocher un prêt d'honneur et surtout l'accompagnement qui va
avec, l'entrepreneur qui se présente à eux aujourd'hui est Nicolas Perrin. Il défend son projet Breizh
Phenix de circuit du don en hyper et supermarchés et en connaît déjà certains dans la salle pour avoir
passé un entretien. C'est le préalable : trois à cinq c'est selon, en fonction des informations voulues. Un
premier filtre. « Dans ce dossier, tous les feux sont au vert », me souffle un membre. Il n'empêche, ce
comité reste souverain dans sa décision d'accompagnement ou non. L'unanimité est en effet requise.
L'homme et le projet Après un rapide tour de table de présentations, le match peut commencer. Deux
points essentiels conduisent les débats : l'homme et le projet. Le président de séance le rappelle en
préambule, tout comme les valeurs du réseau Entreprendre. Les échanges sont cordiaux, souvent
bienveillants, mais aussi piquants. L'entrepreneur doit partager sa motivation et montrer patte blanche.
Il a d'abord un monologue d'un quart d'heure pour lui. Puis, les questions fusent. Son parcours, sa
personnalité, son projet, ses business modèle et plan, sa rémunération... tout y passe. Y compris des
liens avec l'actualité et le projet défendu. Le comité éprouve le modèle et veut cerner sa pertinence ainsi
que sa pérennité. Les questions s'enchaînent. Il faut avoir réponse à tout, mais les hésitations sont
permises.
Fin de la première partie. Bienveillance Le candidat peut quitter la séance, qui se poursuit par un
échange entre membres du comité :
Chacun donne son avis. Dans le couloir, Nicolas Perrin nous confie : « J'ai eu l'impression d'être avec
des gens qui veulent du bien. Leur accompagnement est très important pour nous, créateurs. Ils posent
des questions que l'on se pose aussi. » Derrière la porte, les commentaires continuent. Place au vote.
Pour Nicolas Perrin, ce sera « oui » et même pour un ticket supérieur à celui espéré : 25 K€. Parfaite
adéquation homme-projet mais attention à l'excès de prudence dans les affaires ! Il y aura des
ajustements à faire pour devenir un « vrai » chef d'entreprise, facturer le juste prix et gagner sa vie.
Ce sera le rôle encore bienveillant des parrains accompagnateurs volontaires, bénévoles.
Source : Le Journal des Entreprises
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