B2 18 mai 2013 complet

SERVICE DES EXAMENS DE LANGUE FRANÇAISE RÉSERVÉS AUX ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
CENTRES DE GRÈCE - SESSION DU 18 mai 2013
C E R T I F I C A T P R A T I Q U E D E L A N GU E F R A N Ç A I S E
Module « COMPRÉHENSION ET EXPRESSION » (B2)
Note sur 50 – durée : 2h30
I. A - ÉPREUVE DE LANGUE
I.
- 25 points -
Mettez les phrases suivantes au style indirect en faisant les transformations
nécessaires :
- 4 points –
1. Mais pourquoi les hommes sont-ils méchants ? Pourquoi adorent-ils se venger,
dire vite du mal des autres, eux qui vont bientôt nourrir les pauvres ?
Le narrateur se demandait …………………………………………………………….............
……………………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………..............
2. Es-tu un Albanais ? Et comment peux-tu aimer toute cette neige ?
Maman se demandait également .....……………………….................................................
……………………………………………………………………………………………..............
3. Dis, mon enfant, à Genève, tu ne manges pas de porc ?
…………………………………………………………………………………............................
………………………………………………………………………………………………….......
4. En cette Division de la Diplomatie, tu as un chef, je pense ?
Maman m’a demandé …………………………………………………....................................
……………………………………………………………………………………………………..
II. Complétez les phrases en remplaçant l’adjectif en gras par l’adverbe.
- 2 points –
Non, elle est silencieuse sous la terre, enfermée dans la geôle terreuse avec
interdiction d’en sortir, prisonnière dans la solitude de terre, avec de la terre silencieuse
et suffocante et si lourde au-dessus d’elle inexorable……...………………….....…, à sa
droite féroce……..…………..........., à sa gauche stupide ………………………...……,
et infini……………………………………… au-dessous d’elle abandonnée à qui rien ni
même sa sombre épaisse terre ne s’intéresse.
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III. Complétez le texte suivant en conjuguant les verbes entre parenthèses aux temps
et aux modes qui conviennent.
-10 points Plus de mère pour rester auprès de moi jusqu’à ce que je
(s’endormir)
…………………………................... .
Le soir, en (se coucher) …........................................... je mets quelquefois une chaise
près de mon lit pour me tenir compagnie.
Faute de mère, on (se contenter) …............................................................... de chaise.
Le milliardaire de l’amour reçu est devenu clochard. Si tu as une insomnie, une de ces
nuits, (se débrouiller) .................................................. tout seul, mon ami, et surtout ne
(frapper) …………………………... à aucune porte. Et si tu te remaries avec cette brune
qui (te plaire) …………………………... l’autre jour, (se garder) ………………..…………
de frapper à sa porte à trois heures du matin. Tu serais bien reçu. J’entends que l’on
(respecter) ……………………....……mon sommeil, te dirait-elle, les yeux glacés.
Amour de ma mère, nul autre pareil. Oui, je sais que je ressasse et (remâcher)
…………………….......…….......... et (se répéter)…….....…………......………… . Ainsi je
me venge de la vie en me rabâchant, le cœur peu gaillard, la bonté de ma mère
enfouie.
IV. Faites l’accord du participe passé si nécessaire.
- 4 points –
On l’a enlevé............, muette, elle ne s’est pas débattu............, elle qui s’était tant
affairé............
dans sa cuisine. On l’a soulevé............ de ce lit où elle avait tant
songé............ à son fils, tant attendu............ les lettres de son fils, tant rêvé............
des cauchemars où son fils était en péril. On l’a enfermée, puis on a vissé............
la boîte.
V. Choisissez et entourez le terme en gras correctement orthographié :
- 5 points –
À table, elle mettait (tout, toux, tous) les jours la place du (fils, fis, file) absent. Et
même, le jour anniversaire de ma naissance, elle servait (l’absent, l’absant,
l’absens). Elle mettait les morceaux les plus (faims, fins, fains) sur l’assiette de
l’absent, devant laquelle il y (avait, avaient, avez) ma photographie et des fleurs. Au
(désert, dessers, dessert) le jour de mon anniversaire, elle (posé, posait, poser)
sur l’assiette de l’absent la première (tranche, trenche, tranches) du (gato, gâteau,
gateau) aux (amandes, amendes, ammandes) toujours le même parce que c’était
celui que j’avais aimé à mon enfance. Puis sa main tremblante, versait le (vain, vint,
vin) de Samos.
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I. B- 1. ÉPREUVE DE COMPRÉHENSION ÉCRITE
- 13 points -
Vous répondrez à ces questions avec vos propres mots et utiliserez des guillemets (« ») si vous citez le texte.
1. L’extrait est-il un document :
descriptif
- 0,5 point -
narratif
argumentatif
2. Pour quelle raison le narrateur est-il triste quand il raconte son enfance ?- 2 points Justifiez votre réponse par une phrase du texte :
............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
3. Les parents sont-ils heureux dès leur installation à Marseille ? (Citez 3 éléments
de réponse).
- 1,5 point ............................................................................................................................................
4. Le choix de la ville de Marseille était fait parce que la famille est francophone.
- 1,5 point -
oui
non
on ne sait pas
Expliquez votre réponse :
............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
5. Qui prépare son petit-déjeuner et de quelle manière ?
- 1,5 point ............................................................................................................................................
............................................................................................................................................
6. Peut-on qualifier l’enfant de généreux ? Justifiez votre réponse.
- 1 point –
............................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................
7. Peut-on considérer cet enfant comme responsable pour son âge ?
-1point –
Justifiez votre réponse :
...........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................
8. a) Donnez un synonyme ou expliquez par une phrase les mots proposés en contexte :
- 2,5 points –
- davantage : ......................................................................................................................
- je me rappelle : ................................................................................................................
- m’avait déposé : ..............................................................................................................
- indispensable : ................................................................................................................
- l’avait recommandé : .......................................................................................................
b) Expliquez les phrases suivantes dans leur contexte :
- 1,5 point –
- je me rassurai : .................................................................................................................
- en galopant à la tête : .......................................................................................................
- se faire escroquer : ..........................................................................................................
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I. B- 2. ÉPREUVE D’EXPRESSION ÉCRITE
- 12 points -
Traitez un de ces deux sujets au choix de 20 à 25 lignes ; indiquez le sujet choisi.
choisi
Sujet 1 : L’amour des parents constitue-t-il un facteur d’équilibre personnel ? (École, succès
personnel ...)
Sujet 2 : Imaginez la vie du narrateur à Corfou avant son départ pour Marseille.
01……………………………………………………………………………………………………………………………….……..…
02………………………………………………………………………………………………………………………………….…..…
03…………………………………………………………………………………………………………………………………..……
04…………………………………………………………………………………………………………………………………..……
05……………………………………………………………………………………………………………..…………………………
06…………………………………………………………………………………………………………………….….………………
07………………………………………………………………………………………………………………..……….………..……
08………………………………………………………………………………………………………………………………….….…
09………………………………………………………………………………………………………………..………………..…..…
10…………………………………………………………………………………………………………………………..………...….
11…………………………………………………………………………………………………………..………………………....…
12………………………………………………………………………………………………………..………………………..…..…
13…………………………………………………………………………………………………….………………….…….….…..…
14………………………………………………………………………………………………………………………..…….…...……
15…………………………………………………………………………………………………………………………………..……
16……………………………………………………………………………………………………………………..…………………
17………………………………………………………………………………………………………………………………..………
18…………………………………………………………………………………………………………………………..……………
19………………………………………………………………………………………………………………………..………………
20………………………………………………………………………………………………………………………..………………
21………………………………………………………………………………………………………………..………………………
22………………………………………………………………………………………………………………..………………………
23…………………………………………………………………………………………………………………..……………………
24…………………………………………………………………………………………………………………..……………………
25………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Texte de l’épreuve de compréhension écrite
Lisez attentivement cet extrait et répondez aux questions de l’épreuve de compréhension écrite.
CHAPITRE V
Pleurer sa mère, c’est pleurer son enfance. L’homme veut son enfance, veut la ravoir,
et s’il aime davantage sa mère à mesure qu’il avance en âge, c’est parce que sa mère, c’est
son enfance. J’ai été un enfant, je ne le suis plus et je n’en reviens pas. Soudain, je me
rappelle notre arrivée à Marseille. J’avais cinq ans. En descendant du bateau, accroché à la
jupe de Maman coiffée d’un canotier orné de cerises, je fus effrayé par les trams, ces
voitures qui marchaient toutes seules. Je me rassurai en pensant qu’un cheval devait être
caché dedans.
Nous ne connaissions personne à Marseille où, de notre île
grecque de Corfou, nous avions débarqué comme en rêve, mon
père, ma mère et moi, comme en un rêve absurde, un peu bouffon.
Pourquoi Marseille ? Le chef de l’expédition lui-même n’en savait
rien. Il avait entendu dire que Marseille était une grande ville. La
première action d’éclat de mon pauvre père fut, quelques jours après
notre arrivée, de se faire escroquer totalement par un homme
d’affaires tout blond et dont le nez n’était pas crochu. Je revois mes
parents qui pleuraient dans la chambre d’hôtel, assis sur le rebord du lit. Les larmes de
Maman tombaient sur le canotier à cerises, posé sur ses genoux. Je pleurais aussi, sans
comprendre ce qui était arrivé.
Peu après notre débarquement, mon père m’avait déposé, épouvanté et ahuri, car je
ne savais pas un mot de français, dans une petite école de sœurs catholiques. J’y restais du
matin au soir, tandis que mes parents essayaient de gagner leur vie dans ce vaste monde
effrayant. Parfois, ils devaient partir si tôt le matin qu’ils n’osaient pas me réveiller. Alors,
lorsque le réveil sonnait à sept heures, je découvrais le café au lait entouré de flanelles par
ma mère qui avait trouvé le temps, à cinq heures du matin, de me faire un petit dessin
rassurant qui remplaçait son baiser et qui était posé contre la tasse. J’en revois de ces
dessins : un bateau transportant le petit Albert, minuscule à côté d’un gigantesque nougat
tout pour lui ; un éléphant appelé Guillaume, transportant sa petite amie, une fourmi qui
répondait au doux nom de Nastrine ; un petit hippopotame qui ne voulait pas finir sa soupe ;
un poussin de vague aspect rabbinique qui jouait avec un lion. Ces jours-là, je déjeunais
seul, devant la photographie de Maman qu’elle avait mise aussi près de la tasse pour me
tenir compagnie. Je déjeunais en pensant au joli Paul qui était mon idéal, mon ami intime, à
telles enseignes que, lui ayant demandé de venir un jeudi à la maison, je lui avais donné
avec enthousiasme tous nos couverts d’argent qu’il avait froidement acceptés. Ou bien je me
racontais des aventures et comme quoi je sauvais la France en galopant à la tête d’un
régiment. Je me revois coupant le pain tout en sortant consciencieusement la langue, ce qui
me paraissait indispensable à une coupe nette. Je me rappelle qu’en quittant l’appartement
je fermais la porte au lasso. J’avais cinq ou six ans et j’étais de très petite taille. Le pommeau
de la porte étant très haut placé, je sortais une ficelle de ma poche, je visais le pommeau en
fermant un œil et, lorsque j’avais attrapé la boule de porcelaine, je tirais à moi. Comme mes
parents me l’avaient recommandé, je frappais ensuite plusieurs fois contre la porte pour
voir si elle était bien fermée. Ce tic m’est resté.
Albert COHEN, Le livre de ma mère, 1954.
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SERVICE DES EXAMENS DE LANGUE FRANÇAISE RÉSERVÉS AUX ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
CENTRES DE GRÈCE - SESSION DU 18 MAI 2013
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MODULE « COMPRÉHENSION ET EXPRESSION »
Note sur 25 – durée : 30 minutes
II. ÉPREUVES ORALES COLLECTIVES
Vous allez entendre un enregistrement sonore.
A. Compréhension orale: deux écoutes. Vous écouterez attentivement une première fois le
document sonore. Vous aurez ensuite 2 minutes pour commencer à répondre aux questions.
Vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement. Vous aurez encore 3 minutes pour
compléter vos réponses.
B. Discrimination auditive : une seule écoute. Vous répondrez directement aux questions en
écrivant l’information demandée ou en cochant d’une X la bonne réponse.
II. A- COMPRÉHENSION ORALE / 21
Disparition d'Édith Piaf : 50 ans déjà
1. Complétez la phrase suivante :
-1,5 point-
Le.......................................................... (jour, mois) ........................... (année),
Édith Piaf est emportée à ..................ans par une rupture d’anévrisme. À l’occasion des 50
ans de la disparition d’Édith Piaf, de nombreux évènements sont organisés afin de rendre
hommage à La Môme.
2. Choisissez la bonne réponse :
-1 point -
Édith Piaf était son vrai nom
Son vrai nom était La Môme
Édith Piaf n’était pas son vrai nom
3. Elle était issue d’une famille aisée du monde du spectacle.
vrai
faux
-1 point -
on ne sait pas
4. Complétez la phrase suivante :
-2 points-
Elle fut l’une des plus grandes icônes de la chanson française. Sa ..............................., ses
talents de compositeur, sa .................... sur scène et sa vie aux ...........................................
rebondissements la rendirent célèbre et ...................................................... .
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5. Cochez la bonne réponse :
-1 point -
Considérée comme l'archétype de la chanteuse française, elle reste près de cinquante ans
après sa mort la plus célèbre interprète francophone,
tant en France qu’à l’étranger
dans toute la France et dans les pays francophone
tant en France que dans toute l’Europe
6. Parmi les chansons citées ci-dessous, cochez celles chantées par Édith Piaf : -1 point Les chansons d’amour
La foule
Non, je ne regrette rien
Vive la rose
Accordéon
7. Édith Piaf fut aussi ........................................ au ............................................... et
au ............................................... .
-2 points-
8. Mireille Mathieu vient d’être surnommée « la nouvelle Piaf » par France-Soir.
vrai
faux
- 1 point-
on ne sait pas
9. Complétez la phrase suivante :
- 1 point-
Cet album est ma façon de lui dire éternellement .................................................................
10. Le seul regret de Mireille Mathieu est :
- 1 point-
d’avoir été toute petite bouleversée par la voix d’Édith Piaf
de ne pas devoir tant à Édith Piaf
de n’avoir jamais rencontré Édith Piaf
11. Complétez la phrase suivante :
- 1 point -
Mireille Mathieu qui reviendra à l'Olympia en ............... pour ses ................ ans de carrière.
12. Complétez la phrase suivante :
- 2,5 points –
Le 5 novembre, Patricia Kaas rendra aussi hommage à la «Môme» avec un album de
........... titres mythiques interprétés avec le Royal Philharmonic Orchestra, avant une
tournée internationale de ........... dates jusqu'en Corée du Sud et qui passera par Paris le
.................................... (Trianon) et du ............................... au .......................... (L'Olympia).
13. Le spectacle de Jacques Pessis est ........................................... par Alain Delon qui était
......................................................................................................
-2 points-
14. Dans un coffret de 13 DVD intitulé Hymne à la Môme qui est sorti le 24 septembre 2012
sont inclus le concert donné à Carnegie Hall en 1957 et (3 éléments de réponse) – 3 points –
a) ................................................................................................................
b) ................................................................................................................
c) ................................................................................................................
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II. B - DISCRIMINATION AUDITIVE / 4
Attention, vous n’entendrez ce document sonore qu’une seule fois.
Écoutez le document sonore et répondez directement en cochant d’une X la bonne réponse.
Première série, cochez ce que vous avez entendu :
- 2 points –
1.
À l’occasion
En l’occasion
des 50 ans de la disparition d’Édith Piaf,
2.
des nombreux événements
de nombreux événements
sont organisés afin de rendre hommage à la Môme
3.
son répertoire poignant
son répertoire peignant
4.
sont entrées dans la mémoire collective
sont ancrées dans la mémoire collective
Deuxième série :
- 2 points –
1.
Être comparée à Édith Piaf est un bonheur
Être comparée à Édith Piaf est un honneur
2.
J'avais tout à trouver
J'avais tout à prouver
3.
Le conte de fée que j’ai vu
Le conte de fée que je vis
4.
«C'est mon hommage, ma marque de respect à l'artiste d'une vie», dit Patricia
Kaas.
«C'est mon hommage, ma marque de respect à l'actrice d'une vie», dit Patricia
Kaas.
Fin de l’épreuve orale collective.
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Corrigé des épreuves écrites
A - Épreuve de langue
B.1 - Épreuve de compréhension écrite
Corrigé des épreuves orales collectives
Texte de l’épreuve orale collective
II. A- Compréhension épreuve orale collective
II. B - Discrimination auditive
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Module « COMPREHENSION ET EXPRESSION »
Session du 18 mai 2013
Corrigé des épreuves de Langue et de compréhension écrites
Extrait du texte Le livre de ma mère, d’Albert COHEN.
I. A - ÉPREUVE DE LANGUE
I.
Mettez les phrases suivantes au style indirect en faisant les transformations nécessaires :
(Ici le « je » s’impose puisque c’est un dialogue entre le fils [Albert Cohen] et sa mère.)
1. Mais pourquoi les hommes sont-ils méchants ? Pourquoi adorent-ils se venger, dire vite du mal
des autres, eux qui vont bientôt nourrir les pauvres ?
Le narrateur se demandait pourquoi les hommes étaient méchants ; pourquoi ils adoraient se
venger, dire vite du mal des autres, eux qui allaient bientôt nourrir les pauvres.
2. Es-tu un Albanais ? Et comment peux-tu aimer toute cette neige ?
Maman se demandait également si j’étais un Albanais et comment je pouvais aimer toute cette
neige.
3. Dis, mon enfant, à Genève, tu ne manges pas de porc ?
Maman voulait savoir si, à Genève, je ne mangeais pas de porc.
4. En cette Division de la Diplomatie, tu as un chef, je pense ?
Maman m’a demandé si, en cette Division de la Diplomatie, j’avais un chef.
II. Complétez les phrases en remplaçant l’adjectif en gras par l’adverbe :
Non, elle est silencieuse sous la terre, enfermée dans la geôle terreuse avec interdiction d’en sortir,
prisonnière dans la solitude de terre, avec de la terre silencieuse et suffocante et si lourde au-dessus
d’elle inexorablement inexorable, à sa droite férocement féroce, à sa gauche stupidement stupide, et
infiniment infini au-dessous d’elle abandonnée à qui rien ni même sa sombre épaisse terre ne
s’intéresse.
III. Mettez les verbes entre parenthèses aux temps et aux modes qui conviennent :
Plus de mère pour rester auprès de moi jusqu’à ce que je m’endorme. Le soir, en me couchant, je mets
quelquefois une chaise près de mon lit pour me tenir compagnie.
Faute de mère, on se contente de chaise.
Le milliardaire de l’amour reçu est devenu clochard. Si tu as une insomnie, une de ces nuits, débrouilletoi tout seul, mon ami, et surtout ne frappe à aucune porte. Et si tu te remaries avec cette brune qui t’a
plu (te plaisait) l’autre jour, garde-toi de frapper à sa porte à trois heures du matin. Tu serais bien reçu.
J’entends que l’on respecte mon sommeil, te dirait-elle, les yeux glacés. Amour de ma mère, nul autre
pareil. Oui, je sais que je ressasse et remâche et me répète. Ainsi je me venge de la vie en me
rabâchant, le cœur peu gaillard, la bonté de ma mère enfouie.
IV. Faites l’accord du participe passé si nécessaire :
On l’a enlevée, muette, elle ne s’est pas débattue, elle qui s’était tant affairée dans sa cuisine. On l’a
soulevée de ce lit où elle avait tant songé à son fils, tant attendu les lettres de son fils, tant rêvé des
cauchemars où son fils était en péril. On l’a enfermée, puis on a vissé la boîte.
V. Choisissez et entourez le terme en gras correctement orthographié :
À table, elle mettait tous les jours la place du fils, absent. Et même, le jour anniversaire de ma naissance,
elle servait l’absent. Elle mettait les morceaux les plus fins, sur l’assiette de l’absent, devant laquelle il y
avait, ma photographie et des fleurs. Au dessert le jour de mon anniversaire, elle posait, sur l’assiette de
l’absent la première tranche du gâteau aux amandes, toujours le même parce que c’était celui que j’avais
aimé en mon enfance. Puis sa main tremblante versait le vin de Samos.
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I. B- 1 - ÉPREUVE DE COMPRÉHENSION ÉCRITE
1. L’extrait est un document narratif.
2. Pour quelle raison le narrateur est-il triste quand il raconte son enfance ?
Justifiez votre réponse par une phrase du texte :
Il pense à sa mère qui n’est plus en vie.
« Pleurer sa mère, c’est pleurer son enfance. L’homme veut son enfance, veut la ravoir, et s’il
aime davantage sa mère à mesure qu’il avance en âge, c’est parce que sa mère, c’est son
enfance. »
3. Les parents sont-ils heureux dès leur installation à Marseille ? (Citez 3 éléments de réponse).
Non, car,
1. ils ne connaissaient personne à Marseille. Ils se sentaient un peu perdus car ils arrivaient
de leur île grecque dans une grande ville.
2. ils ne parlaient pas la langue.
3. Ils se sont fait voler.
4. Le choix de la ville de Marseille était fait parce que la famille est francophone.
oui
non
on ne sait pas
Expliquez votre réponse en citant le texte :
- « Il avait entendu dire que Marseille était une grande ville »
- « Je ne savais pas un mot de français »
5. Qui prépare son petit-déjeuner et de quelle manière ?
Sa mère lui prépare son café au lait en se levant à cinq heures du matin avant de partir au travail.
Elle lui fait des petits dessins qui remplacent ses baisers et compensent son absence.
6. Peut-on qualifier l’enfant de généreux ? Justifiez votre réponse.
Oui, car il offre sans réflexion les couverts d’argent à Paul qu’il considère comme un ami intime.
7. Peut-on considérer cet enfant comme responsable pour son âge ?
Justifiez votre réponse :
Oui, d’autant plus que malgré sa petite taille et son jeune âge, il ferme la porte de sa maison et
vérifie s’il l’a bien fermée avant d’aller à l’école, apparemment seul.
8. a) Donnez un synonyme ou expliquez par une phrase les mots proposés en contexte :
-
davantage : plus, encore plus. L’amour pour sa mère a augmenté avec l’âge.
je me rappelle : je me souviens.
m’avait déposé : m’avait mis à l’école. On m’avait laissé à l’école toute la journée.
indispensable : nécessaire, essentiel.
l’avait recommandé : l’avait conseillé, ordonné.
b) Expliquez les phrases suivantes dans leur contexte :
- je me rassurai : je me tranquillisai.
- en galopant à la tête : dirigeant, en prenant la direction d’un régiment sur un cheval imaginaire.
- se faire escroquer : se faire voler, tromper de manière frauduleuse.
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TEXTE DE L’ÉPREUVE ORALE COLLECTIVE
A. COMPRÉHENSION (deux écoutes)
Disparition d'Édith Piaf : 50 ans déjà
Le 10 octobre 1963, Édith Piaf est emportée à 47 ans par une rupture d'anévrisme. A l’occasion des
50 ans de la disparition d’Édith Piaf, de nombreux événements sont organisés afin de lui rendre
hommage.
De son vrai nom Édith Giovanna Gassion, Édith Piaf fut l’une des plus grandes icônes de
la chanson française.
Née dans la misère, Édith Piaf est une enfant du spectacle dont les ascendants appartenaient au
monde du spectacle depuis deux générations.
Sa voix, ses talents de compositeur, son répertoire poignant, sa présence sur scène et sa vie aux
multiples rebondissements la rendirent célèbre et populaire aux quatre coins de la planète. Considérée
comme l'archétype de la chanteuse française, elle reste près de cinquante ans après sa mort la plus
célèbre interprète francophone, tant en France qu'à l'étranger.
Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », elle est à l'origine de très nombreux succès devenus des
classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon
légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L'Accordéoniste et bien d’autres chansons sont
ancrées dans la mémoire collective et font partie du patrimoine culturel français.
Édith Piaf fut aussi comédienne au théâtre et au cinéma.
À l’occasion du 50e anniversaire de la mort d’Édith Piaf plusieurs
événements seront organisés en France.
Avant de fêter ses 50 ans de carrière en 2014 avec une tournée
internationale, la célèbre chanteuse française Mireille Mathieu, surnommée
dès ses débuts «la Nouvelle Piaf» par France-Soir, sortira fin septembre un
album avec les plus grandes chansons à l'occasion de l'anniversaire de sa
disparition.
«Chanter Piaf, c'est le bonheur. Cet album est ma façon de lui dire
éternellement «Merci, Madame Piaf». Je lui dois tant, mes débuts et le conte de fée que je vis toujours.
Mon seul regret est de ne l'avoir jamais rencontrée», a confié à l'AFP Mireille Mathieu, révélée un an
après la disparition d'Édith Piaf.
«À la maison, nous écoutions très souvent Édith Piaf. Toute petite, j'ai été bouleversée par cette voix
unique. Édith Piaf est la plus grande chanteuse du monde. Elle est unique et personne ne la
remplacera. Elle fait partie du patrimoine français pour toujours», ajoute la chanteuse.
«Être comparée à Édith Piaf est un honneur. Cela me touche toujours autant quand on me le dit. À mes
débuts, je n'avais pas de répertoire. J'avais tout à prouver. J'ai appris à chanter avec les chansons de
Piaf, aux grandes mélodies et aux textes extraordinaires», témoigne Mireille Mathieu qui reviendra à
l'Olympia en 2014 pour ses cinquante ans de carrière.
Le 5 novembre, Patricia Kaas rendra aussi hommage à la «Môme» avec un album de 21 titres
mythiques interprétés avec le Royal Philharmonic Orchestra, avant une tournée internationale de 150
dates jusqu'en Corée du Sud et qui passera par Paris le 15 novembre (Trianon) et du 23 février au
2 mars (L'Olympia).
«C'est mon hommage, ma marque de respect à l'artiste d'une vie», dit Patricia Kaas. «Chaque
instant, il m'a tenu à cœur de respecter à la fois Édith Piaf et son œuvre».
Côté comédies musicales, le théâtre Daunou, à Paris, propose une reprise jusqu'au 22 décembre
de Piaf, une vie en rose et noire, spectacle de Jacques Pessis coproduit par Alain Delon, qui a été un
ami très proche de la chanteuse.
Enfin, un coffret de 13 DVD intitulé Hymne à la Môme est sorti le 24 septembre 2012. Y sont inclus le
concert donné à Carnegie Hall en 1957, des séances rares d’enregistrement en studio, des répétitions,
une interview de 1962 et un livret de 84 pages avec biographie, reproductions d’archives inédites,
photos et documents rares.
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Corrigé des épreuves orales collectives
II. A - COMPRÉHENSION ORALE
Disparition d'Édith Piaf : 50 ans déjà
1. Le 10 octobre 1963, Édith Piaf est emportée à 47 ans par une rupture d'anévrisme. À l’occasion des
50 ans de la disparition d’Édith Piaf, de nombreux événements sont organisés afin de rendre hommage à la
Môme.
2. Édith Piaf n’était pas son vrai nom.
3. Elle était issue d’une famille aisée du monde du spectacle.
Faux
4. Elle fut l’une des plus grandes icônes de la chanson française. Sa voix, ses talents de compositeur, sa
présence sur scène et sa vie aux multiples rebondissements la rendirent célèbre et populaire.
5. Considérée comme l’archétype de la chanteuse française, elle reste près de cinquante ans après
sa mort la plus célèbre interprète francophone.
tant en France qu’à l’étranger.
6. Parmi les chansons citées ci-dessous, cochez celles chantées par Édith Piaf.
La Foule
Non, je ne regrette rien
7. Édith Piaf fut aussi comédienne au théâtre et au cinéma.
Mireille Mathieu vient d’être surnommée « la Nouvelle Piaf » par France-Soir.
Faux
8. Cet album est ma façon de lui dire éternellement « Merci Madame Piaf ! »
9. Le seul regret de Mireille Mathieu est de n’avoir jamais rencontré Édith Piaf.
10.
Mireille Mathieu qui reviendra à l’Olympia en 2014 pour ses cinquante ans de carrière.
11. Les 5 novembre, Patricia Kaas rendra aussi hommage à la « Môme » avec un album de 21 titres mythiques
Interprétés avec le Royal Philharmonic Orchestra, avant une tournée internationale de 150 dates jusqu’en
Corée du Sud et qui passera par Paris le 15 novembre (Trianon) et du 23 février au 2 mars (l’Olympia).
12. Le spectacle de Jacques Pessis est coproduit par Alain Delon. Alain Delon était un ami très proche de la
chanteuse.
13. Dans un coffret de 13 DVD intitulé Hymne à la Môme qui est sorti le 24 septembre 2012 sont inclus le concert
donné à Carnegie Hall en 1957 et (3 éléments de réponse) :
a) Des séances rares d’enregistrement en studio, des répétitions,
b) une interview de 1962,
c) et un livret de 84 pages avec biographie, reproductions d’archives inédites, photos et documents rares.
(accepter biographie, reproductions... photos)
Université Paris-Sorbonne – SELFEE – B2 – 18 mai 2013
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II. B - DISCRIMINATION AUDITIVE
Attention, vous n’entendrez ce document sonore qu’une seule fois.
Écoutez le document sonore et répondez directement aux questions
en cochant d’une X la bonne réponse.
Première série, cochez ce que vous avez entendu :
1.
À l’ occasion
des 50 ans de la disparition d’Edith Piaf,
2.
de nombreux événements
sont organisés afin de rendre hommage à la Môme,
3.
son répertoire poignant
4.
sont ancrées dans la mémoire collective
Deuxième série :
1.
Être comparée à Édith Piaf est un bonheur
2.
J'avais tout à prouver
3.
le conte de fée que je vis
4.
«C'est mon hommage, ma marque de respect à l'artiste d'une vie»,
dit Patricia Kaas.
Université Paris-Sorbonne – SELFEE – B2 – 18 mai 2013
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