Circulaire n° 2418 du 11 septembre 2015

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Circulaire n° 2418 du 11 septembre 2015
Circulaire n° 2418 du 11 septembre 2015
METIERS D’ART
Le salon des métiers d’art et de la création,
Révélations,
qui
se
tient
jusqu’au
13 septembre 2015 au Grand Palais à Paris
nous offre l’occasion de donner un coup de
projecteur sur ces métiers qui s’exercent notamment dans le secteur de l’horlogerie, de la
bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie.
>>>
22, avenue Franklin Roosevelt - 75008 Paris - France
Tél. : 33 (0)1 53 77 29 00 - Fax : 33 (0)1 43 59 03 86 - e-mail : [email protected]
siret : 784 358 673 00035 - code APE : 9411Z
Circulaire n°2418 du 11 septembre 2015 – page 2
METIERS D’ART (SUITE)
Selon le baromètre 2014* de l’Observatoire
des métiers d’art, les femmes dominent nettement : elles représentent à elles seules
65,6% des personnes exerçant un métier d’art
contre 50% en 2006 et 54,7% en 2010 et
73,3% au sein des professionnels ayant suivi
une formation diplômante.
L’âge moyen de l’ensemble des personnes
interrogées est de 48 ans ½. L’enquête note
néanmoins une tendance au vieillissement de
ces professionnels : près de 76% des sondés
ont plus de 40 ans et la part des 61 ans et plus
a progressé de 5,1% depuis 2010.
Plus de 72% des répondants sont en activité
depuis moins de 20 ans. La région accueillant
le plus de métiers d’art reste l’Ile-de-France
(23%) suivie de la région Rhône-Alpes (10%),
la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (8%). La
Franche-Comté ne représente que 1,3%. Les
professionnels sont basés pour 61,8% d’entre
eux dans des communes de moins de
20 000 habitants et pour 15,7% à Paris.
81,2% déclarent travailler seuls. Quand ce
n’est pas le cas, ils travaillent avec leur conjoint (55,2%), avec un ou plusieurs salariés
(50,6%), des stagiaires (22,4%) ou des apprentis (12,6%).
50% des répondants ont suivi des études supérieures, 24% ont le niveau bac et 13% sont
autodidactes. 51% déclarent posséder un diplôme des métiers d’art. L’étude démontre par
ailleurs que la formation suivie par les personnes interrogées s’est déroulée pour 46%
d’entre eux en dehors du système scolaire
classique c’est-à-dire auprès d’un professionnel des métiers d’art qui demeurent les mieux
à même de transmettre leurs savoir-faire. Si
les personnes exerçant un métier d’art déclarent à 93% transformer de la matière, seules
14,4% d’entre elles travaillent dans les secteurs de l’horlogerie, de la bijouterie et de la
joaillerie.
Les réseaux sociaux ne rassemblent que
40,8% des personnes interrogées. Si
89,5% des professionnels interrogés disposent
d’un site internet, 82% ne possèdent pas de
site de vente en ligne. Les ventes se font à
66,4% au contact direct de la clientèle qui est
essentiellement française (30,6%) et européenne (10%).
Les salons sont aussi un lieu de rencontre
avec leur clientèle. 97,8% de ces manifestations se tiennent en France. Leur coût reste le
principal obstacle à surmonter pour 91% des
professionnels.
______
*enquête menée auprès des adhérents de l’organisation professionnelle Ateliers d’art de France
BIJORHCA
Le salon BIJORHCA Paris vient de fermer ses
portes après avoir accueilli 13447 visiteurs en
hausse de 21% par rapport à l’édition de septembre 2014. La part de visiteurs internationaux
venant
essentiellement
d’Asie,
d’Amérique du nord et du Moyen-Orient, a
bondi de 38,5%.
Selon les organisateurs, les détaillants bijoux
et montres ont également été plus nombreux
(+7%) et les acheteurs des grands magasins
ont plus que doublé.
Même constat à la hausse pour les conceptstores et les détaillants prêt-à-porter. La fréquentation de ces derniers a atteint +115% en
raison de la tenue des salons Who’s Next et
Première Classe au même moment.
La prochaine session de BIJORHCA se tiendra
à Paris du 22 au 25 janvier 2016.■
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Informations : www.bijorhca.com
REVUE DE PRESSE CFHM CIRCULAIRE N°2418 DU 11 SEPTEMBRE 2015
Lu dans China Daily (5-6/09/2015)
Swiss watchmakers face turbulent time in China
Swiss watchmakers are facing turbulent
times in one of their top markets, as the
already shrinking luxury sales in China
are compounded by the recent depreciation of the yuan.
Global financial markets are still reeling
from the Chinese central bank's adjustment of the yuan on Aug 11, after which
the currency fell nearly 5 percent against
the dollar in a matter of days.
In Switzerland, the move rattled the
country's luxury watchmakers, who have
already seen their once booming sales in
China take a hit as Beijing began to crack
down on corruption in the country by
banning extravagant gifts, such as prestigious watches, to public officials.
Even before the yuan’s move, Swiss
watch exports to China had contracted
nearly 40 percent in July.
When the yuan adjustment was announced, investors were clearly bracing
for the worst, recalling the impact on
watch sales when Switzerland's central
bank let the Swiss franc float in January,
sending it soaring.
Shares of Swiss luxury goods giant
Richemont, which owns brands such as
Cartier, Piaget and IWC, immediately
shed more than 4 percent of their value
after the Chinese currency’s depreciation.
Swatch, the world's biggest watch group,
which carries brands such as Tissot,
Longines and Omega, saw its stock price
plunge 3.9 percent.
But so far there is no indication the yuan’s depreciation will cause the same
level of havoc for the watch industry as
the move by the Swiss central bank did
earlier this year, industry insiders said.
When it suddenly stopped artificially
holding down the value of the Swiss
franc, allowing the currency to soar 20
percent against the euro in a matter of
hours, the impact on watch sales was felt
immediately, JeanClaude Biver, luxury
giant LVMH's watch guru, told AFP.
“But today, we are not feeling the same
effects” from China's adjustment, he said,
adding that the Swiss watch industry
would be able to absorb any rising costs
linked to the Chinese central bank's
move.
Analysts and the watchmakers themselves have insisted that the yuan’s
depreciation will not have a big impact on
sales and could even improve them.
Swatch, for instance, said it viewed the
move as “positive”, since it would likely
stimulate consumption, and said there
were no plans to increase the brand’s
prices in China.
While the yuan’s depreciation makes it
more expensive to import luxury goods
into China, it also pushes down costs
onsite.
Nathalie Olof-Ors
Agence France-Press, Zurich
Lu sur www.lefigaro.fr (10/09/2015)
Montebourg et Jego défendent le « made in France »
L'ancien ministre du Redressement productif et le député
UDI souhaitent promouvoir un label «Origine France Garantie» et rendre obligatoire la mention de l'origine sur les produits.
Arnaud Montebourg et Yves Jégo, unis dans l'association Vive la
France, veulent faire du patriotisme économique une grande
cause nationale. «Plutôt que de politiser sans cesse le débat et
de parler une énième fois de la nécessité de baisser ou non les
charges pour les entreprises françaises, il faut réaffirmer que la
marque France est un plus pour elles qu'elles doivent mieux
exploiter, plaide le député UDI. Il faut aussi appeler les consommateurs à exiger de la transparence.» Pour ce faire, ils veulent
rendre obligatoire la mention de l'origine sur les produits. Une
occasion également de promouvoir leur propre label, «Origine
France Garantie», créé par l'organisation Pro France d'Yves
Jégo en 2010 et déjà bien établi avec plus de 300 entreprises
titulaires.
Arnaud Montebourg et Yves Jégo lancent par ailleurs un appel
aux fédérations professionnelles, mais aussi aux politiques, pour
arrêter la prolifération des labels - Fleurs de France, Viandes de
France… - au profit de ce même label «OFG». «PSA a huit
gammes de voitures labellisées OFG. Renault aucune, mais avec
leur communication sur la French Touch, ils laissent planer le
doute. J'aimerais que les consommateurs puissent choisir en
connaissance de cause», explique Yves Jégo.
La question des labels n'est que l'un des thèmes abordés lors
des premières assises du Produire en France organisées par les
deux hommes politiques ce jeudi et vendredi à Reims. Plus de
200 chefs d'entreprise (Iveco, Krys, Nestlé...) seront présents.
Mais aussi des personnalités d'horizons divers: Laurence Parisot,
présidente d'honneur du Medef, Xavier Beulin, président de la
fédération agricole FNSEA, Carole Couvert, présidente de la
CFE-CGC, ou encore Walter Broccoli, l'emblématique syndicaliste FO d'ArcelorMittal, débattront notamment de la capacité à
allier compétitivité et protectionnisme.
Hannelot Huijgen
REVUE DE PRESSE CFHM CIRCULAIRE N°2418 DU 11 SEPTEMBRE 2015
Lu sur www.fashionomag.com (09/09/2015)
Hermès lance son « MANifeste »
Après le lancement de son site Web en 2001, Hermès inaugure
ce mardi 8 septembre une nouvelle plate-forme numérique, cette fois
totalement dédiée à l’ensemble de son univers masculin. Ce « Manifeste d’Hermès » sera accessible directement à l’adresse lemanifestedhermes.com ou via un lien sur le site officiel de la griffe. Les
visiteurs pourront explorer et découvrir toutes les propositions de la
maison consacrées à l’homme, du prêt-à-porter aux chaussures, en
passant par la maroquinerie, les cravates, etc. Une division pilotée à
360° par la directrice artistique du menswear, Véronique Nichanian.
mérer, répertorier les pièces du vestiaire masculin d’Hermès dans son
exhaustivité et sa diversité, avec fantaisie et légèreté », souligne la
Maison dans un communiqué.
Tous les produits figurant dans les vidéos, animations, textes et autres
créations des listes du site, pourront être acquises en ligne. Le MANifeste est connecté avec le magasin en ligne et se consulte sur tous
supports comme l’ordinateur, le smartphone ou la tablette.
Le site se présente sous un habillage ludique dressant régulièrement
des listes « pour mieux désorganiser le sérieux et le quotidien des
hommes », offrant ainsi aux internautes l’occasion « d’explorer, énu-
Dominique Muret
http://manifeste.hermes.com
Lu sur www.fashionomag.com (07/09/2015)
Séoul, la nouvelle vitrine asiatique de la mode
Hong Kong, Tokyo et Singapour n'ont qu'à
bien se tenir. Séoul se mue en vitrine de la
mode en Asie et les grands noms de la haute
couture internationale s'y bousculent pour
surfer sur une culture pop sud-coréenne toujours plus à l'avant-garde.
L'Asie, avec ses taux de croissance enviés par
nombre de gouvernements occidentaux, est un
marché clé pour l'industrie du luxe. A eux
seuls, les Chinois assurent environ un tiers
des dépenses de luxe dans le monde, selon le
cabinet d'études Bain & Company.
Or ces consommateurs chinois recherchent de
plus en plus leur inspiration en Corée du Sud,
un pays devenu un « pionnier pour les tendances de la mode et du luxe », estime Bain.
Ces derniers mois, les grandes maisons ont
mis les bouchées doubles en Corée du Sud
pour tenter de toucher ces Asiatiques aisés qui
regardent du côté de la télévision et des pop
stars sud-coréennes pour puiser leur inspiration vestimentaire.
Chanel a présenté en mai sa collection Croisière 2016 à Séoul, le premier défilé de la
maison française en Corée du Sud. En juin,
Christian Dior a ouvert un magasin de six
étages, le plus grand d'Asie, à Gangnam, ce
beau quartier de Séoul immortalisé par un tube
du chanteur Psy.
Le numéro un mondial du luxe LVMH a lui été
plus loin en investissant directement dans
l'industrie florissante de la K-pop (pop coréenne) de Séoul. L Capital Asia, un fonds
d'investissement lié à LVMH, a acheté à l'été
2014 pour environ 71 millions d'euros d'actions
YG Entertainment, label K-pop de premier
plan. Grâce à cette opération, il est devenu le
deuxième actionnaire d'YG, dont le portefeuille
comprend des stars comme Psy, G-Dragon et
le boys band BingBang.
« Les grandes entreprises du luxe ont com-
mencé à se rendre compte que ce qui est
populaire en Corée du Sud devient rapidement
populaire à travers toute l'Asie », juge Lie
Sang-Bong, président du Conseil des créateurs de Corée du Sud.
Alors qu'elles choisissaient jadis Hong Kong
ou Singapour comme siège de leurs opérations asiatiques, elles ont commencé voici trois
ans à se tourner vers Séoul, poursuit-il.
Bientôt la Chine lancera elle-même les modes
mais, pour l'instant, les « Chinois regardent
vers Séoul pour voir d'où viendra la prochaine
grande tendance », explique-t-il.
La célèbre critique de mode Suzy Menkes a
d'ailleurs choisi Séoul pour accueillir l'année
prochaine la seconde édition de la conférence
internationale du luxe du groupe de presse
Condé Nast. « Je crois que les (grandes
marques) voient ce pays, et cette ville en
particulier, comme un centre névralgique, là où
vont les gens pour acheter des choses », avait
estimé la journaliste en visitant la capitale sudcoréenne en juillet.
Pour les marques, le premier intérêt de la
Hallyu (vague coréenne) d'émissions télévisées et de musique pop, c'est de pouvoir
toucher grâce à elle toute l'Asie.
L'influence du phénomène Hallyu est illustrée
par exemple par le rappeur G-Dragon, icône
du style imité par des millions de fans à travers
l'Asie et au-delà.
Les articles qu'il porte, vestes Saint Laurent et
autres baskets Louboutin, acquièrent une
notoriété immédiate et sont l'objet de débats
sur les multiples sites consacrés aux styles
vestimentaires des artistes de la K-pop. En
outre, cette star est un habitué des défilés, pas
seulement en Asie mais aussi à Paris et à
Londres.
Les séries sont également un outil de vente
très efficace pour l'industrie cosmétique, soulignait en mai le cabinet d'études Euromonitor.
Les produits de beauté utilisés par leurs stars
ont un énorme succès en Asie, et en Chine en
particulier.
Des chaussures Jimmy Choo à 560 euros
portées par Jun Ji-Hyun, l'héroïne de la série
très populaire Mon Amour d'une autre planète - en particulier en Chine - sont parties
comme des petits pains dans toute l'Asie
tandis qu'un rouge à lèvres Saint Laurent que
l'actrice était réputée avoir arboré connaissait
un sort similaire en Chine.
Les marques étrangères de luxe ne sont pas
les seules à profiter de l'aubaine. Une éponge
imbibée de fond de teint liquide élaborée par
Amorepacific, géant sud-coréen de la cosmétique, a connu un tel succès en Asie que Dior
s'est associé avec lui pour utiliser sa technologie.
Pour Kate Ahn, qui travaille à Séoul pour le
cabinet britannique d'études Stylus, la Corée
du Sud est devenue un tremplin pour des
entreprises du luxe désireuses de tâter le
pouls du consommateur asiatique : « C'est un
petit pays mais c'est un point de départ parfait
pour entrer sur le marché chinois et au-delà »,
dit-elle.
Les entreprises européennes et américaines
souhaitant investir dans la cosmétique sudcoréenne sont de plus en plus nombreuses,
souligne-t-elle. « Elles veulent même investir
dans de petites entreprises peu connues, en
sachant que de nombreuses Asiatiques, en
particulier les Chinoises, regardent vers
Séoul. »
Jung Ha-Won
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