Descriptif des projections documentaires - Agropolis

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Descriptif des projections documentaires - Agropolis
Cycle Hors Champs
Présentation des projections (du 6 au 9 mars 2006)
Profils paysans, chapitre 2 : Le quotidien ; de Raymond Depardon
(2004 – 85min.) ; distribution : Palmeraie et Désert
Ce documentaire retrouve les mêmes figures, là où il les
avait laissées au premier chapitre, dans une forte nature,
belle mais austère, qui leur a forgé le caractère. La survie
de leurs exploitations modestes, oubliées face aux
mastodontes de l'agriculture intensive qui occupent les
plaines, est plus que jamais à l'ordre du jour.
Au cul des bêtes ; d’Olivier Plagnard
(2003 – 52min.) ; distribution : JFR productions
Ce
film
pose
la
question
de
la
transmission. Sortir de cette histoire, sans
trahir, faire accepter qu’on veuille être
autre, dans le respect de ce qui me fonde,
affirmer un autre don que le don des
bêtes. Je [me] filme ce que je suis et que
je ne veux plus être. Je filme le travail,
pendant un hivernage, au cul des bêtes.
Être éleveur, être cinéaste : deux mondes
que je porte en moi et qui me partagent.
Les quatre saisons d’Espigoule ; de Christian Philibert
(1999 – 97min.) ; distribution : Rezo films
A l'aube du nouveau millénaire, la France entière
semble envahie par la morosité. Toute la France ?
Non... Dans le sud de la France, il existe un village
« d'irrésistibles varois », perchés dans les collines.
Espigoule, où les habitants résistent à l'invasion de
la mélancolie : il y a le poète que personne
n'écoute, le tenancier du bistrot, les mémés
râleuses, le peintre anarchiste (grand spécialiste de
la sieste), les joyeux farceurs, le politicien en
campagne, le curé farfelu, le cycliste du dimanche,
joués par de réels espigoulais.
De père en fils de Philippe Ayme
(2005 – 52min.) ; distribution : Adalios
Mon père m’a toujours dit : « Des trois fils,
c’est celui qui travaillera les terres qui aura
la ferme ». Mais je n’ai pas voulu des terres.
Mon désir de faire des images était plus fort.
Régis, le second de mes frères, se prépare
aujourd’hui à reprendre l’exploitation. Filmer
cette passation me fait vivre au plus près la
relation entre père et fils, et percevoir les
minces espaces qui nous séparent et qui nous
lient.
La vie comme elle va ; de Jean Henri Meunier
(2004 – 97min.) ; distribution : Montparnasse Distribution
Un chef de gare surréaliste, un poète de la mécanique,
un retraité cool, une centenaire à l'humeur chantante,
un paysan voyageur, un gyrocoptère qui fait du surplace, un coq qui passe à la casserole... Loin du cynisme
de la ville, le film révèle la réalité décalée d'un petit
village de la campagne aveyronnaise : un bouquet
champêtre d'humanité dont les héros sont reliés par un
même désir, celui de vivre à Najac, proches de la
nature, et y vivre bien, libres.

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