L`Encyclopédie de l`Islam au défi de l`anthropologie, de la sociologie
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L`Encyclopédie de l`Islam au défi de l`anthropologie, de la sociologie
Journée organisée par Léon Buskens (LUCIS) & Marie Miran-Guyon (EHESS/CEAf) Avec l’équipe « Anthropologie politique des mouvements religieux contemporains » Centre d’études africaines (CEAf) & l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM) VENDREDI 11 MAI 2012 EHESS, Salle Denys et Maurice Lombard, 96 bd Raspail, Paris 6e Journée d’étude L'Encyclopédie de l'Islam au défi de l'anthropologie, de la sociologie et des études minoritaires Argumentaire Depuis les années 1970 et la sortie des paradigmes orientalistes, les sciences sociales ont joué un rôle majeur dans le développement des études sur l’Islam et les sociétés musulmanes. Aujourd’hui, anthropologues, sociologues, politologues et autres spécialistes en sciences sociales dominent la production du savoir sur l’islam contemporain. L’anthropologie a depuis longtemps influencé l’étude historique des sociétés musulmanes. L’étude des musulmans dans les diasporas d’Occident constitue un autre champ de connaissances en pleine évolution dans lequel les sciences sociales jouent un rôle déterminant. Dans la première et la seconde édition de l’Encyclopaedia of Islam (EI et EI2) — maître ouvrage de référence en études islamiques au plan international — peu d’attention fut accordée aux sciences sociales. Dans la troisième édition en cours d’élaboration (EI3), ces dernières auront d’avantage de place, en relation avec les avancées enregistrées dans le domaine. Reste que l’interface entre les sciences sociales et les approches philologiques et historiques plus traditionnelles, ainsi que l’idée même d’une « Encyclopédie de l’Islam » requièrent une réflexion rigoureuse. Tel est le défi polymorphe de la nouvelle section au sein de l’EI3 chargée d’introduire de nouvelles données issues de l’anthropologie, de la sociologie et des études minoritaires, que coordonnent Léon Buskens (Leiden University Centre for the Study of Islam and Society) et Marie Miran-Guyon (CEAf). A la faveur de l’invitation de Léon Buskens à l’EHESS au moins de mai 2012, l’équipe « Anthropologie politique des mouvements religieux contemporains » du Centre d’études africaines (CEAf-EHESS) fait équipe avec les coordinateurs de l’EI3 et organise une journée d’étude pour défricher ce vaste chantier collaboratif. Outre une présentation de la section par les différents porteurs du projet au sein de l’EI3, cette journée vise à promouvoir une réflexion commune, ouvertement critique et constructive, à même de d’accompagner et d’orienter le travail au long cours sur sa lancée. Au nombre de ses objectifs : l’identification du type d’entrées (lemmata) que la section « Anthropologie, sociologie et études minoritaires » se devrait de proposer de manière prioritaire, des propositions de noms de chercheurs pouvant contribuer de manière significative à l’écriture des entrées et notamment les entrées trans-aires culturelles, et une mutualisation des ressources pouvant aider la section à se développer de manière fructueuse. La journée aura un caractère informel sous forme de tables rondes. Les membres de l’équipe au sein du CEAf et les spécialistes invités présenteront leur point de vue et proposition de manière synthétique pour environ 10 minutes, afin de favoriser la discussion collective entre collègues et participants. Programme provisoire 8.30-8.45 Accueil 8.45-9h Ouverture : Jean-Paul Colleyn (directeur du CEAf) et Bernard Heyberger (directeur de l’IISMM) 9-10h Présentation : Maurits van den Boogert (Brill), Gudrun Krämer (Freien Univerität Berlin), Léon Buskens (LUCIS Leiden), Marie Miran-Guyon (CEAf) 10-11.30 Table ronde (I). Présidence L. Buskens 11.30-12h Pause café 12-13.30 Table ronde (II). Présidence M. Miran-Guyon. 13.30-14.15 Pause déjeuner, buffet sur place 14.15-15h Discussion générale et clôture Intervenants pour tables rondes (par ordre alphabétique) : Stéphane Dudoignon (CNRS), Hassan Elboudrari (EHESS), Corinne Fortier (CNRS), Nilüfer Göle (EHESS), Bernard Heyberger (IISMM), Farad Khosrokhavar (EHESS), Sabrina Mervin (CNRS), Aminah Mohammed-Arif (CNRS), François Pouillon (EHESS), Jean Schmitz (IRD/EHESS), Lucette Valensi (EHESS), François Zabal (Institut du Monde Arabe)