J`FAIS DU HARD ROCK

J’FAIS DU HARD ROCK
Sur l’air de « CORNES D' AUROCH » de Georges Brassens
Adaptation parfaitement stupide d’Eric Toulis
d’après une idée totalement idiote de Fred Lelay et ses amis...
(Fort heureusement inédite !)
Je me suis rendu à Pigalle o gué o gué
Pour quérir un ampli Marshall o gué o gué
Je me suis rendu à Pigalle o gué o gué
Pour quérir un ampli Marshall AC DC
J’ai troqué ma guitare ma vieille guitare en bois
Contre une Télécaster de tout premier choix
Ma moustache ma bouffarde et mon polo Lycra
Pour des Ray-Ban mercure et la coupe iroquois
J’fais du hard rock !
Au REFRAIN
Je connais les rifs musclés d’Iron Maiden
L’ Eruption en taping d’Eddy Van Halen
J'ai fait l’acquisition d'une pédale distorsion
Et je donne à cœur joie dans la saturation
J’fais du hard rock !
Au REFRAIN
J’ai viré le Favreau Pierre et sa contrebasse
J’ai pris de nouveaux gars à épaisses tignasses
Des types embagousés les cheveux jusqu’au cul
Aux yeux très maquillés et aux bottes pointues
J’fais du hard rock !
Au REFRAIN
J’entonne désormais l’Orage et puis Saturne
En f'sant crier les filles dans mon futal moule burnes
En arpentant la scène de cour à jardin
Tout en roulant des fesses une main sur les reins (ou : avec le bouche en coeur)
J’fais du hard rock !
Au REFRAIN
Complètement défoncé au whisky dans ma piaule
Je répète en hurlant devant mes chats qui miaulent
Je siffle les Passantes dans la rue qui passent
Ca fait peur à la Jeanne mais faudra qu’elle s’y fasse
J’fais du hard rock !
Au REFRAIN
Les loges de mes concerts sont dev’nues des baisoirs
Canapés poudre blanche sur de petits miroirs
Ce ne sont plus des loges ce sont de vrais boxons
Sans même avoir pris l’temps d’leur d’mander leur prénom
J’y fourre de la groupie sans vergogne à foison
J’y collectionne les pipes mais d’une autre façon
Dehors les planches à pain j’veux du monde au balcon
Celles qui n’ont pas de pass prennent double ration
J’fais du hard rock !
Au REFRAIN