Premier convoyage du Garcia Trawler 54

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Premier convoyage du Garcia Trawler 54
Premier convoyage du Garcia Trawler 54
Par Globe Skipper
En arrivant à bord du Garcia Trawler 54 du chantier Garcia Yachting pour la première fois, une chose
est certaine en tout cas, ça sent le large….
Rapidement tout est fluide, on circule facilement - pas besoin d’être un professionnel de la mer pour
comprendre et ressentir que ce nouveau modèle est l’aboutissement d’une riche expérience. C’est
en atteignant le cœur du bateau, la salle des machines, que l’on comprend que ce bateau est simple,
intuitif, et sécurisant.
Nous prenons la mer et mettons le cap sur la Grande Motte pour ce convoyage de 1 800 nautiques le trawler est bien accueilli dans son environnement et très rapidement nous sommes escortés par
plusieurs dauphins. Les premières heures de navigation en Manche confirment notre impression d’un
bateau taillé pour le large et l’aventure. Silencieux et simple dans ses aménagements, nous prenons
très vite nos marques en ce qui concerne la vie à bord, la cuisine, la timonerie, les cabines, les quarts,
etc….
On ne se croirait pas sur le premier bateau d’une nouvelle série, c’est sans doute l’expérience et les
connaissances d’un chantier tel que Garcia Yachting qui permettent un tel aboutissement. Ainsi nous
n’appréhendons pas un seul instant la traversée du golfe de Gascogne, entre la chaussée de Sein et le
Cap Finisterre connu pour ses coups durs. Nous profiterons même de superbes nuits étoilées,
installés sur le flybridge pendant nos quarts…
C’est finalement en entrant en mer méditerranée que nous connaitrons nos premières conditions
musclées, avec plus de 36 nœuds à l’anémomètre et une mer hachée. C’est l’occasion pour nous de
mettre à l’épreuve notre monture, l’artimon à poste pour stabiliser l’assiette, nous commençons en
douceur par une mise à la cape. Le bateau se cale travers au vent, moteur débrayé, il se stabilise et
commence sa lente dérive sans se coucher, ni bouchonner - nos impressions se confirment.
Changement d’allure en revenant face au vent et à la mer à vitesse lente, parce que nous ne voulons
pas faire claquer le bateau dans les vagues - 3 nœuds, puis 5, puis 8 nœuds en vitesse de croisière, le
Garcia Trawler 54 fait son chemin sans mot dire, il ne souffre pas, il ne tape pas, il est parfaitement
dans son élément, incroyable ! Ce bateau est fait pour naviguer, déconcertant de facilité, malgré les
conditions, 30 nœuds avec rafales, mer courte 1 à 2m.
Demi-tour cap à l’Est pour finir notre convoyage, le bateau est attendu pour le salon de Cannes.
Malgré le vent et l’état de la mer, le repas du midi est pris dans les mêmes conditions que celui de la
veille avec 10 nœuds de vent.
Nous arriverons à la Grande Motte 9 jours après notre départ de Cherbourg avec une vitesse
moyenne de 8.1 nœuds, on sent que tout dans ce bateau a été longuement pensé et réfléchi
jusqu’au choix du moteur qui est impressionnant de régularité et de simplicité…
L’équipage de Globe Skipper – www.globe-skipper.com