Rennes et Vitré, l`année de la confirmation
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Rennes et Vitré, l`année de la confirmation
Sports Ouest-France Vendredi 16 septembre 2016 Basket-ball Rennes et Vitré, l’année de la confirmation N1M. L’Ille-et-Vilaine compte deux représentants cette saison. L’URB 35 et Vitré, qui débutent samedi, chercheront d’abord à assurer un maintien rapide. Et pourquoi pas viser les playoffs. L’URB 35, quatre ans après Ils attendaient cela depuis quatre ans. À l’époque, le club atteint la N1 mais redescend aussitôt. « On était arrivés la fleur au fusil contre des mecs avec des baïonnettes », plaisante Pascal Thibaud, le coach. Aujourd’hui, le constat est différent. Son équipe a réalisé une superbe saison l’an passé en N2, avec notamment une finale de Trophée Coupe de France et semble plus à même de jouer un vrai rôle à cet échelon. « On a reconduit 80 % de l’équipe, poursuit l’entraîneur rennais. On a la volonté de miser sur la formation des jeunes. » Pour encadrer cette équipe, trois joueurs de renom sont arrivés : Johan Rathieuville à la mène, Daviin Davis à l’aile et Anthony Hill à l’intérieur. Avec ce trio et l’effectif déjà en place, Pascal Thibaud entend bien jouer les trouble-fêtes. « Objectif maintien, oui, mais l’an passé, un La Nationale 1 se compose d’une poule unique avec 18 clubs sur la ligne de départ. Chaque équipe dispute donc 34 matches, sous un format aller-retour. Le premier du championnat à l’issue de la saison régulière est promu en Pro B. Les équipes classées de la 2e à la 7e place disputent les playoffs, dans la salle du 2e. Le vainqueur de ces playoffs est éga- 2015-2016 : 6 e 2015-2016 : 1er de N2 Rueil 2015-2016 : 3e 2015-2016 : 9 e Centre Fédéral 18 8e V trré Vi 015 6: 201 5-2 -2 20 016 12 2e Cep Lorient 2015-2016 : 2e de N2 Ange An ger ers rs Challans 2015-2016 : 13e lement promu en Pro B. Les quatre derniers du classement (excepté le Centre Fédéral qui ne peut descendre) sont relégués en N2. Cette saison, quatre clubs bretons figurent dans ce championnat (Lorient, Quimper, Rennes et Vitré) ainsi que trois clubs de l’Ouest (Caen, Angers, Challans). Souffel. 2015-2016 : Gett V Ge Vosges 17e de Pro B 201 2 20 015-2 5-2016 0 : 016 4e 015 016 : 20 5-2 2 2016 8e Andr And An dréz ézieux ieu ie uxx 201 20 2 0 5-2 -2 2016 016 01 16 : 1erer N2 N2 Sa S ain intt-Va Va V a allier 2016 20152 015-2 -2 201 01 : 2e Nationale N ationale 1 rdes es Tarbes-Lourrd 2015-2016 : 5e Avvig A gno onn Sorrg So rgue gues es 2015-2016 6: 11e Anthony Hill, pivot de l’URB 35. Philippe Salmon. L’intérieur américain Anthony Hill effectue ses débuts avec Rennes contre Challans samedi, une formation qu’il connaît bien, pour y avoir joué l’an passé. Simon Cretaux (à droite), en compagnie de son coach Zoran Durdevic. pères et apporter davantage. J’ai encore besoin d’un peu de temps », observe-t-il. Il poursuit : « ce match de Coupe est encourageant car nous avons réussi une belle prestation défensive. Il faut continuer à monter en puissance et trouver plus de fluidité en attaque ». Très apprécié par les supporters nordistes lorsqu’il jouait à l’ABBR, Si- mon Crétaux devrait être vite adopté par les supporters vitréens. Disponible et à l’état d’esprit irréprochable, il présente les mêmes caractéristiques que son pote Antoine Belkessa, arrivé la saison passée. À n’en pas douter, le club de l’Aurore a réussi un joli coup avec la signature de Simon Crétaux. L’effectif de l’Aurore Vitré Meneurs : Slobodan Pejovic (29 ans, 1,92 m), Yann Siegwarth (22 ans, 1,84 m). Arrières : Antoine Belkessa (28 ans, 1,86 m), Simon Cretaux (27 ans, 1,90 m), Maxence Claveau (22 ans, 1,94 m). Ailiers : Erwan Akadiri (26 ans, 1,98 m, Guillaume Merie (33 ans, 1,98 m). Ailiers-forts : Desmond Quincy-Jones (31 ans), Sreten Knezevic (22 ans, 2 ,05 m). Pivot : Aleksandar Radulovic (33 ans, 2,07 m). Entraîneur : Zoran Durdevic. Adjoint : Youssef Hadak. Une nouvelle aventure pour Fougères Jocelyne Régent. Waly Gueye, l’une des recrues. du à nos attentes. C’est dommage car c’était quelqu’un de bien. » Le PFB vient de recruter l’homme de la situation avec le Franco-Américain Tony Stanley (39 ans), dont le CV parle pour lui (Pro A, Pro B, N1). « Je pense que choix a été judicieux et c’est rassurant car c’est un meneur d’hommes. Il devrait être sur le parquet le relais entre Christophe et les autres joueurs. » Lors de la reprise des entraînements, le groupe a dû travailler sur le foncier et l’impact physique. « On est dans un autre monde, avoue Laurent Coudray. Beaucoup d’équipes ont un effectif pratiquement de Pro B- N1. Nous allons faire avec nos moyens, on ne se fixe pas d’objectif, on va prendre rencontre après rencontre. On est promu, donc on se doit de rester humble. » Les rencontres amicales ont apporté des enseignements sur les bonnes et mauvaises phases de jeu et sur les choses à améliorer. « Il faut un peu de patience pour que la cohésion et la confiance soient là, mais on n’est pas inquiet, le groupe est de qualité. De plus, il n’y a pas qu’un cinq majeur mais plutôt deux, donc les automatismes mettent un peu plus de temps à se mettre en place. » La première rencontre à Gravenchon, va donner une idée sur la capacité du groupe Fougerais à ce niveau. « C’est le projet de tout un club, pas seulement de son président. Bien jouer, se faire et donner du plaisir à notre public et partenaires, c’est l’une de nos priorités », conclut le président. Gravenchon samedi à 20 h. Vous avez joué deux mois à Challans la saison passée. Quels souvenirs en gardez-vous ? C’était une bonne expérience pour moi, d’essayer de m’adapter à une équipe sur un laps de temps aussi court (deux mois). Mes coéquipiers m’ont rapidement accepté, mais le changement de coach au bout de trois matches a été plus difficile à gérer. Je me sens bien aujourd’hui et nous sommes prêts avec ma nouvelle équipe à relever ce premier challenge en championnat. Ce sera sympa de revoir des têtes connues. Pourquoi avoir choisi Rennes ? Je savais que c’était une équipe expérimentée qui venait de monter de Nationale 2. J’ai eu un entretien très constructif avec le coach avant qu’il ne décide de me proposer une place dans l’équipe. L’histoire du club, sa manière de fonctionner m’ont plu et j’ai su que ce serait un bon choix pour moi de venir ici. En plus, Rennes est une cité magnifique qui me rappelle la ville et le campus d’où je viens. Comment vous sentez-vous dans cette nouvelle équipe ? C’est un peu fou à dire, mais après seulement quelques semaines, je Anthony Hill (à gauche), ici face à Rouen, mardi en Coupe de France. considère déjà mes coéquipiers comme des frères ! Le lien qui nous unit est très fort et je serai toujours à 100 % avec eux et pour eux. Le club de l’URB est juste exceptionnel et ils ont tous fait un boulot extraordinaire pour que je me sente chez moi, alors que je suis à des milliers de kilomètres de mon pays. Que pensez-vous apporter au club ? J’aime être un leader, mais par-dessus tout je veux être un bon coéquipier sur et en dehors du terrain. Je pense que c’est essentiel dans une équipe. Je joue au basket depuis plus de quinze ans maintenant et je pense que je sais ce qu’on attend de moi et ce que j’ai à faire sur le terrain. Mais au-delà des qualités individuelles, c’est la solidarité de notre équipe et son relationnel qui nous aideront à aller chercher des victoires. L’effectif de l’Union Rennes Basket 35 Meneurs : Johan Rathieuville (31 ans, 1,78 m), Lucas Fontaine (20 ans, 1,80 m). Arrières : El Kabir Pene (32 ans, 1,90 m), Philippe Gautier (21 ans, 1,93 m), Daviin Davis (31 ans, 1,93 m). Ailiers : Edouard Esneu Doguet (31 ans, 1,94 m), Vukan Zivkovic (25 ans, 2 m), Joffrey Sclear (21 ans, 1,99 m). Ailiers-forts : Omar Sall (36 ans, 1,95 m), Ludovic Negrobar (25 ans, 2,07 m). Pivots : Saïd Ben Driss (31 ans, 2,06 m), Anthony Hill (28 ans, 2,04 m). Entraîneur : Pascal Thibaud. Assistant : Bastien Demeuré. Tennis N2M. Leader incontesté la saison dernière en N3, le PFB est l’un des promus cette année et une nouvelle aventure commence pour lui. « Rester humble » 2015-2016 : 10e Caen GriesOberhoffen 2015-2016 : 18e de Pro B Entretien « Monter en puissance » L’Américain Justin Monroe, que le PFB avait recruté, n’a pas été conservé. « Il devait nous apporter une plus value, mais il n’a pas répon- 2015-2016 : 1 N2 Ujap Quimper Orchies Chartres er Anthony Hill : « Mes coéquipiers ? Déjà comme des frères » Natif de Lille et formé à Liévin, Simon Crétaux, 27 ans, a rejoint le club de l’Aurore cet été, suite à la rétrogradation de Berck. Il vient grossir la colonie nordiste du club Vitréen, où figurent déjà Guillaume Mérie et Antoine Belkessa, le grand pote de Simon. Capitaine emblématique de l’ABBR ces dernières saisons, Simon Crétaux est une valeur sûre de N1. L’an passé, il a disputé 34 matches, pour 11,4 pts à 40 % aux tirs, 1,9 rebonds et 2,1 passes décisives (9,8 d’évaluation en 27 minutes). Excellent shooteur et bon défenseur, Simon Crétaux sera une pièce importante du dispositif vitréen cette saison. « Nouvelle saison, nouveau challenge, commente Laurent Coudray, le président du Pays de Fougères Basket. Même si on part un peu dans l’inconnu à ce niveau, tout a été fait pour que le PFB soit compétitif lors de ce championnat. L’arrivée la saison passée comme coach de Christophe Evano a boosté le club et les résultats ont suivi avec la montée en N2. Maintenant, on va évoluer dans une autre sphère, à nous de s’en montrer digne ». Avec un effectif renouvelé à 50 %, le groupe Fougerais est encore en phase d’intégration entre les nouveaux et les anciens. « Le recrutement a été fait en parfait accord avec Christophe, ajoute le président. Il l’a effectué en fonction de ses besoins tout en respectant le budget du club. » La qualité et l’expérience sont présentes avec les arrivées de Mari Konaté, Waly Gueye, Sébastien Kancel et Marc-Antoine Bourgeault qui ont tous un vécu à ce niveau. Nicolas MANGEARD. avec nos correspondants. Union Rennes La formule du championnat de Nationale 1 Simon Crétaux, un Ch’ti au service des Bretons Deuxième intercepteur du championnat et dans le top 15 des meilleurs marqueurs français, il a surnagé la saison passée à Berck dans une équipe à la dérive : « j’ai signé à Vitré pour m’épanouir dans un collectif, ce qui m’a beaucoup manqué la saison passée ». Même s’il reconnaît qu’il va lui falloir un peu de temps pour trouver ses marques, le joueur se sent déjà bien dans ses baskets dans la maison vitréenne : « j’ai été parfaitement accueilli. Le groupe vit bien ensemble et chacun a envie de donner le meilleur de lui-même sur et en dehors du terrain ». Mardi dernier face à Évreux, il a effectué ses premiers pas sur le parquet de la Poultière devant les supporters locaux : « c’était notre premier match à Vitré, car nous avons effectué tous les matchs de préparation à l’extérieur. Au fil des rencontres, je devrais trouver mes re- point séparait les playoffs de la descente. Donc on va plutôt dire que l’on vise les playoffs. » Pour cela, ses joueurs devront assimiler la dimension athlétique et la dureté du niveau. Premier test samedi, à domicile, face à Challans. Daviin Davis, qualifié, en sera, après avoir raté le 32es de finale de Coupe de France mardi. Place au jeu. Patrick Buchou toujours en place. L’effectif, lui, a été peu chamboulé. « Nous nous sommes entourés de joueurs que l’on jugeait capables de bien s’intégrer dans le groupe », poursuit Durdevic, qui a misé sur un duo de l’Est : le Monténégrin Radulovic et le Serbe Knezevic. Après sept semaines de préparation, ponctuées par une victoire en Coupe de France face à Évreux (Pro B), l’Aurore attaque le championnat samedi par un périlleux déplacement au SAP Vaucluse (20 h). Audrey Aussant. Aurore Vitré, l’an II « L’objectif de la saison sera de décrocher le maintien avec davantage de sérénité et moins de stress que la saison passée », annonce le président Marc Garin. L’an dernier, l’Aurore avait changé de coach en décembre (Laurent Zaknoun laissant sa place à Zoran Durdevic), la faute à des résultats décevants. Le maintien avait finalement été décroché après de nombreux mouvements dans l’effectif. Mais, « pour réussir à ce niveau, il est primordial de ne pas se tromper dans le recrutement des joueurs étrangers », soufflent les dirigeants vitréens. Pour le club, le plus dur commence : il faut confirmer, après cette formidable deuxième partie de saison : « le challenge est difficile car le championnat sera encore très relevé », lance Zoran Durdevic, dont l’équipe n’avait terminé qu’à un petit point des playoffs. Pour réussir ce défi, le coach est - Fougères, 32 filles visent le tableau final Open féminin de Saint-Malo. À partir de samedi, et jusqu’à lundi, ont lieu les premiers matches de qualifications. À quelques heures du coup d’envoi de l’Open Emeraude Solaire, il reste encore quelques doutes sur la participation de certaines joueuses, engagées ici et là dans d’autres tournois. L’une des têtes d’affiche, la Brésilienne Pereira, battue à Biarritz par Kudermetova 2 sets à 1, a ainsi disparu de la préliste des engagées. Des désistements ? Biarritz n’a d’ailleurs pas souri à d’autres joueuses engagées à Saint-Malo à l’instar de Georges, battue en deux sets par Parmentier ou encore de Razzano, éliminée en deux sets par la gagnante de l’Open 2014, l’Allemande Witthoeft. Mais chaque chose en son temps. Le 50 000 $ malouin (plus hébergement) comptant pour le classement WTA, propose un double plateau : 32 joueuses dans les qualifications dont 4 accéderont au tableau final, et 32 dans le tableau final ; ce dernier se disputera du 20 au 25 septembre et comprendra donc 24 joueuses admises sur la base du classement international, plus les 4 joueuses issues des qualifications et 4 joueuses invitées (wild card). À noter aussi l’organisation d’un tableau de double avec 16 équipes. Si l’on peut noter dans la préliste des qualifications, l’Autrichienne Grabher, l’Italienne Brianti, ou encore les Françaises Boualem, Paquet, Albie, on ne saura que ce vendredi la composition exacte du tableau de qualification. « Les joueuses doivent signer vendredi entre 17 h et 19 h. Il peut donc y avoir des désistements de dernière minute », indiquent les organisateurs. Il restera alors un 3e tableau, dit alternates, ou seront puisées les joueuses appelées à compléter le tableau de qualification. Ce serait alors l’occasion pour certaines jeunes joueuses bien connues dans la région de venir tenter leur chance comme Mélissa Huchet, Esther Thébault, ou encore Adèle Stum pour ne citer que ces jeunes Bretonnes, sur les courts de Marville en terre battue qu’elles connaissent parfaitement. Cyclisme Une 3e recrue chez Sojasun Espoir Après les signatures du pro Maxime Renault (HP BTP - Auber) et du Ligérien Emmanuel Morin (US Saint-Herblain), les dirigeants castelnodais ont obtenu l’accord du junior Mael Guégan (AC Saint-Brévin-les-Pins) qui sera l’an prochain espoir première année. Le fiston de Pascal Guégan, qui porta les couleurs du Cyclo-ClubRennais, a remporté une étape des 3 jours d’Axel (Pays-Bas) ou encore terminé 2e du Tour du Morbihan. Adrien Garel vers le VC Pays de Loudéac. Vainqueur d’étape au Tour de la Côte d’Or, 2e du GP de Lorient Agglo Tour (ex-GP de Plouay), le Bretillien d’adoption, actuellement licencié au CC Nogent-sur-Oise, 21 ans, est en pourparlers avancés avec la formation loudéacienne, réserve de l’équipe Fortuneo - Vital Concept, qui a déjà recruté Julian Lino (Team Pays de Dinan).