manifestation mardi 29 avril a 14h au depart du lycee vaugelas

Transcription

manifestation mardi 29 avril a 14h au depart du lycee vaugelas
a chambery comme partout
Mobilisons-nous !
La
Le Droit à l'Education !
Le but de ces manifestions est de stopper la
réforme lancée par Sarkozy et son
gouvernement de casse de l'Éducation : nous
voulons clairement le maintien des 11200 postes
de profs que le gouvernement a prévu de
supprimer et ce, dès la rentrée 2008.
En Savoie , cela se traduit par 32 postes en
moins dans les collèges et la suppression de
76 postes dans les lycées dont :
• 15 profs en moins à Vaugelas
• 10 profs en moins à Louis-Armand
• 6 profs en moins à Monges
Et dans les classes professionnelles ?
Elles aussi sont attaquées : dès la rentrée
prochaine il y aura 25 % de profs en moins
dans les lycées et l’on commencera à voir la
suppression progressive des BEP dans le but
de créer partout des Bac pros en 3 ans (au lieu
des 4 !). La première conséquence de cette
réforme est la suppression de nombreuses
filières professionnelles : seules 20 formations
vont perdurer ! Ainsi toutes les filières jugées
"non rentables" par le gouvernement seront
supprimées.
Tous ensemble !
Après la réforme de
l'université cet été (loi
LRU), qui visait à
privatiser le système
d’enseignement
s u p é r i e u r, S a r k o z y
s'attaque à celle des
lycées. Le lancement
depuis quelques
semaines
de
“l’opération campus”
par Valérie Pécresse
qui prévoit de mettre en place 10 pôles
universitaires “d’élites” avec des frais
d’inscription exorbitants au détriment de
toutes les autres facs de France montre
combien la revendication d’un véritable service
public de l’enseignement supérieur n’était pas
vaine. Contre la casse de l’Éducation c'est tous
ensemble, lycéens , enseignants, étudiants,
parents d'élèves que nous pourrons gagner le
droit à une éducation digne, responsable et de
qualité.
Jeunesse , lève-toi !
Partout en France, des assemblées générales
(AG) sont organisées dans les facs et les lycées
pour que les jeunes scolarisés débattent des
réformes en cours. À cette politisation de la
France d’en bas, Xavier Darcos répond par la
crainte et le mépris. Trop longtemps avonsnous constaté que lorsque nous ne nous
occupons pas de politique, celle-ci s’occupe
de nous : luttons-donc tous ensemble contre les
suppressions de postes et la précarisation
massive de l'enseignement, pour un véritable
service public. En 2006, c'est trois millions de
lycéens, d'étudiants et de salariés qui sont
descendus dans la rue pour dire non au CPE
(proposé initialement par Sarkozy !) et nous
avons gagnés ! Ensemble, unis, nous pouvons
faire reculer le gouvernement !
MANIFESTATION MARDI 29 AVRIL
A 14H AU DEPART DU LYCEE VAUGELAS
Comité jeunes pour un nouveau parti anticapitaliste - [email protected] - 06 12 61 57 90
Imprimé par nos soins - Ne pas jeter sur les forces de lʼordre ni sur la voie publique
mobilisation contre la réforme de
l'Éducation voulue par le gouvernement ne fait
que s'amplifier depuis quelques semaines dans
toute la France . Elle se traduit par des dizaines
de milliers de manifestants et une
cinquantaine de lycées bloqués et occupés
(pour certains depuis février) par les profs, les
élèves et les parents d'élèves.
L e s d e r n i è re s m a n i f e s t i o n s o n t é t é
exemplaires : plus de 30 000 lycéens parisiens
ont répondu présents lors de la dernière
manifestation nationale et plus de 5000 à
Grenoble ! À Chambéry , nous étions environ
1300 dans les rues, soit deux fois plus que lors
de la précédente manifestation.
Pour un nouveau parti anticapitaliste !
Notre génération vivra moins
bien que celle de nos parents.
Tous nos acquis sociaux sont
attaqués par les gouvernements
successifs : retraite, sécurité
sociale, services publics…
L’éducation est au centre des
“réformes” libérales. Nous
subissons tous les jours des
discriminations : difficultés à
trouver un travail ou un logement, à
vivre sa vie et sa sexualité
librement, pas de droit au RMI,
précarité généralisée pour ceux qui
travaillent… Nous sommes aussi
les premières victimes des
violences policières : contrôles
d’identité, répression contre les
mouvements de jeunes, contre les
« j e u n e s b a r b a r e s d e s
banlieues »…Il n’y a pas de place,
ni d’avenir, pour les jeunes dans
cette société. Parce que nous
sommes révoltés contre ces
injustices, nous sommes souvent
prêts à nous battre contre ce
système. Le CPE est l’exemple
même d’une lutte des jeunes
contre la logique de rentabilité.
Nos intérêts sont liés à ceux du
monde du travail et nous sommes
souvent arrivés, par nos luttes, à
entraîner les travailleurs dans la
bagarre.
Notre combativité s’est
largement exprimée récemment.
Depuis 2002, chaque année a vu
un mouvement massif dans la
jeunesse : contre Le Pen, la guerre
en Irak, le LMD, la loi Fillon dans
les lycées, le CPE, sans oublier les
grèves de jeunes précaires (FNAC,
McDo…), et les révoltes dans les
quartiers. Les deux derniers mois
l’illustrent encore : lutte massive
des étudiants et lycéens contre la
LRU, révolte à Villiers-le-Bel, rôle
central des jeunes cheminots dans
la grève à la SNCF, mouvement
lycéen contre les suppressions de
postes...
Nous assistons à l’émergence
d’une nouvelle génération qui
rentre en politique par la lutte. En
la matière nous avons donc
accumulé une expérience
importante. A nous de la mettre à
profit, en préparant activement les
futures bagarres, pour cette fois-ci
stopper l'offensive et obtenir de
réelles victoires.
Pour mieux réussir les prochaines
luttes, nous pensons qu'il y a un
besoin urgent de s'organiser. Il y a
besoin de renforcer les structures
et l'activité syndicale, et aussi que
les jeunes se réapproprient une
perspective politique.
Nous sommes des milliers à
nous poser des questions au delà
de nos luttes : comment passer de
la défensive à l'offensive ?
Comment nous structurer pour
être plus efficaces ? Quelle société
voulons-nous ?
À l'heure actuelle, aucune
organisation politique ne répond
à ces questionnements, ni
n'incarne la radicalité de la
jeunesse. La gauche
institutionnelle évolue chaque
jour davantage vers l'intégration
au système, l'extrême gauche
est trop faible et divisée pour
représenter une réelle
alternative.
C'est pourquoi nous nous
reconnaissons dans l'appel lancé
par la LCR à construire un nouveau
parti anticapitaliste. Nous pensons
que cette démarche peut réunir
tous ceux qui ne lâchent rien dans
les luttes quotidiennes, et qui
veulent se battre pour renverser ce
système, pour une autre société.
Plus nous serons de jeunes à nous
investir dans ce projet, à l'enrichir
par nos expériences et nos idées,
à nous l'approprier, plus ce
nouveau parti sera utile.
À Chambéry un comité
d’initiative regroupant lycéens,
étudiants et jeunes travailleurs a
vu le jour depuis quelques
semaines maintenant. Nous
nous réunissons régulièrement
pour discuter de l’actualité
politique (suppressions de poste,
soutien aux sans-papiers...), voir
comment il est possible
d’intervenir pour soutenir ces luttes
et débattre ensemble du parti que
nous voulons construire tous
ensemble pour résister plus
efficacement à Sarkozy et pour
porter un nouveau projet de
société.
40 ans après Mai 68, il y a
toujours autant de raisons
de se révolter !
reunion publique sur mai 68 et la jeunesse
Mercredi 30 Avril à 18h00
S a l l e J e a n V i l a r d
Comité jeunes pour un nouveau parti anticapitaliste - [email protected] - 06 12 61 57 90