En Saône et Loire, "le 1% action- logement est remis en cause par l

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En Saône et Loire, "le 1% action- logement est remis en cause par l
En Saône et Loire, "le 1% actionlogement est remis en cause par
l'attitude de l'Etat" pour le MEDEF
Le MEDEF Saône et Loire tenait une conférence de presse à son siège à
Chalon.
« Non respect des engagements signés, délit de détournement, etc etc » les mots
employés par Jean-Paul Barbey, président du MEDEF de Saône-et-Loire, n’étaient
pas assez forts pour dénoncer l’attitude du gouvernement actuel. Commentant la
dernière conférence sociale ou déjà certaines grandes centrales syndicales étaient
volontairement absentes, le patron des patrons du département ne pouvait que
confirmer sa vive inquiétude sur la réussite et les aboutissants de cette dite conférence
compte tenu du « tango » que danse depuis plusieurs mois le Chef de l’Etat et ses
ministres. En compagnie de Laurent Bachelard, président de la Fédération
départementale du bâtiment et de Vincent Bretin, directeur général de « Logéhab,
Action-Logement » de Bourgogne-Auvergne, Jean-Paul Barbey devait à titre
d’exemple dénoncer la dernière décision de Sylvia Pinel, Ministre du logement et de
l’Egalité des Territoire qui envisage de remettre en cause un engagement signé le 12
Novembre 2012 entre l’Etat et l’UESL-Action-Logement. Cet accorde devait préciser
Vincent Bretin représente un effort sans précédent pour relancer la construction de
logements sociaux en France.
Il devait expliquer qu’Action-Logement (ex1% logement) est un dispositif permettant
de favoriser l’accès au logement des salariés des entreprises privées de plus de 20
salariés en leur proposant une palette de service allant de l’offre de logements à louer
au financement d’un achat immobilier en passant par les accompagnements lors de
mutations professionnelles. Lors de l’accord signé le 12 Novembre 2012 UESL-ActionLogement s’était engager de financer le production de logements HLM à hauteur de 1
milliard et demi d’Euros sur trois ans et à s’endetter de 1 milliard d’Euros par an
pendant la même période et à de ce fait devait contracter un emprunt. Pour Vincent
Bretin si Sylvia Pinel met à exécution les termes écrites sur la lettre du 2 Juin dernier
c’est une véritable catastrophe qui va s’abattre sur le financement du logement social
ouvrier. Bien entendu aucun emprunt ne pourra être signé et 120.000 logements ne
seront pas construits sans parler de la perte de plus de 80.000 emplois directs et
indirects.
C’est Jean-Paul Barbey qui devait conclure dans l’espoir que les grandes vacances
d’été feront réfléchir les hautes sphères gouvernementales car en l’état des choses et
compte tenu de leurs contradictions le contenu de la Conférence sociale va droit à
l’échec.
Michel Chevalier