Sommaire - Performances Group

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Sommaire - Performances Group
Semaine 39 – du 26 septembre au 02 octobre 2011
N°193
Sommaire
FRANCE - Les énergies nouvelles, peu attirantes pour les patrons français
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ALGERIE - Réception de la centrale électrique de Terga en 2012 - «Plus de délestage», rassure le
ministre de l'énergie
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MADAGASCAR - Lampes fluo compactes - Pour un geste écolo
3
MADAGASCAR - Lampes fluo-compactes - 10 millions USD de réduction de dépenses par an
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SENEGAL - Abdoulaye Diop - « Nous ne pouvons pas ne pas régler les problèmes notamment
l'électricité »
4
ALGERIE - Traité d'interdiction des essais nucléaires - Medelci interpelle les pays non signataires sur
leurs obligations
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UNITED-STATES - New Boom Reshapes Oil World, Rocks North Dakota
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ALGERIE - Énergies renouvelables - Une dizaine d'entreprises écossaises en mission de prospection 8
CONGO-KINSHASA - Le ministère de l'énergie lance un projet d'élimination des poches noires à
Kinshasa
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ILE MAURICE - Cader Sayed-Hossen prévoit des mesures de contrôle sur la vente du gaz ménager 10
ANGOLA - L'État réserve le transport de l'énergie électrique à l'ENE
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GABON - Nouveaux risque de délestages en vue à Libreville et Owendo
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SÉNÉGAL - Karim Wade appelle à "éviter les polémiques" sur la question de l'énergie
11
MADAGASCAR - Jirama Ambositra - Des vols de câbles et de compteurs de plus en plus fréquents12
MAROC - Mme Benkhadra appelle au renforcement du partenariat euro-méditerranéen dans le
domaine énergétique
13
SÉNÉGAL - Le ministre de l'énergie annonce une centrale à charbon et une baisse de 50% sur le prix14
UNITED KINGDOM - Trade Barriers Dim Renewable Energy's Prospects
15
MAROC - Le pays abritera en automne 2012 la prochaine réunion du comité exécutif de l'ifnec
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‘160m reasons to invest in Nigeria’s power sector’
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FRANCE - Les énergies nouvelles, peu attirantes pour les
patrons français
L’Usine Nouvelle, 26 septembre 2011
Les patrons de PME ne sont que 35% à
se dire prêts à investir dans la filière.
Contre 41% qui continuent à préférer
l’énergie fossile.
© Pascal Guittet
Selon une étude menée par Experian
Business Strategies Ltd. pour le compte
de Grant Thornton, le principal frein
dans l’Hexagone réside dans la hausse
des coûts énergétiques induite par la
réduction de la dépendance au pétrole. 45% des dirigeants confient ne
pas être en mesure de la supporter,
d'après l'étude publiée le 26 septembre.
Et pourtant, face au prix du baril qui dépasse les 100 dollars actuellement et aux différents désaccords
entre pays de l’Opep sur la hausse de l’offre, l’étude précise qu’il y a nécessité à développer ces énergies. D’autant qu’elles pourraient permettre de faire des économies aux entreprises sur le long
terme. "Le Printemps arabe semble avoir suscité, dans le monde et particulièrement en Asie, l’envie à
de nombreux chefs d’entreprises, de relever le défi d’aller vers davantage de sources durables, précise
Marc Claverie, associé de Grant Thornton en charge du secteur Cleantech. La France et ses dirigeants
d’entreprises en cette période incertaine, peinent à plus soutenir ce marché."
38% EN EUROPE
Mais la position de la France n’est pas exceptionnelle en Europe. Dans les pays de cette zone, 38% des
patrons sont plutôt favorables et 46% plutôt opposés à des investissements dans les énergies renouvelables. Et les craintes semblent être les mêmes partout. En Italie, par exemple, 52% des patrons ne
s’estiment pas capables d’absorber la hausse induite par le développement d’énergies plus propres.
A l’inverse, dans les pays d’Asie et en Australie, la tendance est inverse. Par exemple, en NouvelleZélande, 76% des chefs d’entreprise sont favorables aux énergies renouvelables, en Thaïlande plus de
84%. Les dirigeants sont en effet plus enclins à accroître leurs investissements dans les énergies nouvelles. 58% des chefs d’entreprise dans ces régions assurent pouvoir atteindre des prix plus stables à
long terme avec des énergies renouvelables.
Barbara LEBLANC
ALGERIE - Réception de la centrale électrique de Terga
en 2012 - «Plus de délestage», rassure le ministre de
l'énergie
La Tribune, 24 Septembre 2011
Après un été 2011 marqué par des coupures de courant électrique et une contestation des populations face à cette situation, le ministère de l'Énergie et des Mines, Youcef Yousfi, promet un été 2012
sans délestage. À partir de Aïn Témouchent où il s'est rendu pour l'inauguration de la centrale électrique de Terga, M. Yousfi a assuré qu'«il n'y aura plus de délestage à partir de l'été 2012».
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Et ce, grâce à ce mégaprojet qui, une fois réceptionné, le 15 juin 2012, améliorera «sensiblement» la
fourniture d'énergie électrique. Pour l'heure, les travaux sont finalisés à hauteur de 97,10%.
Réalisée par le consortium dirigé par Alstom et comprenant la société égyptienne Orascom Construction Industrie, pour un montant de deux milliards de dollars, cette centrale d'une puissance de 1 122
mégawatts (MW), qui fonctionne au gaz naturel et au gasoil (secours), assurera, en effet, un apport
appréciable en énergie électrique.
De même qu'elle contribuera à la sécurisation de l'approvisionnement énergétique du pays, en plus
des possibilités d'exportation de cette énergie, selon le PDG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa.
Avec comme actionnaires les groupes Sonelgaz (51%) et Sonatrach (49%), la centrale, qui sera gérée
par la société par actions Shariket Kahraba Terga (SKT), est dotée d'amenées d'eau de mer pour le refroidissement des turbines, d'une alimentation en gaz naturel à partir du gazoduc Medgaz et d'un
système d'évacuation électrique sur 180 km de lignes.
A titre indicatif, la concrétisation de ce mégaprojet a généré 3 780 postes d'emplois dont 2 900 pour
des travailleurs algériens. Par ailleurs, lors de cette visite, le ministre a indiqué que le gouvernement tient
au projet d'aluminerie prévu à Beni Saf.
«Ce dossier fait l'objet d'étude de toutes ses options, notamment économiques», a tenu à préciser le
ministre, qui s'est également rendu à la station de dessalement de Beni Saf. Depuis son inauguration, fin
2009, cette station a produit 87 millions de m3 d'eau destinée à l'alimentation des wilayas de Aïn
Témouchent (35%) et d'Oran (65 %).
Rafik Elias
MADAGASCAR - Lampes fluo compactes - Pour un geste
écolo
Midi Madagasikara, 24 Septembre 2011
Le lancement d'un vaste projet de vulgarisation de la lampe fluo compacte pour une utilisation
pérenne par les ménages, a été conjointement initié par le WWF, le ministère de l'Énergie, la Jirama et
la fondation Telma.
L'utilisation de cette lampe à basse consommation contribuerait à réduire de façon très significative
l'émission de gaz à effet de serre d'environ 18 000 tonnes par an. D'autant plus que les LFC consomment bien moins d'énergie que les lampes classiques à incandescence.
La lampe fluorescente, appelée également lampe fluo compacte est une adaptation du tube industriel à un usage domestique. Son utilisation permet d'économiser de l'énergie, mais aussi de l'argent, car
en termes de coût, elle serait 7 à 15% moins cher que les lampes utilisées actuellement.
De plus, cette réduction se fera ressentir sur la facture auprès de la Jirama. Une consommation plus
intéressante sachant que ces lampes peuvent économiser de l'électricité jusqu'à 75%, pour une durée
de vie allant de 7 à 10 ans. Pour l'instant, la ville d'Ambositra sera la première à bénéficier de ce projet.
Les fonds nécessaires pour mener à bien cette initiative restent à mobiliser, même si une partie du financement pourrait se faire à travers les crédits carbones volontaires GoldStandard. Un appel à financement est donc lancé pour contribuer à faire de ce projet pilote un projet national.
Anjara Rasoanaivo
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MADAGASCAR - Lampes fluo-compactes - 10 millions
USD de réduction de dépenses par an
Midi Madagasikara, 24 Septembre 2011
600.000 lampes économiques seront distribuées à Madagascar, dans le cadre d'un projet pour l'économie d'énergie. Ce projet permettra à la JIRAMA de réduire ses dépenses annuelles en gasoil de 10
millions USD.
Un projet visant à optimiser l'utilisation de l'énergie est mené par la JIRAMA, le ministère de l'Énergie,
Telma et la WWF. Une conférence sur le lancement de ce projet s'est tenue hier, dans les locaux de
Telma à Alarobia. En effet, 600.000 lampes fluo-compactes (LFC) seront distribuées dans la Grande Ile.
D'après Désiré Rasidy, directeur général de la JIRAMA, le premier essai sera réalisé à Ambositra. 6000
lampes économiques seront utilisées dans cette ville.
Amélioration. Par rapport aux lampes à incandescence, de nombreux avantages sont obtenus de l'utilisation de ces produits, comme la baisse de la consommation d'énergie, avantage sur la durée de vie
des lampes et meilleure intensité lumineuse. Du côté de la JIRAMA, la demande d'énergie aura une
diminution indépendante du nombre d'usagers. « Le coût de consommation d'énergie diminuera. Il
s'agit d'une baisse du montant de la facture et non d'une baisse de tarif », a précisé le DG de la
JIRAMA.
Faibles coûts. En 2010, 98 millions USD de produits pétroliers ont été importés pour produire de l'énergie
électrique. Avec un tel coût, l'offre n'arrivait pas déjà à satisfaire la demande grandissante. Mais quand
les 600.000 lampes économiques seront utilisées, la consommation de carburant de la JIRAMA baissera
de 10 millions USD. WWF Madagascar fixe comme objectif de ce projet que 100% de la demande
d'électricité seront satisfaites par l'utilisation d'énergies renouvelables, d'ici l'an 2050.
Recherche de moyens. Le projet de diffusion de lampes à basse consommation à Madagascar est encore à la recherche de partenaires financiers, actuellement. Outre les 6100 lampes LFC qui ont déjà
été offertes par Philips, il reste encore à mobiliser 2,4 millions USD. D'après les responsables du projet, le
financement peut se faire sous forme de prêts qui seront remboursés par le crédit carbone issu de l'utilisation des LFC.
Antsa R.
SENEGAL - Abdoulaye Diop - « Nous ne pouvons pas ne
pas régler les problèmes notamment l'électricité »
Sud Quotidien, 24 Septembre 2011
Le gouvernement semble être décidé à déployer tous les moyens pour régler le problème de l'électricité. Le ministre d'État, ministre de l'Économie et des finances, Abdoulaye Diop, interpellé sur le niveau
d'endettement « rapide » du Sénégal, en marge des assemblées annuelles du Fmi et de la Banque
mondiale à Washington, justifie cette option par une volonté de régler les problèmes cruciaux dont celui de l'électricité.
« Nous ne pouvons pas ne pas régler les problèmes qui se présentent notamment celui de l'électricité ».
C'est la réaction du ministre d'État, ministre de l'Économie et des Finances, Abdoulaye Diop, suite à une
interpellation relative aux craintes émises par le Fonds monétaire international (Fmi) qui s'est inquiété de
la vitesse avec laquelle le Sénégal s'endette.
Au sortir d'une réunion que la délégation sénégalaise a eue hier, vendredi 23 septembre au siège de la
banque mondiale à Washington, avec la vice-présidente de l'institution, Abdoulaye Diop a rappelé
que la représentante résidente du Fmi au Sénégal, Mme Valeria Fichiera avait, au lendemain de notre
récent emprunt obligataire, dit que « le Sénégal s'était accordé avec le Fonds monétaire pour emprunter sur le marché 500 millions de dollars et qu'il n'en a pris que 300 millions de dollars, donc il a une
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marge ». On se souvient également que le successeur de Alex Ségura au Sénégal avait dit que « la
dette du Sénégal augmente très vite ».
Se voulant plus rassurant par rapport au programme sur lequel le Sénégal s'est engagé avec le Fmi, le
ministre d'État pense qu'«Il n'y a aucun risque de transgresser les engagements que nous avions pris ».
Avant d'expliquer le niveau d'engagement du pays : « Nous ne pouvons pas ne pas régler les
problèmes qui se présentent notamment le problème de l'électricité. Il est là et c'est un problème
extrêmement important qui a un impact négatif sur nos taux de croissance ; ça nous a coûté 1.5 de
taux de croissance ».
M. Diop a fait comprendre que « Si nous avons la possibilité de nous endetter pour augmenter la croissance, on le fera et le Conseil d'administration du Fmi a marqué son accord sur cet endettement et
nous n'avons même pas encore tout pris.
Nous ne prendrons pas tout parce que nous sommes conscient de la prudence qu'il faut observer en
matière de dette et il ne faudrait pas mettre notre pays dans une situation difficile après la phase que
nous avons vécu entre 2004 et 2005 ».
D'après lui, « Nous ne sommes pas très endettés. Nous sommes à 36% du Pi, ce qui est relativement acceptable ». Avant de reconnaitre qu'il ne faut pas aller trop vite mais « il faut faire face aux problèmes,
les régler surtout si ce sont des problèmes extrêmement épineux. »
Cette même question de l'énergie a été au cœur de la réunion que la délégation sénégalaise a tenu
hier, vendredi 23 septembre avec la vice-président de la banque mondiale à Washington.
Le ministre d'État Abdoulaye Diop a fait savoir que le Sénégal a eu un financement de la banque
mondiale « qui a eu à travailler très rapidement sur le dossier pour nous aider et même a anticipé sur
certains financements qui, normalement, auraient du être mis en place l'année prochaine ».
A l'en croire, son équipe a présenté un dossier d'appui à la production d'énergie. Cependant, a souligné Abdoulaye Diop, « il y a eu un petit retard de deux mois. Ce dossier sera probablement instruit vers
décembre du simple fait qu'on a ajouté au dernier moment le secteur du transport ».
Sur cette question énergétique, le ministre d'État Abdoulaye Diop d'expliquer que « nous avons un peu
augmenté la production d'énergie mais nous avions plutôt omis l'investissement nécessaire au transport
de cette énergie vers les consommateurs ».
Sur ce point, il a confié que « la banque mondiale nous a demandé de lui donner les dernières informations afin de finaliser ce dossier qui nécessitera un investissement de l'ordre de 240 milliards, rien que
cette année 2011 et qui va être poursuivi d'ici à 2014.
Nous avons la certitude que la banque mondiale va continuer à nous aider. De ce point de vue tout se
passe bien et les équipes de la banque continuent à discuter avec celles du ministère en charge de
l'Énergie ».
Bacary Dabo
ALGERIE - Traité d'interdiction des essais nucléaires - Medelci interpelle les pays non signataires sur leurs obligations
La Tribune, 25 Septembre 2011
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a appelé, vendredi à New York, les pays qui n'ont
pas encore signé le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) à s'acquitter de leur obligation. Intervenant, lors de la 7e conférence en vue de faciliter l'entrée en vigueur du TICE, tenue dans
le cadre de la 66e Assemblée générale de l'ONU, M. Medelci a lancé cet appel en soulignant la responsabilité toute particulière des neuf pays, dont la ratification est nécessaire à la mise en œuvre du
Traité, et celle, encore plus spécifique, des puissances détentrices de l'arme nucléaire, rapporte l'APS.
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Il y a lieu de noter que parmi ces neuf pays, certains ont signé mais tout en refusant de le ratifier (ÉtatsUnis, Israël, Indonésie, Iran, Égypte et Chine) et d'autres n'ont ni signé ni ratifié (Pakistan, Inde et Corée
du Nord). A ce jour, on compte 182 pays signataires et 155 ratifications. Pour le représentant du gouvernement algérien, l'universalité de cet instrument et le parachèvement de l'édification de l'Organisation d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) se trouvent toujours bloqués. Dans ce sens, il a
émis des craintes car cette situation de blocage du processus de ratification pourrait bien constituer
une source de préoccupation pour la communauté internationale, dans le cas où le régime de vérification serait empêché de remplir ses fonctions en l'absence de l'organe justifiant son existence.
Dans son intervention, toute en rappelant l'entrée en vigueur, depuis 2010, du Traité de Pelindaba qui
fait de l'Afrique une zone exempte d'armes nucléaires, M. Medelci considérera qu'il était important que
le secrétariat technique du Tice accompagne les organes naissants de ce Traité, en vue d'élargir les
capacités de l'Afrique à bénéficier des applications civiles du système de vérification.
Mekioussa Chekir
UNITED-STATES - New Boom Reshapes Oil World, Rocks
North Dakota
NPR, September 25, 2011
The North Dakota oil boom has produced a housing shortage — and workers are living in companyowned "man camps" like this one outside the town of Williston.
A couple months ago, Jake Featheringill and his wife got robbed.
It wasn't serious. No one was home at the time, and no one got hurt. But for Featheringill, it was just the
latest in a string of bad luck.
"We made a decision," he says. "We decided to pick up and move in about three days. Packed all our
stuff up in storage. Drove 24 straight hours on I-29, and made it to Williston with no place to live."
That's Williston, ND. Population — until just a few years ago — 12,000. Jake was born there, but moved
away when he was a kid. He hadn't been back since.
"We came in right through the stretch of where the Badlands is," he remembers. "And then you come into the town. So many trucks. Semi trucks and four-wheel-drive pickups — for a mile straight. You've never seen so many trucks in your life."
Those trucks were in North Dakota for one reason — the same reason Featheringill had decided to
move his wife and three kids to a remote section of western North Dakota.
Oil.
A $1,200 Parking Space
Two years ago, America was importing about two thirds of its oil. Today, according to the Energy Information Administration, it imports less than half. And by 2017, investment bank Goldman Sachs predicts
the US could be poised to pass Saudi Arabia and overtake Russia as the world's largest oil producer.
Places like Williston are the reason why.
"For many years, they knew that there was oil in that area, but the technology wasn't available to get it
out," the town's mayor, Ward Koeser, tells weekends on All Things Considered host Guy Raz.
But in the last few years, advances in such technologies as "fracking" and horizontal drilling have made,
by some estimates, as much as 11 billion barrels of oil available in the Bakken formation under North
Dakota and Montana.
"There's oil companies coming from all over the country now." Koeser says.
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Williston has skipped the recession entirely. Unemployment there is less than 2 percent. The population,
the mayor estimates, has grown from 12,000 to 20,000 in the last four years.
"We actually have probably between 2,000 and 3,000 job openings in Williston right now," Koeser says.
Oil workers like Jake Featheringill are fueling Williston's population growth. He's working as a shophand
for Baker Hughes, making enough to support his wife and three children. But with such a sudden population increase, Williston's infrastructure can't keep up.
"When we came up here, we were told housing was tough but not impossible," Featheringill says. He
and his wife got lucky and borrowed an RV from a family friend. "We got lucky again and got to park
the RV in a place where we were rent-free. Most of the RV spots around here run $1,000 to $1,200."
That's $1,000 a month, just for a parking space. "Is that not amazing?" Featheringill says. "And that's in a
70-mile radius. Just to park your RV."
'Boom-Town Syndrome'
"It's the old boom-town syndrome," says Charles Groat says, professor of energy and mineral resources
at the University of Texas in Austin.
A small town like Williston, he says, can be burdened by a sudden oil boom.
Ben Shaw hangs from an oil derrick outside Williston, ND, in July 2011. Williston's mayor, Ward Koeser, estimates that the town has between 2,000 and 3,000 job openings for oil workers.
"All the workers. And then you have roads and trucks and pipelines. And then you have all the community services that have to be provided — law enforcement, education. So it turns into a real bonanza
in terms of income, but it becomes an environmental effect that people aren't used to experiencing."
In Williston, many workers forgo prices as high as $2,000 a month to rent a small apartment and instead
live in "man camps," massive group-housing provided by their companies.
"Just a little room with a bed and a TV," Mayor Ward Koeser explains. "And then they have recreation
areas."
The boom in Williston, Charles Groat says, is happening in spots across America. New drilling technology
is also fueling boom towns in Texas, Louisiana, and Colorado. New drilling technologies mean companies can extract oil and natural gas from shale rock that was previously thought unreachable.
"Horizontal drilling — accessing a huge area of reservoir — and then the fracking process, which props
opens those cracks, and allows the liquid or gas to flow to the well," Groat says. "That's what's made
shale gas and shale oil such a viable resource."
But those techniques also raise environmental concerns that Groat is studying.
"There is a danger, here – the fact that we drill so many wells," he says. "If you look at the numbers of
wells that have been drilled in North Dakota, just in recent times, the numbers of wells are huge, which
increases the opportunity for bad things to happen environmentally or procedurally in developing the
resource. We also are not dealing, of course, with the question of greenhouse gases and carbon dioxide as we continue our hydrocarbon dependence."
Global Implications
Amy Myers Jaffe of Rice University says in the next decade, new oil in the US, Canada and South America could change the center of gravity of the entire global energy supply.
"Some are now saying, in five or 10 years' time, we're a major oil-producing region, where our production is going up," she says.
The US, Jaffe says, could have 2 trillion barrels of oil waiting to be drilled. South America could hold
another 2 trillion. And Canada? 2.4 trillion. That's compared to just 1.2 trillion in the Middle East and north
Africa.
Jaffe says those new oil reserves, combined with growing turmoil in the Middle East, will "absolutely propel more and more investment into the energy resources in the Americas."
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Russia is already feeling the growth of American energy, Jaffe says. As the U.S. produces more of its own
natural gas, Europe is free to purchase liquefied natural gas the US is no longer buying.
"They're buying less natural gas from Russia," Jaffe says. "So Russia would only supply 10 percent of European natural gas demand by 2030. That means the Russians are no longer powerful."
The American energy boom, Jaffe says, could endanger many green-energy initiatives that have
gained popularity in recent years. But royalties and revenue from U.S. production of oil and natural gas,
she adds, could be used to invest in improving green technology.
"We don't have the commercial technology now," she says, noting the recent bankruptcy of American
solar companies like Solyndra.
"The point is you can't force a technology that's not commercial. Rather than subsidize things that are
not going to be competitive, we need to actually use that money to do R&D to create technologies —
the same way that the industries created these technologies to produce natural gas and it turned out
so commercially successful."
ALGERIE - Énergies renouvelables - Une dizaine d'entreprises écossaises en mission de prospection
La Tribune, 27 Septembre 2011
Une dizaine d'entreprises écossaises du secteur de l'énergie et de la formation effectueront une mission
de prospection des opportunités d'affaires en Algérie (2-6 octobre), a annoncé hier à Londres, Abdelhadi Fawzi, directeur de la Scottish Development International (SDI) pour le Moyen-Orient et l'Afrique du
Nord. «C'est la deuxième visite en Algérie organisée par cet organisme après celle effectuée en 2006»,
a précisé la même source à l'APS.
«Les Écossais veulent investir dans le marché algérien de l'énergie, considéré comme un marché prometteur dans la région», a souligne le responsable de cette institution chargée de la promotion du partenariat entre l'Écosse et l'étranger.
Le volet de la formation est largement représenté au sein de la délégation. Des entreprises du secteur
de l'énergie, comme Aberdeen Drilling School feront partie de cette mission. «En Écosse, les hommes
d'affaires souhaitent que le partenariat avec l'Algérie aille de l'avant, particulièrement dans le domaine
du transfert de technologie», a-t-il encore ajouté.
Le marché algérien de l'énergie capte l'attention des grandes firmes pétrolières et gazières de l'Écosse,
qui accordent une importance particulière aux perspectives de partenariat dans ce secteur.
«Cette visite reflète l'importance croissante qu'accordent les hommes d'affaires écossais à l'Algérie en
tant que partenaire économique dans le secteur de l'énergie», a-t-il souligné. Au cours de leur séjour,
les entrepreneurs écossais s'entretiendront avec les représentants des ministères de l'Énergie et des
Mines ; de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement ; de l'Enseignement supérieur ainsi
qu'avec des responsables de Sonatrach et d'autres entreprises du secteur.
Les participants aux 15es journées internationales de thermique, organisées à l'université de Tlemcen,
du 24 au 26 septembre, ont recommandé lundi au terme de leurs travaux «d'orienter davantage la recherche vers la thermique et vers les énergies renouvelables qui constituent essentiellement les énergies
du futur».
Les séminaristes ont, par ailleurs, souligné l'importance de l'aspect expérimentation en optant pour des
plans de développement à même d'offrir les équipements adéquats nécessaires à l'application des
résultats de recherche, afin d'éviter les simulations numériques comme c'est le cas actuellement dans
différents laboratoires.
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Les participants à ces 15es JITH ont également recommandé de renforcer les collaborations avec les
universités et laboratoires des pays membres des JITH comme la France, la Tunisie, le Maroc et le Soudan.
La formation doctorale doit être également placée sous la tutelle de divers établissements, afin de
permettre aux doctorants de travailler en réseau (laboratoires, centres de recherche, universités,...),
ont-ils encore suggéré.
Le comité scientifique de ces 15es JITH a attribué quatre prix d'encouragement à des jeunes doctorants participant à cette rencontre pour la «qualité» et le «haut» niveau de leurs recherches.
Les prix ont été décernés respectivement à Mlle Sanaa Bannour de Tunisie, Mme Samira Chader du
Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah (Alger), Mme Ghellai Nacera, de
l'université de Tlemcen, et M. Abdellatif Merabtine, jeune chercheur algérien établi à l'étranger.
Les 16es JITH seront organisées dans deux ans au Maroc, soit à l'université de Marrakech ou celle de
Oujda, ont annoncé les organisateurs. Les 15es journées internationales de thermique, visant la promotion des échanges entre les chercheurs des deux rives de la Méditerranée dans le domaine des énergies renouvelables et l'évaluation de la recherche, ont permis la présentation de six conférences
plénières, 24 communications orales et plus de 170 communications posters, a indiqué le président du
comité d'organisation, le professeur Benyoucef Boumediène.
Rabah Iguer
CONGO-KINSHASA - Le ministère de l'énergie lance un
projet d'élimination des poches noires à Kinshasa
Le Potentiel, 28 Septembre 2011
Le ministre de l'Énergie, Gilbert Tshiongo Tshibinkubula Wa Tumba, vient de lancer un projet d'élimination des poches noires dans la ville de Kinshasa. Précisément dans les quartiers Mpasa, Malweka et la
commune de Kisenso. Le contrat de fourniture des câbles électriques à moyenne tension a été signé,
hier mardi 27 septembre à Kinshasa, entre la Société nationale d'électricité (SNEL) et l'Entreprise Africa
Equipment & Engineering (AEE), une société espagnole spécialisée dans les travaux de génie électrique. La cérémonie de la séance de la signature du protocole d'accord de ce projet a été présidée
par le ministre de l'Énergie Tshiongo Tshibinkubula Wa Tumba Gilbert.
Le coût global des travaux est évalué à 21 millions de dollars américains. Le projet est financé par la
Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissements.
Grâce à ce programme, plus de 220.000 personnes seront desservies en électricité dans la ville de Kinshasa et 200 Congolais auront des emplois directs. La durée des travaux est de 26 mois.
Le ministre de l'Énergie a, par la même occasion, rappelé aux techniciens de la société espagnole
qu'ils ont tout intérêt à mettre les bouchées doubles pour résoudre le problème du courant électrique
qui se pose avec acuité à Kinshasa.
«Vous ne devez pas blaguer, nous avons eu déjà de telles séances de signature, la population attend
l'électricité, nous devons agir plus vite », a-t-il averti les techniciens de l'AEE.
Saisissant cette opportunité, Gilbert Tshiongo a renseigné que d'autres contrats seront signés prochainement dans le cadre du programme d'élimination des poches noires dans la ville de Kinshasa. «Le
contrat que nous venons de signer est le 15ème sur les 26, il en reste encore 11 autres ; nous agissons et
nous préférons nous taire, pendant que les autres ne font que parler», a-t-il renchéri.
Selon lui, le projet d'électrification des poches noires à Kinshasa s'inscrit dans le cadre «de la concrétisation de la volonté politique» du président de la République, Joseph Kabila, qui a promis de faire le secteur de l'Énergie (desserte en électricité et en eau), la priorité des priorités des Cinq chantiers de la
République. Ce, «afin d'améliorer rapidement les conditions de vie de la population congolaise»
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Le chef de la délégation de la société espagnole, Gonzalez, a, de son côté, déclaré que sa firme fournira, entre autres, des câbles électriques de moyenne tension pour alimenter en électricité les quartiers
de l'Est et de l'Ouest de la capitale et autres poches noires du centre de la ville de Kinshasa. Outre la
fourniture des câbles électriques, l'entreprise Africa Equipment & Engineering s'attellera également aux
travaux d'éclairage public.
M. Gonzalez a, en outre, affirmé que ce projet ne se limitera pas seulement dans les quartiers de l'Est et
de l'Ouest de Kinshasa, mais il s'étendra également sur d'autres communes de la ville.
Ludi Cardoso
ILE MAURICE - Cader Sayed-Hossen prévoit des mesures
de contrôle sur la vente du gaz ménager
LEXPRESS.MU, 28 Septembre 2011
Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Protection des consommateurs, Cader Sayed-Hossen,
affirme que le gouvernement annoncera bientôt une série de mesures pour qu'il y ait davantage de
contrôle sur la vente des bonbonnes de gaz ménager.
Il y a plusieurs irrégularités dans la vente de bonbonnes de gaz ménager. Selon les enquêtes du ministère de la protection des consommateurs, ce sont les propriétaires de restaurants et ceux qui utilisent
le gaz ménager dans leurs voitures qui sont responsables de la pénurie de bonbonnes dans certaines
régions du pays.
«Les gérants de restaurants se procurent près d'une vingtaine de bonbonnes et il y a également des irresponsables qui font un usage inapproprié et dangereux du gaz ménager. Nous avons remarqué que
des ateliers s'équipaient de matériels spéciaux pour mettre ce gaz dans les voitures et nous avons constaté que cette pratique dangereuse était adoptée par des particuliers », explique le ministre.
Cader Sayed-Hossen fait état d'une perte de quelque Rs 150 millions des fonds publics à cause du
comportement irresponsable de certains automobilistes. En ce qui concerne l'utilisation du gaz réservé
aux familles mauriciennes par les restaurants, Cader Sayed-Hossen révèle qu'il fait encourir une perte
de Rs 80 millions aux contribuables.
«Le subside est donné aux foyers. Ce sont de telles pratiques qui occasionnent une pénurie sur le
marché. Et il y a souvent une étroite collaboration entre les détaillants et les gérants de restaurants »,
ajoute-t-il.
Toutefois, interrogé sur les sanctions qui ont été prises contre les fraudeurs, le ministre n'a pas été en mesure de répondre. «Il nous faut faire les choses d'après la loi. Un comité de mon ministère travaille actuellement sur ce sujet. Mais les mesures arrivent bientôt », indique-t-il.
Mais en attendant ces mesures, d'autres sociétés ont préféré se charger de la campagne de sensibilisation au bon usage du gaz ménager. Les branches mauriciennes de distribution de gaz ménagers,
Shell et de Total ont lancé la campagne «Gaz pa ene Badinaz », le mardi 27 septembre.
Outre la campagne d'affichage de posters et de billboards, les représentants de ces sociétés font circuler des livrets et animent des conférences dans les collèges de l'île.
Estelle Bastien
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ANGOLA - L'État réserve le transport de l'énergie électrique à l'ENE
Angola Press, 28 Septembre 2011
Luanda — Le directeur national de l'énergie électrique, António Belsa da Costa, a informé mardi que la
gestion et les investissements dans le secteur de transport de l'énergie électrique sera un monopole de
l'État angolais qui le réserve à l'Entreprise Nationale d'Électricité (ENE).
Le responsable a tenu ces propos durant le Forum d'entreprise entre l'Angola et l'Afrique du Sud, qui
s'est réalisé à Luanda avec la participation d'environ 70 entreprises sud-africaines de divers domaines,
outre celles d'Angola.
Dans son intervention, António Belsa da Costa a encore dit que dans les prochains jours l'ENE recevra
l'énergie produite par toutes les centrales hydroélectriques du pays et la commercialisera aux distributeurs, assumant ainsi le monopole du réseau de transport de l'énergie.
GABON - Nouveaux risque de délestages en vue à
Libreville et Owendo
Africa Info, 28 Septembre 2011
La Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG), pourrait entreprendre un plan de délestages tournant
dans la ville de Libreville et la commune voisine d'Owendo, a déclaré mardi les responsables de la
SEEG.
Ils ont souligné que cette situation pourrait intervenir au cas où la pluie tarderait à tomber. Cette éventualité est liée à l'assèchement de barrages de kinguélé Tchimbélé qui produisent prés de 60% de la
production électrique consommée à Libreville, selon les responsables de la SEEG. Le barrage de Kinguélé Tchimbélé subit une baisse considérable du niveau d'eau marqué à 514 sur une échelle de mesure de 532.
Les dirigeants de la SEEG affirment avoir prévu des solutions palliatives au cas où devraient intervenir
ces délestages tournants. Il s'agit notamment de l'îlotage de certains gros clients, en période de
pointes, du transfert de charges de certains départs du poste.
Elle doit baisser la fréquence à 49,5Hz (-1%), de l'élévation de la tension au poste d'Owendo de 90 à
95Kv. Les agents de la SEEG sont mobilisés à cet effet afin de limiter la durée et l'étendue de la gêne
causée à la clientèle, ont rassurés les responsables de la SEEG.
Christian Ipemosso
SÉNÉGAL - Karim Wade appelle à "éviter les polémiques"
sur la question de l'énergie
Agence de Presse Sénégalaise, 28 Septembre 2011
Kaolack — Le ministre de la Coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de
l'énergie, Karim Wade, a appelé, mercredi à Kaolack (centre), les Sénégalais à "éviter les polémiques"
et à "œuvrer à abréger au plus vite les souffrances des populations".
"Dans ces moments difficiles où l'essentiel est en jeu, nous devons éviter les polémiques et nous concentrer sur notre seul et unique objectif d'abréger au plus vite les souffrances de nos compatriotes", a
dit le ministre d'État.
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M. Wade a ouvert, mercredi, à Kaolack, l'atelier de formation des formateurs de l'Organisme national
de coordination des activités de vacances (ONCAV) sur le plan Takkal.
"J'ai conscience que la question de l'énergie est devenue une question nationale d'une grande sensibilité qui appelle à développer une campagne de proximité avec tous les sénégalais quelle que soit leur
appartenance politique", a relevé Karim Wade.
Karim Wade a appelé à "toujours dire la vérité pour voir clair et agir efficacement".
Le ministre d'État a souligné pouvoir compter sur les 3.500 associations sportives et culturelles et 44 Organismes départementaux de coordination des activités de vacances (ODCAV) pour expliquer le contenu du plan Takkal, promouvoir les lampes à basse consommation et de convaincre les Sénégalais de
la nécessité d'économiser l'énergie en changeant de comportements.
"Si j'ai décidé de présider cette cérémonie d'ouverture de l'atelier de formation des formateurs de
l'ONCAV sur le plan Takkal et des économies d'énergie, c'est parce que j'ai pour habitude de ne pas
esquiver les débats difficiles", a relevé le ministre d'État.
Il a indiqué que la SENELEC a actuellement 40 jours de production sous forme de stock dans ses centrales.
"J'ai également la conviction qu'au-delà de son objectif de restructurer et de relancer le secteur de
l'énergie, le plan Takkal est un formidable levier de croissance dont la réussite permettra de créer des
milliers de nouveaux emplois ", a soutenu M. Wade.
La cérémonie s'est déroulée dans la salle des fêtes de la Chambre de commerce de Kaolack surchauffée par les membres d'ASC venus de toutes les régions participer aux phases nationales (26 septembre-12 octobre).
Karim Wade a, en outre, pris l'engagement que le processus de retour progressif à la normale de la
fourniture d'électricité enclenché avec la mise en œuvre du plan Takkal "est irréversible".
Il a annoncé le lancement imminent d'un programme d'urgence devant permettre à la SENELEC de
fournir de l'électricité en quantité suffisante. Après la cérémonie, M. Wade ensuite visité les installations
de la centrale électrique de Kahone et rendu à des chefs religieux musulmans et catholiques de la
commune.
"Nous avons travaillé pendant 6 mois avec le ministère pour peaufiner le partenariat qui nous permettra
de nous déployer jusque dans les coins les plus reculés du pays pour vanter l'utilité des lampes à basse
consommation", a indiqué le président de l'ONCAV, Amadou Kane.
L'atelier de deux jours de formation de l'ONCAV sur le plan Takkal entre dans le cadre des phases nationales sportives et culturelles.
Il permettra aux responsables de l'organisme d'être édifiés sur le contenu du plan, l'économie d'énergie, la promotion des lampes à basse consommation, les techniques de communication et la lutte contre les violences sur les édifices publics.
MADAGASCAR - Jirama Ambositra - Des vols de câbles
et de compteurs de plus en plus fréquents
Midi Madagasikara, 28 Septembre 2011
Dans un communiqué publié sur les ondes des radios locales, la JIRAMA d'Ambositra tire la sonnette
d'alarme sur les vols de câbles et de compteurs qui persistent dans cette localité. Des vols de câbles et
de compteurs qui sont de plus en plus fréquents.
La JIRAMA appelle donc tout un chacun en général et les abonnés en particulier de faire preuve de
vigilance et de dénoncer aux autorités compétentes ces actes de sabotage. Car si par malheur, cette
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situation persiste, la JIRAMA ne sera plus en mesure de remplacer les câbles ou les compteurs volés et
encore moins d'assurer les qualités de service.
Sereins. Si les abonnés de la JIRAMA dans la capitale et dans de nombreuses grandes villes se plaignent
des délestages. A Ambositra, par contre, les abonnés sont plus sereins.
Ceci est grâce aux savoir-faire de toute une équipe soudée de la JIRAMA locale qui essaie chaque
jour de se surpasser pour ne pas se faire « électrocuter » par la population dans des situations parfois difficiles.
Comme ces vols de câbles et de compteurs qui risquent d'anéantir tous les efforts et de mettre les
compteurs à zéro. Le rétablissement de la situation sera sujet au paiement d'une facture salée de la
part des contribuables déjà fortement électrocutés par la crise qui perdure dans le pays. Bref, l'insécurité sous toutes ses formes qui emmènent les abonnés à consommer plus que d'habitude. Une forme
d'insécurité déguisée.
Anastase
MAROC - Mme Benkhadra appelle au renforcement du
partenariat euro-méditerranéen
énergétique
dans
le
domaine
Magreb Arabe Presse, 29 Septembre 2011
Marrakech — La ministre de l'Energie, des mines, de l'Eau et de l'Environnement, Amina Benkhadra, a
appelé, jeudi à Marrakech, au renforcement du partenariat euro-méditerranéen dans le domaine
énergétique.
Dans une allocution lue en son nom à l'ouverture de la 10-ème édition de la Convention FranceMaghreb, manifestation économique dédiée à la promotion de l'entrepreneuriat, Mme Benkhadra a
souligné que cet événement constitue un forum d'échanges et de débat autour des moyens à même
de consolider les ponts du partenariat euro-méditerranéen en matière d'énergie, notamment dans le
domaine des énergies renouvelables.
Cette manifestation se veut également une plateforme pour se pencher sur les "stratégies globales de
développement durable et humain de nos pays, l'accélération de la croissance et l'amélioration du bien-être des populations", a-t-elle dit.
Elle a, d'autre part, relevé les profondes transformations que connaît actuellement le secteur énergétique au niveau planétaire dans l'optique d'assurer un développement durable, intégré et cohérent.
Après avoir mis l'accent sur la nécessité de promouvoir les énergies renouvelables, la ministre a affirmé
dans ce contexte que le développement de ces énergies reste tributaire dans une large mesure d'une
plus grande coopération entre les pays du Nord et du Sud.
Le développement des énergies renouvelables se trouve désormais au coeur d'une stratégie nationale
volontariste destinée à mieux intégrer le Maroc dans l'économie mondiale, a-t-elle précisé.
Mme Benkhadra a aussi donné un aperçu sur les grands chantiers ouverts par le Maroc en la matière et
les réformes audacieuses entreprises dans ce sens, faisant observer que la recherche et développement et la formation font désormais partie des priorités dans ce domaine.
Elle a, en outre, signalé que le Royaume ne cesse de jouer un rôle pionnier dans la coopération
énergétique régionale, notant que le Statut avancé accordé par l'UE au Maroc est de nature à lui
permettre d'intégrer le marché régional de l'électricité verte.
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Auparavant, le président de la Convention France-Maghreb, Mohamed El Ouahdoudi, a affirmé que
cette grande manifestation économique de trois jours revêt une importance capitale et un moment
fort dans la mesure où elle se tient sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Cette Convention, qui se tient pour la première fois en dehors de la France, ambitionne de donner un
nouveau coup de pouce aux relations entre le Maghreb et l'Hexagone et de booster les échanges intermaghrébins, a-t-il ajouté.
Il a également fait remarquer que le débat sera axé sur deux sujets phares que sont la dynamisation
des échanges commerciaux intermaghrébins et la mise en valeur du secteur halal.
M. El Ouahdoudi a, dans ce sens, signalé que les échanges commerciaux intermaghrébins, qui tournent en moyenne autour de 2 PC, restent en deçà des aspirations des peuples de la région, notant
l'ambition de les porter à environ 10 PC à l'horizon 2020.
Cette édition connaît la participation de quelque 200 acteurs économiques, responsables et chefs
d'entreprises maghrébins et français.Ce conclave se veut une véritable plateforme de rencontres d'affaires, d'échanges et d'établissement de partenariats entre acteurs économiques maghrébins et
français.
Il se propose aussi de faciliter les échanges économiques, d'aider des jeunes à créer leurs entreprises,
de promouvoir les liens France-Maghreb, et de créer des réseaux nouveaux de ressources humaines et
d'entrepreneuriat, selon ses organisateurs.
Au menu de cette rencontre, figurent une exposition, des conférences, des ateliers thématiques ainsi
que des rendez vous d'affaires B to B.
Les conférenciers seront également au rendez-vous avec une soirée Networking "Business Party" initiée
par "Maroc Connexion", un réseau estudiantin et de professionnels marocains engagés à partager leurs
idées et expériences et à les mettre au service des projets créateurs de valeur pour le Maroc.
Créée en 2000, la Convention France-Maghreb est un rendez-vous annuel visant à promouvoir la
coopération entre les acteurs économiques et sociaux de la France et des pays du Maghreb, développer des relations transversales dans l'espace France-Maghreb, valoriser des réussites francomaghrébines dans les domaines économiques, créer des réseaux d'affaires spécialisés par domaines
d'activités et à faciliter la rencontre entre les compétences et les entreprises.
Depuis 2007, l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (France) remet, à
l'occasion de cette Convention, des trophées de la diversité aux entreprises et collectivités locales qui
se sont distinguées par des actions dans le management de la diversité culturelle.
SÉNÉGAL - Le ministre de l'énergie annonce une centrale
à charbon et une baisse de 50% sur le prix
Sud Quotidien, 30 Septembre 2011
En marge de la signature de la convention de financement du Miep, Karim Wade a annoncé
l'accélération du programme charbon. De l'avis du ministre d'État, ce programme avec ses impacts
sociaux, permettra de baisser les coûts de l'électricité de 50%.
Avec la coopération coréenne, le Sénégal va construire une centrale à charbon de 500 mégawatts.
L'accélération dans la construction de cette centrale va permettre à l'Etat de faire des économies
substantielles. Avec le retard connu dans la mise en œuvre du programme charbon, « ce sont 100 milliards de francs Cfa qui sont perdus par l'Etat », selon Karim Wade. A en croire le ministre d'Etat, les
études de faisabilité sont en cours et ce programme au-delà du Sénégal, va permettre de fournir la
sous- région. « L'objectif c'est également la fourniture de la sous-région et les chefs d'Etats de l'UEMOA
sont d'accord pour que le Sénégal fournisse 200 mégawatts aux pays membres. »
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La centrale à charbon permettra de soulager les budgets des ménages qui sont sensiblement grevés
par les factures d'électricité que le ministre, lui-même, juge « trop élevées ». Et avec, ce programme,
Karim Wade annonce une baisse de 50% du prix de l'électricité.
Concernant la situation des délestages, le ministre de l'Energie avoue que les problèmes sont « désormais liés à la distribution ». Mais les difficultés de production et d'approvisionnement en fuel sont résolues, car aujourd'hui, « nous avons plus de 35 jours de réserves pour la Sénélec », déclare Karim Wade.
A propos de la production, 50 mégawatts sont annoncés dans le réseau par le ministre, en plus des 100
mégawatts déjà produits. C'est la marge de production qui est ainsi « récupérée », selon le ministre. Afin
de résoudre les problèmes de distribution, les autorités prévoient un doublement des câbles, en particulier dans les zones fortement urbanisées où le problème se pose avec le plus d'acuité. En plus, les
techniciens de la Senelec envisagent de mettre en place des groupes dans les quartiers comme Thiaroye et Mermoz, mais aussi au niveau de l'aéroport afin d'améliorer la situation dans ces zones.
Pour le ministre, « le redressement du secteur de l'électricité est presque à terme et il sera durable ».
Toutefois, il reste à démarrer la réorganisation de la Sénélec pour en faire « une entreprise moderne et
performante qui porte l'émergence du Sénégal », ajoute le ministre.
Daouda Gueye
UNITED KINGDOM - Trade Barriers Dim Renewable Energy's Prospects
Renewable Energy World, 30 september 2011
Protectionism in various forms threatens to prevent renewable energy from converting volatile oil prices
and new legislation into a sustained global expansion.
LONDON -- Protectionism in the renewable energy industry takes many forms depending on location
and sector. For example, in the U.S., Ohio is stringently enforcing a law that half of its mandated renewable energy must be supplied through in-state production.
Partly to avoid problems with the Constitution's commerce clause in relation to interstate transactions,
other U.S. states are less obviously protectionist but nevertheless still require a degree of local production. Some states such as Colorado and Missouri apply a 1.25 multiplier to renewable energy certificates
produced from in-state resources.
The theory is that bringing in large-scale renewable energy imports before local development has a
chance to get going could kill nascent local renewables industries.
The good news for free-marketeers is that not every state has jumped on the protectionist bandwagon.
Indeed, California has taken a strong stance against it, with former state governor Arnold Schwarzenegger welcoming clean energy from other states in order to keep electricity prices low.
"I am totally against protectionist policies because it never works," Schwarzenegger said while he was
still in office, adding: "You have to understand that we get our water from outside California. We get it
from the Colorado River, for instance. Why can we get the water from the Colorado River but we can't
get renewable energy from outside the state? We get most of our cars from outside the state; why can't
we get renewable energy?"
Schwarzenegger's stand — taken in response to bills in the California state legislature that would also
have boosted requirements for solar, wind and other renewable resources but required a large amount
of the generation to come from within California — contrasts with the explicit encouragement given to
in-state production in some other states' renewable energy requirements, which are seen as jobcreating mechanisms.
Protectionism in the Solar Sector
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Protectionism in the industry is not just location-specific but also varies across sectors. Solar is a particular
cause for concern among policymakers considering issues related to subsidies. Overall, the solar sector
has seen a massive boom, growing by more than 150 percent in 2010 due to falling solar product prices
and increasing subsidies from governments looking to mitigate climate change, reduce their dependence on oil, and cut carbon emissions.
But most of the world's solar panel production has become concentrated, with almost 60 percent occurring in China and Taiwan due to lower labour costs, access to capital and good infrastructure. In
many cases, European solar module manufacturers have been unable to compete with their Asian
counterparts.
In the face of this competition certain European states have shifted their solar policies. For example,
France cut subsidies to the solar power industry, citing massive imports of cheap solar panels from China.
A similar shift is occurring on the other side of the Atlantic in the heavily industrialised Canadian province of Ontario. There, a comprehensive solar subsidy policy mandates that a large percentage of solar
components must be manufactured in Ontario in order to benefit from feed-in tariffs (FiTs). The goal is to
generate 13 percent of Ontario's energy from renewable sources by 2018, and zero from coal by late
2014. The government says that the clean energy sector has created more than 13,000 jobs and is on
track to reach 50,000 by the end of 2012.
Ontario has also managed to attract significant manufacturing investment due to its local content requirements stipulating that
around 50-60 percent of solar modules use locally-produced parts.
This has encouraged solar companies like Silfab and Canadian Solar to set up module plants while companies including Enphase,Schneider and SMA have established inverter plants in
the province.
Protectionism policies could substantially
slow Europe's transition to a low-carbon
economy (Source: Earthly Pictures)
Ontario's protectionism has, however, angered other states. Japan,
which is also a large manufacturer of solar panels with major solar
companies like Sharp and Kyocera, has taken Canada to the World
Trade Organisation (WTO) citing anti-competitive practices.
Ontario's plans have also proved unpopular locally and the scheme could soon be scrapped, just two
years after its 2009 launch. Critics say the ratepayer-funded program is an expensive experiment that is
increasing costs for consumers.
Ontario's opposition Progressive Conservative party, which is leading in the polls ahead of an October
election, has vowed to scrap the program. Even if the system survives it is likely to face numerous legal
challenges, which could force its eventual closure.
Further afield, Italy has brought in a solar subsidy law called Conto Energia 4, which offers additional 510 percent in incentives for solar components manufactured in the EU. This law is also likely to prove unpopular in the long run, not least because much of the manufacturing that feeds Italy's solar industry
occurs in Spain and Germany. It could also lead to China and other manufacturing nations taking Italy
to the WTO.
India, too, has a law that states that solar modules must be produced in the country to benefit from FiTs.
Indeed, the law is expected to become stricter, specifying that solar cells must also be produced within
India in future despite evidence that, in the long run, such policies are almost always counterproductive, economically inefficient and unsustainable.
More than One Trade Barrier
So-called "green protectionism" covers two types of trade barriers: tariff and non-tariff. Under the former,
a country taxes imported wind, solar or other renewable parts or units. In India, for example, renewable
energy components are levied a 7.5 percent tariff, while China's tariff stands at eight percent. Brazil recently imposed a 14 percent tariff on wind turbines up to a specific size.
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Despite being less obvious, non-tariff trade barriers can often be even more restrictive and onerous for
overseas companies to address. For example, China requires foreign companies that wish to enter the
Chinese market to form a local joint venture, giving Chinese partners 51 percent ownership. Portugal
has issued a wind tender, announcing that it would award contracts only to bidders engaged in research collaborations with local universities.
Even apparent victories can come with a hitch or two attached. For example, the wind industry succeeded in persuading the Brazilian government to drop its explicit local content requirement from a
public tender in December 2009. However, most of the developers that won projects there will seek local funding, and the Brazilian national development bank only provides financing if a certain percentage of the content is produced locally, meaning that the local requirement is still effectively in place.
Protectionism is the Wind Sector
Lobbying the European Commission to recognise international opportunities for discussion of the elimination of tariffs and non-tariff barriers to wind and other renewables, comes the European Wind Energy
Association (EWEA), says its policy director, Justin Wilkes.
The wind industry has also been promoting the adoption of policies such as Sustainable Energy Free
Trade Areas (SEFTA) or an Environmental Goods and Services Agreement (EGSA), both of which offer
free trade in renewable energy technologies, among other measures.
"We have been working closely with Vestas and other leaders in the green economy to open up trade
in technologies and services that support the fight against climate change," said Thaddeus J. Burns, GE's
senior counsel for intellectual property and trade. "We support an EGSA that lowers tariffs and opens up
markets."
Likewise, Vestas wants governments to commit to reducing the costs they impose on environmental
goods and services, said Michael Zarin, the company's director of government relations. "Removing or
at least substantially lowering these barriers would provide both an important contribution to global climate change goals and a unique opportunity for a sustainable, green-growth European business model," he said.
Protectionism in Europe
The fear is that protectionism could substantially slow the transition to a low carbon economy. One area
of concern in this regard is the EU's Renewable Energy Directive, which contains a number of trade barriers that could not only land the Union in court but could also slow Europe's shift from fossil fuels.
The Directive is a central aspect of the EU's 20/20/20 strategy to combat climate change, and it is also a
much-vaunted element of other policy strategies such as steering the Common Agricultural Policy
(CAP) towards energy crops to make it more market-oriented.
European biofuels protectionism is a case in point. Biofuel production is heavily subsidised in the EU. Not
only is it protected by tariffs of up to 63 percent, but the Global Subsidy Initiative's 2007 study charged
that subsidies now stand at up to €0.5/litre of biodiesel and €0.74/litre of ethanol.
Despite the subsidies, significant parts of the European biofuels industry remain uncompetitive. But last
year theEuropean Centre for International Political Economy (ECIPE) released a report criticising the EU's
biofuels policy. According to the report, substantial subsidies, import tariffs and standards are used to
favour domestically produced biofuels, in "a classic example of 'green protectionism' – protectionism
that is not motivated for the benefit of the environment, but which uses environmental concerns to pursue non-environmental objectives."
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The study focused specifically on the Renewable Energy Directive (RED), which sets a binding target for 20 percent of the EU's
energy use to come from renewable sources by 2020. Of this,
biofuels are to constitute a 10 percent share of transport-related
energy in all EU countries. In order to contribute towards these
targets, biofuel producers are expected to meet complex proSolar panel manufacturer Abound Solar benefited from a $400 million loan guarantee from
the US Department of Energy
(Source: Abound/SolarOne)
duction criteria, including a gradually increasing minimum level
of saved greenhouse gas emissions, and to avoid converting
biodiverse areas or carbon-rich soils used for growing feeds-
tocks.
ECIPE has pointed out that foreign exporters may not be able to prove compliance, effectively cutting
them off from the EU market, especially where eligibility for subsidies may be tied to meeting the RED
criteria. The Centre also noted that the EU fails to specify how it could prevent the manipulation of ambiguities in the calculation of carbon reductions, leaving it open to accusations of bad faith. Europe's
lack of negotiation with other countries is identified as the key problem with its approach.
ECIPE's report argues that a careful reading of the General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) and
the Agreement on Technical Barriers to Trade (TBT) shows that the EU's biofuels policy 'clearly violates
WTO principles and rules', and is unlikely to qualify under any of the GATT criteria for exceptional treatment.
Qualified Success
With protectionism a fact of life around the globe, many will question whether anything can be done
about it unless, as in California and possibly Ontario, the political will exists to remove barriers to renewable energy.
There have been some notable victories in resolving trade disputes in recent months, although reading
too much into such victories could possibly be misleading.
For example, in June of this year U.S. trade representative Ron Kirk announced that subsidies for wind
power manufacturers given by the Chinese government from a public fund to domestic companies
would be discontinued.
The fund, which provided grants worth between US$6.7 million and $22.5 million, had become a contentious issue between China and the US, with the latter charging that the grants violated Article 3.1 of
the Subsidies and Countervailing Measures Agreement because they were contingent upon the use of
local input.
"We challenged these subsidies so that American manufacturers can produce wind turbine components here in the U.S. and sell them in China. That supports well-paying jobs here at home," said Kirk, despite reports that the move was more a political gesture than a first step towards a more free-market
approach by the Chinese.
This view was echoed by EWEA, which urged China to go further in its efforts to create a fair market.
"The government of China needs to take further steps in order to eliminate other discriminatory practices which favour Chinese wind turbine manufacturers over non-Chinese manufacturers," said EWEA.
Not an Insurmountable Barrier
But while protectionism is undoubtedly a barrier to export, particularly in countries with high labour
costs, it is by no means an insurmountable one, particularly if support from other government departments is available.
Abound Energy was a three-person startup in 2007, working out of a Colorado State University research
laboratory. Now, despite strong competition from Asian manufacturers, it is a globally competitive solar
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panel manufacturer that employs 350 people, and will soon be three times as large with factories in
Colorado and Indiana.
The company benefited from a $400 million loan guarantee from the US Department of Energy in 2010,
allowing it to expand its existing manufacturing facility in Longmont, Colorado and build a new plant in
Tipton, Indiana, which is expected to be on-line in 2014. When both projects are completed Abound will
be able to produce some 840 MW of solar modules per year at full capacity — a scale that makes it
possible to build more panels for less money, sharpening the company's competitive edge and driving
job creation.
While it is arguable that such loan guarantees are also a form of indirect subsidy, there is no doubt that
these funds gave the company the means it needed to improve and demonstrate its innovative thinfilm technology and thus emerge as a commercially viable enterprise.
In July 2011, the Export-Import Bank of the US (Ex-Im Bank) loaned Abound and another thin-film manufacturer,First Solar, the funds to support their export efforts to India. First Solar will take a $16 million longterm loan to support exports to Azure Power Rajasthan Pvt. Ltd. in New Delhi, while Abound Solar will be
given $9.2 million to support exports to Punj Lloyd Solar Power.
"Selling to India is incredibly different than selling to an established market like Germany," says Abound
marketing manager Mark Chen. Contract enforcement is a different culture in India, which is one reason why support from a credible financial entity like the Ex-Im Bank is so crucial to executing a major
project. Shipping to Indian installations also takes longer, which companies must consider when targeting certain incentives.
And yet, Abound Solar focuses on international sales. The company sold 90 percent of its cadmium telluride modules internationally in 2000, primarily to Germany and Italy. In 2011 India has joined the ranks
of their top export customers, and the company is focused on selling to countries including Turkey and
China.
The repayment of Ex-Im's loans is based on cash flows generated by the sale of electricity to NTPC Vidyut Vyapar Nigam Ltd. (NVVN), a wholly-owned power trading subsidiary of India's National Thermal
Power Corporation and the agency responsible for the purchase and sale of solar power under the first
phase of India's National Solar Mission. The Indian government has furthermore provided special powerprice incentives through NVVN.
Clearly, having an independent federal agency that fills gaps in private export financing at no cost to
U.S. taxpayers is crucial, and Ex-Im Bank more than adequately fulfils this role. The Bank has a Congressional mandate to increase support for U.S. renewable energy and other environmentally beneficial
exports. The Bank also provides a variety of financing mechanisms, including working capital guarantees, export-credit insurance, and financing to help foreign buyers purchase US goods and services. Indeed, already in 2011 the Bank has approved financing totaling approximately $75 million for four solar
projects in India.
The Future
The bottom line is that renewables are likely to continue to be protected in one form or another –
whether through tariffs, subsidies, development grants, favourable loans or export credits. Examples of
territories turning their backs on protectionism, as has happened in California and could yet happen in
Ontario in October, are rare. The impact this will have on the transition to a low carbon economy is
harder to gauge but looks set to endure, particularly in a time of economic crisis when many politicians
are keen to appeal to the perceived self-interest of voters.
Richard Baillie.
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MAROC - Le pays abritera en automne 2012 la prochaine réunion du comité exécutif de l'ifnec
Maghreb Arabe Presse, 30 Septembre 2011
Rabat, 3 — Le comité exécutif du Cadre international d'énergie nucléaire (IFNEC) a décidé jeudi de
tenir sa prochaine réunion en automne 2012 au Maroc.
Selon un communiqué de l'ambassade du Maroc en Pologne, transmis à la MAP, le comité a pris cette
décision à l'unanimité de ses membres lors de sa 2-émet réunion qui a ouvert ses travaux jeudi dans la
capitale polonaise, avec la participation d'une délégation marocaine comprenant l'ambassadeur du
Maroc à Varsovie, Moha Bouali Tagama, et le secrétaire général du Centre national de l'énergie, des
sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), Abdelmadjid Caoua.
Cette 2-émet réunion, à laquelle participent 62 pays, examine des questions de la sécurité nucléaire, le
financement des projets d'énergie nucléaire, ainsi que les moyens de développer les installations de
l'énergie nucléaire, la formation et l'échange d'informations entre les experts.
L'IFNEC comprend 29 pays membres et 30 pays observateurs. Sa mission consiste à faciliter la coopération entre les pays membres en matière de sécurisation de l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins
pacifiques.
‘160m reasons to invest in Nigeria’s power sector’
Thursday, 29 September 2011 00:00 AMETO AKPE
Joseph Wilson, chairman, Symbion Power Africa, and former United States ambassador with career tours spanning three decades in Niger, Togo, South Africa, Burundi, Congo Brazzaville, Gabon,Sao-Tome and Principe, also served as special
assistant to former US president, Bill Clinton, on African affairs. Wilson was recently in
Nigeria to meet with relevant stakeholders in the power sector and told select journalists including AMETO AKPE, that there are about 160 million reasons to invest in
Nigeria’s budding power sector while expressing confidence in government’s sector reforms.
Mission in Nigeria
I am a retired United States ambassador and currently serve as chairman of Symbion Power, Africa,
which is a contractor that specialises in power construction as in Engineering, Procurement and Construction (EPC), and we are currently working in Iraq and were until recently in Afghanistan. Symbion
Power Africa is a subsidiary of Symbion Power, currently contracted inTanzania to build sub-stations,
transmission and distribution lines.
We are partnering Pro-Global Power here in Nigeria to bid for some of the distribution companies when
they come up for sale, it is our business strategy to be competitive here in Nigeria and to make Nigeria
one of our strategic focal points, so I’m here to finalise details with our consortium partners and also to
meet with relevant Nigerian authorities and business community to get a sense of the market and business requirements.
Which entities have you interacted with so far?
We were with members of the regulatory agency, Nigeria Electricity Regulatory Commission (NERC), the
Bureau of Public Enterprises (BPE) as well as the United States ambassador here in Nigeria and the World
Bank representatives in the power sector and I came with a very positive view of Nigeria and of the efforts of the government to deal with these very serious structural reforms in the power sector.
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Why have you chosen to invest in Nigeria?
There are a couple of reasons why we chose Nigeria. Actually, there are a 160 million reasons why Nigeria. It is obviously the heavy weight on the continent. And certainly, it is in a very dynamic and ambitious
growth phase. So it’s a big market and it’s like Frank Sinatra used to sing ‘if you can make it in New York
you can make it anywhere.’
And we really want to partner Nigeria and Nigerian companies here in this market because we think
that government and the bureaucracies within the government are all very serious about reforms and
then finally you want to take advantage of opportunities and this is where the reform of the power sector is going to be taking place in the very near future.
So the opportunity is here and the opportunity is now which is why we are here now but also looking
and thinking strategically over the long term. We think to be in position in Nigeria is probably a good
idea for a company so long as we can operate in this environment.
Our company’s corporate philosophy is to use as much local content as possible and to spend as much
or more than anybody else on domestic capacity building. So, when we were in Iraq- to give you an
example- during the course of the nine projects we completed three during the war, we trained and
certified over 4000 Iraqis as lines men. In Tanzania, we have just trained and certified the first female
Tanzanian lineman. So training is a big part of what we do, partnering, co-partnering is a big part of
what we do.
What specific part of the sector do you want to invest in?
Well, we are looking at acquiring two distribution companies, Enugu and Abuja distribution companies,
and that is what we are focusing at now. One of the ways we grew in Tanzania was that we started
with contracts in distributions and transmission and moved on to power plants which is a new line of
business for us, one that we happen to learn about very quickly and get on a sound footing, we will see
if we can make a business out of it here in Nigeria, but we will essentially begin with distribution which
will give us a foothold before looking out for other business opportunities in the sector.
How much of investment are you bringing into the sector?
We really do not talk figures except with our partners and we cannot disclose that now until when the
bidding process is completed and it becomes public information.
What do you think about the current security challenges in the country; does it pose any threat to your
planned investments?
We are accustomed to working in hostile environments that are more hostile than what is obtained in
Nigeria. One of the major investors in our company is a security company, so we have our own security
intelligence and we think that having such in-house experience helps us to address certain security issues, we expect that they will carry out security checks to ascertain our security needs, but I would add
that it is not our intention to come in here and buy up assets to move them elsewhere but to stay in Nigeria and help the country address its power requirements.
Following your meetings with stakeholders; in specific terms, what pleases you with reforms in the sector?
Well, I cannot tell you specific terms because we have not had the pre-due diligence conference yet;
in fact, one of the reasons why I am here this week is because of the conference which has been postponed until October 14, we are not yet at a stage where I can tell you some of this specifics, but I can
tell you that as somebody who has been around the West African region for close to 35 years, I am really struck by the goals and objectives of the new leaders that I met with in the course of my meetings in
the country which is more of your generation, the younger generation and I am much more optimistic
that your generation will get things back on track, what my generation was unable to do.
How optimistic are you with the business environment?
One of the first things we do as a competitive entity that makes us optimistic is that we partner local
people just like Pro-Global which is on ground here and understands the power sector, the first decision
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we make is to initiate a cordial relationship with our local partners, we are not coming here as a foreign
company expected to do business from day one but with people who have got experience and have
been in the market for a while and that is a good approach to mitigating risk and optimising efficiency.
I am not so optimistic that everything is going to go without a hitch, but I do think that with our experience as one of the very few American companies who are in this particular niche, with the right local
partner and support system, we can operate pretty well, we will basically leave it to our partners to control the local presence, we are the technical partner here and so we will bring our EPC prowess into the
partnership.
Your track record
Symbion has been among the most successful contractors in Iraq, we completed nine electrification
projects more than any American company and valued at $260 million; including the construction of
transmission lines from Basra to Baghdad and around the Al Anbar province during the height of the
conflict in that region; we have also worked on a 100MW power plant inKabul and are now working in
Tanzania where our operations include two distribution projects and one for the design and building of
substations across the country. The projects are valued at $130 million; the distribution projects extend
over 1700km of lines and include the new construction and extension of 24 substations across the country in eight geographical locations.
The US Secretary of State, Hillary Clinton, recently commissioned our newly built 120MW power plant in
Tanzania, making it one of the largest producers of power in East Africa. We intend to expand into Nigeria, Southeast Asia, Haiti and the Caribbean as well as Russia and Guam.
Will you still invest in Nigeria, if your bid for the distribution companies fails?
Yes, I think I mentioned it before and will say it again that we have determined as a corporation that
Nigeria is strategically important to us and we have to be here and take opportunities as they unfold in
the power sector. We have an emerging partnership with Pro-Global and we are not here to go once
the bid for the distribution companies are over, we are in here and it is our expectation that we will be
able to do business here.
What was your discussion with the World Bank?
We basically talked about the business climate in Nigeria and the reforms in the power sector, we really
did not talk much on the Partial Risk Guarantee (PRG) which the World Bank is offering to government.
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