pré-sélection de l`édition fiches signalétiques - Institut du Tout
Transcription
pré-sélection de l`édition fiches signalétiques - Institut du Tout
___________________________________ PRÉ-SÉLECTION DE L’ÉDITION 2014 FICHES SIGNALÉTIQUES ___________________________________ La jupe de la rue Git-le-cœur Jean-Durosier Desrivières Parution en 2014 du texte de la pièce de théâtre jouée en 2013. http://www.lansman.org/editions/publication_detail.php?rec_numero=999&prix=10.00&session= Déambulant dans Paris, du côté de Saint-André des Arts, un écrivain tourmenté, apparemment démodé, dévoile son étrange histoire. Jusqu’à quel point le poème d’Allen Ginsberg qui l’accompagne apaisera-t-il ses pensées et ses humeurs, nourries des sanglantes actualités du monde et de l’insupportable réalité de la ville ? Par étourderie, il se trompe de rue, et brusquement l’image ou le mirage d’une jupe le fait basculer dans un autre espace-temps... Qu’adviendra-t-il de lui ? POTOMITAN http://www.potomitan.info/ayiti/desrivieres/jupe.php Déambulant dans Paris, du côté de Saint-André des Arts, un écrivain tourmenté, apparemment démodé, dévoile son étrange histoire. Jusqu’à quel point le poème d’Allen Ginsberg qui l’accompagne apaisera-t-il ses pensées et ses humeurs, nourries des sanglantes actualités du monde et de l’insupportable réalité de la ville? Par étourderie, il se trompe de rue, et brusquement l’image ou le mirage d’une jupe le fait basculer dans un autre espace-temps... Qu’adviendra-t-il de lui? "On peut dire qu’avec La jupe de la rue Gît-le-Cœur, Jean-Durosier Desrivières a inscrit brillamment son nom dans l’histoire haïtienne de l’audience. Non seulement pour avoir, trente-trois ans après Franketienne (Pèlen tèt, 1978), porté ce procédé narratif au théâtre ; mais aussi, mais surtout pour avoir plié l’audience à ses exigences d’auteur, en la délestant de son poids oralitaire, en soumettant l’oralité – la prolixe insoumise – au travail d’écriture peuplé de mots pétris de silences, de mystères, de symbolismes, de secrets… Partie de l’audience, l’œuvre passe par tous les chemins pour aboutir à un travail de composition calculée, maîtrisée et réussie." ("Audience et contre-audience", extrait de la postface de Faubert Bolivar) Extrait "Un bon écrivain tronçonne sa femme et ses enfants avec, mec, pi il vous sert une belle et bonne histoire par petites bouchées, une histoire à petites doses de joyeuses cruautés. Toi, ça se voit que t’es pas ce genre de mec. Toi, t’es dans ta tour, mon pote. Mais la tour a été abolie, mec. Ils font dans l’authentique maintenant, les mecs. Finie, la tour. Il n’y a pas à imaginer. Le cru, le goût du sang. Du bon cru, c’est ça que demande le public qui fait des simagrées devant le JT à toute heure. Ecrire, c’est travailler dans la chair crue, la chair vive mon pote. C’est systématique. Schizophrène ils disent. Il faut être schizophrène dans cette carrière, mec. Schi-zo-phrène ! Psychopathe, aussi ! Ils disent ça aussi, psychopathe ! Tu fais semblant de vivre comme nous, comme tout le monde, quoi ! et pi tu tronçonnes, tu tronçonnes, tu tronçonnes, et boom ! un bestseller. Les voisines y passent avec les voisins qui gênent, et les enfants, s’il y en a, et les chiens avec. Un écrivain contemporain est un dépeceur de classe, mec. Il vit sur terre avec les barbares, mec. Être dans la lune, c’est être cinglé. Il faut laisser ça à Pierrot. C’est fini tout ça, révolue la lune. Il faut descendre sur terre, il faut être sur terre, mec. Tu lis ou pas ? Un écrivain ça lit aussi ou pas ? Eh ben moi j’te dis que ça lit, oh oui ! ça lit de l’actuel, du cru, du saignant… Vu ta tronche, tu ne dois pas beaucoup causer avec ceux de ton espèce, toi. Ceux de la télé, là. Ceux qui provoquent la guerre et qui y vont en costard pour poser pour leur bouquin." Les Caribéennes http://www.lesfrancophonies.fr/Les-Caribeennes La jupe de la rue Git-le-cœur de Jean-Durosier Desrivières (Haïti) Théâtre comme audience d'un petit roman Jean Durosier DESRIVIERES Texte théâtral Prix Spécial du Jury Etc_caraïbe 2013 Synopsis Depuis plusieurs années, la Maison des Auteurs s’associe aux prix décernés tous les deux ans par Etc_Caraïbe et l’association Beaumarchais, pour offrir au public une ouverture vers cette littérature caribéenne, aux influences multiculturelles. Tous les deux ans, deux des textes primés sont mis en lecture lors du Festival des Francophonies. En 2014, la direction de ces mises en lecture est confiée à Catherine Boskowitz. En 2013, les Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbes et l’association Beaumarchais ont attribué le prix du meilleur texte francophone à Gael Octavia pour son texte Cette guerre que nous n’avons pas faite. Pour son prix, elle a reçu une bourse d’écriture pour achever son texte lors d’une résidence à la Maison des Auteurs, à Limoges, en juillet. Le second texte mis en lecture sera La jupe de la rue Gît-le-Coeur de Jean-Durosier Desrivières qui a remporté en 2013 le prix spécial du jury. Il bénéficiera quand à lui d’une résidence d’écriture à Bruxelles. La Jupe de la rue Gît-le-Cœur, de Jean-Durosier Desrivières (Haïti) Prix spécial du Jury Sam. 4/10 à 10h Déambulant dans Paris, du côté de Saint-André des Arts, un écrivain tourmenté, apparemment démodé, dévoile son étrange histoire. Jusqu’à quel point le poème d’Allen Ginsberg qui l’accompagne, apaisera-t-il ses pensées et ses humeurs, nourries des sanglantes actualités du monde et de l’insupportable réalité de la ville ? Par étourderie, il se trompe de rue, et brusquement l’image ou le mirage d’une jupe le fait basculer dans un autre espace-temps... Qu’adviendra-t-il de lui ? Jean-Durosier Desrivières Né à Port-au-Prince (Haïti), il promène son corps, son esprit et son imagination entre Europe, ÉtatsUnis et Caraïbe depuis plus de dix ans... Ecrivain bilingue, critique littéraire, enseignant et homme de scène, Jean-Durosier Desrivières fait entendre sa voix à travers des rendez-vous culturels et universitaires : résidences d’écriture, salons littéraires, colloques et spectacle vivant. Il est aussi cofondateur de la revue L’Incertain. Actuellement attaché à l’Académie de Martinique, il continue à enseigner les Lettres, à travailler sur des projets culturels et à écrire. Il a été accueilli en résidence d’écriture à la Maison des auteurs en avril-mai 2010, avec le soutien de la SACD et d’Etc_Caraïbe.