Mots croisés estivaux par Jacques Zufferey
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Mots croisés estivaux par Jacques Zufferey
Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 6 ________________________________________________________________________________ Mots croisés estivaux par Jacques Zufferey Horizontalement 1.1 - Constellation (deux mots) située en partie à l'intérieur du "Triangle de l'été". Très discrète, aussi bien par sa taille que par l'éclat de ses étoiles principales (magnitude > 4,5), elle serait totalement éclipsée par ses brillantes voisines si elle n'abritait pas un des objets les plus connus du catalogue Messier, la nébuleuse planétaire M 27 dite l'"Haltère" ou "Dumbbell". 2.1 – Dévoré par celui qui garde la ligne. 2.2 – Tube prolongateur. 2.3 – Source de rumeurs. 3.1 – Etoile double, β de la constellation du Cygne dont elle est la "tête". Sa composante A (3.06m), de couleur orange, est séparée de 34" d'arc de la composante B (4.66m) de couleur bleue. Les deux astres orbitent l'un autour de l'autre en 7300 ans. 3.2 – Ne nous intéresse que s'il est noir. 4.1 – Tiers sujet. 4.2 – Utile pour faire la couverture. 4.3 – Noircit le tableau. 5.1 – Une des constellations les plus remarquables du ciel d'été. Sise dans la Voie Lactée, elle est particulièrement riche en objets de toutes sortes. Elle abrite en particulier les étoiles doubles Albireo et "l'étoile volante de Piazzi" (No 61 du catalogue de Flamsteed), binaire proche, remarquable par son déplacement rapide sur le fond du ciel. Bessel en mesura la parallaxe en 1838. On y observe aussi des nébuleuses de gaz d'hydrogène comme NGC 7000, dite "l'Amérique du Nord" ou des rémanents de supernova comme les "Dentelles". Son étoile principale, Deneb, est l'une des composantes du triangle de l'été. 5.2 - Astronome et mathématicien allemand (1784 1846). A l'observatoire de Königsberg, il élabore le système unifié de calcul des positions des étoiles, encore utilisé de nos jours et détermine avec précision les positions des étoiles. Il effectue la première mesure de la parallaxe, et par là même de la distance, d'une étoile, 61 Cygni. 6.1 – Un brin agaçant. 6.2 – D'une précision toute relative. 7.1 – Constellation située à cheval sur l'équateur céleste et traversée, du nord-est au sud-ouest, par la Voie Lactée. Son étoile principale, Altaïr, distante de 17 années-lumière du Soleil, forme la pointe Sud du Triangle de l'été. Elle est animée d'un mouvement de rotation extrêmement rapide, puisqu'elle fait un tour sur elle-même en moins de 10 heures. 7.2 – Gamma Cygni. Etoile de magnitude 2,3 placée à l'intersection de la ligne, quasi droite, reliant Albiréo (la tête du Cygne) à Deneb (sa queue) avec la ligne brisée, figurant les ailes du volatile, passant par les étoiles Kappa, Iota, Thêta, Delta, Epsilon, Zéta et Mu. L'astre est éloigné d'environ 1300 al. Son nom est tiré du nom arabe signifiant "poitrine". C'est aussi le nom d'une ville irakienne sise dans la banlieue de Bagdad. 8.1 – Instrument d'optique, également appelé réfracteur dont l'origine date de la fin du 16ème siècle et dont l'utilisation en astronomie, par Galilée en 1609, fit entrer cette science dans une nouvelle ère. Il s'agit, dans sa version la plus simple, d'un tube équipé d'une lentille à chacune de ses extrémités : l'objectif et l'oculaire. Ses caractéristiques principales sont son diamètre et sa longueur focale. 8.2 – Physicien danois (1885-1962), prix Nobel de physique en 1922. Il publie en 1913 un modèle de la structure de l'atome qui sera à la base de la mécanique quantique. 9.1 – A contresens avec beaucoup de rancune et un peu de sagesse. 9.2 – Terme utilisé à l'origine pour désigner tout objet céleste d'aspect diffus. L'amélioration du pouvoir de résolution des télescopes permit de constater qu'il s'agit de régions du milieu interstellaire particulièrement riches en gaz ionisés ou (et) en poussières. Elles peuvent absorber de la lumière, la réfléchir ou même en émettre. La zone du ciel inscrite dans le Triangle de l'été comporte un grand nombre de ces objets. 10.1 – N'eut jamais l'occasion de retourner chez sa mère. 10.2 - Ville d'Angleterre, au N.-E. de Cambridge. Majestueuse cathédrale dont les styles s'échelonnent du roman normand au gothique perpendiculaire. 11.1 – Minuscule constellation sise quasiment au centre du Triangle de l'été au Sud du Petit Renard. Abrite l'amas globulaire M 71 découvert en 1746 par l'astronome suisse De Chéseaux. 11.2 – A l'aise. 12.1 – Chants funèbres. 12.2 – Etoile principale du Cygne dont le nom, tiré de l'arabe, signifie : la queue, ce qui en indique bien la position dans la constellation. C'est une supergéante bleue dont la distance, mal connue, est comprise entre 1600 et 3200 al. Sa masse dépasse les 25 masses solaires. Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 7 ________________________________________________________________________________ 13.1 – Produite par des régimes parfois hauts placés. 13.2 – Souvent hors de portée. 13.3 – Voulait retourner chez lui. 14.1 – Une des nébuleuses planétaires les plus connues (quatre mots). Son nom est tiré à la fois de sa forme et de sa localisation dans une des constellations du Triangle de l'été. Découverte par Darquier en 1779, elle est incluse la même année par Messier dans son catalogue sous le No 57. C'est la naine blanche HD 175353 (15.29m) qui est le vestige de l'étoile à l'origine de cette géométrie quasi parfaite, en expansion à 26 km/s. Vertical 1.1 - N'est même pas régulier. 1.2 – Etoile principale de la constellation de l'Aigle (0,77m) située à 17 al du Soleil, qui forme la pointe Sud du Triangle de l'été. On estime que sa période de rotation est inférieures à 10 heures et que sa masse avoisine les 1,7 masses solaires. Le nom de l'étoile évoque le nom et la forme de la constellation. Il est tiré de l'arabe : "Al nasr al tair" qui signifie "l'Aigle en vol". 2.1 – Un des ports de la marine suisse. 2.2 – Fait mal, mais en commençant par les pieds. 2.3 – La police se sert de cette hélice pour avancer. 3.1 – Tire le bon numéro. 3.2 – Doit être frappé pour valoir deux sous. 4.1 – Astérisme caractéristique du ciel d'été (quatre mots). Figure géométrique formée par les trois étoiles principales des constellations du Cygne, de la Lyre et de l'Aigle : Deneb, Vega et Altaïr. C'est le repère le plus facile pour partir à la découverte du ciel, en première partie de nuit, de juin à octobre. La région concernée, sise en pleine Voie Lactée est particulièrement riche en étoiles et en objets de toutes sortes. 5.1 – Fasse le gai. 5.2 – Agent de liaison. 5.3 – Deuxième plus gros objet de la ceinture d'astéroïdes après Cérès. Fut découvert par Olbert en 1807. C'est un ellipsoïde oblong d'environ 500 km de diamètre, d'une densité de 3.7, qui orbite en 3,63 ans autour du Soleil. Sa magnitude, environ 8, en ce moment la rend visible dans nos instruments. Mais il faut le chercher sur l'écliptique, pas dans le Triangle de l'été! Il porte le nom le la déesse romaine des foyers. 6.1 – Extrêmement. 6.2 – 001. 6.3 – Les Guise y venaient à leur guise. 7.1 – Bravo pour Hawks. 7.2 – Installée. 7.3 – Oncle pas d'Amérique. 8.1 – Suit suis. 8.2 - Alpha Lyrae. La cinquième étoile la plus brillante du ciel (0.03m) et l'objet le plus visible du Triangle de l'été. Sise à 25,3 al du Soleil elle est deux fois plus massive que lui. En raison de la précession des équinoxes elle fut "étoile polaire" et est destinée à le redevenir dans 12'000 ans. 8.3 – Ni en cœur, ni en cul (de poule). 8.4 – Il faut être majeur pour y entrer. 9.1 – Point d'interrogation. 9.2 – N'est pas un pôle d'attraction. 9.3 – Découvert par le bas. 9.4 – Résulte de la rencontre d'un faisan et d'un pigeon. 10.1 – Utiliser un bisse. 10.2 – Constellation du ciel d'été. Si sa taille est minuscule, elle contient, par contre, plusieurs objets remarquables pour les astronomes amateurs. A commencer par la nébuleuse planétaire M57, sise entre les étoiles Sulafat et Sheliak. Relevons aussi, la fameuse "double double". 11.1 – Rappel mal notifié. 11.2 – Tranche de lardon. 11.3 – Lune montante. 12.1 – Epsilon Lyrae (deux mots). C'est une étoile double dont les composantes sont elles-mêmes doubles. Dans un instrument à faible grossissement les étoiles paraissent comme deux bâtonnets blancs, finement coupés et placés perpendiculairement l'un à l'autre. Les deux composantes de l'étoile 1 (5.1m et 6.1m) sont séparées de l'une de l'autre de 2.8" et distantes de 208" des deux composantes de l'étoile 2 (5.1m et 5.4m) elles mêmes séparées de 2.2". 13.1 – Trop usé. 13.2 – Enfoncé dans les côtes. 14.1 – M 27 ou NGC 6853. Cette nébuleuse planétaire, également appelée Dumbbell, le Diabolo ou le Sablier est sans conteste l'objet le plus prisé de la constellation du Petit Renard (Vulpecula). On la trouve sur une ligne reliant Deneb à Altaïr. Avec sa magnitude visuelle de 7.3, c'est la plus brillante des nébuleuses planétaires figurant sur le catalogue de Charles Messier, qui la découvrit en 1764. On peut observer son étoile centrale, une naine blanche (13.4m) dont la température de surface dépasse 80'000 degrés. Elle est entourée d'une bulle de gaz de 2,5 al qu'elle commença à expulser il y a près de 30'000 ans. Elle est encore en expansion à la vitesse de 30 km/s. 14.2 – Directeur de mines. __________________________________________ Solution des mots croisés galactiques, parus dans le Bulletin No 4/2009