Livret de visite, exposition Camille Marcille 252.27 ko | PDF
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29, cloître Notre-Dame 28000 Chartres 02 37 90 45 80 [email protected] Le musée est ouvert au public : > du mercredi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h (jusqu'à 17h du 1° novembre au 30 avril) > les dimanches de 14h à 18h (jusqu'à 17h du 1° novembre au 30 avril). Camille Marcille Un illustre acteur chartrain pour le musée 1816-1875 A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Camille Marcille, ancien conservateur du musée mais aussi collectionneur et artiste, le musée des Beaux-Arts de Chartres présente quelques œuvres, dont une partie sortie de réserve, au travers d’une exposition-dossier. Salle à l’italienne : La Théologie ; La Marine ; La Sculpture ; L’Astronomie Ramenées en 1674 de Venise par Etienne II d’Aligre, conseiller du roi Louis XIII et ambassadeur dans cette ville, ces quatre œuvres sont attribuées à l’école de Véronèse. Appartenant à la Fondation d’Aligre et Marie Thérèse et en dépôt au musée, elles ont été restaurées sous la direction de Camille Marcille. Ces œuvres seront présentées durant le mois de mai uniquement, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Marcille. Salle 6 : Portrait du Comte Jan Morsztyn et sa fille par Hyacinthe Rigaud (1659-1743). Cette toile, donnée par Justin Courtois en 1890, est une reproduction d’un tableau situé à Cherbourg. Salle 7 : Sainte Lucie de Fransisco de Zurbaran (1598-1664). Cette toile, dont le pendant original est sainte Apolline située au musée du Louvre, provient du couvent San José de la Merced de Séville. Elle fut ramenée en France par le Maréchal Soult (1759-1861) et rachetée par la ville pour 500F lors de la vente Camille Marcille en 1876. La délivrance de saint Pierre attribué à Sébastien Bourdon (1616-1671). 1er étage, au fond du couloir: Le boulevard des Capucines par Léon Matthieu Cochereau. Ce tableau aurait été peint depuis un lieu familier à Cochereau et Prévost, « la rotonde des panoramas » où ils travaillaient beaucoup. 1er étage, salle 23 : Œuvres peintes par Camille Marcille : Enterrement d’un enfant à Nogent-le-Phaye : exposée au Salon de Paris de 1869, cette œuvre fut donnée au musée dix années après par Madame Marcille. Portrait de Pétion : ce tableau représentant Jérôme Pétion (1756-1794), maire de Paris puis député d’Eure-et-Loir, fut donné par Camille Marcille au musée en 1874. Portrait de Cochereau : Camille Marcille fut le seul à rédiger une notice sur l’artiste dunois élève de David, Léon Matthieu Cochereau (publiée dans les mémoires de la société archéologique d’Eure-et-Loir). Ce tableau fut acquis par le musée en 1873, il appartenait à la sœur de Cochereau, Mme Souchay. Etude de tête : ce dessin, mentionné comme une « œuvre de jeunesse » dans le catalogue d’exposition de 1968, provient de l’ancienne collection de la société archéologique d’Eure-et-Loir. Œuvres issues de la collection de Camille Marcille : Le supplice de Tantale : 1776, P.P.Prud’hon (1758-1823). François Marcille est le premier collectionneur de tableaux de Prud’hon, avec plus d’une centaine de pièces qu’il lègue à ses fils. En 1874, les deux frères, Camille et Eudoxe organise une exposition qui lui est dédié au profit de la fille de l’artiste. Cours de Prévost : l’esquisse est réalisée par Cochereau puis acquise par la ville lors de la vente Marcille de 1876 pour la somme de 130F. Malgré les quelques différences visibles, elle prépare le tableau de grand format, commencé par Cochereau puis terminé par Massé et présenté au Salon de 1822 sous le titre une séance des sourds et muets. Autoportrait de Cochereau dans son atelier : dans l’atelier de son oncle, Prévost, boulevard des Capucines, vue de la butte de Montmartre par les fenêtres. Portrait de Marcille : ce dessin, représentant Camille Marcille à la fin de sa vie, est de Charles Leblanc, ancien conservateur du musée également. Camille Marcille Né à Chartres le 1er mai 1816, Camille Marcille fut conservateur du musée de Chartres, mais également collectionneur et artiste. Fils de François Marcille, grainetier orléanais, amateur et collectionneur d’art, il hérite d’une partie des œuvres de son père, comptant en tout 4500 tableaux et tout autant d’estampes et de gravures. Membre de la société archéologique d’Eure-et-Loir, Camille Marcille est aussi, à partir de 1862, membre de la commission des conservateurs du musée de Chartres dont il est nommé président le 21 janvier 1865. Conservateur et collectionneur, il est également artiste, formé auprès des peintres C.Steuben et A.Devéria. Il réalise des portraits ainsi que, comme son père, beaucoup de copies d’œuvres du XVIIIe siècle, présentes en nombre dans sa collection. Certaines de ces œuvres seront exposées à plusieurs salons entre 1859 et 1869. Le 3 août 1875, Camille Marcille s’éteint dans son atelier. Un an après, son importante collection, composée de chefs d’œuvres allant du XVe au XIXe siècle, est mise en vente. La ville de Chartres acquiert quatre œuvres : L’Archange Raphaël de Lesueur, la Sainte Lucie de Fransisco Zubaran, La Délivrance de saint Pierre de Sébastien Bourdon et l’esquisse du tableau représentant le Cours fait par Prévost pour apprendre à peindre les panoramas par Léon Matthieu Cochereau. Par la suite, de nombreux dons au musée viendront enrichir cette collection.