le croisic guide - Office de Tourisme du Croisic

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le croisic guide - Office de Tourisme du Croisic
LE CROISIC
Sa presqu’île et sa côte sauvage
GUIDE
TOURISTIQUE
Office de Tourisme - 6 rue du Pilori
Tél. 02 40 23 00 70
www.tourisme-lecroisic.fr
courriel : [email protected]
Partez à la découverte, au détour des ruelles du centre-ville et
le long des chemins côtiers, du riche passé de cette ancienne
cité corsaire et des nombreux témoignages d’un remarquable
patrimoine architectural.
Premier port de pêche français pour la crevette rose, Le
Croisic vous offre la mer dans votre assiette ! Plateau de fruits
de mer, bar en croûte de sel, cotriade, autant d’invitations à
déjeuner iodé. Un petit goût de terroir ? Crêpes et galettes
sauront combler avec délice cette envie !
Contemplez la côte sauvage, alternance de rochers, de criques
ou de plages sablonneuses ainsi que la variété de ses faune
et flore. Embarqués sur ce vaisseau de granit croisicais, vous
pourrez aisément allier activités sportives et détente marine.
Flânerie le long des sentiers pédestres et côtiers, balade
sous les arceaux de verdure du Parc de Penn Avel ou dans les
landes battues par l’air vif et tonique du large, voici quelques
invitations à parcourir le cœur vert du Croisic !
OFFICE DE TOURISME
6, rue du Pilori
44 490 Le Croisic
Tél. : 02 40 23 00 70
Fax : 02 40 23 23 70
Site : www.tourisme-lecroisic.fr
HORAIRES
HORAIRES
Ouvert du lundi au samedi
9 h 30 - 12 h 00 et 14 h 00 - 18 h 00
dimanche - pendant les vacances
de Pâques - et jours fériés
10 h 30 - 12 h 30 et 14 h 00 - 17 h 00
Juillet - Août
Juin - Septembre
Ouvert du lundi au samedi
9 h 00 à 19 h 00
dimanche et jours fériés
10 h 00 à 17 h 00
Ouvert du lundi au samedi
9 h 30 - 12 h 00 et 14 h 00 - 18 h 00
dimanche et jours fériés
10 h 30 - 12 h 30 et 14 h 00 - 17 h 00
HORAIRES
Une gastronomie réputée
Les Incontournables
Le Kurun
L’église Notre-Dame-de-Pitié
08 à 14
Les visites commentées
Un patrimoine architectural
Un patrimoine naturel
Des écrins de verdure
Faune et Flore
Côte sauvage et Traict
04 à 07
Plages et criques
Espace maritime et naturel
1840 Station Balnéaire
À partir du XVI e siècle
Jusqu’au XVI e siècle
Une cite
historique
Des espaces
maritimes et
naturels
Un patrimoine
architectural et
gastronomique
15 à 22
03
La commune du Croisic forme une presqu’ile
entre l’embouchure de la Loire
et la baie du Traict.
La partie sud de cette presqu’ile
est une falaise granitique qui n’offre
aucun abri, tandis qu’au nord, la
cote est basse et descend en
pente douce vers le Traict.
C’est la qu’a ete etabli le port du Croisic,
"le plus sur de toute la cote".
Le Croisic tire son nom du breton
(Ar) Groazig qui signifie
"petite croix" ou "petite greve".
Quai du Port Ciguet
Ancienne Criée et Quai de la Petite Chambre
Géographiquement, le port est situé entre deux rivières empruntées pour le commerce, la Loire et la Vilaine.
Les marais salants qui ont donné une grande prospérité au Croisic se sont étendus peu à peu dans la baie
du Traict. Le sel était transporté par les étiers jusqu’au port du Croisic à bord de gabarres puis transporté
par les navires marchands.
Les premiers signes de la présence humaine au Croisic datent du néolithique avec le menhir de la pierre
longue. La légende fait remonter la fondation de la cité au baptême des premiers croisicais au Ve siècle,
par Saint-Félix, évêque de Nantes, à l’emplacement de l’actuelle chapelle du Crucifix, à l’entrée du Croisic.
C’est au XIV e siècle que Le Croisic entre vraiment dans l’histoire avec la construction d’un château fort et
de remparts, s’affirmant progressivement face à Guérande, dont le port s’ensable à cette même période.
Mais c’est au XVIe siècle que Le Croisic confirme véritablement son essor, le port est alors en pleine
prospérité. Tous les navires marchands du Nord de l’Europe (surtout le Danemark, la Norvège et la Suède)
viennent y vendre des bois, du fer, de l’étain, du charbon, du goudron ou des draps. Tandis que se confirme
la large renommée du sel de la presqu’île jusqu’en Espagne ou en Irlande, la bourgeoisie locale qui administre
la cité comme une petite république, évite l’écueil d’une trop grande dépendance à l’égard de ce produit.
Elle arme des navires, depuis la découverte de Terre-Neuve, pour la pêche à la morue mais aussi à la
sardine et au hareng. On fait du commerce avec l’extérieur : l’Italie, le Portugal et la Hollande.
Le lest contenu dans les nombreux navires marchands étrangers est remplacé par le sel et est rapidement
utilisé pour aménager le port.
Quai de la Petite Chambre
Quai de l’Aiguillon
05
Le Mont-Esprit
Les deux buttes artificielles appelées Mont Lénigo et Mont Esprit, situées aux extrémités du port, sont
également les témoignages marquant du dynamisme du commerce maritime dès cette époque. La richesse
de la cité se traduit par la construction de l’Église Notre-Dame-de-Pitié (1494 - 1528) et par un habitat de
qualité édifié principalement aux XVIe et XVII e siècles grâce aux fortunes constituées avec la pêche de la
morue.
Le Croisic poursuit sur cette lancée jusqu’au milieu du règne de Louis XIV.
Le 20 novembre 1759, se déroula l’une des plus grandes batailles navales du XVIIIe siècle, « La bataille des
Cardinaux » dont l’épilogue eut lieu au large du Croisic. Depuis, de nombreuses épaves recensées par des
fouilles archéologiques, reposent sur les fonds marins. En 2009, la commémoration du 250e anniversaire de
cette bataille fut marquée par une grande exposition historique avec la remise d’un canon du Soleil Royal
(navire amiral) qui est actuellement visible dans le jardin de l’Hôtel de Ville.
La cité est érigée en paroisse en 1763. Jusqu’à cette date, elle était rattachée
au bourg de Batz. Elle relève directement du Roi sans autres seigneurs
particuliers.
Elle jouit également de privilèges exceptionnels (députation aux états de
Bretagne, communauté de ville, exemptions d’impôts...), accordés d’abord par
les ducs de Bretagne puis confirmés par les rois de France. L’élite commerçante
et maritime se laisse un moment séduire par la Réforme protestante au XVIe
siècle, mais la population reste en grande majorité catholique. Les différentes
Le Port
répressions font disparaître toute trace de cet engouement.
Après la crise liée à l’essor de Nantes, aux guerres avec l’Angleterre et au
désintérêt des bourgeois pour le commerce au XVIIIe siècle, Le Croisic paraît se
ressaisir dans la seconde moitié du siècle sous l’impulsion du Duc d’Aiguillon,
gouverneur de Bretagne, qui fit faire d’importants travaux urbains et portuaires.
Le renouveau de la cité sera de courte durée, jusqu’aux troubles de la Révolution.
La cité retrouve peu à peu un certain dynamisme au XIXe siècle avec le développement
des conserveries de sardine puis de la conchyliculture.
06
Église Notre-Dame-de-Pitié
Sur les Quais
Vers 1840, le tourisme balnéaire fait du Croisic l’une des toutes premières stations touristiques de
Bretagne, fréquentée par des célébrités comme Musset ou Ingres.
L’arrivée du chemin de fer en 1879 facilite la fréquentation de la station et la construction de nouveaux
quartiers, tout en développant le commerce maritime par l’expédition des produits de la mer.
Par la suite, Le Croisic, face à l’essor de La Baule, s’orientera vers un tourisme familial et médical avec les
premières colonies de vacances et un sanatorium héliomarin.
Pendant l’entre-deux-guerres, une importante migration spécifique de population finistérienne du pays
Bigouden, attirée par l’essor de la pêche à la sardine, participe à la vitalité de la cité, lui conférant encore
aujourd’hui cette petite « marque » bretonnante qui contraste souvent avec le reste du département de
Loire-Atlantique.
Les Quais
Place du marché
Pêcheurs débarquant le poisson
Ancienne Criée
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Soif de grand air ?
Empruntez le sentier de la cote sauvage,
ponctue de cascades de rochers
tombant dans l’ocean.
Les criques se succedent,
accessibles et sauvages,
bordees d’une f lore maritime
exceptionnelle.
Le quai de la Grande Chambre
Le port du Croisic se caractérise par une configuration particulière en bassins, dénommés par un
vocabulaire spécifiquement local (chambres, jonchères...). Le lest contenu dans les navires marchands du
siècle dernier est remplacé par le sel lors de l’arrivée de ceux-ci au Croisic. C’est avec ce lest que furent
aménagés le port et ses îlots. Aujourd’hui, les quais sont un endroit typique très animé, lieu de rencontre,
de promenade et de commerce.
Le port du Croisic
Le port de plaisance
Le port de peche
La flotte de pêche croisicaise compte 70 patrons et marins pêcheurs répartis sur les 18 bateaux de pêche
dont 4 chalutiers côtiers, 3 caseyeurs, 1 fileyeur et 4 ligneurs.
Les pêcheurs du Croisic sont spécialisés sur des produits haut de gamme (langoustine, crevette rose,
crustacés, coquilles Saint-Jacques) et sont engagés dans une « charte qualité ».
Le port de plaisance
Le port de plaisance est situé au cœur de la ville, dans la « Chambre des Vases », également appelée
« Bassin Hervé Rielle ». Il est accessible 2 heures avant et 2 heures après la basse mer.
Le Grand Traict
Au nord du Croisic, le Traict constitue un paysage naturel unique. Le Traict est un mélange de sable et
d’eau. Lors de la marée basse, il se vide presque entièrement, ne laissant que deux bras navigables.
Cette vaste étendue d’eau de mer recouvre à marée montante des parcs conchylicoles où sont cultivées
les coques et palourdes qui font le bonheur des amateurs de plateaux de fruits de mer. Le Croisic est le
premier site français conchylicole.
Vue sur le Grand Traict
09
Plage des Sables Menus
Baie de Castouillet
Plage de Port-Lin
Les plages
Plage de Saint-Goustan
Plage de sable située au nord-ouest de la presqu’île du Croisic au pied de la jetée du Tréhic.
Baie de Castouillet
Baie de sable située au nord-ouest de la presqu’île du Croisic.
Baie des Sables Menus
Petite plage familiale de sable située au sud de la presqu’île du Croisic.
Plage de Port-Lin
À 800 mètres de la gare SNCF, plage familiale de sable bordée de jolies villas balnéaires. Club de plage.
Baie du Crucifix
Baie de sable fin située au sud de la presqu’île du Croisic.
Baie de Jumel
Baie de sable située face au parc de Penn Avel.
Le Grand Traict
Les criques, très nombreuses tout le long du littoral, font
le bonheur des pêcheurs à pied. Toutefois, ce loisir est
soumis à une réglementation stricte afin de préserver le
milieu naturel et les parcs conchylicoles.
L’Office de Tourisme tient à votre disposition une
documentation très complète sur la pêche à pied
(réglementation et conseils pratiques).
Il est recommandé de prendre connaissance de l’arrêté
de pêche préfectoral hebdomadaire qui est disponible à
l’Office de Tourisme.
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Les coques du Traict
La Côte Sauvage offre aux promeneurs du sentier
douanier (surtout entre Port-Lin et la plage de
Saint-Goustan) un panorama exceptionnel sur
l’océan atlantique.
Cette côte déchiquetée est constellée d’une
myriade de petites criques permettant baignades
et pêche à pied.
En empruntant le sentier côtier, on est charmé
par la lumière particulière qui met en valeur les
paysages changeant en fonction des marées et de
l’air chargé d’embruns.
La côte sauvage
La côte sauvage
Le Traict du Croisic
Le Traict du Croisic, véritable mer intérieure de 700 hectares, constitue un paysage unique, mélange
de sable et d’eau. Cette zone humide permet à l’eau salée de rentrer profondément dans les terres et
d’alimenter en particulier les marais salants de Guérande. Lors de la marée basse, il se vide presque
entièrement ne laissant que deux bras navigables.
Le Traict est parsemé de parcelles d’exploitation de la coque. Ce mollusque proche de la palourde est
cultivé et récolté par les conchyliculteurs.
Cet espace naturel, poumon d’une économie marine, doit être protégé et respecté ; il est d’ailleurs classé
zone « Natura 2000 ».
Le Traict
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Une faune ornithologique variee
Les ornithologues pourront découvrir tout au long de la côte sauvage
les nombreuses espèces d’oiseaux marins qui peuplent les rochers
et le ciel croisicais.
Dans les marais salants tout proches, une grande variété d’oiseaux
niche dans les salines.
Avocette
Goéland
Cormoran
Valorisation et preservation du littoral
Depuis 1999, la commune a engagé une reconquête écologique du littoral par une conception nouvelle de
la bande côtière.
Désormais, un sentier côtier balisé permet de longues promenades iodées.
Une revégétalisation significative des pelouses sommitales a été engagée tout en préservant les zones
encore en place à protéger.
Le mobilier urbain et la signalétique se veulent respectueux du site et le plus discret possible.
Une aigrette garzette
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Le belvédère du Mont-Esprit
Le Mont Esprit
Créée à l’emplacement d’anciennes zones marécageuses, cette butte artificielle, constituée par le lest
des bateaux de commerce et qui culmine à 26 mètres de haut, fut aménagée en jardin public à l’initiative
du docteur Yves Chellet, activement aidé par le maire de l’époque, M. Gallerand.
Ces travaux furent exécutés de 1814 à 1816 afin de donner du travail à la population durement éprouvée par
un hiver rigoureux (la pêche et la récolte du sel avaient été mauvaises). L’élément le plus remarquable du
site est son belvédère en colimaçon, récemment réhabilité, d’où l’on profite d’une vue remarquable sur le
Traict et la presqu’île.
Une découverte s’impose...
Le Parc de Penn Avel
Situé sur la côte sud du Croisic, près de la Baie de Jumel, ce vaste parc
de 9 hectares fut créé de toutes pièces sur d’anciennes landes et terres
agricoles. Aménagé et planté à la fin XIXe, début XX e siècle par la famille
Levesque-Panneton, cette ancienne propriété de villégiature balnéaire
abrite deux villas et de nombreuses dépendances.
Acquis par le Conservatoire du Littoral depuis une trentaine d’années,
ce parc boisé entouré de murs de pierre est constitué principalement
d’arbres et arbustes d’origine méditerranéenne (chênes verts et chevelus,
arbousiers, pins d’Alep...).
Ouvert au public en 1979, c’est un lieu privilégié pour une belle promenade
pédestre. Depuis 2010, il accueille un laboratoire de l’école centrale de
Le Parc de Penn Avel
Nantes qui réalise des recherches sur la houlométrie.
Le Mont Lenigo
Cette butte artificielle, constituée de dépôts de pierres et de sable,
emprunterait son nom à « Leni goz » qui signifie « petits étangs » en
breton, en souvenir des zones marécageuses présentes à cet endroit
avant la construction des quais.
En haut du mont, un mât sémaphore a été installé au XIXe siècle pour
indiquer la hauteur de la marée. L’autre extrémité du mont accueillait un
magasin d’artillerie donnant sur la place d’Armes garnie d’un petit rempart.
Ces éléments défensifs furent démolis vers 1880 laissant place à un lieu
de promenade très prisé des visiteurs puisque du belvédère, la vue sur
l’entrée du port est imprenable. La promenade se prolonge sur l’estacade
Le belvédère du Mont-Lénigo
puis sur la jetée du Tréhic.
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Des parcs de quiétude
Ces sentiers et le centre-ville servent de support à
plusieurs circuits de découverte du patrimoine mis
en place par l’Office de Tourisme (Guide Circuits
disponible sur demande).
Les circuits ont été conçus de façon à permettre
aux visiteurs de voir l’essentiel des aspects de la
commune et également de découvrir d’autres parcours
plus inédits.
Des espaces naturels préservés
Un réseau de plusieurs kilomètres de chemins pédestres existe depuis de nombreuses années sur la
commune du Croisic, principalement dans la partie rurale du territoire.
Ces chemins suivent le tracé des anciens chemins de desserte agricole et montrent un environnement
remarquable avec la présence, de part et d’autre, de murets de pierres sèches qui délimitent toujours les
parcelles et d’une faune et flore caractéristiques des bords de mer.
Des espaces de quiétude
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Le Croisic
offre a ses visiteurs une
richesse patrimoniale qui
constitue l’image
emblematique de cette
Petite Cite de Caractere.
Maisons rue Saint-Christophe
Quai de l’Aiguillon
Une richesse de batiments
Le Croisic compte 4 monuments classés et 7 monuments inscrits à l’Inventaire.
La ville du Croisic est labellisée « Petite Cité de Caractère ».
La commune n’a connu depuis le XVIIe siècle que des évolutions immobilières ponctuelles, reconstruction
ou transformation de maisons anciennes, n’altérant pas ou peu la trame viaire fixée à cette époque.
C’est cette trame, constituée de voies sinueuses, qui caractérise l’homogénéité du charme urbain du
Croisic.
Les bâtiments restaurés, environ une soixantaine, sont relativement dispersés à l’intérieur du vieux centre
et ne forment pas toujours de véritables « façades » urbaines continues. En revanche, ils ponctuent
l’espace et les quelques 25 maisons historiques du quai, réparties sur 600 mètres, donnent la mesure
(gabarit) et l’animation (points d’intérêt facilement remarqués) de l’ensemble du front architecturé.
Il s’en dégage une qualité qui constitue, à elle seule, l’image emblématique du Croisic face à son port.
Outre les monuments et sites classés ou inscrits qui font l’objet de protections réglementaires, Le Croisic
dispose d’un patrimoine architectural et historique et de constructions d’architecture balnéaire qui ne
bénéficient pas de protections particulières, mais qu’il est souhaitable de préserver. Ce patrimoine est
désormais pris en compte dans le périmètre de la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural,
Urbain et Paysager), de même que le paysage rural et l’environnement de la chapelle du Crucifix.
Quai de la Grande Chambre
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Les maisons du port
Les quais
Si la qualité d’une ville se juge aux moments privilégiés qu’elle offre aux promeneurs et visiteurs, au Croisic,
le regard s’enrichit de la pluralité d’atmosphères qui racontent les siècles au travers d’un patrimoine
architectural, historique, maritime et naturel, préservé, mis en valeur et restauré, aujourd’hui reconnu.
Le Croisic reste une ville à découvrir et redécouvrir où toutes les ambiances se conjuguent pour susciter
l’intérêt des visiteurs et rendre cette cité attachante.
Depuis 1997, des visites commentées sont proposées par l’Office de Tourisme en collaboration avec M.
Laurent Delpire, historien de l’Art.
Elles s’organisent autour de la découverte générale de la vieille ville et de son aspect historique.
Depuis 2005, des visites d’entreprises conchylicoles et des promenades à marée basse dans le Traict
sont proposées et allient connaissance du métier et découverte de l’environnement.
Maison à pans de bois du centre-ville
Ancienne Criée
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L’édifice du XVI e siècle (classé Monument Historique) est construit entièrement en granit. De style
gothique flamboyant, perpendiculaire anglais, l’édifice est composé de 4 nefs (ce qui est très rare en
France) et d’abondants piliers.
Sa tour, commencée en 1526 et achevée en 1700, atteint 56 mètres de hauteur.
Les vitraux datent du XIXe siècle, ceux d’origine ayant été détruits en 1793 lorsque l’église fut profanée.
Ils évoquent l’histoire du Croisic.
Quatre chapelles sont reproduites dans les tympans des vitraux ; la chapelle du Crucifix (dans le tympan
du vitrail de Saint-Félix), la chapelle Saint-Goustan (dans celui de Saint-Christophe), la chapelle Saint-Yves
(dans celui de Saint-Yves) et la chapelle des Capucins (dans celui de Saint-Antoine). Ces deux dernières
chapelles ont aujourd’hui disparu.
Le clocher
L’Église Notre-Dame-de-Pitié
Les travaux de restauration engagés depuis 1992
sont le fruit d’un partenariat efficace entre les
différents partenaires : la municipalité, les services
de l’État, le Conseil Général de Loire-Atlantique et
l’association du 500e anniversaire.
La tour de l’Église
Aujourd’hui, le travail de remise en valeur se
poursuit et chaque année, des éléments du
mobilier de l’église sont restaurés (chaire à prêcher,
tabernacle des Capucins, médaillons de Saint-
Pierre et Saint-Paul, encadrement des tableaux...).
L’association du 500e anniversaire est force de
proposition pour le programme des restaurations.
Tout
récemment,
la
commune
a
engagé
le
remplacement du paratonnerre et la mise aux
normes des installations électriques. Le retable
des fonds baptismaux vient d’être restauré en
partenariat avec l’association du 500e anniversaire.
Des travaux importants de consolidation de la
grande verrière du chœur sont prévus.
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Vitrail Saint-Antoine-de-Padoue
Kurun naviguant
Dessiné par l’architecte naval Henri Dervin pour Jacques-Yves Le Toumelin, le Kurun (tonnerre en breton)
a été construit au chantier Leroux du Croisic par le charpentier Jean Moullec. Lancé le 26 février 1948, le
Kurun quitte Le Croisic le 19 septembre 1949 pour effectuer un tour du monde en trois ans qui le ramènera
triomphalement à son port d’attache le 7 juillet 1952. Jacques-Yves Le Toumelin réalisera une croisière aux
Antilles de septembre 1954 à juillet 1955.
Succédant à Alain Gerbault (navigateur français ayant réalisé un tour du monde en 1924), puis Louis
Bernicot (navigateur français connu pour son tour du monde en solitaire d’août 1936 à mai 1938, soit 32 000
milles en 21 mois et 9 jours), Jacques-Yves Le Toumelin est considéré comme l’un de nos plus grands
marins français. Les voyages du Kurun sont emblématiques d’une navigation parfaitement maîtrisée dans
toutes ses composantes. Les aventures du Kurun sont relatées par Jacques-Yves Le Toumelin dans
deux ouvrages : « Kurun autour du monde » et « Kurun aux Antilles ». Le premier est toujours réédité
constituant un véritable succès en librairie.
Le Croisicais Jacques-Yves Le Toumelin
est décédé le 12 novembre 2009 à l’âge
de 89 ans.
Il avait été un des premiers à réaliser
un tour du monde à la voile entre 1949
et 1952 sur le « Kurun ». Ce navire
est aujourd’hui propriété de la ville du
Croisic, et entretenu par l’association
des « Amis du Kurun ».
Arrivée du Kurun en rade du Croisic - 7 juillet 1952
Jacques-Yves Le Toumelin
Ce navire est gréé en cotre à corne. La coque est dite à « arrière norvégien ». C’est un voilier pur, non
motorisé. La coque est bordée en chêne sur membrures ployées d’acacia. Le pont est en iroko, rouf en
acajou. D’une longueur de 10 mètres (longueur hors tout avec le bout dehors : 13.25 mètres), large de 3.5
mètres, d’un poids de 10 tonnes pour une surface de voilure de plus de 53 m 2, le Kurun est propriété de la
ville du Croisic, mais son entretien et sa gestion sont assurés par l’association « Les amis du Kurun ».
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Les 11 monuments historiques
La Chapelle Saint-Goustan
Le Manoir de Kervaudu
L’église Notre-Dame-de-Pitié
Maison - 33-35, rue Saint-Christophe
Le Menhir de la Pierre Longue
La Chapelle du Crucifix
La Croix de Kervaudu
L’Hôtel d’Aiguillon
Maison - 14, place Dinan
Maison - 28, rue de l’Église
Maison - 5, quai de la Grande Chambre
La Pierre Longue
Le rocher de l’Ours
L’Église Notre-Dame-de-Pitié
Le manoir de Kervaudu
La chapelle du Crucifix
Le Mont-Esprit
Les sites classes et inscrits
La côte sauvage
Les rochers du Croisic
Coupure verte (loi Littoral)
Les Parcs
Le Parc de Penn Avel
Le Mont-Esprit
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Maison - 14, place Dinan
Le Mont-Lénigo
Le Mont-Lénigo
Les marais salants de Guerande
L’activité salicole sur le littoral du Sud Bretagne relève d’un passé
plusieurs fois millénaire.
Aujourd’hui labellisé grâce à la ténacité des paludiers, le sel est
un véritable produit du terroir et la « fleur de sel », une denrée
précieuse pour les gastronomes. Les marais salants, espace de
découverte exceptionnel mais aussi patrimoine fragile et sensible,
occupent plus de 2000 hectares sur la Presqu’île de Guérande.
L’eau de mer, le soleil et le vent modèlent une mosaïque de formes
et de couleurs rythmée par le cycle des saisons.
Œillets d’une saline
Les salines du marais de Guérande
Le Parc Naturel Regional de Briere
Le parc de Brière est le second marais français après la Camargue. Il
couvre 40 000 hectares dont la Grande Brière (7 700 hectares). Il est
classé parc naturel depuis 1970.
On y trouve une zone marécageuse d’eau douce, proposant un
paysage de chaumes, de ruisseaux et d’îlots avec un prestigieux
réservoir de vie sauvage que l’on peut découvrir à pied, en calèche ou
en chalands (barques à fond plat).
La baie de La Baule
Chalands dans le parc de Brière
La Turballe
Guérande
Les communes voisines
Le Croisic offre également des perspectives de visites des communes proches, dont chacune bénéficie
de caractéristiques propres : la cité médiévale de Guérande, la grande plage de sable blond de La Baule
et ses casinos, La Turballe, les ruelles fleuries de Piriac-sur-Mer, Saint-Nazaire et ses chantiers navals.
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Plateau de fruits de mer
Les escargots farcis
Les crevettes roses du Croisic
Fricassée de coques
Partez à la découverte des parfums et saveurs de notre terroir !
Il suffit de se promener le long de la côte sauvage ou sur le port du Croisic pour comprendre qu’ici, la mer
fait la loi ; la mer qui vous offre ses parfums d’iode et de sel, ses crabes et ses crevettes, ses soles et ses
bigorneaux. Les chefs croisicais vous convient à déguster dans leurs établissements tous les produits de
la mer qui font la réputation de la pêche croisicaise.
Une envie de beurre salé sur une tartine, de palets dorés, fars, kouign amann et autres galettes de froment
et de sarrasin, autant de bons prétextes pour changer de petit-déjeuner ou de goûter et musarder de
boulangeries en crêperies. La ferme aux escargots constituera également une halte gastronomique.
L’Office de Tourisme du Croisic met à votre disposition un Guide Hébergement / Restauration présentant
hôtels, chambres chez l’habitant, loueurs en meublés, complexes de vacances, campings, restaurants et
crêperies.
N’hésitez pas à le demander !
Kouign Amann
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Les crêpes bretonnes
Les palets bretons
Le 26 décembre 1932, Eugène-Jean Chapleau achète à l’association
Catholique Nantaise des Colonies de Vacances, une partie de l’ancien
hôpital du Croisic, situé rue Jules-Ferry, qu’elle possédait depuis 1921.
Chapleau restaure le bâtiment. La chapelle et l’ancienne salle des malades
deviennent son atelier et son habitation. Il s’installe définitivement en
1943 dans cette maison qu’il nomme « Ar Kloc’hdy » (le petit clocher) en
référence au campanile de l’ancienne chapelle.
Eugène-Jean Chapleau meurt en 1969. Son épouse Simone garde la
maison et expose les œuvres de son mari dans l’ancienne chapelleatelier créant ainsi « La Galerie Chapleau ». À sa mort en 1996, elle
lègue à la Ville du Croisic la galerie et son contenu, à condition que la
demeure devienne lieu d’exposition de l’œuvre d’Eugène-Jean Chapleau.
L’ensemble est restauré en 2013-2014 par la Ville du Croisic.
Plus de mille tableaux ont été répertoriés lors de l’inventaire des œuvres,
pas seulement signées Chapleau. En effet, de nombreuses peintures,
sculptures et objets d’art d’artistes régionaux comme Ferdinand du
Puigaudeau, Jean Fréour, Jack Cholet, Émile Gautier, Edmond Bertreux,
Armel Beaufils… sont également conservés dans le fonds légué.
Des expositions d’artistes sont régulièrement organisées par la Ville du
Croisic.
La Galerie Chapleau - 6, rue Jules Ferry - 44 490 Le Croisic
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La commune du Croisic occupe l extremite ouest de la presqu le guerandaise.
www.lecroisic.fr - www.tourisme-lecroisic.fr
La voie SNCF TGV Paris - Le Croisic
Ligne directe à partir de Paris
Montparnasse dont Le Croisic est la
gare terminus.
LE CROISIC
→
Aéroport International de Nantes Atlantique
L’aéroport propose des vols directs sur
Paris et de nombreuses liaisons nationales.
Distance : 90 km
La commune du Croisic est desservie par un axe routier à 2x2 voies qui relie
Nantes à Saint-Nazaire ; ensuite, la « Route Bleue » permet une liaison directe avec
Guérande ou éventuellement le Morbihan. Le Sud Loire est accessible par le pont de
Saint-Nazaire qui enjambe la Loire. La route des marais salants permet une arrivée
touristique au Croisic.
Activites Loisirs et Detente
Océarium (ouvert tous les jours - fermeture annuelle en Janvier)
Bibliothèque du Croisic (ouvert le lundi de 16 h 00 à 18 h 30, le mercredi de 14 h 30 à
17 h 00, le jeudi de 10 h 00 à 12 h 00, le vendredi de 16 h 00 à 18 h 30 et le samedi de
10 h 00 à 12 h 30).
Cinéma Le Hublot
Espace Escargots (visites d’avril à septembre)
Les Jardins de la Mer (visites d’avril à septembre)
Sports
Badminton
Boules / Pétanque
Club de Croisière Croisicais
Club de plage enfants
Course à pied
Cyclotourisme
École de Voile Valentin (Batz-sur-Mer)
Équitation
Escalade
Football
Golf de la Pointe (9 trous et practice)
Haltérophilie
Karaté
Marche à pied (sentiers pédestres)
Plongée
Tennis Club Croisicais
Tir à l’arc
Volley-ball
Port de Plaisance - Le Croisic - Ponton visiteurs
Tél. : 09 81 12 75 92
Loisirs enfants
Aire de jeux au Mont-Esprit et au Square de Lattre de Tassigny
Club de plage à Port-Lin (Juillet et Août)
Manège (ouvert toute l’année. Hors saison : mercredi, samedi et dimanche)
Stages de voile, d’équitation, de tennis, de golf...
GUIDE TOURISTIQUE - Éditeur : OFFSET 5 Édition REZÉ - Direction de Publication : M. QUELLARD - J. LEBIHAN PENANNROZ
Rédaction : B. SEVERIN - A. DOUAULT - L. DELPIRE - C. CHEVALIER - Maquette : J. LEMIRE - B. SEVERIN - Crédits Photos : C. CHAPUIS - P. LEHMANN - V. BELDIE - L. LEMIRE
Tirage : 15 000 exemplaires

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