ACTualités NATuralistes du CORA Drôme CORA Drôme
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CORA DROME ISSN 1775-268X ACTualité s NATurali stes du CORA Drôme DROME ACTualités NATuralistes du CORA Drôme Parution début avril 2006 janvier-février 2006 N°25 EDITORIAL Dans ce numéro : Adieu Frédérique Éditorial Chronique Naturaliste Notules 1 2à4 5 Vautours (suite du n° 6à9 Grippe aviaire info LPO et presse 10 à 12 R.ousserolle effarvatte 13 Étude corbeau freux 14 -15 Infos diverses et comptages CORA26 16 Lettre à M. le Préfet 17 Fiches observation adhésion 19 / 20 CENTRE ORNITHOLOGIQUE RHONE - ALPES Section Drôme 3, côte des chapeliers 26100 Romans 04.75.05.14.79 Email: [email protected] Nous venons de l’apprendre, Frédérique nous a quittés. Frédérique était notre permanente au CORA Drôme, c’est elle qui travaillait dans « l’ombre », qui gérait le quotidien au bureau. Et le quotidien c’était tout le temps : les factures à traiter, la comptabilité en général, le suivi de l’atlas des oiseaux de la Drôme, les coups de fils, la gestion de la base de données. Elle était toujours prête à rendre service, toujours disponible. Sensible aussi, je la revois émue, voire, angoissée, quand nous sommes allés à la présentation de la thèse de Séb à Montpellier, autant que si c’était son propre examen. Adieu Frédérique, nous sommes tristes. Frédérique DORME (photo de Sébastien Blache) Frédérique.. je ferme les yeux et je la revois toute "petite" devant la MNE, il y a huit ans. Je la revois avec ses cheveux devenus courts, je la revois dans la brume et la bruine froide du cairn érigé à Montué en novembre 2005 pour la louve tuée, heureuse d'avoir pu enrôler son père dans l'aventure, je la revois à une manif anti-FN il y a quatre ans, je la revois… Salut, fraternité … silence. Jean David ABEL Gilbert DAVID Rédacteur en chef: Gilbert DAVI D E mail : [email protected] Chronique naturaliste : Francis OBOUSSIER le tèpe les fromentaux 26260 Marges mail: [email protected] Relecture : Hélène BERNARD Sébastien BLACHE Nicolas PARRAIN Assemblée Générale le 22 avril à DIE COMPTAGES ASSEMBLEE GENERALE À DIE le 22 avril 15h Présentation des diverses activités du CORA26… Possibilité de ballades le lendemain (voir convocation ) Mise en page : G. DAVID Suivi adhérents: S. CAILLETON Pages intérieures imprimées sur papier recyclé ————————————— TETRAS-LYRE Glandasse 30/31 avril 2006 + 6/7 mai et si mauvais temps pour l’un des deux WE report aux 13/14 mai. Contact Gilbert DAVID 04.75.22.07.51 Mail : [email protected] ————————————— 24 HEURES NATURALISTES : le 21 mai 2006 (qui seront peutêtre organisées dans la région de Vesc ; pas encore défini...). Contact Roger MATHIEU 04 75 61 76 91 [email protected] ou Jean-Michel FATON 04.75.60.30.03 Mail : [email protected] BUSARDS Les comptages annuels auront lieu les samedis 27 mai et 10 juin. 2006. Contact Laurent CARRIER [email protected] ——————————————– les Journées FRAPNA du patrimoine naturel (JFPN) se dérouleront les 16 et 17 septembre dans la vallée de la Roanne à St Nazaire le Désert. Page 2 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n v i e r - fé vr i e r 2 0 0 6 N °2 5 La Chronique Naturaliste Chronique ornitho mars 06 Grèbe castagneux (Trachybaptus ruficollis) : 18 indiv à Gervans (26) Comptage BIROE du 5/01/06 (nB) ; Grèbe jougris (Podiceps grisegena ): 1 indiv le 17/02/06 à Rochemaure bords du Rhône (07) (jGC) ; Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) : Le 14/01/06 au dortoir à Châteauneuf-sur-Isère : rive droite de l’Isère, en aval de l’île de l’usine hydro-éléctrique de Beaumont-Monteux, face aux quartier les Cures, il y a 190 indiv déjà posés vers 17 h , 525 au total à la nuit. Quelques 300 de moins que le 27/12/05 avec la même méthode de comptage, étonnant ? (lC et fO) ; Le 13/01/06 au dortoir ,429 indiv sur DonzèreMontdragon, à Viviers (07) (lJ) ; Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) : 2 indiv à la mare du Frayssinet et 21 à l’élevage d’anguille (plus de filets sur les bassins) le 15 /01/06 à Pierrelatte (gO) ; Grande aigrette (Ardea alba) : 3 indiv à Gervans (26) Comptage BIROE du 5/01/06 (nB) ; 1 indiv à St-Nazaire-enRoyans le 25/01/06 (lC et lB) ; 2 indiv le 17/02/06 à Rochemaure (07) (jGC) ; 2 indiv le 05/03/06, observation à l’Ile de la Platière et environ (nB) ; Le 08/03/6, 2 indiv au site Micronat (sC) ; Héron cendré (Ardea cinerea) : Le 14/01/06 2 indiv et un nid occupé le sur Donzère-Montdragon, à Viviers (07) (lJ) ; 85 indiv à l’élevage d’anguille (plus de filets sur les bassins) le 15 /01/06 à Pierrelatte (gO) ; présence de quelques hérons cendrés sur les colonies d'Ozon(07) et de Gervans(26) le 06/02/06 (vP) ; 18 dont 5 nids occupés le 13/02/06 à Viviers (07 ) sur Donzère-Montdragon (gO) ; Cigogne blanche (Ciconia ciconia) : 11 indiv volant vers le nord à très basse altitude mais difficilement à cause du mistral !... (ras des arbres) en plein audessus de l'autoroute A7, ce 11/02/06 vers 13h20, à hauteur de Pont-del'Isère . C'était un peu une vision surréaliste de voir ces annonciateurs du printemps de si près (mais en les croisant à 120 km/h) et plutôt de bonne heure dans la saison, même si ce n'est pas exceptionnel (les coteaux ardèchois sont tout de même encore enneigés...) (vP) ; Total cumulé de 104 le 2/03/06 à PierreAiguille et 0 la veille !(jT) ; Cygne noir (Cygnus atratus) : 1 indiv le 13 (jL) et14/01/06 sur DonzèreMontdragon, à Viviers (07) (gO) ; Oie cendrée (Anser anser) : 1 indiv s’envole à la Vanelle le 15/01/06, comptage BIROE (lC, aT,lB,gC) ; En passant vers le soir sur le pont piétonnier de Tain/ Tournon (26/07), 11 oies cendrées en formation font route vers le nord, en croisant des cormorans et leucophées allant faire dodo plus au sud...le 06/02/06 (vP) ; Le 14/02/06 à Charmes-sur-Herbasse 40 indiv en vol (lC) ; Migration Meysse (07) aux environs de la centrale de Cruas, le 28 février 2006 « un superbe vol de 52 à 10 h03 » (eB), le même jour (gO) observait un vol d’une cinquantaine en vol vers le nord à 8h10 à Avignon peut-être les même ? Ouette d’Egypte (Alopochen aegyptacus) : Le 15/01/06, un individu adulte en compagnie de foulques, canards, cygnes et compagnie, sur les berges de l’Isère MNE de Romans-sur-Isère, comptage BIROE (lC, aT, lB, gC) ; Présente en décembre Chronique du N° 23 (ndlr) Bernache du Canada (Branta canadensis) : 1 individu, le 15/01/06 à Châteauneuf-d’Isère village, comptage BIROE (lC, aT,lB,gC) ; Toujours le même indiv présent depuis juin, sur 500 m d’Isère souvent en amont, parfois en aval du barrage, donc capable de voler (voir chroniques N° : 21-22-23) (ndlr) ; Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) : 1 indiv à St-Nazaire-en-Royans le 01/01/06 (lC) ; 1 indiv femelle au barrage de Loriol (Le Pouzin (07) le 12/02/06 (sM) ; Le 05/03/06 observation à l’Ile de la Platière et environ, 1 femelle (présente maintenant depuis quelques temps sur le site) (nB) ; 1 indiv le 02/02/06 et le 22/02/06 à St-Nazaire-enRoyans (lC) ; Le 01/03/06 1 indiv à StNazaire-en-Royans (lC) ; Canard chipeau( Anas strepera) : 10 indiv le 07/01/06 à la Roche-de-Glun (phR) ;15 indiv : 8 mâles et 7 femelles à la Roche-de-Glun en amont du barrage, le 31/12/12/05 (lC) ; 2 indiv les 31/12/05 et 15/01/06 à Châteauneuf-sur-Isère (lC) ; 23 à la Roche- de- Glun le 15/01/06 Comptage BIROE (lC, aT,lB, gC) ; Le 14/01/06 sur DonzèreMontdragon, 4 à la Garde-Adhémar et 19 à Donzère (gO) ; 6 indiv à Gervans (26) comptage BIROE du 15/01/06 (nB) ; 3 à St-Nazaire-en-Royans le 17/01/06, 2 indiv le 25/01/06 (lC) ; 8 le 31/01/06 à Châteauneuf-sur-Isère (lC) ; 16 le 31/01/06 àla Roche-de-Glun (lC) ; 11 indiv le 01/02/06 site MICRONAT (sous la neige) à Châteauneuf- duRhône (sC) ; Le 12/02/06, 7 indiv en aval du barrage à la Roche-de-Glun (phR) ; 4 indiv le 13/02/06 sur DonzèreMontdragon à Donzère et 4 sur le même plan d’eau à St-Paul-les-Trois-Châteaux (gO) ; Le 08/03/6, 8 indiv au site Micronat (sC) ; Canard souchet (Anas clypeata) : 2 indiv le 01/02/06 site MICRONAT (sous la neige) à Châteauneuf- du- Rhône (sC) ; 1 indiv à Beauvoir le 25/01/06 (lC et lB) ; Canard siffleur (Anas penelope) : 1 mâle et 2 femelles en aval du barrage à la Roche- de- Glun le 31/01/06 ;1 indiv le 15/01/06 à Bourg-les-Valence comptage BIROE (lC, aT,lB,gC) ; 2 femelles à Châteauneuf-sur-Isère le 14/01/06 (lC et fO) ; 3 indiv à Châteauneuf-sur-Isère le 31/01/06 (lC) ; Sarcelle d’hiver (Anas crecca) : 1 indiv le 14/01/06 sur Donzère-Montdragon à la Garde-Adhémar (gO) ; 5 indiv le 14/01/06 dont un posé sur une île, les 4 autres tournent à plusieurs reprises à tombée de nuit à Châteauneuf-sur-Isère (lC et fO) ; 12 indiv le 17/01/06 (lC) et 53 indiv le 25/01/06 à St-Nazaire-enRoyans (lC et lB) ; 13 indiv le 17/02/06 à Rochemaure, bords du Rhône (07) (jGC) ; 29 indiv le 14/02/06 , 10 le 22/02/06 et 4 le 01/03/06 à St-Nazaireen-Royans (lC) ; Le 08/03/6, 10 indiv au site Micronat (sC) ; Nette rousse (Netta rufina) : 1 femelle le 15/01/06 à Bourg-les-Valence comptage BIROE (lC, aT,lB,gC), elle aussi, fidèle au poste, depuis le 13/10/05 (Chronique N° :23 ) (ndlr) ; Le 14/01/06 sur Donzère-Montdragon à la GardeAdhémar (gO) ; 1 femellele le 06/02/06 et 13/02/06) sur Donzère-Montdragon à Donzère (gO) ; 1 indiv femelle le 01/03/06 à St-Nazaire-en-Royans (lC) ; Fuligule nyroca (Aythya nyroca) : présence (surprenante pour le secteur) d'un Page 3 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n vi e r - fé v r i e r 2 0 0 6 N °2 5 La Chronique Naturaliste mâle adulte sur le petit plan d'eau du Front du Rat (St-Cyr-07) le 08/03/06 (vP) ; Fuligule milouin (Aythya ferina ) : 165 indiv dont 134 mâles le 01/03/06 à StNazaire-en-Royans (lC) ; Macreuse brune (Melanitta fusca) : 1 femelle isolée qui plonge longuement, puis s’envole lourdement et se repose, toujours aussi solitaire, en amont du pont à St-Nazaire-en-Royans le 22/01/05 (me et fO) ; Encore présente les 02, 07,14/02/06 même lieu (lC) ; Harle bièvre (Mergus merganser): A Tain présence de 2 femelles sur le Rhône, juste en aval de la confluence Doux / Rhône, en compagnie de 13 grèbes huppés, le 06/02/06 (vP) ; Aigle royal (Aquila chrysaetos) : 1 indiv le 09/02/06 à la Roche-St-Secret (jaB) Milan royal (Milvus milvus) : 1 indiv le 11/01/06 à Charmes-sur-Hrerbasse, la Griotte le 24/01/06 (lC) ; 1 au-dessus du village de Taulignan le 01/01/06 (gO) ; 1 indiv les 16 et 26/01/06 à Ourches (phR) ; Busard Saint-Martin (Circus cyaneus ) : 1 indiv en chasse le 01/02/06 site MICRONAT (sous la neige) à Châteauneuf- du- Rhône (sC) ; 1 mâle, le 31/01/06, dans la plaine à la GardeAdhémar (gO) ; Buse variable (Buteo buteo) :10 indiv dans un labour, au sud de la base de loisirs à Pierrelatte, le 15/01/06 (sG) ; Faucon pèlerin (Falco peregrinus) : 1 indiv à Charmes-sur-Hrerbasse, la Griotte le 24/01/06 (lC) ; 1 indiv le 17/02/06 à Rochemaure bords du Rhône (07) (jGC) ; 1 indiv chasse à la même heure que la semaine dernière sur le site de Meysse (07) le 05/03/06 (eB) ; Faucon émerillon (Falco columbarius) : 1 indiv le03/01/06 à Grillon (84) route de Colonzelle (gO) ; 1 indiv à la sortie nord de Romans, avant le lac de Chalaire le 02/02/06 (sB) ; Râle d'eau (Rallus aquaticus) : 1 indiv à St-Nazaire-en-Royans le 01/01/06 (lC) ; 1 indiv chanteur le 17/02/06 à Rochemaure (07) (jGC) ; 1 indiv à la Vanelle le 01/02/06 et 1 indiv le 14/02/06 (lC) ; Grue cendrée (Grus grus): Des grues cendrées ont été observées ce 08/05/06 : 200 indiv à Pierre-Aiguille (Tain26) vers 14h20 (info J. Traversier), peut-être les mêmes qu'à l'Escrinet... 31 indiv à St-Cyr-07, en vol SW puis W, vers 17h (obs pers.) également vues par S. Pissavin vers Sablons-38, 1/2h avant . 4 indiv sur la commune des Haies (?) (69) près de Condrieu (info P. Adlam) (vP) ; 27 indiv Châteauneuf sur- Isère le 09/03/06 a 15h10 (lC) ; Vanneau huppé (Vanellus vanellus) : 6 indiv à Grignan village de Marsenches et retour le 19/01/06 (gO) ; 95 à la GardeAdhémar, aérodrome le 06/02/06 (gO) ; 50aine d’indiv à Clérieux stationnent dans un labour depuis le 02/02/06, toujours là le 06/02/06 (fO) ; 4 couples en parade plan d'eau du Front du Rat (St-Cyr-07)le 08/03/06 (vP) ; A Talencieux-07, les 42 vanneaux huppés sont toujours là, et les parades ont aussi bien commencé .Le 08/04/06 (vP) ; Chevalier culblanc (Tringa ochropus) : 2 indiv les 14 (lC et fO) , 15/01/06 à Châteauneuf-sur-Isère carrière de l’Ilias comptage BIROE(lC, aT, lB) ; Le 08/03/6, 1 indiv au site Micronat (sC) ; Le 05/03/06 cet après midi, à la mini vasière de la rivière Lavezon (07) : premier culblanc! (eB) ; Chevalier guignette (Actitis hypoleucos): Le 14/01/06 sur DonzèreMontdragon, 7 à la Garde-Adhémar 2 à Viviers (07) et 2 à ST-Paul- troisChâteaux à Donzère (gO) ; 2 le 31/01/06 à Châteauneuf-sur-Isère (lC) ; 1 indiv plan d'eau du Front du Rat (St-Cyr-07)le 08/03/06 (vP) ; Courlis cendré (Numenius arquata) : 2 indiv en vole vers le sud à la Coucourde le 15/01/06 (sM) ; 1 indiv sur le canal de dérivation, à hauteur de Péage- de- Roussillon le 05/03/06 (nB) ; 2 couples en parade, plan d'eau du Front du Rat (St-Cyr07)le 08/03/06 (vP) ; Bécassine des marais (Gallinago gallinago) : 1 indiv au barrage de Bourg-lesValence le 31/12/05 ,1 à Châteauneufsur-Isère carrière de l’Ilias le 31/12/05 (lC) ; 1 indiv s’envole du bord d’un ruisseau en sous-bois, ripisylve des bords de l’Herbasse sur St-Donat-sur- Herbasse le 15/01/06 (me et fO) ; Sur DonzèreMontdragon :1 indiv le 14/01/06 à la Garde-Adhémar,3 à Viviers (07) (gO) ; 2 indiv le 15/01/06 à la mare du Frayssinet à Pierrelate (sG) ; 2 le 22/01/06 à Montoison (phR) ; Goéland cendré( Larus canus) : 23 indiv à Gervans (26) comptage BIROE du 5/01/06 (nB) ; 4 indiv dont 2 ad. et 2 H1 à Printegardes. Le 12/02/06 (sM) ; 4 le 06/02/06 et 7 le 13/02/06 (5 H1 et 2 H2) sur Donzère-Montdragon à Donzère (gO) ; Grand-duc d’Europe (Bubo bubo) : 2 indiv les 15 et 18/01/06 à Charmes-surHrerbasse, la Griotte (lC) ; Hibou moyen-duc (Asio otus) : 2 indiv à la Vanelle le 21/02/06 (l et aC) ; Pic épeichette (Dendrocops minor) : 1 mâle chanteur le 17/02/06 à Rochemaure (07) (jGC) ; 1 le 04/02/06 Combe Oter- Photo André Christian naud St Donat (lC) ; Alouette lulu (Lullula arborea) : 9 indiv à la Griotte, Charmes-sur-Herbasse le 28/12/05 (lC) ; Hirondelle des rochers (Ptyonoprogne rupestris) : 2 indiv le 17/02/06 à Rochemaure bords du Rhône (07) (jGC) ; Pipit farlouse (Anthus pratensis): 20 indiv à Grignan village de Marsenches et retour, le 19/01/06 (gO) ; Cincle plongeur (Cinclus cinclus) : 1 indiv les 03 /02/06 et 09/ 02/06 à la Roche st Secret le Lez (jaB) ; Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) : 2 indiv à Chamaret le 31/01/06 (gO) ; Grive litorne (Turdus pilaris) : 150 dans les peupliers avec quelques grives mauvis à Gervans (26) comptage BIROE du 5/01/06 (nB) ; Mésange noire (Parus ater) : Au moins 7 obs différentes 2 indiv en janvier à Ourches (phR) ; Mésange nonnette (Parus palustris) : 2 indiv dans un beau paysage de neige, elles participent à une ronde de mésanges : charbonnières, bleues, longuequeue, grimpereau et même un pic épeiche qui semble suivre, à Hostun, premiers contreforts du Vercors, le 29/01/06 (fO) ; Page 4 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n v i e r - fé vr i e r 2 0 0 6 N °2 5 La Chronique Naturaliste Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) : 1 indiv à St-Nazaire-enRoyans le 17/01/06 (lC) ; Rémiz penduline (Remiz pendulinus): 2 indiv capturés le 17/02/06 à Rochemaure bords du Rhône (07) (jGC) ; Le 25/02/06, 2 indiv capturés à Châteauneuf-sur-Isère l’un d’entre eux est l’un des individus bagué le 17/02/06 par jGC (lC) Pie bavarde (Pica pica) : Plus de 60 indiv en dortoir au sud de St Vallier (26) (nB) ; Crave à bec rouge (Pyrrohocorax pyrrhocorax): Le 08/01/06, vers 14h15, à Chamaloc, de la Ferme de Baise, sept individus volant approximativement dans la direction de Die vers le col du Rousset. Repérés aux cris caractéristiques, vibrés, métalliques. Identification confirmée par la vue du bec : couleur peu visible mais forme indiscutable. le 16/02/06 (lC) ; 4 indiv passent au col du Colombier à Monjoyer le 14/02/06 (gO) ; Grosbec casse-noyaux(Coccothrostes coccothrostes) : 2 indiv le 31/12/05, 1 indiv le 22/01/06 à la Griotte Charmessur-Herbasse (lC) ; 1 indiv le 01/01/06 à la Roche-St-Secret, chapelle de Béconne (jpCh) ; Corneille mantelée (Corvus cornix sardonius ) : 1 indiv le 17/02/06 à Rochemaure bords du Rhône (07) (jGC) ; Grand corbeau (Corvus corax): 1 indiv le 01/01/06 à la Roche-St-Secret, chapelle de Béconne (gO) ; Pinson des arbres (Fringilla coelebs): 1 chanteur le 14/02/06 à St-Nazaire-enRoyans (lC) ; Pinson du nord (Fringilla montifringilla) : Présence continue début février à la mangeoire, avec pinsons de arbres, chardonnerets, verdiers, tarins des aulnes, serins cini, et parfois le grosbec pour ne citer que les fringilles. Plus de 60 oiseaux à 1 mètre de la fenêtre, c’est un vrai plaisir pour nous et pour eux semble-t-il. (me et fO) ; Tarin des aulnes (Carduelis spinus) : 8 dans mon jardin à Grignan le 05/02/06 (gO) ; Venturon montagnard (Serinus citrinella) : 3 indiv le 01/01/06 à la RocheSt-Secret, chapelle de Béconne (gO) ; Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula): 1 indiv dans zone industrielle de StPaul-les-trois-Châteaux le 04/01/06 (jnH) ; « 1er fois que je vois des Bouvreuils pivoines a Condillac, le 11/02/06, un couple entrain de manger des bourgeons dans la petite vallée de Condillac » (sM)( belles photos à l’appui ndlr) ; 6 indiv du 22 au 24 /02//06 Hameau de Lachamps, la Coucourde, 2 mâles et 4 femelles (sM) ; 2 indiv à StDonat combe Oternaud le 04/02/06 (lC) ; 3 indiv à St-Christophe-et-le-Laris (gO) ; 1 indiv à la Roche- de- Glun le 15/01/06 Comptage BIROE (lC, aT,lB, gC) ; 1 indiv à Grignan le 08/01/06 au Mail, 1 indiv le 09/01/06 au , 1 indiv le 13/01/06 au village de Berre, 2 indiv dans mon jardin le 31/01/06 (gO) ; Au moins 7 obs différentes de 1 ou 2 indiv en janvier à Ourches (phR) ; 2 à Nyons le 27/01/06 et 2 le 31/02/06 (jaB) ; 1 le 28/01/06 à la Griotte Charmes-surHerbasse (lC) ; 1 indiv le 03/02 et le 07/02/06 à Grignan dans mon jardin (gO) ; Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus): 100 indiv le 11 /01 /06 à la Griotte Charmes-sur-Herbasse, 3 contrôles de bagues : Suède, Suisse, France, 100 indiv à la roselière de la Vanelle dont 2 contrôles 2 Suisses et 1 Suède le 20/01/06 (lC) ;2 indiv contrôlés Tchèque et Finlandais, le 17/02/06 à Rochemaure bords du Rhône (07) (jGC) ) ; 500 indiv le 25/02/06, 200 le 02/03/06 à Châteauneufsur Isère (lC et oBG) ; Bruant jaune (Emberiza citrinella) : 1 indiv le 13/01/06 à Grignan village à la Berre (gO) ; Bruant zizi (Emberiza cirlus) : 11 indiv le 31/12/05 à la Griotte Charmes-surHerbasse (lC) ; 37 en groupe monospécifique à l’aérodrôme par violent mistral de la Garde-Adhémar le 06/02/06 (gO) Bruant proyer (Emberiza calandra) : 120 indiv au dortoir le 17/02/06 à Rochemaure bords du Rhône (07) (jGC) ; 10 le 21/02/06 la Vanelle (lC) ; 5 indiv le 28/02/06 à Charmes-sur-Herbasse la Griotte (lC) ; Bruant fou (Emberiza cia) : 1 indiv le 31/01/06 à la Roche- de- Glun (lC) ; 3 indiv passent au col du Colombier à Monjoyer le 14/02/06 (gO) ; Mammifères : Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) : Le 05/02/02 à Bois Pourrat Margès. Des touffes de poils roux, un peu de sang et des traces des mustélidés dans la neige, la martre a dû se régaler (me et fO) ; Chamois (Rupicapra rupicapra) : le 05/11/05, 4 chamois en rut à partir de l'autoroute au niveau des "Portes-du Soleil" dans l'ancienne carrière à gauche en descendant, coté forêt de Marsanne, commune de Savasse ou de St Marcelles-Sauzet. J'avais appris que les chamois avaient déjà occupé ce site, mais y avaient été ensuite éliminés, et j'y jette chaque fois un petit coup d'oeil sans grand espoir quand je passe et puis là... bingo !(rD) ; 5 indiv le 8/01/2006 à Vaunaveys-la-Rochette (phR) ; Amphibiens : Salamandre tachetée (Salamandra salamandra) : 2 adultes et 4 larves à la Fontaine du Loup au bois de Sisay à St Donat-sur Herbasse le 05/03/06 (p et cM) , 3 adultes et 2 larves mortes le 09/03/06, même lieu (pM) . Triton alpestre (Triturus alpestris) : 1 adulte au ventre orangé vient rapidement prendre de l’air en surface du bassin ensoleillé, vers 14 h, une après-midi de début janvier 06. Je les croyais endormis dans la vase ! la Tèpe margès (fO) ; Chronique 03/05 Nicolas Bazin (nB) ; Léa Béligne (lB) ; Olivier Benoit-Gonin (oBG) ;; Elian Boulenc (eB) ; Jacqueline Bouticourt (jaB) ;; Laurent Carrier (lC) ; Jean--Pierre Choisy (jpCh) ; Sabine Couvent (sB) ;Georges Colombel (gC) ; Roland Dallard (rD) ; Julien Girard–Claudon (jGC) ; Simone Guet (sG) ; Jean-Noël Héron (jnH) ; Lionel Jacob (lJ) ; Pascale et Claude Misset Marie-Emmanuelle et Francis Oboussier ( me et fO) ; Georges Olioso (gO) Vincent Palomares (vP) ; Philippe Rotsaert (phR) ; Aimée Traversaz (aT) ; Julien Traversier (jT) ; Page 5 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n vi e r - fé v r i e r 2 0 0 6 N °2 5 Bruant des neiges à Gigors-et-Lozeron et autres observations Observation d’un Bruant des neiges Le matin du mercredi 30 novembre 2005, avec une météo médiocre (entre 0 et 4 degrés, un vent du nord se levant, permettant de rares apparitions du soleil), je prospectais les environs de l’usine Sanoflore à Gigors-et-Lozeron à la recherche de moineaux soulcies ou domestiques bagués, accompagné de Gilbert David. Vers dix heures, arrivant au niveau du parc de stationnement pour les camions de livraison, j’ai « capté » l’envol d’un oiseau depuis le sol à une vingtaine de mètres devant moi. J’ai été tout de suite intrigué par la présence de blanc sur les ailes ouvertes de l’animal, le reste de ce que j’avais entraperçu étant plutôt «marron moineau ». Par chance, il s’est posé quelques mètres plus loin sur une pile de palettes et j’ai pu l’observer avec mes jumelles (10 × 42). Tout de suite, le bec jaune, les pattes noires et la silhouette générale de l’oiseau m’ont fait pencher pour un bruant inhabituel. Mon compagnon me rejoignant alors remarqua de plus le profil front/bec et s’accorda avec moi pour cette famille. Comme Gilbert avait pu s’approcher sans que l’oiseau parût s’effaroucher, nous décidâmes qu’il continuerait l’approche pendant que je détaillerais l’oiseau depuis ma position. Nous pûmes l’observer 15 minutes environ avant qu’il s’envole au loin. Le froid nous fit cesser la prospection sur ce secteur. Comportement : peu farouche : nous l’avons approché à 2.50 m pour qu’il se décide à s’envoler une dizaine de mètres avant de courir comme un Petit Gravelot (corps semblant en translation horizontale parfaite, pattes « pédalant » à toute vitesse) mais sans le hochement de tête. Tout de suite, il s’est mis à picorer des déchets végétaux dans une zone destinée aux restes de distillation de l’usine (graines, tiges, poudres...). À l’arrêt au sol, il se tenait « couché » sur les tarses. Il est resté silencieux tout le temps de notre contact. Description : En vol (vu très brièvement) : - une plage blanche sur les ailes ; - du blanc aux rectrices, au moins aux paires externes. Posé : - tête : front presque noir, sourcil chamois clair, calotte un peu plus claire que le front, bec jaune ; parotiques roux orangé ; * dos gris brun avec des taches allongées ; * gorge et poitrine d’un blanc sale à presque pur pour le ventre ; avec un collier roux-orangé (même couleur que les joues) ; * ailes pliées : essentiellement du brun et du noir, peu de blanc (une petite plage, suggérant plus de blanc sur les secondaires). Les primaires étaient foncées avec une pointe blanche, les tertiaires d’un brun comme le Bruant des roseaux pointées de noir ; *queue : rectrices (vues repliées) brun foncé ; les externes (cachées) montrant à peine le blanc vu en vol ; pattes noires. Nous sommes retournés à midi sur place : plus de bruant. De retour, après relectures des notes de terrain puis consultation de différents guides, nous fûmes d’accord pour sexer l’oiseau : c’était une femelle de Bruant des neiges. Gilbert est retourné là-bas le lendemain avec un appareil photo... Mais est resté bredouille ! François Humbert alouettes Vu ce mercredi 1er février en début d'après midi une trentaine d'alouettes (huppe + ventre blanc) dans un champ enneigé entre Die et Ponet. Salutations ornithologiques François Ribard ———————————————— Milans CHAMALOC 13 Mars 2006 survolant le charnier bas (et ses vautours), au bord du replat de la Ferme de Baise (carte IGN) dominant la rive gauche du défilé menant à Die : • 14h20 : un Milan royal ; • 14h35 : un Milan noir Jean-Pierre CHOISY ————————————————– Info en retard mais elle vaut le coup Chamois « retour à Marsanne » samedi 5 novembre 2005 juste après la manif et avoir parlé des chamois qui traversent le Rhône avec Jean-Pierre, mère Nature nous a remerciés de notre mobilisation en nous permettant d'observer 4 chamois en rut à partir de l'autoroute au niveau des "Portes-du Soleil" dans l'ancienne carrière à gauche en descendant, côté forêt de Marsanne, commune de Savasse ou de St Marcel-les-Sauzet. J'avais appris que les chamois avaient déjà occupé ce site, mais y avaient été ensuite éliminés, et j'y jette chaque fois un petit coup d'oeil sans grand espoir quand je passe et puis là...bingo ! Obs à transmettre à la centrale Drôme, à moins qu'elle soit banale Y a -t-il eu d'autres obs récentes sur ce site ? En tout cas pas besoin de crapahuter les cimes pour observer cet animal. Oseront-il franchir l'autoroute, le fleuve et le reste ? Roland Dallard Page 6 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n v i e r - fé vr i e r 2 0 0 6 N °2 5 Info Vautours (suite des ACT NAT N°24) IV. - VAUTOURS FAUVES A GRANDE DISTANCE DE LEUR LIEU DE NAISSANCE Je n’ai eu connaissance que de deux nouvelles très remarquables (si vous en avez d’autres, elles seront les bienvenues) depuis l’automne : -un individu de l’île de Cres (Croatie) aurait été identifié dans la colonie de Crimée (conversation informelle en marge d’un colloque, donc à confirmer) ; - Xénocrate, bague métal TY 3477, Darvic blanc BZF à gauche, né en 2004 dans les gorges des Causses (vallée du Tarn) n’y a plus été observé après le 19 mai en 2005. Les 21, 22, et 23 septembre, il était observé dans l’est de la Grèce (Evros). Le 9 novembre il était de retour dans les Causses : identifié aux volières de Cassagne (Lozère) lors d’opération de capture pour baguage et contrôles. Identifié depuis, quatre fois dans la colonie caussenarde. La réintroduction du Vautour fauve dans les Alpes françaises, outre son très grand intérêt pour la restauration de la biodiversité locale, a joué un rôle stratégique essentiel en amorçant le développement grandissant d’un échange d’individus de l’Espagne aux Balkans, d’intensité lentement croissante d’année en année, les Balkans étant eux-mêmes en relation avec des populations plus orientales. STRATEGIE CONTINENTALE : IMPORTANCE GLOBALE D’UN RESEAU DE NOYAUX DE POPULATION BEAUCOUP PLUS QUE DE CHACUN D’EUX Préalpes françaises (Alpes occidentales) : avant cette réintroduction, on ne décelait guère d’échanges dans le vaste espace de la Croatie aux Causses ; Frioul (Alpes orientales) : cette réintroduction a très probablement contribué à réduire le hiatus, donc au développement des échanges. Causses : rôle sans aucun doute essentiel à deux niveaux : - source d’oiseaux ayant atteint un niveau déjà assez considérable ; - relais essentiel entre les Alpes et l’énorme réservoir du “bloc” pyrénéoibérique. L’Italie est désormais absolument centrale dans la stratégie de réintroduction autour du Bassin Méditerrannéen. Une politique de réintroduction hardie pourrait avec un petit nombre d’opérations obtenir des résultats considérables. Deux axes stratégiques : - Alpes italiennes : la création de deux noyaux de population coupant en trois tronçons approximativement égaux les quelques 700 km entre le noyau de population de vautours fauves du Frioul et ceux des Alpes françaises porterait en quelques années, tout le long de l’Arc Alpin et jusqu’aux portes des Balkans, le flux qui, à partir de l’énorme réservoir espagnol, atteint en nombre rapidement croissant les Alpes françaises dès la fin du printemps et tout l’été, dont une partie s’installent sur place : au moins une trentaine d’individus de la population Diois-Baronnies sont des visiteurs qui s’y sont installés. Si le hiatus pouvait être coupé en quatre par trois réintroductions, se serait réellement optimal ; - Italie péninsulaire : même démarche. La priorité serait des lâchers entre le noyau des Abruzzes et celui, dans les Alpes françaises, des gorges du Verdon, de manière à n’avoir nulle part de hiatus entre noyaux de population supérieur à 200 km. Ensuite, poursuivre en direction de la Tunisie via la Sicile, ce qui ne pourrait manquer d’avoir des conséquences positives pour la Sardaigne. Je ne cesse, depuis quelques années, de répéter cela dans les colloques internationaux relatifs aux vautours (ou/et dans les conversations en marge des colloques). Je sais qu’il est primordial de ne pas se lasser et de répéter : très lentement, on “enfonce le clou” et chaque coup importe ! Au niveau opérationnel, deux niveaux seront essentiels pour réaliser de telles opérations et choisir les sites qui en bénéficieront : a) faisabilité écologique : ressources alimentaires et abondance de falaises sédimentaires de basse à moyenne altitude ; b) contexte humain : avant tout, mais pas uniquement, le contrôle du poison. Aussi fondé que soit un projet tant du point de vue de sa position géographique que des conditions écologiques locales, il ne peut être retenu tant que le poison reste un risque élevé. Ceci nécessite une présélection sur documents (cartes, statistiques de l’élevage, etc.), puis une étude détaillée sur place des sites présélectionnés. C’est tout autre chose que la réflexion stratégique ci-dessus. Bien entendu, ceux qui ont réintroduit des vautours fauves aussi bien en France qu’en Italie feront bénéficier de telles opérations des informations issues de leur expérience. Mais il est nécessaire que chaque projet soit pris en charge par des personnes sur place, ayant une bonne connaissance du contexte local, ou décidées à l’acquérir, et acceptant de s’engager dans un projet pendant au moins une dizaine d’année, étude de faisabilité incluse. Si j’en juge par la motivation des ornithologues italiens avec qui je suis déjà en relation du fait des vautours, nul doute qu’on devrait trouver les personnes motivées par de tels projets. III. - LUTTE CONTRE LES APPATS EMPOISONNÉS : UNE PISTE TECHNIQUE, UN ESPOIR ! L’empoisonnement, totalement illégal, fait un retour clandestin. Même si ce sont des Mammifères qui sont visés, ceci peut être catastrophique pour les charognards occasionnels (Aigle royal : empoisonnement constaté au Mercantour), a fortiori pour les vautours (un Percnoptère empoisonné dans le Trièves, à une vingtaine de kilomètre de Chamaloc, en 2004). Le retour du Loup pourrait donner à ces pratiques irresponsables des dimensions catastrophiques pour ces oiseaux. ` En novembre, lors d’un colloque organisé par le Parco Alpi Marittime, dans le cadre Réseau Alpin des Espaces Protégés, sur les vautours (surtout mais non pas exclusivement Gypaète), une responsable du projet LIFE de réintroduction du Gypaète en Andalousie, sur le point de commencer, a, pour la première fois, présenté un moyen donnant les plus grands espoirs : de même que des chiens peuvent être dressés à la recherche de drogues, ils peuvent l’être à rechercher des appâts empoisonnés ! Je suggère avec insistance que les organismes concernés, aussi bien associations que surtout les garderies de parcs, réserves, ONCFS, explorent activement cette piste. A toutes fins utiles, voici l’adresse de la personne qui nous en a parlé à Cuneo (écrire en espagnol ou en anglais) <[email protected]>. Comme bien souvent lors d’une idée géniale, elle semble “évidente” après coup ! On se demande pourquoi on ne l’a pas eu ! NB Il n’est pas exclu qu’on puisse aussi élargir le dressage des chiens à la recherche des empoisonneurs... Jean-Pierre Choisy Page 7 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n vi e r - fé v r i e r 2 0 0 6 N °2 5 Info Vautours (suite des ACT NAT N°24) 23 Février 2006 N° 3 de l’année NB Détails, dont les noms des observateurs, dans le tableau Excel qui sera envoyé ultérieurement. PERCNOPTERE Le 16 février reçu un courriel signalant déjà un Percnoptère au Pays-Basque arrivé la veille ou l’avant-veille ! VAUTOUR FAUVE Baronnies Source : Vautours en Baronnies Déjà plus de quarante couples ont pondu ! Le 16 février un individu observé à 9h en difficulté au bord de la route des gorges de l’Aygue, en dépit d’excellentes conditions de vol. Recueilli par Tessier (de Vautours en Baronnies) bague Museum TY 2473 (bague darvic AES perdue) lâché dans les gorges du Verdon (dernière observation là-bas inconnue pour le moment). A distance des noyaux de population Sur le versant italien des Alpes occidentale, un individu observé les 4 décembre 2005 et 10 janvier 2006, à Barcalino, commune de Novello, province de Cuneo (transmis par Parco Alpi Maritime). . Le début des mouvements : * 18 février : dans l’Ardèche (col de l’Escrinet, ouest du Massif Central) onze en vol à 15h55, venant de la direction Est (Vercors) passent au col de l'Escrinet et se dirigent vers l'Ouest (Gerbier des Joncs-Mézenc). Première observation dans le département depuis le 1 novembre (précédentes en juillet). L’observation la plus précoce pour des oiseaux sans problème (un recuilli épuisé en janvier 2002) et mort peu après. CORA Ardèche ; * 21 février : nord du Vercors (plateau de la Molière, commune d’Engins) : 12 h, deux volant droit au sud ; 14 h, trois en train d'enrouler le thermique à la verticale du refuge de la Molière. Peut être les mêmes qu' à 12 h ? abondent par tous les temps au moindre souffle de vent. En tout état de cause, quelles qu’en soient les causes, la dispersion a été moindre que dans les Alpes, avec plus de retours. L’estivage de vautours moine des Causses dans les biotopes de réintroduction de vautours fauves dans les Alpes, amorcé en 2000, régulier et constant depuis 2003, ne permet pas de retenir l’hypothèse d’inadéquation écologique. On voit mal pour quelle raison faire atteindre en volière l’âge adulte ou subadulte n’aurait pas les mêmes avantages que pour le Vautour fauve, au point qu’on n’arrive même pas à formuler d’hypothèse, ce qui exclut de les pouvoir tester ! Rappel : * des adultes ou subadultes sont sortis de l’âge de l’erratisme à grande distance, caractéristique d’une fraction importante des immatures (apparemment plus les femelles que les mâles dans les Causses comme dans les Baronnies) ; * la mortalité, infime chez les adultes, est moins négligeable chez les immatures, et réellement élevée chez les juvéniles VAUTOUR MOINE Diois A Chamaloc 11 à 16 selon les jours, moyenne actuelle 12. La lecture de bagues confirment qu’au moins une fraction des individus sont très stables dans le Diois. Après de nombreuses semaines uniquement au site bas, ils passent de nouveau la nuit dans les falaises du site haut (adret du col du Rousset), bien que fréquentant le charnier du site bas, seul approvisionné, du fait de l’enneigement du site haut. Le 22, un oiseau dans l’aire de couvaison 2004, fréquentée régulièrement aussi en 2005. Au site bas, plusieurs observations de baignades hivernales, soit dans des abreuvoirs (nouveaux) soit, lors de la récente fonte de neige, dans de très grandes flaques. Surprenant, hier 22, de voir ces vautours choisir de se tremper complètement par ces températures, mais ...“des goûts et des couleurs...” Ensuite, longs bains de soleil dans un pâturage pentu bien exposé, en bordure de l’eau, où ils montent à pied, plumes collés par l’eau. Dehesa : Vautour-en-Baronnies communique : le dimanche 12 février, jour de l’observation de Dehesa en Crau sur la décharge de Marseille , Lannes, de Vautour-en-Baronnies, de passage dans cette ville, a été prévenu par téléphone. Il s’y est rendu le lendemain, l’a jugée en difficulté, et capturée, ce qui confirmait son diagnostic : impossible sinon. Remise en volière à Rémuzat (Baronnies) : poids tombé à quelques 5 kg ( 8 kg au lâcher de décembre 2005), nouvelle confirmation. Commentaire Ceci confirme l’analyse du bulletin précédent sur les lâchers d’immatures de cette espèce. Quand on a lâché sur une île (Baléares), les immatures avaient certainement bien plus de difficulté à partir au loin et le problème ne s’est guère posé. Dans les Causses, hors des gorges; qui y sont enclavées, les ascendances sont à peu près limitées aux thermiques les facilités pour aller au loin sont supérieures à celles d’une île mais bien moins grandes que dans les Préalpes, où les dynamiques Rationellement, la pénurie de vautours moines à lâcher (contrairement aux vautours fauves) devrait donc encore plus conduire à lâcher des adultes ou subadultes Pourquoi s’obstiner à imposer aux responsables de la réintroduction dans les Alpes ces lâchers de juvéniles et immatures ? On ne peut faire que des hypothèses : * conservatisme un peu “frileux” : “Ca a bien marché ailleurs comme ça, donc on fera la même chose !”, au lieu de tenir compte avec pragmatisme des fortes différences de dispersion des jeunes induites par les différences écologiques et géographiques locales (cf. supra) ; * surestimation de la composante “éthologie”dans les facteurs de réussite de l’opération. Or, l’objectif se situe essentiellement dans la dynamique de population : fonder un noyau de population d’adultes installés. Pour les oiseaux nés en liberté et recueillis en centre de soin, rien , absolument rien ne permet de soupçonner que la méthode qui a donné Page 8 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme .Actualités Vautours d’excellents résultats avec le Vautour fauve ne soit pas aussi bonne pour le Vautour moine. Ne pas utiliser cette même méthode au moins pour ces oiseaux n’a pas le moindre fondement rationnel. S’obstiner n’aurait pas d’autres résultats que recommencer ceux constatés après le premier lâcher dans les Baronnies, lequel a gaspillé l’avantage sans précédent d’un effectif élevé d’individus à lâcher, du fait de cette grave carence de pragmatisme, quasiment “idéologique”, imperméable aux enseignements de l’expérience. On peut davantage discuter pour ceux nés en captivité. A mon avis, rien ne permet de penser que, s’ils deviennent adultes ou subadultes dans des volières de 20 m ou plus, ils en gardent quelque handicap toute leur vie. Et même si tel était le cas, tant pis : leurs descendants nés en liberté n’y seront pas soumis et s’envoleront dans des conditions moins artificielles que d’un taquet. J.- P. Choisy Le vautour fauve du Verdon recueilli dans les Baronnies souffre d’une luxation de la hanche ! En ces temps de grippe aviaire, la précision n’est pas superflue ! JP Choisy j a n v i e r - fé vr i e r 2 0 0 6 N °2 5 Page 10 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n v i e r - fé vr i e r 2 0 0 6 N °2 5 Rousserolle effarvatte (orientation en migration) L’orientation de la rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) en migration. Cette étude a été réalisée en automne à Falsterbo (sud ouest de la Suède) afin de déterminer l’heure de départ en migration des rousserolles. Cette heure de départ est ensuite mise en relation avec les informations utilisables par les oiseaux pour s’orienter : étoiles, soleil etc… Les chercheurs ont équipé les oiseaux d’émetteurs et les ont suivis jusqu’à leur départ en migration. Les rousserolles débutent leur migration une fois que le soleil est couché et principalement les nuits dégagées, c'est-à-dire quand les étoiles sont visibles. Elles s’orientent majoritairement vers le sud-ouest, même si quelques oiseaux ont pris des directions surprenantes. Dans de bonnes conditions (ciel dégagé), sur 21 oiseaux, un est parti vers le Nord-Est, deux plein Est et tous les autres vers le Sud-Ouest. Un ciel couvert entraîne des erreurs dans l’orientation des oiseaux. Ces résultats sont illustrés par les figures. Les rousserolles partent en général lorsque les conditions météo et la visibilité de la journée ont été bonnes, mais ceci est probablement à mettre en relation avec la visibilité faible à nulle des étoiles. Les départs ont principalement lieu dans les toutes premières heures de la nuit. Cette étude met donc en évidence le rôle important, mais pas forcément unique, des étoiles dans l’orientation des rousserolles en migration. La lune ne semble pas avoir d’influence. L’influence poten- Cercles donnant les directions de départ migrations des oiseaux, chaque point correspond à un oiseau. Légende : (a) : orientation des oiseaux par ciel dégagé à nuageux (0-6/8), on peut noter une direction majoritaire vers le SudOuest qui est statistiquement significative. (b) : orientation des oiseaux par ciel couvert (7-8/8), on ne note pas de direction particulière de vol, les oiseaux sont complètement désorientés. Photo Christian Kerihuel tielle du champ magnétique n’a pas été évaluée. D’après : Akesson, S., Walinder, G., Karlsson, L., Ehnbom, S., (2000). Reed warbler orientation: initiation of nocturnal migratory flights in relation to visibility of celestial cues at dusk. Animal Behaviour. 61, 181-189. Julien Girard-Claudon Page 11 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n vi e r - fé v r i e r 2 0 0 6 N °2 5 Étude corbeau freux Evolution de la population de corbeaux freux Corvus frugilegus dans le département de la Drôme de 1980 à 2005 Sébastien BLACHE et Elodie LABONNE. Centre Ornithologique Rhône-Alpes Drôme. CORA26 3 côte des chapeliers- 26100 Romans-sur-Isère. [email protected] En France, le Corbeau freux est resté jusqu’au milieu du 20ème siècle un nicheur nordique se cantonnant pour l’essentiel au nord d’une ligne passant par la Vendée et la Saône-et-Loire. Depuis, l’espèce a repoussé sa limite méridionale. Il a notamment colonisé la quasi-totalité de la vallée du Rhône et atteint Aixen-Provence en 1998 (Dubois et al. 2000). Pour autant, dans cette partie géographique, l’espèce reste peu abondante et localisée. Dans le département de la Drôme, le Corbeau freux (fig. 1), s’est installé comme nicheur au début des années 1980 avec seulement une dizaine de nids implantés dans les régions de Bourg-lès-Valence et Châteauneuf-sur-Isère (Choisy et Broyer, 1986). Depuis, l’espèce s’est largement étendue, colonisant les régions de plaines et de collines du nord Drôme et de la vallée du Rhône. En 2000, dans le cadre de l’inventaire national des Corbeaux freux, un recensement exhaustif des colonies a été réalisé et a permis de dénombrer 26 colonies pour 1179 nids (CORA, 2003 (1)). Cinq ans plus tard, en 2005, un nouveau dénombrement est réalisé. Dénombrement des colonies Les prospections ont été réalisées en février et mars, avant la pousse des premières feuilles, période qui correspond également à l’installation des couples dans les colonies. Dans un premier temps, les comptages ont été faits sur la base des connaissances de l’inventaire de 2000. A cela, nous avons ajouté de nouvelles prospections et intégré les données des naturalistes qui nous ont informés de la présence de nouvelles colonies. Bilan 2005 Évolution des populations En 2005, 49 colonies occupées (soit 1893 nids) ont été comptabilisées. En moyenne, les colonies comprennent 34 nids (minimum 3 nids, maximum 180 nids). Par rapport au comptage de l’année 2000 (26 colonies et 1179 nids), nous observons une augmentation de 47% du nombre de colonies et de 60 % du nombre de nids. Parallèlement à cela, nous avons noté la disparition de 7 colonies présentes en 2000 qui comportaient un total de 302 nids. Comme cela a été observé lors des précédents dénombrements, l’espèce se cantonne uniquement aux plaines de basses altitudes qui correspondent pour l’essentiel à la vallée du Rhône, de l’Isère et une partie du nord de la Drôme des collines (fig. 2). Nous pouvons actuellement distinguer 5 zones géographiques distinctes où l’espèce est présente : Aneyrons, Tournon/Tain l’Hermitage, Romans-sur-Isère/Bourg de Péage, Valence et Loriol-sur-Drôme/ Montélimar. Une analyse comparative de l’évolution de la taille des colonies par zone montre une augmentation globale de celles-ci (tab. 1). L’augmentation est particulièrement importante pour les zones de Loriol-sur-Drôme/ Montélimar et Tournon/Tainl'Hermitage où le nombre de nids a progressé respectivement de 126 et 121 %. Pour Valence et Romans-sur-Isère/ Bourg de ¨Péage l’augmentation est plus faible. Concernant Aneyrons, nous n’avions aucune connaissance de la présence de l’espèce avant 2005. Pour chacune de ces zones, nous avons relevé cette année la disparition de colonies présentes en 2000. La zone de Valence est la plus affectée avec la disparition de 5 colonies (163 nids), suivie de Tournon/Tain-l'Hermitage (-3 colonies représentant 86 nids), Romans-surIsère/Bourg de ¨Péage (-2 colonies représentant 28 nids) et Loriol-surDrôme/Montélimar (-1 colonie représentant 25 nids). Ceci explique probablement en partie les différences d’évolution des effectifs par zone (Tab.1). Une série d’hypothèses peut expliquer cette progression. L’espèce est en forte augmentation dans la région Rhône-Alpes (CORA, 2003 (2)) ce qui expliquerait qu’elle le soit également dans la Drôme. Le développement des cultures irriguées (maïs, tournesol, soja) semble lui être extrêmement profitable. En effet, ces vastes zones de terre nue au moment du nourrissage des jeunes leur permettent de trouver une nourriture abondante (micro faune du sol, semences). Les proportions micro faune du sol et semences variant probablement en fonction de leur accessibilité (les printemps secs sont moins favorables aux lombrics et insectes, seules restent les semences). Les espèces d’arbres colonisés Dans le département de la Drôme, les colonies sont installées préférentiellement dans trois types d’essences : peupliers, platanes, érables. Plus modestement l’espèce colonise également les chênes, tilleuls, pins, robiniers et noyers (Tab. 2). Figure 1. Corbeau sur son nid à Romans-sur-Isère (S. Blache) Zone 2000 Loriol-surDrôme 6 (104) T a i n l'Hermitage 4 (136) Valence 8 (368) Romans8 (571) sur-Isère 2005 8 (236) 7 (301) Évolution 40% (126%) 50% (121%) 16 (586) 62% (59%) 15 (746) 47% (31%) Tableau 1. Évolution du nombre de co- Anneyrons 2 (24) lonies (nombre de nids) entre 2000 et Total 26 (1179) 49 (1893) 53% (60%) 2005 par zone géographique. ACTualités NATuralistes du CORA Drôme Page 12 j a n v i e r - fé vr i e r 2 0 0 6 N °2 5 Étude corbeau freux Habitats d’implantation des colonies Essences Peuplier Platane Erable Chêne Tilleul Pin Robinier Noyer Nombre 12 (585) 23 (544) 5 (366) 3 (123) 2 (69) 2 (10) 1 (7) 1 (3) % 24 (30.9) 47 (28.7) 10 (19,3) 6 (6.5) 4 (3.6) 4 (0,5) 2 (0,4) 2 (0,2) Tableau 2. Répartition du nombre colonies (nombre de nids) par espèce d’arbre Nous avons comparé la distribution des colonies selon qu’ elles étaient installées en zones rurales (campagne stricte), périurbaines (périphérie des ville, zone industrielles) et urbaines (habitations denses) (Tab.3). Zone Rurale 2000 2005 Évolution 7 (210) 14 (333) 50% (37%) Périurbaine 8 (667) 18 (877) 56% (24%) Urbaine 11 (302) 17 (683) 55% (56%) Tableau 3 Répartition et évolution du nombre de colonies (nids) par rapport au milieu Pour les trois habitats, nous observons une progression du nombre de colonies globalement similaire comprise entre 50 et 56 % (Tab.3). En revanche, nous relevons que leur taille (nombre de nids) a entre une fois et demie et deux fois plus augmenté dans les habitats urbaines qu’en zones périurbaine et rurale. Pour l’instant nous ne sommes pas en mesure d’expliquer ces différences. Conclusion Figure 2. Carte de localisation des colonies de Corbeaux freux dans le département de la Drôme en 2005. Figure 2. Carte de localisation des colonies de Corbeaux freux dans le département de la Drôme en 2005. L’inventaire 2005 a permis de mettre en évidence une augmentation de 47% du nombre de colonies et 60% du nombre de nids depuis l’année 2000 soit un total de 1893 nids et 49 colonies. Ces colonies se répartissent pour l’essentiel dans la vallée du Rhône en 5 zones géographique : Anneyrons, Tournons/Tain l’Hermitage, Romans-sur-Isère/Bourg de péage, Valence et Loriol-sur-Drôme/ Montélimar. Pour l’ensemble des ces zones, Valence est celle où le nombre de colonies a le plus augmenté alors que Loriol-sur-Drôme/Montélimar, celle où le nombre de nids a le plus progressé. Préférentiellement le Corbeau freux affectionne les peupliers et platanes pour nidifier. Enfin, nous relevons que si globalement l’évolution de la taille des colonies est relativement similaire pour les zones urbaines, périurbaines et rurales, les colonies périurbaines ont la progression du nombre de nids la plus faible. Bibliographie Choisy, J.-P et Broyer, J (1986) L’Etourneau et le Corbeau freux dans le département de la Drôme. Groupe Drômois d’Etude et de Recherche sur les Vertébrés. 53p. - CORA (1) (2003) Oiseaux de la Drôme. Atlas des oiseaux nicheurs de la Drôme. CORA Drôme. 312p. - CORA (2) (2003) Les oiseaux nicheurs de Rhône-Alpes. CORA Editeur 336p. - Dubois J.-P, Le Maréchal P, Olioso G, Yésou P. (2000) Inventaire des Oiseaux de France. Avifaune de la France métropolitaine. Page 335.* Page 13 ACTualités NATuralistes du CORA Drôme j a n vi e r - fé v r i e r 2 0 0 6 N °2 5 INFOS des Associations Voisines et comptages CORA26 DECOUVERTE DES RAPA- 24 Heures Naturalistes CES NOCTURNES Partez à la découverte des rapaces nocturnes lors d'un week-end exceptionnel proposé par Gilles Trochard, guide naturaliste et l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages. Espèces de plaine et d'affinité méditerranéenne, les Hiboux grand-duc, moyen-duc et petit-duc, la chouette chevêche d'Athena et l'effraie des clochers seront les stars de ce séjour programmé du 1er au 4 juin 2006 sans oublier les aigles royaux, vautours fauves, circaètes et milans royaux qui seront aussi au rendez-vous. D'une extrême richesse, la Drôme, entre le Vercors, les Baronnies et la plaine de Valence, a la chance " d’accueillir " toutes les espèces de rapaces nocturnes de France, sauf le hibou des marais, soit 8 espèces ! C'est pourquoi l'ASPAS vous propose en Octobre, un second week-end d'observation des rapaces nocturnes : les espèces forestières du Vercors. Un programme riche en émotion où la beauté de la nature vous sera dévoilée avec poésie et pédagogie. RDV du 01/06 au 04/06/2006 à Valence (26). Demandez nous la fiche technique et les tarifs ! ASPAS - BP 505 - 26401 Crest Cedex Tél. : 04 75 25 10 00 ou par mail à [email protected] Les 24 HN se tiendront à Crupies les 20 et 21 mai. Il est nécessaire de s'inscrire auprès de JMF ou de moi-même. Cette année, nous avons réservé un gîte du vendredi soir au dimanche, tous les naturalistes y sont les bienvenus. La restitution publique des résultats aura lieu le dimanche 21 mai à 18 heures au centre Musiflore à Crupies (D330 direction Vesc). 30/31 avril 2006 + 6/7 mai et si mauvais temps pour l’un des deux WE report aux 13/14 mai. Contact Gilbert DAVID 04.75.22.07.51 Mail : [email protected] Sabine COUVENT Photo Yves Thonnerieux ————————————————– ————————————————————– BUSARDS JFPN Cette année les Journées FRAPNA du patrimoine naturel (JFPN) se dérouleront les 16 et 17 septembre dans la vallée de la Roanne à St Nazaire le Désert. Nous commençons à prendre contact avec les municipalités et l'OT pour établir un programme afin que l'on puisse faire découvrir les richesses du patrimoine naturel de la vallée. Si vous avez des idées, des suggestions de sortie et de découverte d'un lieu, ou si vous souhaitez aider à l'organisation ou participer au week-end en guidant un groupe afin de partager vos connaissances de naturaliste, vous pouvez me contacter par Email ou par téléphone. D'avance merci beaucoup. Pour la FRAPNA Sylvie Thirion Tél domicile 04 75 85 44 10 Tél travail 04 75 25 36 31 TETRAS-LYRE Glandasse Les comptages annuels auront lieu les samedis 27 mai et 10 juin. 2006. Contact Laurent CARRIER [email protected] Photo Gabriel Rasson Madame Monsieur le, Adresse A Monsieur le Préfet PREFECTURE DE LA DROME 3, boulevard Vauban 26030 VALENCE CEDEX 9 Monsieur le Préfet, Grâce au Collectif Nature Drôme, j’ai eu connaissance du plan de chasse aux chamois pour la saison 2005/2006. Ce plan de chasse donne plus de 650 chamois à tirer aux chasseurs. Je tiens à vous faire part de mon mécontentement et de mon indignation devant ce prélèvement qui me paraît très excessif. La faune sauvage n’appartient-elle qu’aux chasseurs ? Nous, simples promeneurs et amoureux de la Nature, n’avons-nous pas le droit de rencontrer au cours de nos promenades des bêtes libres et tranquilles qui pourraient être le fleuron de nos superbes paysages drômois et un atout touristique non négligeable pour notre département ? 5 % de chasseurs au sein de la population de la Drôme ont la main mise sur environ 80 % du territoire départemental. Trouvez-vous cela conforme à la démocratie ? Nous avons la chance de posséder encore une des plus belles populations de chamois de basse altitude d’Europe. Elle représente une de nos grandes richesses patrimoniales au même titre que la Tour de Crest, la Forêt de Saoû le Château de Grignan. Il serait temps de ne plus la brader en cessant d’augmenter automatiquement, chaque année, les quotas du plan de chasse. Dans l’attente de votre compréhension et de votre aide, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à toute ma considération. Signature Pour que l’on considère le chamois autrement que comme un gibier à tuer Photo Roger Mathieu Fiche d’observation : à photocopier et à renvoyer au CORA 26 3 côte des chapeliers 26100 Romans-sur-Isère. Tél : 04.75.05.14.79 Fax : 04.75.02.99.41 Email : [email protected] Observateur : Adresse et tél. pour la 1ère fiche. J’accepte que le C.O.R.A. autorise l’utilisation des données brutes de cette fiche pour des travaux de recherche ou des opérations de conservation. Date : Heure : N° dép. : Commune : Espèce(s) Durée de l’observation : Lieu-dit IGN coord. Géographiques Sexe Age Nombre Altitude : Météo : Comportement, milieu, divers Observateur : Adresse et tél. pour la 1ère fiche. J’accepte que le C.O.R.A. autorise l’utilisation des données brutes de cette fiche pour des travaux de recherche ou des opérations de conservation. Date : Heure : N° dép. : Commune : Espèce(s) Durée de l’observation : Lieu-dit IGN coord. Géographiques Sexe Age Nombre Altitude : Météo : Comportement, milieu, divers Observateur : Adresse et tél. pour la 1ère fiche. J’accepte que le C.O.R.A. autorise l’utilisation des données brutes de cette fiche pour des travaux de recherche ou des opérations de conservation. Date : Heure : N° dép. : Commune : Espèce(s) Durée de l’observation : Lieu-dit IGN coord. Géographiques Sexe Age Nombre Altitude : Comportement, milieu, divers Météo :