Le point 2007 sur les régimes réputés allonger la durée de vie

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Le point 2007 sur les régimes réputés allonger la durée de vie
Le point 2007 sur les régimes réputés allonger la durée de vie. Étude à l'échelle mondiale.
Émilie B
Émilie BÉRARD, Laurent É
, Laurent ÉCONOMIDÈS & Cécile L
& Cécile LEROY
Introduction
Ce qui différencie réellement Homo sapiens des autres animaux, ce n'est pas la nécessité qu'il a de s'alimenter, mais plutôt sa peur de la mort. En effet, depuis des millénaires, on a pu voir apparaître, circuler, consommer, des produits dont tout un chacun espérait qu'ils eurent le même effet que l'ambroisie des dieux de l'Olympe. Cependant, la mortalité inéluctable de l'homme n'en a pas pour autant été modifiée. Sans vouloir prétendre à l'immortalité, est­il néanmoins possible d'allonger quelque peu notre durée de vie ? On peut voir aux quatre coins du monde des espérances de vie bien différentes et des régimes alimentaires parfois divers ; comment peut­on manger pour vivre plus longtemps? En étudiant ces régimes (non pas régimes amaigrissants, mais régimes alimentaires, autrement dit une façon de se nourrir) nous allons tenter de cerner quels sont leurs effets réels. En effet, on peut vivre plus longtemps en ne mourant pas jeune – c'est­à­
dire en empêchant les maladies mortelles de survenir – et en mourant plus vieux, i.e. plus vieux que la normale et aussi en luttant contre les effets de l'âge. Nous décrirons donc les aliments utilisés, les composés qu'ils contiennent et leurs effet respectifs, en tentant toujours de distinguer la part de vérité scientifique des enjeux commerciaux et de la mode.
I. Les différents régimes alimentaires à travers le monde
A. Le régime hypocalorique de l'île d'Okinawa au Japon
Cette alimentation se compose de : féculents ­ comme dans tous les régimes ­ ici le riz ; beaucoup de fruits et légumes ; tofu (fromage au lait de soja qui accompagne salades et sauces) et autres formes variées de soja : shoyu et tamari (sauces), miso (pâte de soja), tempeh et natto (fromages) ; très peu de viande (un peu de porc bouilli ou mariné dans du vinaigre), très peu de graisses ; poisson, coquillages et crevettes.
Ce régime est de plus basé sur un principe fondamental qui est de ne manger qu'à 80% de sa faim, et les aliments qui le compose sont hypocaloriques en restant riches nutritionnellement.
Et en effet, on y constate des records de longévité : l'espérance de vie est de 85,5 ans pour les femmes (contre 83 ans en France) et de 78,5 ans pour les hommes (contre 75,5 ans).
B. Le régime méditerranéen : France, Italie, Espagne
effet, l'espérance de vie des pays méditerranéens est supérieure à celle des autres pays occidentaux, derrière le Japon, et c'est la France qui détient le record d'espérance de vie avec 83 ans pour les femmes et 75,5 ans pour les hommes. De plus, une consommation modérée de vin rouge au cours des repas diminue la mortalité coronarienne : c'est le French paradox.
C. Le régime « occidental » : États­Unis, Europe
Ici, les aliments principalement consommés sont : beaucoup de graisses et de sucres, beaucoup de viande rouge riches en lipides saturés (les « mauvaises » graisses), peu de fruits et légumes. De plus, cette alimentation, qui contredit tous les principes que nous avons évoqués précédemment, est malheureusement accompagnée d'un manque criant d'exercice physique! Malgré tout, c'est dans ces pays occidentaux que l'on voit apparaître de plus en plus de régimes particuliers, basés sur la supplémentation : les gens consomment différents suppléments alimentaires de différente nature (hormones, antioxydants etc.). Par exemple, la vitamine C et la mélatonine sont beaucoup utilisés aux États­Unis, le coenzyme Q10 au Japon, la D.H.E.A. en France, etc.
Le régime méditerranéen mondialement connu est le régime crétois qui consiste en une forte consommation de fruits et légumes variés, de céréales et de légumineuses ; une utilisation fréquente d'herbes et d'aromates ; une faible consommation de viande mais une consommation régulière de poisson ; l'huile d'olive exclusivement comme lipide ; une consommation régulière Enfin, pour illustrer un régime alimentaire qu'on pourrait de fromages frais au lait cru. C'est un régime extrêmement ciblé. dire
« idéal »,
nous avons construit une pyramide alimentaire à Cependant, dans les autres pays du pourtour partir de tous les régimes bénéfiques pour la longévité décrits ci­
méditerranéen, il existe des habitudes alimentaires proches de ce régime, mais plus variées, et de plus en plus occidentalisées. En dessus (Fig. 1).
II. Les facteurs d'allongement de la durée de vie A. Antioxydants
Les antioxydants sont des molécules qui permettent la neutralisation des radicaux libres nocifs pour les cellules, qui sont soit issus de la dégradation des protéines, soit des déchets métaboliques, ou encore des produits des cellules du système immunitaire.
Le sélénium que l’on trouve dans les abats crus sert de précurseur à la superoxyde dismutase, antioxydant très efficace (mais aussi un poison violent à haute dose).
La vitamine C (acide ascorbique) présente dans les fruits et légumes, est un antioxydant fondamental du régime méditerranéen et du régime d'Okinawa, les fruits et légumes tenant une grande place dans leur alimentation.
La coenzyme Q10 est présente dans le cœur de porc, les huiles de colza et de soja. Il faudrait boire 300g par jour d’huile de soja pour seulement 30 mg de coenzyme, c’est pour cette raison que les japonais notamment la prennent en complément alimentaire.
Les polyphénols du vin rouge se trouvent sous différentes © Émilie BÉRARD, Laurent ÉCONOMIDÈS & Cécile LEROY 2007 ­ TD Nutrition et maintien de l’équilibre de l’organisme – Régimes réputés allonger la durée de vie – 1/5
formes : flavonols, acides phénols. Ils protègent les LDL (« mauvais cholestérol ») de l’oxydation (Fig. 2). Les polyphénols pont donc un rôle protecteur contre les maladies cardiovasculaires, et expliquent donc le faible taux relatif de mortalité coronarienne en Méditerranée, particulièrement en France – ce que l'on nomme le French paradox. Les composés phénoliques sont contenus dans l’huile d’olive (régime méditerranéen). L’acide oléique est faiblement oxydable, il diminue l’oxydabilité des LDL quand il se substitue à un acide gras poly­insaturé. Du fait du rôle de ces LDL oxydés dans le processus arthérogénique, cet acide est un bon protecteur du processus d’athérosclérose. L’oleuropéine est un composé majeur de l’olive, par modifications chimiques, il donne des composés phénoliques avec des propriétés antioxydantes. L’huile d’olive a donc deux caractéristiques antioxydantes : « passive » car elle contient des AG faiblement oxydables et « active » car elle possède des antioxydants potentiellement actifs. La consommation d'huile d'olive semble alors un acteur­clef de la faible mortalité coronarienne observée en Crête par le Pr Keys (1956) en comparaison avec tous les autres pays européens.
transforme en équol et entérodiol dont la structure permet de se fixer sur les récepteurs des œstrogènes. Leurs effets antagonistes empêcheraient certains cancers hormono­dépendants (Sarkar et al. 2003). De même des études réalisées sur les femmes Irlandaises révélèrent un risque de cancer moins important que la moyenne européenne, du fait de la consommation de phytostérols contenus dans la bière. 4. Arginine, hormone et facteur de croissance
L’arginine (acide aminé) serait un stimulateur efficace de la sécrétion d’hormone de croissance, ce qui permet aussi la sécrétion de facteur de croissance IGF­1, avec cet avantage que l’arginine est beaucoup moins toxique et dangereuse à utiliser que l’hormone de croissance (Proust 1999). Ceci permettrait de contrebalancer la baisse de la production d’IGF­1 (Insulin like Growth Factor) qui intervient naturellement avec l’âge, et donc la baisse de la stimulation de synthèse protéique. Cela s’utilise surtout aux États­Unis. C. Facteurs génétiques
B. Hormones
Les taux de nombreuses hormones dans notre organisme diminuent avec l'âge. On peut donc supposer que cette décroissance modifie les balances hormonales « normales » et peut créer des dysfonctionnements à l'origine des symptômes du vieillissement. Cependant, les hormones humaines ne se trouvent pas directement dans notre nourriture (et pour cause…) et s'inscrivent plutôt dans les régimes basés sur la supplémentation alimentaire.
1. La mélatonine
La mélatonine est sécrétée par l'épiphyse pendant la nuit et a des effets somnifères. Compte tenu de ses propriétés antioxydantes, elle allongerait la durée de vie en protégeant l'ADN (jusqu'à 20 % chez des souris, Tan 1993). Outre ses effets bénéfiques sur le sommeil de l'homme, un traitement par pulses occasionnelles augmente la libido (Drago 2000). A contrario, un traitement prolongé a plutôt un effet d'inhibiteur sexuel et provoque des somnolences.
2. La D.H.E.A. (Déhydroépiandrostérone)
Hormone stéroïde dérivée du cholestérol, la DHEA est un précurseur des hormones sexuelles sécrété par les glandes surrénales. Sa raréfaction avec le temps semble nuisible, puisque les hommes qui ont une concentration en DHEA naturellement faible semblent vivre moins longtemps (Mazat 2001). Cependant, une supplémentation en DHEA (quelle qu'en soit la dose) si elle provoque des « effets bénéfiques » (surtout chez les femmes) comme une amélioration de l'état des os et de la peau, une augmentation de la libido, etc. n'entraîne – à ce jour – aucune augmentation réelle de la durée de vie (Baulieu 2000).
1. Égaux face au vieillissement ?
Lorsque l'on considère la diversité des espérances de vie (au sein même de l'espèce humaine, sauf décès de cause non médicale), on ne peut que constater que nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement. Bien entendu, les manques d'hygiène et d'efficience médicale expliquent en grande partie les faibles espérances de vie des pays très pauvres dits « du Sud ». Mais, au sein d'une population au niveau de vie identique les facteurs génétiques ont une réelle importance. Des études statistiques ont montré que les porteurs homozygotes de l'allèle T du gène SIRT3 vivent plus longtemps que les porteurs hétérozygotes GT et homozygotes GG (Schächter 1999). Ce gène SIRT3 fait partie de la famille des gènes Silent Information Regulators (appelés aussi sirtuines) qui empêchent certains gènes de s'exprimer et jouent un rôle important dans la régulation de la durée de vie des cellules (Kennedy 1995 & 1997). De même les différents allèles des gènes qui codent pour des enzymes qui catalysent les réactions qui s'opposent au vieillissement peuvent influer sur leur efficacité (De Benedictis 2001). Par exemple, certains individus porteront un allèle du gène codant pour la superoxyde dismutase qui rend son pouvoir antioxydant plus fort, et seront mois exposés à l'oxydation.
2. Activation des sirtuines et restriction calorique
Des recherches sur Saccharomyces cerevisiae (Howitz et al. 2003) ont montré qu'un polyphénol contenu dans le vin, le resvératrol, stimule le gène Sir2 (famille des sirtuines) des levures ce qui provoque une limitation de l'apport calorique et augmente la durée de vie de ces levures de près de 70 %, ainsi que la stabilité de leur ADN. Sachant que les sirtuines sont des gènes relativement bien conservés et présents dans toutes les espèces, on peut supposer que les mêmes processus prennent par au French paradox sus­décrit, d'autant que le resvératrol active de la même 3. Les phyto­hormones
façon le gène Sir2 de la levure et le gène SIRT1 humain. Ce lien Ces composés sont présents dans certains organismes étroit entre la restriction calorique et l'augmentation de la durée de végétaux. Leur proximité structurale avec des hormones humaines vie nous rappelle le régime hypocalorique de l'île d'Okinawa et ses leur donne des propriétés particulières. On peut citer le cas des centenaires.
phyto­œstrogènes (isoflavones et lignanes) que la flore colique © Émilie BÉRARD, Laurent ÉCONOMIDÈS & Cécile LEROY 2007 ­ TD Nutrition et maintien de l’équilibre de l’organisme – Régimes réputés allonger la durée de vie – 2/5
III. Les produits qui empêchent l'apparition de maladies
A. Protecteurs cardio­vasculaires
L’acide oléique (de l'huile d'olive) a un effet hypocholestérolémiant et augmente la quantité de cholestérol HDL : il diminue le risque d'accident cardio­vasculaire, ce qui explique encore les résultats déjà décrits pour le régime méditerranéen.
L’acide folique, que l’on trouve dans les fruits et les légumes, a un rôle important dans la régime d'Okinawa comme dans le régime Méditerranéen. Il catalyse en effet la réaction de formation de la méthionine à partie de l'homocystéine.Une carence entraîne donc un blocage de la voie métabolique, et une accumulation plasmatique d’homocystéine, celle­ci étant corrélée à une augmentation des risques coronariens.
B. Anticancéreux
Les fibres, à la base de la plupart des régimes, pourraient éviter les cancers du côlon. La consommation de fibres entraîne une augmentation du volume fécal, une augmentation de la vitesse de transit dans l’intestin et ainsi une diminution de l’exposition des muqueuses aux substances cancérigènes potentiellement présentes dans le bol alimentaire. Les fibres pourraient également éviter les cancers du sein. Elles provoquent en effet une augmentation de l’excrétion d’oestrogènes (en augmentant le volume fécal), connaissant le rôle promoteur des oestrogènes sur les cellules cancéreuses du sein, les fibres peuvent dans ce sens diminuer le risque de cancer du sein.
Les oméga 3 (régime méditerranéen) sont des acides gras polyinsaturés qui s’intègrent dans nos membranes, celles­ci deviennent oxydables, en cas de cancérisation de la cellule, une destruction est possible. Le rapport Ω3/Ω6 se situe entre 14 et 20 pour les régimes occidentaux, mais est de 4 pour le régime méditerranéen (avec des conséquences très visibles sur la fréquence de l'athérosclérose).
La vitamine C consommée en dose supérieure à une dose normale, pourrait éviter certains cancers, avec aussi d'autres effets comme des effets anti­rhume et renforcement des défenses immunitaires. Les travaux de Pauling (1992) semblent décrire une augmentation de l'espérance de vie moyenne de ses patients supplémentés en vitamine C.
IV. Vieillir mieux
L’allongement de la durée de vie ne saurait se concevoir sans une amélioration de la qualité de vie dans les dernières années. En effet, s’il s’agit souvent de vivre plus longtemps, certains régimes proposent des solutions pour rester « jeune » plus longtemps. La glycation est, après l'oxydation, la cause principale du vieillissement. Cette réaction d'addition spontanée d'oses sur des protéines (réaction de Maillard 1912) sur le modèle de la formation de glycoprotéines est néfaste pour l'organisme. Elle est notamment la cause de la cataracte. La carnosine (dipeptide de β­alanine et d'histidine) s'oppose à cette réaction par compétition. Elle a donc un effet préventif et curatif des effets de la glycation : la transparence du cristallin peut être restaurée par ce genre de traitements (Babizhayev 2004). La carnosine, qui a aussi des effets antioxydants, se trouve principalement dans les viandes (2 steacks de boeuf en contiennent 1g, alors que les compléments du commerce se présentent sous la forme de gélules de 50 à 500 mg). On voit néanmoins une certaine contradiction avec tous les régimes décrits précédemment sur la restriction de l'apport en viande, d'où une possible supplémentation.
Certains adeptes du régime d’Okinawa conseillent aussi les aliments riches en collagène, qui régénèreraient la peau et les articulations. A cet effet, on peut noter la consommation (entre autres) de face de porc séchée, macérée dans du vinaigre et coupée en fines lamelles dans cette île japonaise, ainsi que du cartilage de requin pour les mêmes raisons. Conclusion
Si l’on a pu reconnaître les résultats apparents de certains régimes, il n’en demeure pas moins que certaines données relèvent plus du mythe que de la réalité. Tout d’abord, le régime crétois tel qu’il est présenté – à des fins de communication – comme le secret pour vivre centenaire en parfaite santé, corroboré par diverses images et témoignages d’octagénaires buveurs assidus d’huile d’olive, est un mythe. En effet, si les données épidémiologiques du Pr Keys recensées depuis 1956 montrent clairement que la mortalité par infarctus est de loin la plus faible au monde, la longévité moyenne se situe dans la normale des pays européens. Les explications à ces faits résident dans le rapport faible Ω3/Ω6 dans l’alimentation. Aussi le régime crétois n’allonge t­il pas la vie, mais il permet un fonctionnement idéal du système cardio­vasculaire.
De plus, on constate qu'il existe un lien important entre une légère restriction calorique et l’allongement de la durée de vie, confirmé dans les faits par le nombre record de centenaires de l’île d’Okinawa. 1800 kcal par jour seraient alors suffisants et meilleurs pour la longévité que les 2500 d’un européen de l’Ouest, sachant que les variations individuelles dues aux facteurs génétiques sont considérables. On assiste aussi à un développement important de régimes basés sur le fait que les anti­âges naturels ne sont pas toujours en quantité suffisante dans notre alimentation, d’où une nécessité de recourir à la supplémentation en substances diverses : antioxydants, antiglycation, hormones… Paradoxalement, ce sont les mêmes composés qui faisaient déjà la base des régimes anti­âge traditionnels, parfois depuis des siècles. De nombreuses pistes de recherche s’ouvrent aussi dans ce domaine de la supplémentation : la télomérase, hormone qui occupe un rôle prépondérant dans le nombre de fois qu’une cellule peut se diviser, en est un exemple.
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Figure 1. un régime alimentaire « idéal »
Figure 2. Oxydation des LDL et processus d'athérosclérose
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