«On les chantes volumes 2» Le bal de la barbe a papa Paroles des
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«On les chantes volumes 2» Le bal de la barbe a papa Paroles des
«On les chantes volumes 2» Le bal de la barbe a papa Paroles des chansons 1 Chanson pour l’Auvergnat Paroles et musique :Georges Brassens Elle est à toi cette chanson Toi l’Auvergnat qui sans façon M’as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m’as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M’avaient fermé la porte au nez Ce n’était rien qu’un feu de bois Mais il m’avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr’ d’un feu de joie Elle est à toi cette chanson Toi l’étranger qui sans façon D’un air malheureux m’as souri Lorsque les gendarmes m’ont pris Toi qui n’as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener Ce n’était rien qu’un peu de miel Mais il m’avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr’ d’un grand soleil Toi l’Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu’mort t’emportera Qu’il te conduise à travers ciel Au père éternel Toi l’étranger quand tu mourras Quand le croqu’mort t’emportera Qu’il te conduise à travers ciel Au père éternel Elle est à toi cette chanson Toi l’hôtesse qui sans façon M’as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m’ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S’amusaient à me voir jeûner Ce n’était rien qu’un peu de pain Mais il m’avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr’ d’un grand festin Toi l’hôtesse quand tu mourras Quand le croqu’mort t’emportera Qu’il te conduise à travers ciel Au père éternel 2 Santiano Paroles et musique : Hugue Aufray C’est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau. Hisse et ho, Santiano ! Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux : Je suis fier d’y être matelot. Tiens bon la vague tiens bon le vent. Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu’à San Francisco. Je pars pour de longs mois en laissant Margot. Hisse et ho, Santiano ! D’y penser j’avais le c?ur gros En doublant les feux de Saint-Malo. On prétend que là-bas l’argent coule à flots. Hisse et ho, Santiano ! On trouve l’or au fond des ruisseaux. J’en ramènerai plusieurs lingots. Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux. Hisse et ho, Santiano ! Au pays, j’irai voir Margot. A son doigt, je passerai l’anneau. Tiens bon la vague tiens bon le vent. Tiens bon le cap tiens bon le flot. Hisse et ho, Santiano ! Sur la mer qui fait le gros dos, Nous irons jusqu’à San Francisco. 3 LA JUMENT DE MICHAO Paroles et musique : traditionnel C’est dans dix ans je m’en irai J’entends le loup et le renard chanter J’entends le loup, le renard et la belette J’entends le loup et le renard chanter C’est dans neuf ans je m’en irai (huit ans, sept ans, six ans) La jument de Michao a passé dans le pré La jument de Michao et son petit poulain A passé dans le pré et mangé tout le foin L’hiver viendra les gars, l’hiver viendra La jument de Michao, elle s’en repentira 4 Le Sud Paroles et musique : Nino Ferrer C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane A l’Italie Il y a du linge étendu sur la terrasse Et c’est joli On dirait le Sud Le temps dure longtemps Et la vie sûrement Plus d’un million d’années Et toujours en été. Il y a plein d’enfants qui se roulent sur la pelouse Il y a plein de chiens Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges Il ne manque rien On dirait le Sud Le temps dure longtemps Et la vie sûrement Plus d’un million d’années Et toujours en été. Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre On le sait bien On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire On dit c’est le destin Tant pis pour le Sud C’était pourtant bien On aurait pu vivre Plus d’un million d’années Et toujours en été. 5 La maman des poissons Paroles et musique : Boby Lapointe Si l’on ne voit pas pleurer les poissons Qui sont dans l’eau profonde C’est que jamais quand ils sont polissons Leur maman ne les gronde Quand ils s’oublient à faire pipi au lit Ou bien sur leurs chaussettes Ou à cracher comme des pas polis Elle reste muette La maman des poissons elle est bien gentille ! J’en connais un qui s’est marié A une grande raie publique Il dit quand elle lui fait la nique «Ah! qu’est-ce qui tu me fais, ma raie !» La maman des poissons elle est bien gentille ! La maman des poissons elle a l’œil tout rond On ne la voit jamais froncer les sourcils Ses petits l’aiment bien, elle est bien gentille Et moi je l’aime bien avec du citron Elle ne leur fait jamais la vie Ne leur fait jamais de tartine Ils mangent quand ils ont envie Et quand ça a dîné ça r’dîne Si l’on ne voit pas pleurer les poissons Qui sont dans l’eau profonde C’est que jamais quand ils sont polissons Leur maman ne les gronde La maman des poissons elle a l’œil tout rond On ne la voit jamais froncer les sourcils Ses petits l’aiment bien, elle est bien gentille Et moi je l’aime bien avec du citron Quand ils s’oublient à faire pipi au lit Ou bien sur leurs chaussettes Ou à cracher comme des pas polis Elle reste muette La maman des poissons elle est bien gentille ! La maman des poissons elle est bien gentille ! S’ils veulent prendre un petit vers Elle les approuve de deux ouïes Leur montrant comment sans ennuis On les décroche de leur patère La maman des poissons elle a l’œil tout rond On ne la voit jamais froncer les sourcils Ses petits l’aiment bien, elle est bien gentille Et moi je l’aime bien avec du citron La maman des poissons elle est bien gentille ! S’ils veulent être maquereaux C’est pas elle qui les empêche De s’faire des raies bleues sur le dos Dans un banc à peinture fraîche La maman des poissons elle a l’œil tout rond On ne la voit jamais froncer les sourcils Ses petits l’aiment bien, elle est bien gentille Et moi je l’aime bien avec du citron 6 Fais comme l’oiseau Paroles et musique : Michel Fugain Fais comme l’oiseau Ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau, d’aller plus haut Mais je suis seul dans l’univers J’ai peur du ciel et de l’hiver J’ai peur des fous et de la guerre J’ai peur du temps qui passe, dis Comment peut on vivre aujourd’hui Dans la fureur et dans le bruit Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu Mais l’amour dont on m’a parlé Cet amour que l’on m’a chanté Ce sauveur de l’humanité Je n’en vois pas la trace, dis Comment peut on vivre sans lui ? Sous quelle étoile, dans quel pays ? Je n’y crois pas, je n’y crois plus, je suis perdu Mais j’en ai marre d’être roulé Par des marchands de liberté Et d’écouter se lamenter Ma gueule dans la glace, dis Est-ce que je dois montrer les dents ? Est-ce que je dois baisser les bras ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu Você abuso, tirou partido de mim, abusou Tirou partido de mim, abusou Tirou partido de mim, abusou 7 UNE CHANSON DOUCE Paroles et musique : Henri Salvador Une chanson douce Que me chantait ma maman, En suçant mon pouce J’écoutais en m’endormant. Cette chanson douce, Je veux la chanter pour toi Car ta peau est douce Comme la mousse des bois. La petite biche est aux abois. Dans le bois, se cache le loup, Ouh, ouh, ouh ouh ! Mais le brave chevalier passa. Il prit la biche dans ses bras. La, la, la, la. La petite biche, Ce sera toi, si tu veux. Le loup, on s’en fiche. Contre lui, nous serons deux. Une chanson douce Que me chantait ma maman, Une chanson douce Pour tous les petits enfants. O le joli conte que voilà, La biche, en femme, se changea, La, la, la, la Et dans les bras du beau chevalier, Belle princesse elle est restée, A tout jamais La jolie princesse Avait tes jolis cheveux, La même caresse Se lit au fond de tes yeux. Cette chanson douce Je veux la chanter aussi, Pour toi, ô ma douce, Jusqu’à la fin de ma vie, Jusqu’à la fin de ma vie. O le joli conte que voilà, La biche, en femme, se changea, La, la, la, la Et dans les bras du beau chevalier, Belle princesse elle est restée, A tout jamais Une chanson douce Que me chantait ma maman, En suçant mon pouce J’écoutais en m’endormant. Cette chanson douce Je veux la chanter aussi, Pour toi, ô ma douce, Jusqu’à la fin de ma vie, Jusqu’à la fin de ma vie. 8 San Francisco Paroles et musique : Maxime Le Forestier C’est une maison bleue Adossée à la colline On y vient à pied, on ne frappe pas Ceux qui vivent là, ont jeté la clé On se retrouve ensemble Après des années de route Et l’on vient s’asseoir autour du repas Tout le monde est là, à cinq heures du soir Quand San Francisco s’embrume Quand San Francisco s’allume San Francisco, où êtes vous Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi Nageant dans le brouillard Enlacés, roulant dans l’herbe On écoutera Tom à la guitare Phil à la kena, jusqu’à la nuit noire Un autre arrivera Pour nous dire des nouvelles D’un qui reviendra dans un an ou deux Puisqu’il est heureux, on s’endormira Quand San Francisco se lève Quand San Francisco se lève San Francisco ! où êtes vous Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi C’est une maison bleue Accrochée à ma mémoire On y vient à pied, on ne frappe pas Ceux qui vivent là, ont jeté la clef Peuplée de cheveux longs De grands lits et de musique Peuplée de lumière, et peuplée de fous Elle sera dernière à rester debout Si San Francisco s’effondre Si San Francisco s’effondre San Francisco ! Où êtes vous Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi 9 Céline Paroles et musique : Hugues Aufray Dis-moi, Céline, les années ont passé Pourquoi n’as-tu jamais pensé à te marier ? De tout’s mes sœurs qui vivaient ici Tu es la seule sans mari Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu as, tu as toujours de beaux yeux Ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu aurais pu rendre un homme heureux Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée Toi qui fus notre mèr’, toi qui l’as remplacée N’as-tu vécu pour nous autrefois Que sans jamais penser à toi ? Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu as, tu as toujours de beaux yeux Ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu aurais pu rendre un homme heureux Dis-moi, Céline, qu’est il donc devenu Ce gentil fiancé qu’on n’a jamais revu ? Est-c’ pour ne pas nous abandonner Que tu l’as laissé s’en aller ? Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu as, tu as toujours de beaux yeux Ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu aurais pu rendre un homme heureux Mais non, Céline, ta vie n’est pas perdue Nous sommes les enfants que tu n’as jamais eus Il y a longtemps que je le savais Et je ne l’oublierai jamais Ne pleure pas, non, ne pleure pas Tu as toujours les yeux d’autrefois Ne pleure pas, non, ne pleure pas Nous resterons toujours près de toi Nous resterons toujours près de toi 10 Couleur café Paroles et musique : Serge Gainsbourg J’aime ta couleur café Tes cheveux café Ta gorge café J’aime quand pourmoi tu danses Alors j’entends murmurer Tous tes bracelets Jolis bracelets A tes pieds ils se balancent Couleur café Que j’aime ta couleur café C’est quand même fou l’effet L’effet que ça fait De te voir rouler Ainsi des yeux et des hanches Si tu fais comme le café Rien qu’à m’énerver Rien qu’à m’exciter Ce soir la nuit sera blanche Couleur café Que j’aime ta couleur café L’amour sans philosopher C’est comme le café Très vite passé Mais que veux-tu que j’y fasse On en a marre de café Et c’est terminé Pour tout oublier On attend que ça se tasse Couleur café Que j’aime ta couleur café Que j’aime ta couleur café