Gruyère du 29.10.2013
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Gruyère du 29.10.2013
9 Sud fribourgeois La Gruyère / Mardi 29 octobre 2013 / www.lagruyere.ch Recours de Julien Coissac encore rejeté JUSTICE. Après le Tribunal cantonal, c’est au tour du Tribunal fédéral de rejeter le recours de Julien Coissac concernant le droit de filmer l’assemblée communale de Cerniat du 31 mai 2012. Pour rappel, le ressortissant français, associé gérant de la société Chalet Saint-Joseph à Cerniat, se l’était vu interdire par le préfet de la Gruyère. Débouté par le Tribunal cantonal le 29 janvier 2013, il avait porté l’affaire à l’échelon supérieur. Le Tribunal fédéral a confirmé la décision prise par les deux premières instances. Par arrêt du 10 octobre, il estime notamment que le fait de posséder un site internet ne peut donner à son propriétaire le statut de média au sens de la Loi cantonale sur l’information. Julien Coissac ne compte pas en rester là. Dans une prise de position envoyée à La Gruyère, il annonce son intention de présenter «un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme afin de rappeler à la Suisse qu’elle est, a priori, un pays démocratique et que la liberté d’informer n’est pas réservée aux seuls journalistes, professionnels ou non». JG Sâles prépare sa fête des musiques en mai Le troisième album de Léo Chevalley s’intitule Tout un bazar. Dans cet opus, le pianiste de Bossonnens devient acteur et se met dans la peau de plusieurs personnages. CHLOÉ LAMBERT Un nouvel album aux ambiances cabaret BOSSONNENS. Léo Chevalley sort son troisième album intitulé Tout un bazar. Un disque où le Veveysan devient acteur. ANGÉLIQUE RIME La première chanson du nouvel album de Léo Chevalley, Un beau gosse, sent la bonne humeur à plein nez. Une gaieté accentuée par un accompagnement rythmé au piano, qui ferait presque sourire. Notamment lorsque l’auteur-compositeurinterprète de Bossonnens prend une voix aiguë pour jouer le rôle d’Emma Bovary. «Adieu mon petit mari», chante-t-il alors. Des rôles, le Veveysan de 41 ans en interprète bien d’autres dans cet opus intitulé Tout un bazar. Une multitude de personnages, Anatole, Aline, Alice ou encore la Palice, s’y succèdent. «J’ai réussi à me détacher des textes et cela me permet de devenir acteur. Entrer dans un rôle va également m’aider pour la scène.» Une nouvelle manière de chanter que Léo Chevalley combine avec des titres où il s’implique davantage émotionnellement. Un style qu’on lui connaissait déjà grâce à ses deux précédents disques, Etre, renaître (2004) et Les passantes (2008). «Le titre Kitty, qui s’inspire du personnage créé par Tolstoï dans Anna Karenine, a par exemple été l’un des moments forts de l’enregistrement en studio.» La démarche d’écriture de l’artiste a également évolué. Si ses textes restent très travaillés, l’auteur a cherché à donner plus d’importance à la forme qu’au fond. «J’ai commencé par effec- L’album sera inauguré samedi 2 novembre à La Bouche qui rit, à Saint-Maurice. À L’AGENDA tuer le geste d’écrire, sans penser au résultat. J’ai également beaucoup utilisé la technique de la libre association, ce qui m’a permis d’aller au-delà du syndrome de la page blanche.» L’écriture de textes, Léo Chevalley l’avait pourtant laissée de côté pendant quelques mois. «Après la sortie de mon deuxième album, je me suis consacré à des projets instrumentaux. J’ai eu un passage à vide avec la chanson, une sorte de baby blues.» Vers un son acoustique Une période qui n’a finalement pas duré longtemps, puisque le pianiste a ressenti le besoin, ou plutôt l’envie, de renouer avec ce style d’expression artistique un peu plus d’une année après la sortie des Passantes. «Je me promenais en montagne et j’ai commencé à délirer sur les mots “un beau gosse”. Une chanson est finalement née. Pour Le coucou, mon coup de cœur, je faisais mon jogging dans la forêt de Bouleyres lorsque l’idée m’est venue.» Léo Chevalley a entièrement orchestré ce nouveau CD, au son jazzy, mais où les ambiances cabaret sont nombreuses. Pour le réaliser, il s’est entouré de Romain Gachet, ancien membre du groupe Underschool Element. Le Gruérien est à la basse et à la batterie. «Dans mon deuxième album, réalisé avec deux arrangeurs parisiens, les sons instrumentaux provenaient de “machines”. Pour Tout un bazar, je voulais aller vers un son acoustique et pouvoir travailler avec un musicien qui donne son avis et fasse partie intégrante du projet. J’ai également pu compter sur les conseils de Massimo Bonomo, du Studio carte postale, qui a coproduit l’album.» Disponible sur les réseaux de vente en ligne dès le 1er novembre, l’album sera inauguré samedi 2 novembre à La Bouche qui rit, à Saint-Maurice. Reste maintenant à distribuer les 500 exemplaires pressés et à trouver des scènes. «Ce n’est pas une démarche facile, mais je me suis désormais entouré d’une personne qui m’aide pour le marketing.» ■ Plus d’infos sur www.leochevalley.net ●●● ● BULLE Musée gruérien: animation pour les enfants, avec la lecture d’une histoire d’Amadou. Me 14 h 30-15 h 30. ● GRATTAVACHE Chèvrerie: visite de l’exploitation. Inscriptions au 021 948 84 56. Je 10 h. ● PRINGY Maison du Gruyère: quinzaine artisanale, avec la présence quotidienne d’artisans. Jusqu’au 3 novembre. Tous les jours 10 h-12 h et 13 h-17 h. Erick Caron n’est plus directeur de netplusFR TÉLÉCOMMUNICATION. Erick Caron n’est plus directeur de netplusFR. La nouvelle a été annoncée hier aux collaborateurs de la société créée par Gruyère Energie, Groupe E et IB Murten. Président du conseil d’administration de netplusFR, Claude Thürler confirme l’information: «Après le lancement réussi de netplusFR, Erick Caron a donné sa démission. Il souhaite relever de nouveaux défis», expose-t-il. Egalement directeur de Gruyère Energie, Claude Thürler assurera l’intérim le temps de trouver un remplaçant au Québecois. Ce dernier s’en va avec effet immédiat puisqu’il a été libéré de l’obligation de travailler. Il n’a pas été possible de joindre Erick Caron pour en savoir davantage. Engagé par Gruyère Energie il y a une année et demie environ, le Canadien avait pris les rênes de netplusFr lors de sa création, il y a un an à peine. L’opérateur, qui a son siège à Bulle, propose des services en matière de TV numérique, de téléphonie et d’internet. JG GIRON. Trente-cinq délégués des sociétés de musique gruériennes se sont réunis vendredi soir à Lessoc. Le président du Giron des musiques de la Gruyère, Jean-Pierre Philipona, jetant un regard dans le rétroviseur, s’est notamment félicité de l’«excellente participation» des jeunes musiciens à la Fête cantonale des cadets de Belfaux, qui s’est déroulée au mois de juin 2013. Au chapitre des comptes, approuvés à l’unanimité, le résultat 2013 boucle sur un excédent de charges d’un peu plus de 800 francs, principalement dû à l’achat de papier à lettre et à divers dons pour des sociétés et des associations musicales. Nouvelle élection au comité, après la démission de Carole Périsset, pour des raisons familiales. Elue en 2003, elle sera remplacée par Luc Grandjean, «premier piston de L’Echo du Vanil-Noir de Grandvillard». La 34e Fête des musiques aura lieu à Sâles du 15 au 18 mai 2014. «Nous vous avons construit une salle polyvalente de 400 places», a plaisanté Jean-Marc Piguet, président du comité d’organisation et syndic du village. Neuf chars et 24 sociétés, sans compter les groupes, sont déjà annoncés pour le cortège du dimanche après-midi. Le Brass Band de Fribourg fera swinguer la cantine lors de la soirée de gala, qui sera suivie par une fête de la bière façon bavaroise. L’attribution de la fête de 2016 aura lieu le 7 février 2014 lors de l’assemblée extraordinaire qui se tiendra à Sâles. Les inscriptions pour les sociétés courent jusqu’à la fin du mois de décembre. La fanfare de La Roche a déjà fait connaître son intérêt. SM Bilan positif et petite remise à l’ordre ROMONT. L’assemblée générale du Giron des musiques de la Glâne, tenue samedi à Romont, a été l’occasion de tirer le bilan de la dernière Fête des musiques. Son président, JeanBernard Chassot, syndic de Vuisternens-devant-Romont où elle s’était déroulée en mai, a présenté le décompte final. Les organisateurs ont ainsi dégagé un bénéfice net de plus de 115000 francs. Les comptes du Giron des musiques de la Glâne, eux, bouclent l’année 2013 sur une perte de 935 francs. Pour ses dix ans de présidence, Laurence Guenat, qui exerce toujours sa fonction «avec le même plaisir et la même motivation», s’est offert un petit «coup de gueule». L’objet de son mécontentement: le comportement d’une minorité de musiciens durant les cortèges des fêtes des musiques. «Minorité qui, toutefois, arrive à entacher l’image de nos sociétés de musique. Je pense que chacun doit pouvoir tenir une heure, et je compte large, sans boire une bière et doit certainement arriver à gérer sa vessie. Sinon, il faudra consulter. Quant aux lunettes, là aussi, je pense qu’on ne va pas mourir si un rayon de soleil nous éblouit quelques instants.» Les effets de cette remise à l’ordre pourront être observés lors de la 56e Fête des musiques de la Glâne qui se tiendra du 1er au 4 mai 2014 à Ursy. Les musiques festives seront à l’honneur. La présence de la joueuse de cor des Alpes Eliana Burki est d’ores et déjà annoncée pour un concert le samedi soir. SM EN BREF ●●● CHÂTEL-SAINT-DENIS Lionel Baier au Sirius Le cinéma Sirius accueillera ce soir le réalisateur suisse Lionel Baier, à Châtel-Saint-Denis. Il sera présent, dès 20 h 30 sur place. La soirée se poursuivra par la projection de son film Les grandes ondes. Ce dernier narre les péripéties de deux journalistes de la Radio Suisse romande partis au Portugal pour réaliser un reportage sur les soutiens économiques suisses dans le pays. Mais sur place, en ce mois d’avril 1974, rien ne se passe comme prévu. La Révolution des œillets est en marche.