Jazz manouche et chansons swing

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Jazz manouche et chansons swing
Jazz manouche et chansons swing
www.christinetassanetlesimposteures.com
Contact : Agence Danielle Lefebvre
819-377-2608
mailto:[email protected]
Depuis déjà dix années qu’elles roulent leur bosse dans le milieu du jazz manouche et de la chanson revisitée, Christine
Tassan et les Imposteures sont définitivement dans le paysage musical pour y rester. Véritables pionnières dans un domaine
d’ordinaire réservé aux hommes et précurseures de la vague manouche qui a déferlé sur le Québec, ces quatre musiciennes
réinventent avec la singularité qu’on leur connaît une musique qui, loin d’être figée dans le temps, s’adapte au contraire à toutes
sortes d’idées nouvelles. Des reprises aux compositions, les arrangements des Imposteures innovent, dépoussièrent, laissent
place à la créativité débridée de quatre musiciennes chevronnées.
Photo : Michel Pinault
La réputation du groupe n’est plus à faire; avec plus de 400 spectacles en salle et en festival, dont de multiples représentations
dans des évènements d’envergure et plusieurs tournées pan-canadiennes et françaises, il a su, depuis sa fondation en 2003,
gagner l’estime et la fidélité d’un public toujours grandissant. On a ainsi vu Christine Tassan et les Imposteures au Festival
International de Jazz de Montréal, au Festival de Jazz de Lévy, au Festival des guitares de Rouyn-Noranda, au festival April in
Paris de Vancouver, et récemment à St-Pierre et Miquelon; par deux fois, leur spectacle a été enregistré et radio-diffusé par
CBC dans le cadre des «Concerts on demand», à Montréal et Saskatoon. Au fil du temps, elles ont partagé les scènes avec les
grands du jazz manouche, dont John Jorgenson, Tchavolo Schmit, Angelo Debarre, Rodolphe Raffalli et David Reindhart.
Leurs deux premiers disques, «De bon matin» (2007) et «Pas manouche, c’est louche» (2010), ont connu un vif succès critique.
Dès les premières semaines de sa sortie, «De bon matin» s’est classé au palmarès Coup de coeur de Radio-Canada et a
décoché la première place du top4 de Radio Couleur Jazz. «Pas manouche, c’est louche», quant à lui, s’est mérité l’honneur
d’une nomination à l’ADISQ dans la catégorie «meilleur album jazz création», auprès d’artistes reconnus tels que Jordan
Officer, Julie Lamontagne et Christine Jensen.
Sur scène, c’est à quatre musiciennes en pleine maîtrise de leurs moyens que nous avons affaire. Elles improvisent avec
aisance, interprètent leur répertoire avec dynamisme et chantent ensemble à quatre voix dans des harmonies raffinées. Mais
c’est leur complicité indéniable et leur énergie communicative qui frappe d’abord. Les Imposteures, ce sont avant tout quatre
amies qui unissent leurs forces et leurs voix pour faire naître, année après année, le fruit de leur créativité.
Leur troisième album, dont la sortie aura lieu en octobre 2012, s’inscrit justement dans cet esprit vivifiant. Comme les deux
précédents, il est tricoté d’un savant mélange de compostions et de reprises, de chansons et de pièces instrumentales;
l’évolution du groupe aidant, il s’annonce comme un album mûr et assumé. Il a été enregistré, mixé et masterisé chez Claude
Champagne et subventionné par Musicaction à la production. «C’est l’heure de l’apéro» marque le début d’une nouvelle ronde
pour Christine Tassan et les Imposteures, qui parcourront de nouveau le Québec, le Canada et le monde pour présenter le
spectacle pétillant et délicieux issu de leur dernière production.
Christine Tassan – guitare solo, chant, composition et arrangements
À la barre des Imposteures depuis leur fondation et après plus de 20 ans de fructueuse
carrière comme guitariste, Christine Tassan est désormais une incontournable du jazz
manouche. Fière ambassadrice du genre, elle en est aussi une des rares femmes
solistes. Excellente compositrice, fine mélodiste, improvisatrice hors-pair, chanteuse
sensible, c’est tout en finesse qu’elle mène sa barque, avec brio, aplomb et un
dynamisme absolument contagieux.
Lise-Anne Ross – guitare rythmique, voix, arrangements
Charismatique et avenante, Lise-Anne Ross assure la fondation rythmique du groupe
depuis ses tous débuts avec un talent indéniable. Dix ans au sein de Christine Tassan et
les Imposteures et de nombreuses autres collaborations ont fait d’elle une musicienne
solide comme le roc. Mais c’est sur scène, où elle allie force tranquille et humour
décapant, que s’exprime le mieux toute sa personnalité de musicienne, au grand
bonheur du public complice.
Martine Gaumond – violon, voix, arrangements
Violoniste remarquable, Martine Gaumond est une musicienne de haute voltige qui fait
vibrer violon et public avec la même intensité. Excellente improvisatrice, elle manie
l’archet avec une facilité désarmante et ouvre le chemin aux plus belles envolées lyriques.
Elle sait aussi mettre ses talents de choriste à profit et tricote de subtiles harmonies
vocales qui sont le sel de l’ensemble.
Blanche Baillargeon – contrebasse, voix, composition, arrangements
Forte d’un fructueux parcours qui l’a menée à jouer une variété impressionnante de
styles, musicienne accomplie, compositeure et arrangeure assumée, Blanche Baillargeon
assure avec aisance les assises rythmiques du groupe tout en y allant de quelques solos
bien sentis. Fine et délicate, elle manie la contrebasse avec une force et une souplesse
surprenantes. Elle s’illustre aussi avec brio comme arrangeure au sein du groupe.
Description du spectacle «C’est l’heure de l’apéro»
Durée : 1h30 en deux parties de 45min – Durée adaptable au besoin.
C’est l’heure de l’apéro, et «c’est toujours notre heure préférée !»,
dit la chanson titre du nouvel opus de Christine Tassan et les
Imposteures. C’est à un spectacle frais et pétillant que vous
convient les quatre musiciennes mûres pour trinquer avec vous.
Véritable ode aux menus plaisirs de la vie, elles font le pari de la
légèreté intelligente : de pièces instrumentales en chansons, de
reprises en compositions, elles livrent un répertoire qui régale le
cœur comme l’esprit.
Si l’influence de Django Reinhardt n’est jamais loin et les standards
du jazz manouche toujours interprétés avec la même fougue, le
répertoire du nouveau spectacle est riche de plusieurs
compositions arrangées avec brio, autant des chansons que des
instrumentales, conférant au groupe un son original qui surprend le
public. Quant aux reprises, elles sont soigneusement choisies et
majoritairement issues du répertoire québécois. C’est ainsi que l’on
retrouve des chansons de Raymond Lévesque (La vie de bohème,
Quand les hommes vivront d’amour) et de Jean-Pierre Ferland
(Je te cherche, audacieusement féminisée en «Tu me
cherches»), ou encore de Gilbert Bécaud (la magnifique Maison
sous les arbres, ici joliment harmonisée). Une recherche
approfondie de style donne de l’ampleur au répertoire, alors qu’ici
un tango (touchante Vuelvo al sur), ici une bossa presque cubaine
(Un rom à Cuba), ici une ballade impressionniste (Lenteur tsigane) colorent audacieusement le concert.
Un voyage musical vivifiant, donc, à l’image du disque, et dont la mise
en scène est plus travaillée que jamais : les interactions entre les
musiciennes s’intensifient, les échanges musicaux virevoltent, les
ambiances, tantôt intimistes comme dans un obscur bar de jazz, un
verre à la main, tantôt délurées comme sur une terrasse en été,
bouchon de champagne sautant, contribuent à entraîner le public
dans le plus agréable des 5 à 7 en bien charmante compagnie.
C’est l’heure de l’apéro ! Santé !
Se sont produites dans différents contextes dont:
2013
Festival International de Jazz de Montréal
Festival les violons d’automne de St-Jean-Port-Joli
Festival Guitars Alive de Sudbury
Festival des arts et de la scène val-gatinois
Irlande  Boisbriand
Cégep André-Laurendeau
Ecole de Lajemmerais
2012
Espace culturel de Magog  La Basoche – Gatineau
Verdun  Montréal-Nord  Ste-Thérèse  Sabrevois  St-Eustache
Festival de jazz de Sutton
Festivoix de Trois-Rivières
TD Sunfest '12 – London, On
Maison de la culture Frontenac  La Mitaine, Joliette
Rogue Folk Festival - Vancouver
Le P'tit bonheur - Saint-Camille  L’Ardoise - St-Casimir
2011
La Station, Joliette
Rogue Folk Festival - Vancouver
Le P'tit bonheur - Saint-Camille  L’Ardoise - St-Casimir
Centre culturel Stewart Hall - Pointe-Claire
Déferlantes Atlantiques - St-Pierre-et-Miquelon
Ville LaSalle  Repentigny  Vaudreuil-Dorion
TD Sunfest '11 – London, On
Festival du bateau classique - Montréal
Festival de la musique à Tremblant
Festival de Jazz de Sudbury
Grand théâtre de Québec
L’Grenier - Maskinongé  Salle Amal’Gamme - Prévost
Maison de la Culture Villeray St-Michel.
Théâtre Belcourt - Baie-du-Febvre
2010
Gala des Prix Opus
Festival International de Jazz de Montréal
Festival de Jazz de Lévis
Théâtre Broadway – Saskatoon – Radio-Canada/CBC
Northern Light Boreal Festival – Sudbury
Midi SunLife – Montréal
Marieville  St-Léonard  Terrebonne  Ville St-Laurent
Longueuil  Anjou  Pointe-aux-trembles
Blue Skies Festival – Clarendon, On
Fête de la St-Jean – Toronto
2009
Festival Montréal en Lumières
Maison de la culture Villeray
Festival des guitares du Monde d’Abitibi-Témiscamingue
Maison du jazz  Jazz club Dièse Onze
St-Adolphe-d’Howard  Greenfield Park  Gatineau
St-Alphonse-Rodriguez  St-Basile-le-Grand  Rimouski  Richelieu
Sherbrooke  Festival des guitares de Lac-au-Saumon
Festival du bout du monde – Gaspé
2008
Francofête en Acadie
Le Domaine Forget St-Irenée
La Chanteaufête de Charlevoix
Amqui  Iles-de-la-Madeleine
Festival Acadien de Caraquet
Ste-Thérèse  Théâtre La Marjolaine d’Eastman
St-Donat  Mont-Laurier  St-André Argenteuil  Laprairie
Longueuil  Kiosque Edwin-Bélanger, Québec  Trois-Pistoles
Festival International de Jazz de Montréal
Festival des guitares de St-André-les-vergers – France
Festival Manouche Factory – France
Festival Sainte-Rose en blanc
Centre culturel Pierrefonds
Joliette – Espace culturel l’aube des saisons
St-Jean-sur-Richelieu – Cabaret-Théâtre du Vieux St-Jean
Festival de Jazz de Sutton
Marine Cabaret – Sorel-Tracy
2007
Festival Romani Yag  Maison de la culture de Rivière-du-loup
Centre Culturel Vanier à Châteauguay  Côté Cour de Jonquière
Festival des violons d’automne de St-Jean-Port-Joli
Carrefour mondial de l’accordéon de Montmagny
Festival de jazz de Lévis
St-Placide  Brossard  Saint-Bruno  Sutton  Weedon  St-Eustache 
Terrebonne  St-Hyacinthe
Kiosque Edwin-Bélanger, Québec  Moulin Flemming
Salle Pauline Julien
Festival des guitares du monde d’Abitibi-Témiscamingue
Le Petit Bar de Jean-Louis – Théâtre de la Ville de Longueuil
Festival Montréal en Lumière - La Nuit des Gitans du Lion d’Or
Cégep André-Laurendeau
2006
Maison de la culture Plateau Mont-Royal  Ahuntsic-Cartiervillle
Nuit Europa de Coup de cœur francophone
Centre culturel de l’arr. Saint-Laurent – Lancement de saison
Réseau Scènes – Coup de cœur de Johanne Aubry
Off du Festival d’Été de Québec
Concert d’été de la Ville de Boucherville
Agora Strathcona de Sherbrooke
Maison des Arts et de la Culture de Brompton
Festival Tout Pour la Musique – Berthierville
2005
Festival du Monde Arabe  Off Festival de Jazz de Rimouski
Festival International de Lanaudière
Fête du faubourg de Québec
Women’s Voices Festival – Ontario
Festival d’accordéon Le Printemps des Bretelles
Télévision
Global – « Focus Montreal » - Avril 2012
Global – « Focus Montreal » - Juin 2011
Radio-Canada – « Des kiwis et des hommes » - juillet 2008
France 3 – Journal télévisé – mars 2008
Global – « This morning live » - mars 2007
Radio
CBC Radio2 – « Concert on demand » - Oct. 2010
Radio-Canada – « Je l’ai vu à la radio » - 16 janv. 2010
Radio-Canada – « Samedi et rien d’autre » - 23 janv.2010
Radio-Canada – « François Dompierre » - 29 nov. 2009
Radio-Canada – « A la semaine prochaine » - 21 nov 2009
Radio Canada – « Monique Giroux » – 17 juin 2009
CBC Radio2 – « Concert on demand » - Fév 2008
Radio-Canada – « Studio 12 » - décembre 2008
UN COCKTAIL À HAUTE DENSITÉ ÉNERGÉTIQUE !
Ce que les medias en disent:
“Quatre-vingt-dix minutes de pur plaisir. (…) La réaction de la foule fut instantanée, parce que Christine Tassan
s’avère une excellente guitariste et très bonne chanteuse, en plus d’être compositrice, bref une musicienne
complète et inspirée.”
Nord Info – La voix des milles-îles – Par Luc Proulx, 26 juillet 2013
“Christine Tassan et les Imposteures à Sudbury : une troisième fois… de charme !”
Le Voyageur – Par Nicole Lortie, 12 juin 2013
“J’ai personnellement été frappé par la foudre sans qu’il y ait eu d’orage. Un coup de cœur majeur pour Christine
Tassan et les Imposteures sur la scène des voix jazz.(…) Leur spectacle est frais, léger, sympathique et délicieux.”
Le Nouvelliste – Par François Houde, 7 juillet 2012
“Le public n’a jamais été aussi heureux que samedi soir dernier. Le bonheur se lisait sur les visages des gens. Les
grandes responsables de cette espèce d’euphorie étaient Christine Tassan et les Imposteures.”
La Quinze-Nord – Par Pierre Lauzon, 14 novembre 2011
“Elles sont quatre belles femmes, quatre musiciennes de très grand talent, quatre artistes qui nous donnent le
goût de vivre et de dire que, malgré tout, mais surtout grâce à des gens comme elles, nous vivons dans un monde
merveilleux.”
La Quinze-Nord – Par Pierre Lauzon, 14 novembre 2011
“Un intéressant amalgame de talents qui visite différentes facettes de la musique contemporaine avec brio. Une
réjouissante découverte.”
Socan Paroles et Musiques – Printemps 2013
“D’entrée de jeu, je ne connais que peu de CDs remplis d’autant d’énergie, de dynamisme, de joie de vivre (...)
C’est LE disque à mettre en boucle pour le temps des célébrations avec, bien sûr, l’apéro à la clé de sol.”
Le magazine son et images – Par Michel Dupuis, 7 novembre 2012
“Un swing irréprochable combiné à la joie de vivre et des chansons qui s’inscrivent dans la tradition poétique des
Leclerc, Ferland, Gauthier, Delanoë.”
SortieJazzNights.com – Par Christophe Rodriguez, 25 octobre 2012
“Jazz manouche vivifiant, tendre, jovial. Quel bouillonnement de bonheur (…)”
Montréal 157 – Par Jacqueline Mallette, 8 octobre 2012
Publié le 26 Juillet 2013 par Luc Proulx
Les Imposteures à l’apéro
Le jazz manouche est une musique plutôt machiste, puisqu’issu du
monde gitan, mais voilà que Christine Tassan et trois complices
féminisent le genre jusqu’à l’imposteur avec un «e», en s’imposant
dans le style avec toute la fougue nécessaire.
Bienvenue à l’apéro avec les Imposteures et leurs musiques
intempestives livrées avec charme et un brin d’humour.
Le quatuor se présentait devant la foule des Beaux lundis avec cette
énergie typique au style popularisé par le grand Django Reinhardt, et la
réaction de la foule fut instantanée, parce que Christine Tassan s’avère
une excellente guitariste et très bonne chanteuse, en plus d’être
compositrice, bref une musicienne complète et inspirée.
Elle est accompagnée avec des rythmes soutenus par Lise-Anne Ross,
à la guitare, ainsi que Martine Gaumond, au violon, et Blanche
Baillargeon, à la contrebasse.
Toutes trois composent et arrangent parfois avec un brin
de folie, en confondant notamment dans une même
pièce Mission Impossible et Putting on the Ritz et elles
traduisent en style manouche de très belles choses,
comme La maison sous les arbres.
Photo Yves Déry
Imposteures jusqu’à l’identité puisqu’elles sont d’ici et se
permettent même de chanter J’aime les nuits de
Montréal parmi des choses comme Those were the days
et La vie de bohème, de Raymond Lévesque.
En fait, on remarque encore une autre imposture alors
que les musiciennes choisissent des pièces très
mélodieuses pour adoucir un genre extrêmement
rythmique, tout en ajoutant la chanson française aux
instrumentations. Le métissage fonctionne à merveille et
les Boisbriannais en redemandaient après quatre-vingtdix minutes de pur plaisir.
Les Imposteures c’est Blanche Baillargeon, à la
contrebasse, Lise-Anne Ross, à la guitare, Christine
Tassan, à la guitare soliste, et Martine Gaumond,
au violon.
La réalité s’embellit de telles impostures et il en résulte
une grande créativité servie par d’excellentes
instrumentistes et de très bonnes chanteuses.
Source : http://www.nordinfo.com/Culture/2013-07-26/article-3328957/Les-Imposteures-a-l%26rsquoapero/1
Je chante Magazine
Publié en janvier 2013
(magazine français)
Par Francis Couvreux
Coup de cœur Je Chante
CD Christine Tassan et les imposteures
« C’est l’heure de l’apéro »
Autoproduction pdi 0312
Québec 2012
www.christinetassanetlesimposteures.com
Troisième disque pour la guitariste-chanteuse Christine Tassan et ses petites camarades
québécoises ! Lise-Anne Ross, guitare rythmique, voix, Martine Gaumond, violon, voix et Blanche
Baillargeon, contrebasse, voix ; un quartet tendance swing manouche, soudé, joyeux et complice où
chacune a sa place.
Christine Tassan signe moitié des 14 titres, de solides compos à l’inspiration diverse, dont les
mélodies font toujours mouche, qui alterne instrumentaux swingants (La mauresque, Délit de fuite
ou le nerveux Et que ça saute, illuminé par les chorus et les questions réponses enlevés des
demoiselles) mais aussi ballades (lenteur tzigane) et chansons légères à l’humour omniprésent (cf
c’est l’heure de l’apéro). A signaler le très réussi Une étoile pour chaque note, chanson-hommage à
Django Reinhardt co-signée C.Tassan pour la zique et Guylaine Saint-Pierre pour les paroles,
ponctuée de courtes citations de thèmes de l’illustre manouche après chaque couplet.
Question reprises, ça va des chansons de la belle province (Tu me cherches de Jean-Pierre
Ferland, le judicieux La vie de bohême de Raymond Levesque ou la maison sous les arbres, jolie
chanson sentimentale de Delanoë-Bécaud) à des instrumentaux divers et variés (Impromptu de
Django, quelque peu revu et corrigé, le sublime Vuelvo Al sur de Piazzola où les solistes conjuguent
finesse et inspiration, ou cette version de toute beauté de Quand les hommes vivront d’amour de
Raymond Levesque.
Chanteuse sensible au joli brin de voix, Christine Tassan est aussi l’une des rares femmes solistes
dans le style swing manouche ; et elle a tout compris, son beau phrasé limpide et chantant étant
toujours au service de la musique dans des chorus intelligemment construits. Ses petites camarades
sont au diapason : maitrise instrumentale, mise en place, harmonies vocales aux petits oignons,
arrangements soignés, swing léger, dynamisme contagieux…ça joue, quoi ! Bref, voilà une galette
bien rafraichissante ! Normal me direz-vous à l’heure de l’apéro ! Bravo les filles ! Vivement qu’on
vous (re)voie de ce côté-ci de l’Atlantique. Pourquoi pas à Samois ?
Francis Couvreux
Publié par Stoche, 2 Novembre 2012
Coup de
cœur
Christine Tassan et les Imposteures
C’est l’heure de l’apéro
Encore une belle réussite que ce troisième disque pour Christine Tassan et ses
Imposteures : C'est l'heure de l'apéro, tout un programme, aligne bon swing et jolies
chansons avec toujours beaucoup d'humour et de délicatesse. The woman's touch...
!
Voilà déjà dix ans que Christine Tassan commet ses joyeuses impostures manouches de l'autre côté
de l'Atlantique au Québec. Pour son nouveau disque, C'est l'heure de l'apéro, la gracieuse guitariste a fait
appel à son équipe habituelle : Lise-Anne Ross à la rythmique, Martine Gaumond au violon et Blanche
Baillargeon à la contrebasse. Avec plus de 400 spectacles à son actif et trois disques, la cohésion du groupe
n'est plus à faire : ça tourne, cette affaire !
L'ouverture sur le morceau/titre (C'est l'heure de l'apéro) donne bien la tonalité générale l'album : énergie du
swing, fantaisie des paroles et de l'interprétation, qualité des arrangements, maitrise instrumentale et efficacité
des chorus... tout cela emballé d'un joli son d'ensemble ; on sait qu'on va passer un bon moment en
compagnie de ces dames. Le répertoire alterne reprises et créations, chansons et instrumentaux dans un bel
équilibre. La contrebasse de Blanche Baillargeon s'impose avec autorité (Délit de fuite, Impromptu) et la solide
rythmique de Lise-Anne Ross déroule le tapis aux envolées de Martine Gaumond et de Christine Tassan qui
lorgnent vers le blues (Tu me cherches), la bossa manouche façon Rosenberg (Un rom à Cuba dont les
chorus ont des accents "stochelien"...) ou la mélancolie de Piazzola (bel arrangement "tsiganisant" de Vuelvo
al sur). Mais le fond de commerce, ça reste bien sûr le swing ; l'unique reprise de Django ne manque pas
d'audace (Impromptu est loin d'être le thème le plus aisé du maître...) et les tempos élevés n'effraient pas ces
demoiselles (Et que ça saute, qui porte bien son nom est l'occasion de belles joutes instrumentales). Les
reprises sont toujours de bon goût (touchante Maison sous les arbres de Bécaud) et mettent à l'honneur le
talent d'auteur/compositeur du québécois Raymond Lévesque (La vie de Bohème, Quand les hommes vivront
d'amour). Enfin, les chansons, souvent très drôles, bénéficient d'arrangements recherchés autant du point de
vue instrumental que vocal (on croirait parfois entendre les Andrew Sisters...) : on adore par exemple le
traitement quasi-psychotique du Désordre ou les savoureuses transitions en forme d'hommage d'Une étoile
pour chaque note, qui conte avec beaucoup d'esprit la vraie fausse histoire de la guitare à Django !
Bref, encore un disque très réussi à mettre entre toutes les oreilles, et comme dirait Couvreux, un quartet
attachant qu'on aimerait bien voir à Samois l'année prochaine !
Source : http://www.djangostation.com/C-est-l-heure-de-l-apero,1603.html
CD ALBUM - Christine Tassan et les Imposteures "C'est l'heure de l'Apéro"
REDACTEUR : DANIEL AUBRY – 29 octobre 2012
Voilà un groupe qui nous vient du Canada, un groupe de filles
qui chantent et jouent des guitares, contrebasse, violon, et qui
sortent depuis le début d'Octobre de chouette disque festif à
savourer avec des amis de 5 à 7..."C'est l'heure de l'Apéro"
disponible en magasin depuis le 1/10, également en
téléchargement sur BandCamp.
Voilà déjà 10 ans qu'elles roulent leur bosse dans le milieu du
Jazz Manouche en intégrant de jolis textes chantés avec bonheur
dans une énergie et une complicité sans faille.
L'aventure n'est pas banale dans ce style où peu de femmes y
pointent le museau, et c'est bien dommage car on découvre là un
talent bien installé et une créativité débridée qui procure bien du
plaisir.
Leurs deux premiers disques "De bon Matin" 2007, et "Pas Manouche, c'est louche" 2010 ne sont pas passés
inaperçus au Canada puisque l'un a été récompensé par le Palmarès Coup de Cœur de Radio Canada, et l'autre
s'est vu attribué une nomination de l'ADISQ pour la catégorie Meilleur Album jazz Création, auprès d'autres
artistes comme Jordan Officer, Julie Lamontagne ou Ch. Jensen.
Sur scène, elles ont gagné l'estime du public auprès de grands festivals tels le Festival International de
Montréal, celui de Jazz de Lévy ou encore le Festival des Guitares de Rouyn-Noranda et celui d'April in Paris
de Vancouver.
Ce nouvel album arbore un coté festif comme en témoigne le titre, et c'est une véritable invitation aux partages,
à l'échange, à la rencontre, ainsi qu'en témoignent certains titres comme "Rom à Cuba", "Lenteur Tzigane", "La
mauresque", ou "délit de fuite".
D'ailleurs, sur les 14 morceaux de l'album, 7 titres sont de Christine Tassan, 1 d'Astor Piazzolla, bien sûr un joli
morceau de l'univers Reinhardtien "Impromptu" nous rappelle qu'en 2013 cela fera 60 années que Django nous
a laissé.
Dans chacun de ces titres, on peut savourer pleinement la qualité des musiciennes; le swing est bien là, les
chorus de Christine nous annoncent un phrasé particulièrement limpide et créatif, talent que déjà dans la sphère
des aficionados bien des guitaristes ont repéré.
A noter également que, coté guitares, outre une Di Mauro et une JP. Favino, c'est un luthier Français,
Francois Vendramini, que Chistine a choisi pour travailler cet album.
Source : http://www.laguitare.com/guitare-guitaristes-christine_tassan-et_les_imposteursc_est_l_heure_de_l_apero-7815-0.html
François Houde, Edition week-end 7 et 8 juillet 2012 – Section Arts et culture
Il faisait chaud
Laurentides, le 14 novembre 2011
Une belle et douce folie
Opinion Écrit par Pierre Lauzon
Si les Diffusions Amal’Gamme ne cessent de nous étonner par les découvertes
qu’ils nous permettent de faire depuis plusieurs années, le public n’a jamais été
aussi heureux que samedi soir dernier. Le bonheur se lisait sur les visages des
gens. Les grandes responsables de cette espèce d’euphorie étaient Christine
Tassan et les Imposteures, sans oublier leur jazz manouche.
Ce type de jazz, ce swing des années trente, né en France et popularisé par
Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, se caractérise par l’absence de
percussions et de cuivres. Quand nous pensons jazz manouche, nous avons
immédiatement en tête tous ces hommes qui lui ont fait traverser toutes ces
décennies, dont The Lost Fingers plus près de nous. Donc, quand quatre femmes prétendent vouloir jouer sur cette patinoire musicale,
il y a peut-être lieu de crier à l’imposture. Toutefois, c’est avant de les avoir entendues et surtout vues en spectacle, comme le bonheur
nous fut donné dans la salle des Diffusions Amal’Gamme, à Prévost. Ces imposteures, ce sont Christine Tassan, d’origine française,
mais aujourd’hui totalement québécoise, à la guitare soliste et à l’inspiration du groupe, puisque huit des dix-huit pièces au programme
de samedi soir étaient les siennes et rivalisaient fort bien avec toutes les autres. C’est aussi Martine Gaumond au violon et à sa touche
toute personnelle, Lise-Anne Ross à la guitare rythmique et à son énergie à vendre, Blanche Baillargeon à la contrebasse et à sa
vigueur étonnante.
Nos quatre imposteures ont aussi en commun de chanter et d’avoir un sens inné pour la fête et pour la belle et douce folie. Dès leurs
premières notes, dès leurs premiers mots, dits le plus souvent en stéréo ou dans un mouvement de la parole qui voltige de l’une à
l’autre, comme dans leurs chansons, le public ne pouvait être que charmé. Pas une déprime, même automnale, ne saurait résister à
l’énergie et à la joie de vivre qu’elles dégagent.
Nous avons eu droit, toujours avec beaucoup de justesse et de virtuosité, au « Minor Swing » de Django Reinhardt, au « Libertango »
d’Astor Piazzola et aux compositions enlevantes de Christine. Mais si je vous disais que « Les nuits de Montréal » de Jacques
Normand et Charles Trenet, « Le rendez-vous » de Claude Léveillée et Gilles Vigneault, « Les blondes » d’Anne Sylvestre, « La
maison sous les arbres » de Gilbert Bécaud, sans oublier une composition de Raymond Lévesque, « La vie de bohème », étaient à ce
menu musical, me croiriez-vous ? Ce fut pourtant le cas et ce, au plus pur ravissement du public nombreux.
Tout au long de cette soirée, ce fut un feu roulant de cette musique si particulière, mais si conquérante. Contrairement aux hommes du
jazz manouche qui ont l’habitude de jouer d’une façon statique à leur place, nos quatre imposteures ont constamment des fourmis
dans les jambes. Elles n’hésitent pas à se déplacer fréquemment sur la scène et à aller même jusqu’à descendre rejoindre leur public
pour leur communiquer, si c’est encore possible, leur belle folie. Lors du « Minor Swing » de Reinhardt, elles sont justement
descendues de scène pour transformer cette œuvre classique du maître en reel typiquement québécois et faire ainsi danser une jeune
fille de la première rangée. Pendant ce temps, il était fort amusant de voir Blanche Baillargeon assise avec sa contrebasse et en jouer
comme si c’était une grosse guitare. Vous l’ai-je dit que c’était une douce et belle folie ?
Par ce cadeau des Fêtes avant le temps, par cette si belle énergie et virtuosité, nos imposteures n’ont cessé de nous charmer
également par leur humour, spontané à nos yeux et à nos oreilles. Elles sont quatre belles femmes, quatre musiciennes de très grand
talent, quatre artistes qui nous donnent le goût de vivre et de dire que, malgré tout, mais surtout grâce à des gens comme elles, nous
vivons dans un monde merveilleux. N’est-ce pas, Louis Armstrong ? Vous regrettez, n’est-ce pas, d’avoir raté ce rendez-vous
exceptionnel ? Soyez aux aguets pour une prochaine visite près de chez nous ! Ne laissez pas cette folie vous échapper ! En
attendant, si vous écoutez le poste radiophonique sur le FM, Planète Jazz, au 91,9, vous aurez peut-être ce bonheur de les entendre,
comme je l’ai eu en roulant sur la Quinze nord samedi dernier. Ce fut la joie de vivre au volant.
SAINT-PIERRE ET MIQUELON : au coeur des Déferlantes Atlantiques (2) - Par Henry
Tilly – Juillet 2011
Une énergie pour le moins contagieuse et pourtant une grande sensibilité
dans les blues et ballades
Christine Tassan et ses complices sur la scène du chapiteau pour la soirée d'ouverture
Ah ! Oui vraiment ! Riche idée que de faire ouvrir le bal
par « Christine Tassan et les imposteures » ; il ne leur
faut pas longtemps pour mettre le feu au chapiteau. «
Imposteures » ! Bon, comme c’est elles qui le disent, je
veux bien les croire mais au moins au 3ème degré (si
vous êtes sages je vous donnerai l’explication de ce
qualificatif, telle que me l’a confiée Christine ellemême).
Quoi qu’il en soit, tout le monde est bien d’accord, ici,
pour dire que s’il y a imposture quelque part, elle n’est
assurément pas musicale. Un swing à faire danser tout
un cimetière : présence scénique bien équilibrée,
cohérence totale, belle technique, répertoire chaud
constitué d’un bon cocktail de standards et de pièces
plus rares dont un bon nombre de compositions
originales signées ou co-signées Christine Tassan … Une énergie pour le moins contagieuse et pourtant une grande
sensibilité dans les blues et ballades.
Ce quartet irrésistible a décidément beaucoup d’atouts dans son jeu….plus un. Qu’elles se mettent à chanter, et elles
chantent beaucoup, alors on comprend tout de suite que ces quatre filles puissent se faire « la vocale du diable » :
Christine Tassan (guitare solo et voix); Line- Anne Ross (guitare rythmique et voix) ; Blanche Baillargeon (contrebasse et
voix) ; Andrée-Anne Tremblay (violon et voix, remplaçante de Martine Gaumond).
Rappels et re-rappels ! On ne veut plus les lâcher mais le programme a ses exigences et il faut bien se résoudre à se
quitter. Pour ma part, j’ai une consolation de taille : je les retrouverai à Miquelon dimanche soir.
Source :http://www.francomag.com/SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON-au-coeur-des-Deferlantes-Atlantiques-2_a363.html
11 août 2010 Québec
Christine Tassan et les Imposteures au Festival Jazz Etcetera de Lévis
Avant d’avoir le coup de foudre pour le jazz manouche et de fonder les Imposteures,
Christine Tassan (à droite) a joué de la guitare classique et fait de la chanson, ce qui l’a
amenée en finale du Concours de Granby. Photo : Pierre-Alexandre Poirier, FIJM
Régis Tremblay, collaboration spéciale Le Soleil –
(Québec) On peut être précurseur tout en étant résolument rétro! En
ressuscitant chez nous le swing manouche de Django Reinhardt, Christine Tassan
et ses Imposteures ont montré la voie aux Lost Fingers. «On se fait dire qu’on
surfe sur la vague manouche soulevée par les Lost Fingers... alors que nous étions là dès 2003!», tient à préciser la guitariste
et chanteuse.
2003. C’était l’année du 50e anniversaire de la mort de Django Reinhardt, le guitariste et acolyte du violoniste Stéphane
Grappelli, qui ont inventé le jazz manouche, dans le Paris des années 30. Car c’est bel et bien de France que le manouche a
déferlé sur le monde, et c’est encore là qu’il a ressurgi en ce début de troisième millénaire, grâce à des ensembles comme
Les Pommes de ma douche.
«En 2003, je suis allée au Festival d’été de Québec pour assister à un spectacle hommage à Django, avec Romane, Angelo
Debarre et Stochelo Rozenberg. Je suis revenue à Montréal si excitée que je n’en ai pas dormi pendant trois jours! Et c’est à
ce moment-là que j’ai décidé de fonder Les Imposteures», raconte Christine Tassan, une Française d’origine italienne
(comme Grappelli) qui a émigré au Québec en 1995. Les belles «Imposteures» seront au Festival Jazz Etcetera de Lévis,
dimanche, à 14h, sur la scène extérieure Desjardins.
Pendant que Christine Tassan joue de la guitare solo à la Django, c’est Martine Gaumond qui joue du violon selon Grappelli,
alors que Lise-Anne Ross tient la guitare rythmique et Blanche Baillargeon, la contrebasse. Un quatuor tout féminin est
chose rare et précieuse, pour ne pas dire unique et curieuse, en jazz comme ailleurs. «En jazz comme en musique populaire,
il y a beaucoup de filles qui chantent, mais très peu sont instrumentistes, contrairement à ce qu’on retrouve sur la scène
classique. Il est donc très rare de trouver des filles capables d’improviser avec un instrument», raconte la guitariste Tissan,
qui dit «espérer susciter des vocations».
Beaucoup de liberté
Il faut savoir cependant qu’une prestation des belles Imposteures comporte aussi beaucoup de chant. «Nous jouons sur
l’humour, en reprenenant à notre façon des chansons comme Les blondes, d’Anne Sylvestre, ou L’hiver de Plume
Latraverse. On le fait parce qu’on aime ça, en toute complicité. On se permet beaucoup de liberté, on change même un
tango en swing, tel le Libertango d’Astor Piazzolla!», ajoute Christine Tassan, qui ne se gêne pas non plus pour parler au
public, entre chaque prestation.
Le manouche, c’est entraînant, enlevé, optimiste : en un mot, c’est swing. Mais cette musique comporte parfois une note
nostalgique, très perceptible dans des pièces célèbres comme Nuages et Le Manoir de mes rêves. «Les gens apprécient
beaucoup ce côté plus sentimental, et ce sont souvent ces pièces qui soulèvent les applaudissements les plus chaleureux»,
témoigne la guitariste et chanteuse.
Christine Tassan et les Imposteures promènent leur swing manouche à longueur d’année, mais elles sont avant tout des
«filles d’été», faisant tous les festivals en plein air, que ce soit à Montréal, à Toronto et même en Europe. Cette année, elles
ont célébré la Saint-Jean-Baptiste sur une scène... torontoise, avant de se faire remarquer au Festival international de jazz
de Montréal, le 2 juillet. Les belles Imposteures seront donc tout à fait à leur aise sur la scène extérieure du Festival Jazz
Etcetera de Lévis, dimanche après-midi.
Montréal, 29 juin 2010
Christine Tassan et Les Imposteures: Django au féminin
JESSICA ÉMOND-FERRAT - MÉTRO -29 juin 2010 22:46
Voilà une dizaine d’années que Christine Tassan a découvert Django Reinhardt... et le jazz manouche du même
coup. «J’étais déjà guitariste, mais il y a une telle virtuosité dans cette musique qu’il a fallu que je réapprenne
toute la technique!» se souvient la musicienne. Mais les défis n’ont jamais fait peur à Christine Tassan, qui adore
la variété et qui joue avec plusieurs formations musicales de styles différents.
Blanche Baillargeon (contrebasse), Lise-Anne Ross
(guitare rythmique), Martine Gaumond (violon) et
Christine Tassan (guitare solo) forment le quatuor Les
Imposteures.
«Le fait de faire plusieurs genres de musique, ça
nourrit l’inspiration, explique-t-elle. Mais ces temps-ci,
je me consacre principalement aux Imposteures.» Les
Imposteures, ce sont quatre filles qui font du jazz
manouche. Leur second album, Pas manouche, c’est
louche, est paru en novembre dernier.
«Le fait que nous ne soyons que des filles est un
hasard. Nous étions simplement des copines qui
faisions de la musique ensemble, mais maintenant, ça
fait partie de notre concept, raconte la guitariste. On
fait beaucoup d’instrumental dans nos spectacles
parce qu’on ne veut pas devenir un “groupe de chanteuses”. Il y en a tellement, alors que des filles qui font du
jazz manouche, il y en a très peu!»
Québécoise d’adoption mais Française d’origine, Christine Tassan évoque beaucoup le Québec dans ses
chansons. «La musique manouche n’est pas encore très bien connue ici alors qu’en Europe elle existe depuis
des dizaines d’années, rappelle-t-elle. C’est donc important pour nous que notre musique ait une particularité
québécoise.»
La musicienne est très enthousiaste à l’idée de jouer au Festival de jazz, où le groupe aura comme invité spécial
le pianiste François Bourassa. «En spectacle, nous misons beaucoup sur l’humour. Nous avons une belle
complicité entre nous, et je crois que ça se sent, dit-elle, ajoutant qu’elle espère que le festival leur permettra de
faire connaître leur musique à des mélomanes curieux. À bon entendeur...
Christine Tassan et Les Imposteures
À L’Astral
Vendredi à 18 h
D J A N G O S T A T I O N. CO M , oc t . 2 0 0 9
Par Stoche
publié par stoche sur DjangoStation.com (Site internet français)
Après l’excellente surprise du premier opus De bon matin, Christine Tassan et ses Imosteures nous reviennent cet
automne avec une nouvelle production made in Grand Froid qui annonce la couleur : Pas manouche, c’est louche !
F N A SA T - G en s du voyage - O cto bre 2 009
Fédéra ti o n n ati ona l e des associ ati ons sol i dai res d'acti on
avec l es T si g an es et l es G ens du voyage
par Fran ci s C o uvr e ux
Leur premier disque avait apporté une bouffée d'air frais dans l'univers très masculin du swing manouche. Christine Tassan, la
chef à la jolie voix et à la guitare itou, et ses petites camarades (Lise Anne Ross, guitare d'accompagnement, voix, Martine
Gaumond, violon, voix, et Blanche Baillargeon, la petite nouvelle à la contrebasse) confirment avec ce nouveau disque tout le
bien qu'on pensait d'elles ; si les demoiselles ont progressé sur tous les plans (harmonies vocales aux p'tits oignons, mise en
place, niveau instrumental), elles ont conservé leur fraîcheur, leur humour et leur enthousiasme ; un peu les frères Jacques au
féminin avec le swing de Trenet. Le répertoire très varié alterne chansons swinguées (cf Dingo de Django que ne renierait pas
un Sansévérino) et instrumentaux (cf l'île au lilas où les filles sont très en verve), compos originales et reprise inhabituelles.
Mademoiselle Tassan signe ou cosigne 8 titres sur les 13 de l'album ; et ça tient la route ! (cf Blues for fun, La chic rumba, Bord
de seine, remarquable ballade où violon et guitare rivalisent de sentiment, ou La charmante, valse très inspirée de Muréna). Si
elle a des doigts (cf son chorus enlevé sur Les chemins de traverse), Christine a surtout un son, assez roots, et une sensibilité
très féminine qui s'exprime dans un joli phrasé détaché et chantant.
Ca nous change un peu des killers de la 6 cordes qui confondent trop souvent musique et gymnastique. Au niveau des
reprises, le choix est judicieux : Puttin on the ritz, le temps des gitans de Goran Bregoviuc, les blondes d'Anne Sylvestre dans
une version très réussie avec un joli solo d'un pianiste invité (un vibraphoniste et un sax sont aussi venus donner le coup de
main sur quelques titres), Rimes de Nougaro et A.Romano dans une relecture personnelle avec chorus et contrechants
poétiques. A la fin du disque, attendez un peu car il y a un morceau caché en bonus, un Minor swing d'excellente facture qui
vire d'un seul coup au trad irlandais. Bref, une galette rafraîchissante qui donne bigrement envie de revoir ces délicieuses
imposteures de ce côté ci de l'Atlantique.
Francis Couvreux
Source: www.fnasat.asso.fr

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