Incoterms 2010 et assurance transport
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Incoterms 2010 et assurance transport
Assurance transport Clients Entreprises Incoterms 2010 et assurance transport Octobre 2012 WDPPR260F par la Chambre de Commerce Internationale (CCI) Une série de onze règles internationales régissent dans le détail le transfert des risques du vendeur à l’acheteur. Elle ne sont toutefois pas d’une grande utilité lorsqu’il s’agit de savoir quelle assurance doit intervenir en cas de sinistre: les lignes suivantes se penchent sur cette question, des plus intéressantes. Couverture d’assurance continue: une solution qui s’impose S’il est manifeste que les règles Incoterms régissent le transfert des risques, le fait est qu’elles ne renseignent en aucun cas sur la date et le lieu d’un sinistre. Une enquête visant à déterminer les circonstances d’un sinistre peut être assortie d’une recherche complexe de preuves, ce qui peut mettre à rude épreuve la relation d’affaires entre le vendeur et l’acheteur. Le transfert des risques n’étant pas lié à la couverture d’assurance, nous conseillons d’opter pour une assurance continue «de porteà-porte», c’est-à-dire du lieu de départ à la destination. Véritable gage de clarté, cette assurance évite les litiges longs et pénibles entre les parties intéressées. Accord écrit entre le vendeur et l’acheteur Cet accord portant sur une couverture d’assurance n’est pas soumis à des exigences spécifiques: une règlementation écrite convenue entre le vendeur et l’acheteur est suffisante, le tout étant qu’elle définisse clairement laquelle des deux parties assume la couverture d’assurance continue (du lieu de départ à la destination). Indépendamment des Incoterms, la conclusion d’une assurance porte-à-porte est une solution qui s’impose car elle offre: › protection financière › couverture d’assurance complète (tous risques ) › traitement des sinistres en Suisse › suppression des risques de change Incoterms 2010 Règles valables pour tous les modes de transport EXW FCA CPT CIP DAT DAP DDP À la sortie de l’usine (… lieu convenu) Franco transporteur (… lieu convenu) Port payé jusqu’à (… lieu de destination convenu) Port et assurance payés jusqu’à (… lieu de destination convenu) Rendu au terminal (… port/lieu de destination convenu) Rendu au lieu de destination (… lieu de destination convenu) Rendu droits acquittés (… lieu de destination convenu) Règles valables pour le transport maritime et fluvial FAS FOB CFR CIF Franco le long du navire (… port d’embarquement convenu) Franco à bord (… port d’embarquement convenu) Coût et fret (… port de destination convenu) Coût, assurance et fret (… port de destination convenu) Trois exemples pratiques › Le dommage déclaré est découvert à Zurich, lors du décharge- ment d’un container. Compte tenu de la règle FOB figurant sur la facture, le risque a été transféré à l’acheteur lorsque les marchandises ont été embarquées à Hong Kong. Toutefois, l’acheteur peut supposer, mais ne peut presque jamais prouver, que le dommage existait déjà avant le transport. Une assurance continue «de porte-à-porte» mettrait fin à toute discussion. Allianz Suisse Tél. +41 58 358 71 11 Fax +41 58 358 40 42 [email protected] www.allianz-suisse.ch › Un container est endommagé lors du transport au départ d‘un port maritime aux États-Unis (post-acheminement). La facture transmise comporte la règle FCA Bâle. L’assurance transport du vendeur ne prendra pas en charge ce sinistre, car le risque a été transféré à l’acheteur bien avant la survenance du sinistre. La situation met la relation d’affaires à rude épreuve, ce qui aurait pu être évité via une assurance «porte-à-porte» prévoyant une règlementation explicite. › Une machine est expédiée de Toronto à Zurich, conformé- ment à la règle Incoterms «CIF Rotterdam». La souscription par l’acheteur d’une couverture ultérieure (tous risques) à partir de Rotterdam paraît compromise car au lieu de destina- tion finale, il serait impossible de déterminer l’endroit de survenance du dommage potentiel. Les conditions contractuelles d’Allianz Suisse font foi.