Cellulopack barquette innovante_03 juin 2016
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Cellulopack barquette innovante_03 juin 2016
castelsarrasin innovation mondiale l’essentiel ▼ Cellulopack: une barquette alimentaire 100% biodégradable le chiffre Après sept années de recherches et de développement, Cellulopack, la petite entreprise castelsarrasinoise, vient de commercialiser sa barquette alimentaire 100% biodégradable. Un produit unique au monde qui ouvre des perspectives économiques considérables. 7 00000 EUROS>C’est le chiffre d’affaires de Cellulopack pour 2015. En partant de zéro il y a deux Q ue font les cuisines centrales des milliers de barquettes alimentaires servant à acheminer leurs repas dans les cantines des écoles, maisons de retraites ou prisons ? Encore aujourd’hui, ces récipients, tout en plastique et à usage unique, finissent en déchets ménagers, accroissant notre empreinte écologique, ou, au mieux, sont refondus et transformées en Palox. En 2020, les barquettes en plastique seront prohibées Une problématique environnementale qui devient de plus en plus contraignante pour les cuisines centrales, ces dernières étant soumises à une réglementation les encourageant à mieux recycler leurs produits non biodégradables. En 2020, à l’instar des sacs plastiques distribués dans les grandes surfaces, tous les emballages plastiques jetables seront interdits. Il restait donc à inventer et surtout à développer un produit permettant à la fois de répondre aux normes sanitaires d’une barquette alimentaire, technique - le produit devant être étanche - et environnementale - celui-ci devant être 100 % compostable. C’est à ce marché considérable que la petite entreprise d’Olivier Mas, Cellulopack, qui s’est installée, depuis l’été 2013, dans les anciens locaux de la teinturerie TAC de Castelsarrasin, s’est at- (1) Le PDG de Cellulopack, Olivier Mas, avec sa barquette plastique révolutionnaire 100 % biodégradable. (2) Preuve à l’appui, enfouie dans la terre, la barquette maison se décompose naturellement./Photos DDM, Max Lagarrigue taqué. Fallait-il, pour cela, avoir les moyens de ses ambitions. Pour atteindre ses objectifs, l’entrepreneur de 35 ans n’a rien lâché, menant de concert la création de son usine, dont la viabilité passe toujours par la production de millions de porte-gobelets en cellulose dans un marché mondial très concurrentiel, et un investissement soutenu pour innover. La production de porte-gobelets et d’objets en cellulose biodégradables (des cales bouteilles pour les viticulteurs et les expéditeurs) permettant de financer la R & D (recherche et développement) de cette barquette alimentaire révolutionnaire. Après avoir reçu le prix régional de l’innovation (notre édition du 25 février 2015), il restait à Olivier Mas à produire et à commercialiser son invention. Depuis peu, c‘est chose faite, une nouvelle et imposante machine a pris place dans l’usine. Une installation qui a pris quatre mois et coûté 1 million d’euros d’investissement supplémentaire. Les ingrédients pour produire cette barquette sont presque les mê- jeune manager castelsarrasinois, mes que pour les porte-gobelets si son impatience est grande de en cellulose: de l’eau et du papier. se frotter désormais au marché. Le seul changement notable, «On a créé Cellulopack pour c’est le remplacement des vieux cette barquette, témoigne Olivier journaux servant à la fabrication Mas, ému. C’est un projet qui a de la cellulose par des feuilles débuté en 2008, il a fallu sept ans vierges, la barquette devant con- pour aboutir à ce résultat.» Pour tenir des alien arriver là, il ments. La «Sans la région, avec aura fallu des vraie innovacentaines d’heuqui nous avons signé res de tests sur tion toutefois un contrat d’appui à de cette barl’une des petites l’investissement sur quette, c’est machines de trois ans, il aurait été l’usine pour trouson film plastique bio perdifficile de se lancer» ver l’équilibre mettant à la parfait. «Dans le fois de garantir l’imperméabilité même temps, on a fait des essais du contenant et sa décomposition de recyclage chez Veolia, sur leur naturelle dans la nature. Un se- site de Bruguières, qui ont été très cret industriel que la société tarn- concluants», certifie O. Mas, qui et-garonnaise tente de préserver n’en oubliait pas, dans cette avenau mieux face à ses concurrents ture industrielle, le soutien du asiatiques, via un brevet euro- conseil régional, qui a financé péen. L’opération n’est pas neu- 18 % de tous les investissements tre, la société a dû débourser de Cellulopack. «Sans la région, 15 000 € et de dispendieuses re- avec qui nous avons signé un condevances trimestrielles pour trat d’appui à l’investissement sur maintenir cette garantie. C’est trois ans, il aurait été difficile de peu dire, lorsque l’on interroge le se lancer», garantit le jeune PDG. 31e régiment du génie Les anciens de la 60e compagnie réunis Reste désormais à convaincre les potentiels clients, et en premier lieu, les élus locaux qui ont la charge de la gestion des cuisines centrales. «Il faut que les élus des communautés de communes, d’agglomération, nous suivent, nous accompagnent, dans ce projet», indique Olivier Mas, qui a aussi lancé ses lignes du côté de la Sodexo. «Nous sommes prêts à fonctionner à plein régime et à produire 20 millions de barquettes par an», assure le chef d’entreprise, qui voit déjà le coup d’après en pensant à l’achat d’une deuxième machine à barquettes. En attendant, Cellulopack, qui compte neuf salariés, est en plein recrutement. «C’est un travail en trois-huit, et nous recherchons six profils d’opérateurs machine et de conditionneurs.» Le moins que l’on puisse dire, c‘est que la petite entreprise castelsarrasinoise, qui fait partie des sociétés les plus innovantes de la région, n’a pas fini de faire parler d’elle… Max Lagarrigue ans, l’entreprise castelsarrasinoise, qui a fait un CA de 350 000 € (2014), a doublé, avec le même outil de production, son chiffre d’affaires. Aujourd’hui, la société fabrique 1,5 million de porte-gobelets par mois. Des produits essentiellement vendus à des distributeurs d’emballages alimentaires qui sont, pour leur grande majorité, à l’étranger. 90% de cette production sont, en effet, vendus à l’export, la Grande-Bretagne et l’Allemagne étant les principaux clients de la société pour ce produit. la phrase «On a créé Cellulopack pour cette barquette. C’est un projet qui a débuté en 2008, il a fallu sept ans pour aboutir à ce résultat. Il faut désormais que les élus nous suivent, nous accompagnent, pour promouvoir ce produit innovant et unique au monde» Olivier Mas, PDG de la société Cellulopack, à Castelsarrasin en bref PHARMACIE > De garde. Pour le secteur Castelsarrasin/Moissac, la pharmacie qui assure le service de garde de ce vendredi 9 heures au vendredi 10 juin 9 heures, pharmacie Malaveille, 26 rue Malaveille à Moissac, Tél. 05 63 04 01 60. CINÉMA > A l’affiche du « Vox ». Aujourd’hui à 20 h 30 et mardi 7 juin à 20 h 30 : « Le potager de mon grand-père » film documentaire de Martin Espositio avec Martin et Vincent Esposito (1 h 16). ECOLE DE MUSIQUE> Les derniers concerts de la saison. Vendredi 10 juin, soirée jazz avec Cursus jazz et big band ; samedi 18 juin, à 21 heures, concert vocal par la classe de chant ; mardi 21 juin (à 21 heures), « les orchestres » par les classes d’orchestres et mercredi 22 juin (à 18 h 30), « le concert des déb’s » par les classes d’éveil musical ; lundi 27 juin et mercredi 29 juin, auditions de fin d’année. Après le dépôt de gerbe, silence puis résonance de la Marseillaise. /Photo DDM, Pacôme Becot Comme chaque année, les anciens de la 60e compagnie du 17e bataillon du génie aéroporté se sont retrouvés dans l’enceinte du quartier Marescot. Ils ont été accueillis comme il se doit par le chef de corps du 31e régiment du génie, le colonel Guillaume Venard. L’occasion pour eux de rendre hommage aux soldats tombés au combat mais également de se réunir pour se retrouver. Des quatre coins du pays De Paris ou du Nord, ils viennent des quatre coins de la France pour cette journée tant attendue chaque année. C’est aussi avec beaucoup d’émotion qu’ils se rappellent leurs souvenirs que chacun pourrait écouter pendant des heures car ils racontent tous l’histoire de l’Histoire. Des souvenirs marquants qu’ils veulent partager entre eux mais aussi avec le monde extérieur afin de ne jamais oublier. EMMAÜS > Vente spéciale. Samedi 4 (de 10 heures à 17 h 30) et dimanche 5 juin (de 13 h 30 à 17 h 30), grande vente exceptionnelle à Emmaüs sur les 4 sites du département : à Montauban (à Albasud, route de Toulouse, aux anciens Ets Capelle) ; à Lavilledieu-du-Temple (domaine de la Panouille) ; à Grisolles (RN 20) et à Castelsarrasin (11 route de Toulouse). Sur place, seront proposés : bibelots, livres, disques, vêtements enfants et adultes, mobilier, électroménager garanti, mobilier, etc. Renseignements, Tél. 05 63 31 51 45. POUR TOUTES VOS INFOS ET COMMUNIQUÉS > Adressezles directement à la rédaction du Moissac. Pour tous vos communiqués, informations ou articles que vous souhaitez diffuser ou faire savoir à la Dépêche du Midi, adressez-les en priorité par mail à redaction. [email protected]; Tél. 05 63 04 02 24. Vendredi 3 juin 2016 . LA DÉPÊCHE DU MIDI .29