Tous nos remerciements à Bolloré Logistics Africa Cameroun et à la

NEWSLETTER 8 – MARS 2012
PREMIERS JOURS A DOUALA
Arrivée à l’école Akwa
11 février : Une fois le check-up effectué au
port de Douala, MuMo est acheminé vers
l’école primaire du quartier d’Akwa, centre
commercial de la capitale économique du
pays, où se côtoient résidences aisées et
types d’habitats précaires.
MuMo est attendu : on aperçoit dans la ville des
banderoles qui annoncent son arrivée à l’école
d’Akwa. Au sein de cet établissement réputé,
MuMo accueillera pendant 6 semaines quelque
2 000 élèves aux origines sociales et ethniques
diverses.
Inauguration
Dans l’enceinte de l’école, des tentes
se montent, des chaises blanches sont
alignées et enrubannées, MuMo est
prolongé d’un tapis rouge. La cour se
remplit peu à peu d’une foule compacte et
bigarrée : écoliers en uniforme, enseignants,
officiels et hauts dignitaires prennent place
sous les tentes qui leur sont assignées.
Le chef de la Chefferie de Douala accompagné de
ses notables.
Le chef de la Chefferie de Douala
Le gouverneur de la région du Littoral, Francis
Faï Yengo, entre dans la cour. L’une des élèves
lui remet un bouquet de fleurs. Les discours
s’enchaînent et les enfants attendent en silence,
les yeux rivés vers le lapin. Après la cérémonie
du coupé de ruban, les visites commencent.
Le chef de la chefferie se présente. Personnalité
extrêmement respectée, il est le dépositaire et le
garant de la culture traditionnelle. MuMo est sur
ses terres. Comment va-t-il accueillir ces œuvres
peu conventionnelles?
« Ces formes d’art contemporain viennent
compléter l’art traditionnel. A l’heure de la
mondialisation, les Africains ne doivent pas se
cantonner au patrimoine culturel du continent. Ils
ont besoin de voir ce qui se fait dans le monde,
cela ouvre l’esprit. »
Visite avec les professeurs
Madeleine Lobè, la directrice : « Ce que vous
nous faites est un très grand cadeau. C’est
nous traiter avec beaucoup de respect que de
nous proposer non pas des biens matériels mais
une boîte à penser, à réfléchir. C’est bon pour
l’avenir de la jeunesse de notre pays. »
M. Toguo, instituteur : « J’aime beaucoup de
livre de Lawrence Weiner sur le thème “Donner
et recevoir”. On nous beaucoup donné avec ce
projet de Musée mobile. Nous allons essayer,
avec toute l’école, de vous donner en retour.
Je suis content parce que les enfants peuvent
voir des choses inimaginables mais vraies. L’art,
c’est vrai. »
Ingrid Brochard et Madeleine Lobè, directrice de l’école
Akwa
Premières visites avec les élèves d’Akwa
Caroline Ngouegni et Corinne Kameni, les
deux médiatrices locales, assureront les visites
tout au long du séjour de MuMo au Cameroun
avec les médiatrices de l’équipe, Donatella
Caprioglio puis Servane Dargnies.
Caroline Ngouegni et Corinne Kameni, les médiatrices
Réactions des enfants
Le sol de Jim Lambie, avec ses bandes noires
et blanches, les fait immédiatement penser
au zèbre, « un animal de l’Afrique ». Dans la
sculpture de Ghada Amer, beaucoup voient un
cerveau, un œuf, des ailes d’oiseaux… Les visites
se terminent par l’installation de James Turrell,
que les enfants rebaptisent « la boule magique
». Elle leur procure beaucoup d’émotions : « je
n’étais plus au Cameroun », « j’étais au paradis »,
« j’étais dans le royaume des couleurs », « dans le
bleu, c’était comme une fraîcheur… »
Une petite fille de 9 ans s’arrête dans l’escalier.
Observant que la Jamaïque est le pays des
rastas, elle en déduit que « c’est pour cela que
Nari Ward a fait des dread-locks colorées. »
Les enfants chantent un l’hymne de MuMo préparé pour
la cérémonie.
Première visite avec les élèves. Les enfants discutent
autour de l’œuvre de Chéri Samba.
Hymne à MuMo
Le protocole de l’école prévoit que les élèves
chantent l’hymne camerounais tous les lundis
matins, accompagnant le lever des couleurs
nationales. Ce lundi 13 février, l’école a une
surprise : les élèves chantent un hymne dédié au
Musée mobile.
Atelier dessins
Tous nos
remerciements à
Bolloré Logistics
Africa Cameroun et
à la nouvelle équipe
technique de MuMo !