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DOSSIER DE PRESSE Exposition DES IMAGES ET DES MOTS 100 PLANCHES POUR 100 ANS DE BD EUROPĒENNE COLLĒGIALE SAINT-MARTIN – ANGERS www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Contact presse : Gwénolé Bouessel – 02 41 81 45 34 [email protected] SOMMAIRE INTRODUCTION ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……… p. 3 1913-2013 : 100 PLANCHES POUR 100 ANS DE BD EUROPĒENNE ……..……..……..…….. Les « petits plus » de la collection Quelques mots d’histoire p. 4 UN INVITĒ D’HONNEUR : PATRICE PELLERIN ……..……..……..……..……..……..……..……….. p. 6 DES TALENTS ANGEVINS QUI RAYONNENT AU-DELÀ DES FRONTIÈRES DE L’ANJOU Ētienne Davodeau ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. Ērik Juszezak ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. Marc-Antoine Mathieu ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. Jean-Louis Pesch ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..………. Pascal Rabaté ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. Olivier Supiot ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. p. 7 p. 7 p. 7 p. 7 p. 8 p. 8 p. 9 PAROLES DE COLLECTIONNEURS……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. p. 10 UNE SCĒNOGRAPHIE PERSONNALISĒE……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. p. 11 DES RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER ……..……..……..……..……..……..……..……..……..… p. 12 Réalisation d’une fresque in situ Cinq tables rondes UN PARCOUS DĒDIĒ AUX COLLĒGIENS ……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. p. 13 LE FESTIVAL ANGERS-BD - PARTENAIRE DE L’EXPOSITION ……..……..……..……..……..…….. p. 14 REMERCIEMENTS ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. p. 14 L’AGENDA DE L’EXPO ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..………. p. 15 LISTE DES AUTEURS …………………………………………………………………………………………………. p. 16 INFOS PRATIQUES ……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..……..…….. p. 17 www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 2 INTRODUCTION Pour sa grande exposition annuelle, la collégiale Saint-Martin invite le public à remonter le temps au travers d’un siècle de bande dessinée européenne. Autour d’une sélection d’une centaine de planches originales, l’exposition « DES IMAGES ET DES MOTS », présentée par le Conseil général de Maine-et-Loire du 14 septembre au 5 janvier, offre une occasion unique de dévoiler pour la première fois un patrimoine exceptionnel, confié par des collectionneurs heureux et fiers de montrer leurs trésors et de partager leur passion avec le public. La collégiale Saint-Martin est particulièrement honorée que Patrice Pellerin, digne représentant de la bande dessinée historique, et le chevalier Yann de Kermeur, alias l’Ēpervier, aient acceptés l’invitation que leur a faite le Département pour être les invités d’honneur de cette exposition. Patrice Pellerin signe également l’affiche de l’exposition. Enfin, la collégiale Saint-Martin, témoin de l’histoire et du rayonnement de l’Anjou, ne pouvait pas ignorer que des talents angevins se distinguent particulièrement dans le monde de la BD contemporaine. Six auteurs angevins viennent ainsi rejoindre cette exposition et nous livrent quelques anecdotes et temps forts de leur parcours : Ētienne Davodeau, Ērik Juszezak, Marc-Antoine Mathieu, Jean-Louis Pesch, Pascal Rabaté, Olivier Supiot. Arrêt sur image… www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 3 1913-2013 : 100 PLANCHES POUR 100 ANS DE BD EUROPĒENNE Ce projet est né d’abord d’une proposition de collectionneurs passionnés et désireux de faire partager au plus grand nombre leur amour du 9e art. Avec cette exposition, c’est une occasion unique et inédite à Angers de découvrir en un lieu emblématique de notre patrimoine départemental une sélection de planches originales parmi les plus grands succès de la bande dessinée, retraçant cent ans de BD européenne, principalement franco-belge. Sans prétendre faire l’éloge panégyrique de la bande dessinée, l’ambition de cette exposition est avant tout de faire découvrir au public des planches originales qui, pour la plupart d’entre elles, n’ont encore jamais été présentées publiquement. La bande dessinée, comme la littérature, met en place un art du récit, mais avec ses ressources propres. Les « petits plus » de la collection La planche la plus ancienne présentée dans l’exposition date de 1913. Il s’agit d’une illustration de Benjamin Rabier, Azor le prétentieux, extraite de La Jeunesse illustrée, premier illustré moderne pour les enfants français. Illustrateur et auteur de bande dessinée français, Benjamin Rabier (18641939) s’est notamment rendu célèbre pour le dessin de La vache qui rit, et pour le personnage du canard Gédéon. Il est considéré comme un des plus grands dessinateurs animaliers européens. La plus récente, réalisée en 2013 par Ērik Juszezak, dessinateur et scénariste angevin, est une planche tirée du dernier tome de la série Dantès, polar financier dont l’intrigue devance de quelques mois l’affaire Kerviel à la sortie de son premier tome, en 2007. La plus émouvante est sans conteste celle d’Hergé, le crayonné de Tintin au Tibet, avec ses annotations manuscrites. Cet album était son préféré, au dire d’Hergé. Les Aventures de Tintin restent aujourd’hui la plus grande série du 9e art, et Tintin au Tibet, le chef d’œuvre d’Hergé. La plus emblématique, l’illustration tirée de l’album La Marque jaune, d’Edgard P. Jacobs. Album de référence, cet ouvrage à la couverture mythique consacre plus que jamais l’influence expressionniste sublimée avec grandiloquence et flamboyance par Jacobs. Aujourd’hui encore, il stupéfie par son suspense et son audace visuelle. Quelques mots d’histoire Si la bande dessinée puise ses origines au Moyen Âge, elle apparaît à proprement parlé en Europe au XIXe siècle dans les années 1830, en même temps que la photographie. Dès le départ, elle contribue à favoriser l’émergence de la culture de l’image dans notre civilisation. Cette forme d’expression divertissante s’est d’abord exprimée à travers deux supports concurrents, la presse et l’album. Plutôt réservée aux adultes à ses débuts avec les journaux satiriques illustrés, il faudra attendre le tournant du siècle suivant pour que la bande dessinée commence à s’adresser aux enfants. Détrônant les contes et les récits traditionnels, la BD se trouve alors détournée de son public d’origine et devient, plus de cinquante ans durant, un divertissement réservé aux enfants. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 4 Avec l’avènement de la ligne claire codifiée par Hergé, c’est aussi l’apogée franco-belge au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, incarnée par Uderzo, Jijé et Franquin. Les années 70 voient l’arrivée de la science-fiction dans la francophonie. Mais Edgar P. Jacobs aura été le premier à ouvrir la voie en Europe, avec les Aventures de Blake et Mortimer. Il sera suivi plus tard par Moebius ou Philippe Druillet par exemple, qui ont su créer sur le papier des univers alternatifs originaux et convaincants, réinventant décors, costumes, habitat, technologie, .... Aujourd’hui, l’Europe figure l’une des trois grandes traditions du récit en images, aux côtés des comics américains et des mangas japonais. Même s’il est difficile de parler de « la » bande dessinée européenne, on peut néanmoins tenter de la définir, dans sa diversité, par sa fidélité à une conception artisanale de la création. Désormais, la BD bénéficie clairement d’une reconnaissance culturelle et de l’attention de la critique. Si pendant longtemps, les « grands noms » de la bande dessinée ont été les héros, l’ère des auteurs leur a désormais succédé. Cette invitation au voyage à travers un siècle de bande dessinée qui fleure bon la madeleine de Proust nous donne l’occasion de nous remémorer nos meilleurs souvenirs de lecture d’enfance, ceux de nos premières BD, toutes générations confondues. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 5 UN INVITĒ D’HONNEUR : PATRICE PELLERIN Depuis 1994, Patrice Pellerin met en scène avec beaucoup de talent les aventures de Yann de Kermeur dit l’Ēpervier, corsaire breton du XVIIIe siècle. L’agilité et la précision historique du dessin de cette série devenue culte en font une source d’information visuelle incomparable pour tous les amateurs de la vie maritime d’autrefois. « J’ai eu l’idée de ce personnage en lisant une chronique racontant les aventures d’un contrebandier de la presqu’île de Crozon qui se faisait appeler l’Ēpervier », indique Patrice Pellerin. Ce fils de préfet a vécu dans vingt-deux villes différentes et même durant trois ans à Madagascar, avant de jeter l’ancre près de Landivisiau, non loin de la mer qui offre aujourd’hui son décor à ses personnages. Autodidacte, sa rencontre avec Pierre Joubert, célèbre illustrateur de la revue le Scout de France, a été déterminante. Il a assuré plusieurs épisodes de Barbe-Rouge. Il a également collaboré à la série Les aigles décapitées, avant de créer son propre héros, l’Ēpervier, dont une adaptation pour la télévision en six épisodes a été tournée en 2010 pour France 3. Le tome 8 paru l’an dernier prouve, s’il en était encore besoin, quel infatigable documentaliste est Patrice Pellerin. Dessinateur, scénariste et coloriste, cet auteur complet déclare humblement « qu’il est inutile de mettre trop en avant le dessin… C’est d’abord les personnages qui doivent l’être ». Ce sont eux dont se souviendront les lecteurs. Son souci du détail a pourtant permis de sauver certains lieux : « Quand la reconstitution de l’habitation des Jésuites de Loyola, à Cayenne, que j’ai réalisée, permet à des archéologues de convaincre les autorités locales d’acheter le site et de mieux le protéger, c’est un plaisir immense pour moi », raconte cet amoureux du patrimoine. Lors de sa première visite à la collégiale Saint-Martin en décembre 2012, Patrice Pellerin a rapidement saisi tout l’intérêt historique et la richesse archéologique du monument. Son personnage, le chevalier Yann de Kermeur, s’est aussitôt senti à l’aise dans ce lieu et l’Ēpervier marquera la collégiale de son empreinte puisque Patrice Pellerin a accepté de réaliser l’affiche de l’exposition ! L’auteur sera présent à la collégiale Saint-Martin durant tout le week-end inaugural, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine : • Samedi 14 et dimanche 15 septembre > Dédicaces de Patrice Pellerin de 10 h à midi. > Visites commentées avec Patrice Pellerin entre 15 h et 17 h. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 6 DES TALENTS ANGEVINS QUI RAYONNENT AU-DELÀ DES FRONTIÈRES DE L’ANJOU Parmi les signatures reconnues aujourd’hui dans le monde de la bande dessinée, l’Anjou peut s’enorgueillir d’avoir su se distinguer ! Faute de pouvoir tous les présenter, six auteurs angevins ont accepté de participer à cet événement, chacun avec leur personnalité. Ētienne Davodeau, Ērik Juszezak, Marc-Antoine Mathieu, Jean-Louis Pesch, Pascal Rabaté et Olivier Supiot investissent, le temps de l’exposition, le chœur gothique de la collégiale. Afin d’apporter un éclairage plus personnel à leur travail, l’espace qui leur est réservé sera complété, à tour de rôle, par une présentation de planches supplémentaires retraçant leur parcours et leur actualité. Ce roulement permettra de mieux entrer dans leurs univers respectifs et d’organiser à cette occasion des rencontres privilégiées avec eux. Ētienne Davodeau – dessinateur, scénariste Ētienne Davodeau est né à Botz-en-Mauges le 19 octobre 1965. Après des études d’arts plastiques à Rennes, il fonde avec quelques amis passionnés de BD le studio Psurde. Il publie son premier album en 1992, L’Homme qui n’aimait pas les arbres (Dargaud). Ses récits sont souvent ancrés dans le quotidien de la province et dessinent des portraits bien vivants de gens ordinaires aux démêlés particuliers. Son album Lulu, femme nue (Futuropolis – 2008 & 2010) poursuit aujourd’hui sa route au cinéma, avec Karin Viard dans le rôle titre. Son dernier album, Le Chien qui louche, en coédition entre Futuropolis et le Musée du Louvre, se fait l’écho de quiproquos pittoresques, de malentendus drolatiques, d’intervention d’une mystérieuse République du Louvre, composant ainsi une comédie alerte et hautement réjouissante qui pose les bases d’une question fondamentale : qui décide de ce qui est Beau ? Ērik Juszezak – dessinateur, scénariste Ērik Juszezak est né le 13 janvier 1959 à Douala (Cameroun). Il débute sa carrière dans des studios de création. Son premier album, Les Crocs d’ébène (Glénat), sort en 1988. C’est une histoire interactive dont le lecteur est le héros. Il enchaîne par diverses collaborations, dont Oki, souvenirs d’une jeune fille au pair, avec Christian Godard au scénario, avant de créer Dantès, à partir de 2007, une intrigue dans les milieux financiers dont il vient de terminer le septième tome. Ērik a également pris part à des projets d’envergure tels Empire USA ou Pandora Box, quelques années auparavant. Marc-Antoine Mathieu – dessinateur, scénariste Marc-Antoine Mathieu est né en 1959 à Anthony et vit près d’Angers. Après avoir suivi les cours de l’Ēcole des Beaux-Arts d’Angers, il travaille chez Lucie-Lom, agence de graphistes-scénographes, spécialisée dans la création d’expositions. Dès 1987, avec son album Paris-Mâcon (Futuropolis), on découvre déjà toute sa maîtrise du noir et blanc. Mais c’est surtout avec le premier tome de sa série www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 7 Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves, publié en 1990, que l’auteur confirme non seulement ses qualités remarquables de graphiste, mais également celles d’un conteur de talent. Cet album, L’Origine (Delcourt), sera unanimement salué par la presse et il remportera de nombreux prix. Alternant avec d’autres projets tout aussi remarqués, le tome 6 de la série, Le Décalage, est paru en mars 2013. Jean-Louis Pesch – dessinateur, scénariste Jean-Louis Pesch, de son véritable nom Jean-Louis Poisson, naît à Paris le 29 juin 1928. Il est élevé à Juvardeil, petit village d’Anjou où une ruelle porte aujourd’hui son nom. C’est là qu’il apprend à aimer la nature et les animaux. Il entre dans la BD côté jardin et travaille pour plusieurs groupes de presse enfantine où il dessine notamment des histoires animalières. À la mort en 1956 de Maurice Cuvillier, créateur de Sylvain et Sylvette, les éditions Fleurus lui demandent de reprendre les personnages et terminer deux albums. Il intègrera peu à peu de nouveaux personnages et fera voyager nos deux héros en ballon sphérique à travers le monde. En 1964, en collaboration avec Henriette Robitaillie, il crée une première version de Bec-en-fer dans Pèlerin. En 1980, il reprend seul la série puis, en 1981, Les Pieds Nickelés, à la suite de Pellos. Depuis 1956, il a dessiné plus de 4 800 pages avec Sylvain et Sylvette dont plus de 20 millions d’albums ont été vendus. Scénariste et dessinateur prolifique, il est considéré comme l’un des meilleurs dessinateurs animaliers de notre époque et a remporté de nombreux prix. Il a été nommé en juillet 2000 chevalier de l’ordre des Arts et lettres et promu en 2010 au grade d’officier. Il vit aujourd’hui à Chateuneuf-sur-Sarthe où il continue de travailler à ses séries. Pascal Rabaté – auteur de BD, réalisateur, scénariste, acteur Pascal Rabaté est né le 13 août 1961 et vit aujourd’hui entre Angers et Paris. À partir de 1989, Futuropolis publie ses premiers albums : Les amants de Lucie, Exode puis Vacances, vacances. Par la suite, après notamment la réalisation de la saga des Pieds dedans et d’Un ver dans le fruit (Vents d’Ouest), il s’attaque à la lecture du roman Ibycus d’Alexei Tolstoï, et décide de l’adapter. Ce sera Ibicus, quatre volumes, totalisant quelques 500 planches qui paraîtront entre 1998 et 2001 chez Vents d’Ouest. Cette adaptation sera récompensée de nombreux prix et lui vaut un succès critique et public notable. En 2009, parution simultanée du Petit rien tout neuf avec un ventre jaune, en bande dessinée aux éditions Futuropolis et Bien des choses, où il illustre les textes de François Morel. En 2010, il réalise l’adaptation cinématographique des Petits ruisseaux paru en 2006, avec Daniel Prévost dans le rôle titre et Hélène Vincent. Son nouveau film, Du goudron et des plumes, avec Isabelle Carré et Sami Bouajila, est attendu sur les écrans prochainement. Son dernier album, L’enfant qui rêvait d’étoiles, est paru en mars 2013. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 8 Olivier Supiot – dessinateur, scénariste Olivier Supiot est né à Angers le 7 mai 1971. Il fut révélé à Angoulême en 1997 où il gagne le concours Graine de Pro’. Quelques-unes de ses planches sont publiées dans Fluide Glacial puis, en 1998, les Ēditions du Cycliste éditent son premier album, Erzurum, dont il assure le scénario. En 1999, il débute Marie Frisson, univers absurde où des monstres spectaculaires sont effrayés par une adorable chipie. Entre Tim Burton et Alice au Pays des Merveilles, il se joue des peurs des enfants comme dans la célèbre collection Chair de Poule. Il réalise également des one-shot avec Ēric Omond au scénario : Le dérisoire (prix du meilleur dessin à Angoulême) et Féroce. À partir de 2006, il travaille sur une trilogie inspirée des Aventures du baron de Münchhausen, puis, notamment, Un amour de Marmelade. Il peaufine actuellement son prochain album traitant de la Grande Guerre, La patrouille des invisibles, à paraître en 2014 chez Glénat. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 9 PAROLES DE COLLECTIONNEURS - Qu’est-ce qui vous séduit dans la bande dessinée et pourquoi avoir choisi la BD ? Ce qui me séduit dans la bande dessinée, c’est ce mariage entre le dessin et le récit, lui conférant un aspect extrêmement vivant et facilitant l’évasion pour le lecteur. - Comment avez-vous démarré votre collection et quelle a été votre première acquisition ? Tout a commencé pour moi en rencontrant Jacques Martin, le célèbre créateur des séries Alix et Lefranc, pour qui j’avais une grande admiration. Par la suite, j’ai eu l’occasion d’acheter directement une planche de l’album « Le fils de Spartacus ». Cela n’a pas été facile car il tenait beaucoup à ses originaux ! - Quelle est la planche que vous rêveriez d’acquérir et pourquoi ? Aujourd’hui, c’est la planche des « Sept boules de cristal », dans laquelle arrive cette formidable boule de feu venant faire disparaître la momie de Rascar Capac. Je suis fasciné par cet album où tout le génie d’Hergé transparaît, même si cette aventure m’a longtemps fait peur dans mon enfance. Pour autant, il est très difficile de choisir un original plus qu’un autre. La BD comporte tellement d’originaux fabuleux… Ce qui est certain, c’est que l’acquisition d’une telle pièce reste du domaine du rêve, et c’est très bien ainsi ! www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 10 UNE SCĒNOGRAPHIE PERSONNALISĒE L’équipe de conception scénographique a tenu dès le départ du projet à créer un dialogue entre un univers profane et un univers sacré, entre les contenus et le contenant. La scénographie a ainsi cherché à révéler le lieu et s’y appuyer pour exposer au mieux les œuvres, tout en préservant la déambulation originale. La nef, le transept et le chœur accueillent chacun avec leur architecture les différentes séquences proposées : Le vaisseau central de la nef est dédié aux 100 planches pour 100 ans de BD européenne ; le transept est réservé à l’invité d’honneur : Patrice Pellerin ; le chœur gothique présente les six auteurs angevins contemporains, couplé avec un espace dédicace et de rencontre avec le public, avant de dévoiler une fresque originale au fond du sanctuaire. L’univers de la première partie fait référence au scriptorium, atelier des moines copistes. Présentées « enchâssées », les planches originales s’inscrivent dans un dispositif de présentation qui réinterprète de façon contemporaine le mobilier religieux, en résonance au terme phylactère puisque, avant d’être la bulle de BD, le phylactère a été cette petite boîte -châsse- renfermant les reliques et fragments d’écrits sacrés, puis, cette banderole portant une inscription dans une œuvre d’art. Le transept, espace dédié à l’invité d’honneur, Patrice Pellerin, est conçu dans un registre différent, celui de l’architecture navale, univers propre à l’auteur. Traversé par un ponton en bois, quatre haubans y sont amarrés et s’élancent vers les charpentes lambrissées des bras du transept, prolongeant les décors peints et créant une galerie centrale pour accueillir les œuvres de Patrice Pellerin. Enfin, le chœur gothique, espace lumineux, se décompose en deux parties : l’une réservée aux six auteurs angevins et l’autre aux rencontres publiques et à la réalisation d’une fresque, au fond du sanctuaire. Contre les murs de la première travée du chœur, telles des stalles, sont disposés de grands rayonnages semblables à des étagères de librairies ou de bibliothèques. Ils accueilleront une dizaine de planches originales par auteur, ainsi qu’une galerie de portraits et de reportages photos réalisés par un collectif de photographes, Rémanence, qui a suivi chacun des dessinateurs sur une journée. Une sélection d’albums prêtés par le BiblioPôle du Conseil général viendra compléter l’ensemble. Cette sélection a été effectuée pour que chacun puisse y retrouver les albums dont sont tirées la plupart des planches originales présentées dans l’exposition, et les consulter sur place. Enfin, pour enrichir l’espace des Angevins, à compter du mardi 24 septembre, la première travée du chœur accueillera une quinzaine de planches supplémentaires. Tous les quinze jours, un roulement sera effectué par auteur. Il permettra d’apporter un éclairage particulier sur le travail et l’univers de chacun des six auteurs angevins exposés. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 11 DES RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER Réalisation d’une fresque in situ Dès l’origine du projet, l’idée de faire réaliser une fresque au cœur de l’exposition par l’un des dessinateurs angevins a été retenue. Le choix s’est rapidement porté sur Olivier Supiot, dont l’univers enfantin cadre parfaitement avec le projet final : installer la fresque au service de pédiatrie du CHU d’Angers. Séduit par cette proposition, l’équipe du service pédiatrie a retenu l’un des trois projets présentés par Olivier Supiot. La fresque sera disposée à l’issue de l’exposition dans le hall d’accueil du Centre Robert Debré. Olivier Supiot interviendra à la collégiale Saint-Martin entre le 24 et le 28 septembre, pour cinq séances consécutives afin de réaliser sa fresque in situ, au cœur de l’exposition. Cinq tables rondes Au terme de chacune des rotations des auteurs angevins, une table ronde leur permettra d’échanger en tandem sur un thème défini, encadrés par un modérateur. 1. Mardi 8 octobre - 18 h : Olivier Supiot et Ērik Juszezak Couleur ou Noir et blanc ? 2. Mardi 22 octobre – 18 h : Ērik Juszezak et Marc-Antoine Mathieu BD réaliste / BD déstructurée. 3. Mardi 5 novembre – 18 h : Ētienne Davodeau et un invité Le Louvre en BD ? 4. Lundi 18 novembre – 18 h : Ētienne Davodeau et Solveigh Anspach La BD et le cinéma. 5. Mardi 3 décembre – 18 h : Jean-Louis-Pesch et Olivier Supiot BD d’hier et d’aujourd’hui. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 12 UN PARCOURS BD DĒDIĒ AUX COLLĒGIENS À partir de la découverte du site et de l’exposition, le pôle pédagogique de la collégiale Saint-Martin propose aux collégiens du département de faire leurs premiers pas dans l’univers de la bande dessinée. De l’écriture du scénario à l’encrage des planches, en passant par le storyboard et le crayonnage, les élèves vont expérimenter les étapes de la création d’une bande dessinée, en lien avec l’histoire et les personnages de la collégiale. Les planches réalisées feront l’objet d’une exposition à la collégiale aux vacances de printemps 2014 Pour les aider dans leurs démarches, ils seront accompagnés par Loïc Jombart. Graphiste et illustrateur résident aux Ponts-de-Cé, Loïc Jombart est également scénariste, dessinateur et coloriste de BD. En 2004, en collaboration avec l'ESAG d'Angers, il a réalisé un album de sensibilisation aux dangers des mines antipersonnel, 1001 mines, traduit et distribué gratuitement dans les pays pollués par ces engins de mort. Sa dernière BD, Il était trop de fois, éditée en 2009 par le centre départemental de documentation pédagogique de Maine-et-Loire (CDDP), aborde la maltraitance des enfants. Cet album, nominé dans deux catégories pour le prix littéraire de la citoyenneté de l'Inspection Académique de Maine-etLoire, est sorti lauréat de ces deux catégories. Son prochain album à paraître, La Boule, situe l’action à Chalonnes-sur-Loire et racontera la boule de fort. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 13 LE FESTIVAL ANGERS-BD, PARTENAIRE DE L’EXPOSITION Le Conseil général et l’association ANGERS-BD, qui œuvre pour la promotion de la culture bandes dessinées dans le Maine-et-Loire et organise chaque année au Centre des Congrès d’Angers le festival ANGERS-BD (7-8 décembre 2013), ont souhaité mutualiser leurs ressources afin de créer des passerelles entre ces deux événements installés au cœur de la ville. À cette fin, à compter du 7 novembre 2013, soit un mois avant l’ouverture du festival ANGERS-BD, chaque visiteur de l’exposition à la collégiale qui présentera son billet d’entrée du site lors du festival pourra bénéficier du demi-tarif. À l’inverse, chaque festivalier qui se présentera à la collégiale avec son billet du festival bénéficiera du demi-tarif pour visiter l’exposition. REMERCIEMENTS Aux collectionneurs privés, sans qui ce projet n’aurait pu voir le jour : Gérard Boiron, Frédéric Desobry, François Dougier, Gérald Forton, Arthur Fuchs, Ētienne Le Ho, Pascal Scotet, Hugues Taravel. À notre invité d’honneur, Patrice Pellerin, qui signe l’affiche originale de l’exposition et nous a confié ses œuvres sans hésitation. Aux auteurs angevins, qui ont accepté de nous suivre dans cette aventure : Ētienne Davodeau, Ērik Juszezak, Marc-Antoine Mathieu, Jean-Louis Pesch, Pascal Rabaté, Olivier Supiot. À Loïc Jombart, graphiste, auteur de BD, qui a guidé nos pas dans l’univers de la bande dessinée. À nos partenaires locaux : ANGERS-BD pour l’organisation des tables rondes et des dédicaces, et les membres du collectif Rémanence, pour les reportages photos. Au Bibliopôle du Conseil général de Maine-et-Loire, qui met à la disposition des visiteurs, le temps de l’exposition, une partie du fonds des albums BD de son dépôt. À l’équipe de conception scénographique : Christophe Theilmann, architecte et scénographe Patricia Barakrok, scénographe - Nicolas Gautron, graphiste. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 14 L’AGENDA DE L’EXPO Les visites commentées Chaque week-end à 16 h - En semaine, sur réservation. Tarifs : droit d’accès au site. Les animations vacances - Pour les 4-6 ans : les mardis 22 et 29 octobre. - Pour les 7-11 ans : les jeudis 24 et 31 octobre. De 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h. - Pour les 12-17 ans : mercredi 30 octobre – de 15 h à 17 h. Tarifs : 4 € / enfant – Carte ateliers : 10 € / 5 ateliers. Sur inscription : 02 41 81 16 00. Les activités scolaires - visites commentées de l'exposition - parcours BD pour les collégiens Sur inscription : 02 41 81 16 07 – [email protected] Le calendrier des rotations par auteur - Olivier Supiot : du 24 sept. au 8 oct. - Ērik Juszezak : du 9 oct. au 22 oct. - Marc-Antoine Mathieu : du 23 oct. au 5 nov. - Ētienne Davodeau : du 6 nov. au 19 nov. - Pascal Rabaté : du 20 nov. au 3 déc. - Jean-Louis Pesch : du 4 déc. au 5 janv. La réalisation de la fresque par Olivier Supiot – 15 h - mardi 24 sept. - mercredi 25 sept. - jeudi 26 sept. - vendredi 27 sept. - samedi 28 sept. Tarifs : droit d’accès au site. Les tables rondes – 18 h - 8 octobre – Olivier Supiot et Ērik Juszezak : Couleur ou Noir et blanc ? - 22 octobre – Ērik Juszezak et Marc-Antoine Mathieu : BD réaliste / BD déstructurée. - 5 novembre – Ētienne Davodeau et un invité : Le Louvre en BD ? - 18 novembre – Ētienne Davodeau et Solveig Anspach : La BD et le cinéma. - 3 décembre – Jean-Louis-Pesch et Olivier Supiot : BD d’hier et d’aujourd’hui. Tarifs : droit d’accès au site. La nocturne de clôture Vendredi 3 janvier – 18 h / 21 h Dernier coup d’œil avant démontage. Visite libre ou commentée. Entrée libre. www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 15 LES AUTEURS JORDI BERNET ENKI BILAL ETIENNE DAVODEAU CHRISTIAN DENAYER FRANZ DRAPPIER, DIT FRANZ PHILIPPE DRUILLET GERALD FORTON LOUIS FORTON PHILIPPE FRANCQ ANDRE FRANQUIN JEAN-PIERRE GIBRAT JEAN GIRAUD JEAN GRATON GREG HERGE HERMANN VICTOR HUBINON EDGAR P. JACOBS JIJE PIERRE JOUBERT ANDRE JUILLARD ERIK JUSZEZAK PIERRE LACROIX WILLY LAMBIL RAYMOND MACHEROT MILO MANARA JACQUES MARTIN MARC-ANTOINE MATHIEU JEAN-CLAUDE MEZIERES MOEBIUS EDDY PAAPE PATRICE PELLERIN JEAN-LOUIS PESCH PEYO PASCAL RABATE BENJAMIN RABIER JEAN-MARC REISER JEAN ROBA GRZEGORZ ROSINSKI ERIC STALNER OLIVIER SUPIOT YVES SWOLFS JEAN TABARY JACQUES TARDI ALBERT UDERZO SYLVAIN VALLEE WILLIAM VANCE WILL www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 16 INFOS PRATIQUES DES IMAGES ET DES MOTS 100 planches pour 100 ans de BD européenne Exposition du 14 septembre 2013 au 5 janvier 2014 Collégiale Saint-Martin 23 rue St-Martin – Angers Tél. : 02 41 81 16 00 – [email protected] www.collegiale-saint-martin.fr Horaires Jusqu’au 30 septembre, tous les jours, de 10 h à 19 h. À partir du 1er octobre, tous les jours sauf le lundi, de 13 h à 18 h. er er (Fermé les 1 et 11 novembre, 25 décembre et 1 janvier) Tarifs Plein tarif : 5 € / Tarif réduit : 4 € Gratuit jusqu’à 18 ans www-collegiale-saint-martin.fr Ι 14 sept. 2013 – 5 janv. 2014 Page 17