géographie des populations réfugiées au kenya

GÉOGRAPHIE DES POPULATIONS RÉFUGIÉES AU KENYA
Mandera
Marsabit
Turkana
Wajir
West Pokot
Samburu
Trans Nzoia Elgeyo
Marakwet
Baringo
Isiolo
Bungoma
Busia
Siaya
Uasin
Kakamega
Gishu
Nandi
Laikipia
Meru
Kisumu
Nyandarua
Nakuru
Nyeri Kirinyaga
Embu
Muranga
Kericho
Nyanza
Kisii
Garissa
Kiambu Thika
Narok
Nairobi
Machakos
Kitui
Tana River
Lamu
Kajiado
Dagahaley
Kilifi
Taita
Mombasa
Kwale
Ifo
Hagadera
0
100
ans le cadre d’une convention avec le département
Environnement du Haut Commissariat aux Réfugiés,
l’IRD conduit depuis 2 ans des recherches dans les 4
camps de réfugiés du Kenya (près de 200 000 réfugiés
principalement originaires du Soudan et de Somalie).
Ce programme répond à plusieurs objectifs :
- Évaluer l’impact environnemental des camps de réfugiés
- Promouvoir et développer les méthodes de représentation
cartographique au niveau des camps de réfugiés
- Améliorer les méthodes de traitements statistiques et de
représentation des recensements de populations réfugiées
D
KENYA
200 km
Exemple d’images à différentes résolutions
pour un même lieu
L’isolement géographique, l’insécurité, l’imprécision des cartes et la
faible résolution des images satellite ont conduit les chercheurs à
mettre au point une méthode autonome d’acquisition d’images
aériennes numériques et de cartographie des camps.
1. PRÉPARATION DE LA PRISE DE VUE
2. SÉLECTION ET ACQUISITION SUR
ORDINATEUR DES IMAGES
Plan de vol pour le camp d’ HAGADERA
Préparation de l’avion
GPS Magellan Promark X_CM
À l’aide d’un GPS, un premier
repérage de la zone permet de
définir un plan de vol que devra
rigoureusement suivre le pilote afin
de couvrir l’ensemble du territoire
occupé par chaque camp.
Fixation de la caméra
dans l’avion
Images capturées à partir du survol effectué sur Hagadera (trace centrale)
3. RECALAGE ET ASSEMBLAGE DES IMAGES
652000
654000
10000000
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Le logiciel Savamer réalisé par l’IRD*
permet le recalage et l’assemblage des
images aboutissant à une mosaïque
aérienne complète du camp.
* Module de recalage d’image du SIG Savane
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MARIE-PI
La cartographie aérienne pour gérer les camps de réfugiés
ERRE
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Des chercheurs de l'Institut de recherche pour le développement
(IRD) ont trouvé le moyen de faciliter la gestion souvent difficile des camps de
réfugiés. Leur méthode, alliant les nouvelles techniques de cartographie aérienne
et l'informatique, a été testée avec succès au Kenya
Des millions de personnes dans le monde vivent actuellement dans des camps de réfugiés.
Certaines n'y restent que quelques mois. Mais d'autres passent beaucoup plus de temps dans ces lieux qui peuvent regrouper
l'équivalent en population d'une ville moyenne. Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR) et les organisations
humanitaires doivent gérer de manière durable le sort de milliers, voire de dizaines de milliers de personnes. Avec les énormes
contraintes logistiques que cela suppose.
Des chercheurs de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), basé à Paris, ont trouvé une solution pour faciliter le
travail des humanitaires : l'utilisation d'un nouveau type de programme de réalisation de cartes des camps de réfugiés. Associé
au traitement informatique des données sur leurs habitants, il se révèle particulièrement utile.
Depuis le début des années 90, le Kenya a connu un énorme afflux d'exilés venant principalement de Somalie, d'Ethiopie et
du Soudan. Une grande partie a été rapatriée, depuis 1997, mais quatre sites, abritant 175 000 personnes, subsistent. Or, il
existe peu de moyens de traiter l'ensemble des informations collectées par les différents intervenants sur les habitants des
camps et sur les conséquences pour l'environnement de cette concentration soudaine de population. Ce qui influe forcément
sur la qualité de l'aide apportée aux réfugiés.
C'est là que la cartographie aérienne intervient. "Nous avons utilisé de nouveaux instruments apparus ces dernières années
: le GPS (Global Positionning System), une technique qui permet de se localiser en altitude et en longitude de manière très
précise, et une caméra numérique", explique Luc Cambrézy, géographe à l'IRD, qui a mené cette étude. Objectif : obtenir une
image aérienne très précise des camps de réfugiés. "Nous avons fixé la caméra vidéo numérique sur un avion et filmé en
continu toute l'étendue du territoire à couvrir. Une fois revenus au sol, nous avons connecté la caméra à un ordinateur et, par
procédure informatique, nous avons assemblé les différentes images afin d'avoir un aperçu complet du camp de réfugies avec
une résolution bien supérieure à ce que peuvent donner les satellites civils d'observation."
D
La mosaïque du camp d’Hagadera après le redressement d’images
4. CARTOGRAPHIE
Numérisation des différentes
couches d’information (contours
des «blocs», huttes, infrastructures
humanitaires, etc.) et intégration
dans le SIG Savane.
651
652
653
654
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10001
10001
10000
10000
(Le Figaro, 29 juin 1999)
(RFI, 25 juin 1999)
Dégradation de l'environnement
Des millions de personnes dans le monde vivent actuellement dans des camps de réfugiés.
Certaines n'y restent que quelques mois. Mais d'autres passent beaucoup plus de temps dans ces lieux qui peuvent regrouper
l'équivalent en population d'une ville moyenne. Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR) et les organisations
humanitaires doivent gérer de manière durable le sort de milliers, voire de dizaines de milliers de personnes. Avec les énormes
contraintes logistiques que cela suppose.
Des chercheurs de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), basé à Paris, ont trouvé une solution pour faciliter le
travail des humanitaires : l'utilisation d'un nouveau type de programme de réalisation de cartes des camps de réfugiés. Associé
au traitement informatique des données sur leurs habitants, il se révèle particulièrement utile.
Depuis le début des années 90, le Kenya a connu un énorme afflux d'exilés venant principalement de Somalie, d'Ethiopie et
du Soudan. Une grande partie a été rapatriée, depuis 1997, mais quatre sites, abritant 175 000 personnes, subsistent. Or, il
existe peu de moyens de traiter l'ensemble des informations collectées par les différents intervenants sur les habitants des
camps et sur les conséquences pour l'environnement de cette concentration soudaine de population. Ce qui influe forcément
sur la qualité de l'aide apportée aux réfugiés.
C'est là que la cartographie aérienne intervient. "Nous avons utilisé de nouveaux instruments apparus ces dernières années
: le GPS (Global Positionning System), une technique qui permet de se localiser en altitude et en longitude de manière très
précise, et une caméra numérique", explique Luc Cambrézy, géographe à l'IRD, qui a mené cette étude. Objectif : obtenir une
image aérienne très précise des camps de réfugiés. "Nous avons fixé la caméra vidéo numérique sur un avion et filmé en
continu toute l'étendue du territoire à couvrir. Une fois revenus au sol, nous avons connecté la caméra à un ordinateur et, par
procédure informatique, nous avons assemblé les différentes images afin d'avoir un aperçu complet du camp de réfugies avec
une résolution bien supérieure à ce que peuvent donner les satellites civils d'observation."
Christophe Champin
9999
9999
651
Institut de recherche
pour le développement
Laboratoire de Cartographie Appliquée
IRD - Centre de Recherche d’Ile-de-France
32, Avenue Henri Varagnat
93143 Bondy cedex
Tél : 01 48 02 56 07
Web : http//www.bondy.ird.fr/carto/logiciel.htm
652
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Intégration des recensements de population et
représentation cartographique