POUVOIR MOUSSANT DU BLANC D`OEUF L`action de fouetter les
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POUVOIR MOUSSANT DU BLANC D`OEUF L`action de fouetter les
POUVOIR MOUSSANT DU BLANC D'OEUF L'action de fouetter les blancs dénature les protéines (cela permet aux molécules de se dérouler). Le fouet fait entrer de l'air dans le liquide. Les protéines entourent alors les bulles d'air et les piègent. Cette incorporation fait augmenter le volume du mélange : c'est le foisonnement. Pourquoi les bulles d'air peuvent rester emprisonnées au milieu de la phase liquide ? Les protéines possèdent des parties hydrophiles et des parties hydrophobes : c'est une molécule tensio-active. Ces molécules entourent les bulles d'air et le mélange air/eau est stabilisé car les têtes hydrophiles sont au contact avec l'eau. En première représentation, on peut modéliser la situation par les schémas ci-dessus, mais dans le cas des protéines (molécules très longues) on peut considérer que le schéma de Thierry Marx (ci-dessous) est plus proche de la réalité. Schéma extrait du livre "Un chimiste en cuisine" (Thierry Marx) Pour que le mélange soit stabilisé, il faut que les bulles ne soient pas trop grosses pour qu'elles ne s'échappent pas fouetter assez longtemps pour que les bulles soient petites. Il faut également que les bulles restent assez serrées pour que l'eau ne s'écoule pas et que les blancs ne retombent pas la phase liquide doit rester assez visqueuse, d'où l'intérêt d'ajouter du sucre. Quels sont les facteurs qui peuvent influencer le maintien de la mousse ? Actions Battage des blancs Conséquences Explication Instabilité de la meringue Taille des bulles d'air trop différentes Effet de grainage Destruction des chaînes protéiques pouvoir tensioactif impossible cristallisé Foisonnement difficile La dissolution est difficile à cause de la structure du sucre cristallisé semoule Bon résultat pas assez trop Choix du type de sucre : Manière d'incorporer le sucre voir schéma (*) glace Meringues trop serrées au début Foisonnement difficile, puis meringues trop serrées La viscosité est grande et l'air est difficile à incorporer La meringue retombe Les bulles éclatent sous l'action de l'avalanche de sucre ! Risque de grainage Modification trop rapide de l'équilibre gaz/liquide Stabilise la mousse Favorise le rapprochement des chaînes moléculaires (évite qu'elles se repoussent) : voir schéma (**) en cours, mais tout d'un coup à la fin Ajout de sel = chlorure de sodium (ions Na+ et ions Cl-) Ajout de jus de citron (milieu acide = ions H ) Fait coaguler les protéines + Ajout d'un stabilisateur pour glace Augmente la gélification Ajout de crème de tartre (tartrate de potassium) Ajout de blanc d'œuf déshydraté La dissolution est trop rapide L'eau est mieux retenue (emprisonnée) effet d'un gel. Favorise l'attraction intermoléculaire Favorise le foisonnement Augmentation de la concentration en protéines, donc le pouvoir moussant ATTENTION En présence de lipides (récipient non dégraissé ou jaune d'œuf dans le blanc) les bulles d'air vont être plus difficiles à stabiliser car les protéines vont prioritairement entourer les gouttes d'huile. Remarque : les blancs en neige sont de bons isolants thermique omelette norvégienne. Schémas de référence : (*) (**)