tour DE FraNcE à bELFort

actualités
actualités
Tour de France à Belfort
Découvertes musicales
Logo A1
Logo D1
Logo E1
1907 :
Le tour
avait cinq
ans…
à Belfort Nord
Depuis octobre 2010, les enfants de 7 à 9 ans du quartier Belfort
Nord sont invités à participer à des ateliers de découverte
instrumentale. Des rendez-vous hebdomadaires suivis par une
quarantaine de jeunes Belfortains.
Le Tour de France fera étape à Belfort pour la trentième
fois le 8 juillet 2012. Jusqu’à cette date, Belfort Mag
revient sur cet évènement avec pour le premier épisode,
l’ambiance enflammée qui régnait en 1907 au premier
passage de la Grande Boucle.
Logo A2
Infos+
Guitare : le lundi de 16h30 à 18h30 ;
Tuba : le mardi de 17h à 18h
et le mercredi de 16h15 à 17h15 ;
Trombone : le mercredi de 9h à 10h ;
Clarinette : le mercredi de 14h à 15h30 ;
Trompette : le jeudi de 17h à 18h45.
Renseignements au Conservatoire
au 03 84 54 27 27.
L'ouverture et la culture musicale, cela s'apprend dès le plus jeune âge. En plus des
cours d'éveil musical qui sont donnés chaque
semaine dans toutes les écoles élémentaires
de la Cité du Lion, certains enfants résidant
dans le quartier de Belfort Nord participent à
des ateliers de découverte, chaque semaine.
« Les activités artistiques et culturelles sont
peu nombreuses ici, et le quartier est également excentré du Conservatoire à Rayonnement Départemental », constate Isabelle
Mattern, qui coordonne ce dispositif. C'est
pourquoi, depuis 2010, dans les locaux de
l'Orchestre d'Harmonie de la Ville de Belfort,
le Conservatoire propose aux enfants de 7
à 9 ans de découvrir la trompette, le trombone, le tuba, la clarinette ou encore la
guitare lors de cours avec un professeur.
« Il s'agit de rétablir l'égalité des chances
et de leur apporter une ouverture musicale
qu'ils n'ont pas forcément. C'est un travail de
épisode 1
médiation et d'accompagnement qui est mis
en place avant le collège afin que les enfants
aient le temps de s'organiser, que leur activité musicale fasse partie de leur processus
éducatif. Le but, c'est qu'après ils rejoignent
le Conservatoire », explique Isabelle Mattern.
Lors de ces ateliers, la plupart des parents
assistent aux cours : « ce noyau entre les
professeurs, les élèves, les parents et moi
créat un climat de convivialité et d'échanges
propice à l'activité ». Après quelques exercices de formation musicale et de pratique,
les musiciens en herbe repartent chez eux
avec l'instrument qui leur est prêté toute
l'année. « Nous favorisons les instruments
d'orchestre pour que les enfants puissent un
jour jouer avec ceux des autres quartiers »,
précise la coordinatrice. Les 38 participants
(il est encore possible de rejoindre les différents groupes) ne cachent pas leur plaisir de
ces découvertes musicales. Mais cet atelier,
demande également de la motivation, un
investissement et un apprentissage régulier et soutenu. Une pratique individuelle
et collective qui constitue en tout cas, une
véritable richesse aussi bien humaine que
musicale.
Logo A3
© Document aimablement
prêté par S. Vivot
12 juillet 1928 : arrivée de la 16e étape /
Pontarlier-Belfort - victoire du Français
André Leducq
Belfort a été Logo A4
ville étape du
tour de France :
De 1907 à 1914, de 1927 à 1938,
1961, 1967, 1969, 1970, 1973, 1978,
1979, 1988, 2000, 2012.
18 | NUMÉRO 231 | BELFORTMAG | février 2012
Ce vendredi 12 juillet 1907, la foule des grands
jours s’est massée sur le quai Vauban pour
attendre l’arrivée du tout jeune mais déjà
célèbre Tour de France cycliste. La compétition
organisée par le journal L’Auto, ancêtre
de L’Équipe, est dès l’origine une vitrine
technologique et un exploit sportif. Située sur
une marche frontière et à proximité du Ballon
d’Alsace, premier col franchit par les coureurs
deux ans plus tôt, la Ville de Belfort s’impose
rapidement comme une étape traditionnelle
de la Grande Boucle.
Le 12 juillet 1907, sur le quai Vauban, les Belfortains piaffent d’impatience dès potron-minet
derrière des fils de fer censés protéger la route
d’une invasion piétonne. Le journal La Frontière
du 14 juillet 1907 nous apprend que « l’accès au
quai était gardé par un service d’ordre fait par
des soldats du 42e Régiment d’Infanterie et des
agents de police ». De leur côté, les officiels
de la course sont sur le pied de guerre pour
assurer la régularité et l’exactitude de l’arrivée.
Le journal L’Alsace du 14 juillet évoque « les
dévoués commissaires » comptant des chronométreurs ou l’inspecteur général de L’Auto
« qui entre parenthèse est très bien dans son
rôle et remplit ses fonctions avec une humeur
joyeuse qui lui vaut la sympathie générale ».
La présence d’un représentant de la maison
Dunlop, fournisseur de pneumatiques, signale
l’importance, dès cette époque, des industriels
dans la course.
En ce temps là, le départ de l’étape était traditionnellement donné à 2h30 du matin pour une
arrivée prévue en fin de matinée. Ce jour-là, la
course est partie avec une heure de retard de
Metz et l’avancée des coureurs était connue
grâce à des dépêches envoyées tout au long
du parcours depuis les villes traversées. A
Belfort selon L’Alsace, « dès 8 heures du matin,
la foule s’amassait aux abords du contrôle
situé, Quai Vauban, et discutait les chances des
concurrents. » Le journaliste de La Frontière
est sans doute arrivé un peu plus tard sur les
lieux puisqu’il situe le début de sa chronologie
à 11h du matin. Les discussions allaient bon train
sur les exploits cyclistes comme le rapporte La
Frontière : « cette course a vivement passionné
tous les amateurs du sport de la bicyclette et
même les profanes. Pendant toute la journée,
on n’entendait parler que des péripéties de la
course ».
La liesse populaire franchit un cran supplémentaire quand « à 12h46’18’’ un coup de clairon
retentit lancé par une vedette placée en vigie
au quai Vauban. (…) Voici le premier arrivant :
c’est Émile Georget qui s’amène en vitesse au
contrôle et va signer au poinçonnage installé
plus loin. Alors éclate une formidable ovation
poussée par des centaines de poitrines, au
milieu d’un enthousiasme débordant, » précise
L’Alsace.
Le Tour de France ayant pris une ampleur
considérable depuis la glorieuse époque des
forçats de la route, nul doute que pour la trentième fois, les Belfortains sauront accueillir de la
meilleure des manières l’une des plus grandes
compétitions sportives internationales.
Logo D2
Logo E2
Logo D3
Logo E3
Logo D4
Infos+
Les journaux d’époque sont consultables
aux archives municipales Tour 46.
Sur Internet : www.letour.fr/fr/
Logo E4
BELFORTMAG | février 2012 | NUMÉRO 231 | 19
3 février 2012 5:20 PM
3 février 2012 5:20 PM