centre hospitalier esquirol limoges
Transcription
centre hospitalier esquirol limoges
Limoges le 8 janvier 2007 M Robert COSTANZO Président UNAFAM 16 rue Alfred de Vigny CENTRE HOSPITALIER ESQUIROL LIMOGES 87000 LIMOGES www.ch-esquirol-limoges.fr AP/MFB//D/2007/3>A DIRECTION Monsieur le Président, J'ai l'honneur de vous adresser le procès verbal de la réunion du 14 décembre 2006 du Comité des Usagers du Centre Hospitalier ESQUIROL. Je vous en souhaite bonne réception, Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées. «05 55 43 10 99 Fax 05 55 43 12 94 E.Mail : [email protected] 15, rue du Docteur-Marcland 87025 LIMOGES CEDEX CENTRE KOSP'TALiER ESQUIROl LIMOGES Direction 15 rae du Dr Marcland 87025 LIMOGES CEDEX PROCES VERBAL DE LA REUNION DU COMITE DES USAGERS DU 14 DECEMBRE 2006 -126/12/2006 Le Comité des Usagers du Centre Hospitalier Esquirol s'est réuni le 14 Décembre 2006 en présence du Conseil Exécutif de l'Etablissement. Assistaient à la séance : Membres riii C omilô des l sagers: Association UDAF 87 et UNAFAM, représentées par Madame ARDIT Madame SAINTONGE Monsieur COSTANZO Association AFTC, représentée par Madame LAROCHE Association AA87, représentée par Madame Marie P Madame Gisèle V Monsieur Alain S Association Vie Libre, représentée par Monsieur MICHEL Association AEPAPE, représentée Association France Alzheimer, représentée par Madame FRAY Association AIDES, représentée par Madame MERCIER Association Croix Marine, représentée par Monsieur le Docteur LOMBERTIE Membre d» C onseil Executif Monsieur Antoine PACHECO, Directeur du C.H Esquirol. Monsieur le Docteur LOMBERTIE, Président de la CME du CH Esquirol. Monsieur le Docteur FONTANIER, Vice Président de la CME du CH Esquirol. Monsieur le Docteur MALAUZAT, Chef de Service, responsable du Pôle Secteur 1 et 2 de Psychiatrie. Madame le Docteur BOURRAT, responsable du Pôle "intersecteurs Nord et Sud de Psychiatrie Infanto - Juvénile". Madame le Docteur RAINELLI, Praticien Hospitalier - Secteur 1. Madame FRAYSSE, Praticien Hospitalier - Pharmacie. Madame LIAUD, Directrice des Soins Infirmiers. Monsieur CHEVALIER, Directeur Adjoint chargé des Services Financiers et des Tavaux. Madame DUMONT, Directrice Adjointe chargée des Ressources Humaines. -226/12/2006 Monsieur LEFEBVRE, Directeur Adjoint chargé des Services Economiques et de l'Informatique Madame JULIA, Directrice Adjointe chargée de la Qualité, de la Communication, de la Conduite de Projets et du Développement de la Coopération Sanitaire et Médico-Sociale. Membre excuse: Association ENTR'AIDSÏDA LIMOUSIN Secrétariat assure iiar : Madame BOISSEUIL -326/12/2006 Monsieur le Directeur souhaite la bienvenue à l'ensemble des membres présents à cette première réunion du Comité des Usagers et souligne les adhésions nouvelles d'AIDES et ENTR'AIDSIDA, portant à dix le nombre d'associations représentées. Monsieur PACHECO rappelle que le CH Esquirol, en s'appuyant sur les liens étroits construits entre ses équipes et les associations d'usagers autour des patients, s'est engagé depuis 2005 dans une politique d'ouverture pour organiser l'expression des usagers au sein de l'établissement. Après l'organisation d'une "journée des usagers" en mai 2005, une "maison des usagers" a été ouverte en septembre 2005 et mise à la disposition des associations d'usagers qui souhaitaient disposer d'un espace d'entraide et de soutien au cœur de l'hôpital. La création en septembre 2006 du Comité des Usagers - espace de rencontre, d'échanges et de débats - marque une nouvelle étape en permettant de recueillir l'expression des associations d'usagers sur les thèmes de la vie hospitalière qui intéressent les patients. Afin d'aller plus loin dans la démocratisation de l'hôpital, la Convention constitutive du Comité des Usagers prévoit que ce dernier rencontre deux fois par an le Conseil Exécutif de l'établissement. Ainsi en proposant aux associations d'usagers de s'exprimer sur les besoins des patients, de témoigner de leur ressenti ou d'évoquer leurs attentes et celles de leurs familles, le souhait du Centre Hospitalier Esquirol, poursuit Monsieur PACHECO, est de mettre en place un partenariat qui dépasse le cadre prévu par les textes. De plus, ajoute Monsieur le Directeur, les réunions prévues au nombre de deux par an pourront être plus nombreuses si le Comité des Usagers le sollicite. Le Conseil Exécutif, issu de l'ordonnance du 2 mai 2005, poursuit monsieur PACHECO, est une instance nouvelle dans l'organisation des établissements hospitaliers. Ce Conseil, composé à parité de représentants médicaux et non médicaux, présidé par le directeur de l'Etablissement, exerce des fonctions importantes puisque de manière collégiale il désigne, avise, contribue et prépare les décisions qui seront de la compétence soit du directeur, soit du Conseil d'Administration. Dans ce contexte, Monsieur le Directeur propose aux membres du Conseil Exécutif et aux représentants des associations d'échanger et de débattre sur différentes thématiques, afin de développer des axes de progrès vers une meilleure prise en charge des patients et une réponse adaptée aux attentes des familles. Monsieur PACHECO suggère aux associations de s'organiser en bureau et définir ainsi préalablement à chaque réunion, les questions à soumettre en séance. Ces questions, transmises à la Direction seront alors inscrites à l'ordre du jour de la prochaine réunion du Comité et adressées à chacun des membres participants. Un procès verbal de chaque réunion sera rédigé et diffusé aux membres du Comité ainsi qu'à l'ensemble des décideurs du Centre Hospitalier Esquirol, ajoute Monsieur le Directeur. Avant de céder la parole aux associations, Monsieur PACHECO organise un tour de table de présentation de chacune des personnes présentes. -426/12/2006 Monsieur COSTANZO souligne la satisfaction de l'UNAFAM et de l'UDAF d'une telle initiative au Centre Hospitalier Esquirol et de l'intérêt pour les associations d'usagers de participer à ce Comité tout à fait innovant dans le monde hospitalier. Dans cette dynamique il souhaite que soit menée une réflexion sur l'amélioration des mesures d'accompagnement des familles et des aidants. En effet, la famille est le plus souvent désorientée face à la maladie mentale et a besoin de comprendre. Or, il n'est pas rare de constater que la plupart des familles sont isolées, ce qui a pour conséquence d'accroître leur désarroi et les maladresses à l'égard de leur proche souffrant. Aussi, il demande qu'un temps de formation sur la pathologie mentale soit dispensé aux familles par les professionnels de l'établissement. Monsieur PACHECO indique que cette mission relève effectivement de l'établissement mais que les associations ont aussi un rôle important à jouer dans l'apport d'informations aux familles. Monsieur le Docteur LOMBERTIE précise que des réponses au questionnement des familles sont apportées par les personnels soignants ainsi que par les médecins. La difficulté se situe plutôt dans le temps nécessaire à la famille pour assimiler les informations données que dans le manque d'information. Dans le souci d'assurer une meilleure compréhension entre les différents acteurs, il souligne l'intérêt de proposer des temps de rencontre, et d'écoute entre les personnels des services, les associations, les aidants et les familles, à l'image de la journée organisée par l'UNAFAM sur la schizophrénie. Cette initiative partenariale pourrait, en effet, être reproduite dans d'autres services, et de fait s'inscrire dans le processus de déstigmatisation de la maladie par les familles. Madame le Docteur BOURRAT indique qu'en sa qualité de Pédo Psychiatre la famille se trouve être au cœur du dispositif de soins. La problématique par rapport à la famille réside dans la difficulté d'affirmer un diagnostic qui va grever l'avenir de l'enfant d'une part, et dans la longueur de la prise en charge qui nécessite une collaboration et une compréhension importante d'autre part. Madame FRAY, représentante de l'association France Alzheimer, rejoint les propos de Monsieur COSTANZO sur les nécessaires mesures d'accompagnements aux aidants et familles. En effet, concernant la maladie d'Alzheimer, elle exprime qu'une famille sur deux reste dans le non-dit, et l'isolement. Il est important que les familles réagissent quand elles ont une suspicion de maladie d'Alzheimer pour un de leur proche. L'association France Alzheimer essaie d'aider les familles à sortir de cet isolement, afin qu'elles envisagent un suivi pour leur malade, avant d'être totalement épuisées ou en situation de crise. Dans cette logique, l'association dirige les familles vers le Centre Jean Marie LEGER. Cependant, et une fois le diagnostic posé par le médecin, aucune forme d'information, de conseil ou de soutien n'est donnée à la famille qui se retrouve très vite démunie. Monsieur PACHECO, demande dans ce cadre, si un axe de collaboration ou d'amélioration ne peut être trouvé; le Centre Hospitalier Esquirol étant un établissement réfèrent de la maladie d'Alzheimer aussi bien dans la prise en charge des patients au Centre Jean Marie LEGER qu'au niveau de la recherche avec le Centre Mémoire Ressources et Recherches. -526/12/2006 Monsieur le Docteur LOMBERTDE propose que soit mis à disposition de l'association France Alzheimer un bureau au Centre Jean Marie LEGER, afin que les familles puissent connaître, rencontrer et dialoguer avec des représentants de l'association. Monsieur PACHECO ajoute que cette permanence pourrait avoir une fonction de relais. Des séances d'informations pourraient être organisées sur cette pathologie, en articulation avec les équipes médicales, soignantes et les bénévoles de l'association. En ce sens, Monsieur PACHECO charge Madame JULIA, Directeur réfèrent du pôle 4, de la mise en place de procédures de collaboration entre Monsieur le Professeur CLEMENT et France Alzheimer visant à la mise en œuvre de ces mesures d'accompagnement. -626/12/2006 Monsieur MICHEL, de l'association VIE LIBRE, souhaite s'exprimer sur deux points : 1 - Dans certains pavillons l'association Vie Libre n'est pas admise. En effet, il nous est répondu qu'il n'y a pas de patients alcooliques alors que nous savons qu'il y en a... Dans d'autres pavillons, il nous est répondu, peut être ... Ce constat est tout à fait dommageable. En effet, le corps médical admet depuis de nombreuses années que notre action s'inscrit en complément de la prise en charge somatique du patient. Cependant, dans les unités où l'association intervient, il est important de noter qu'un travail de collaboration tout à fait positif existe entre les équipes soignantes et les bénévoles de l'association. 2 - Les familles ignorent souvent que les associations d'usagers leur sont ouvertes et peuvent leur apporter une aide, un soutien. Aussi, l'Association Vie Libre souhaiterait que les médecins lorsqu'ils rencontrent les familles leur indiquent l'existence de ces associations. La mise en place d'une information efficace à destination des familles relative à la présence et au rôle de chacune des associations représentées au CH Esquirol est la requête principale formulée par l'association Vie Libre. Monsieur le Docteur MALAUZAT remarque concernant le 1 er point, qu'à l'unité Giraudoux, il n'y a pas ce type de problème dans la mesure où l'action des associations est reconnue comme étant essentielle dans la prise en charge du patient. Sur le deuxième point, les médecins peuvent certes apporter leur concours en informant les patients et les familles de la présence d'associations au sein de l'établissement mais il faut que parallèlement les associations affirment leur identité. Le Médecin ne peut que mettre en lien. Cette question, précise Monsieur PACHECO soulève la problématique de l'information, et de la mise en place d'une fonction relais au sein de l'établissement. Concernant l'information, il appartient au Centre Hospitalier Esquirol de la mettre en place de manière générale et objective. Concernant la mise en place d'un relais, Monsieur le Directeur mentionne que les assistantes sociales, lien entre le patient, les familles et les soignants, pourraient en être chargées. En effet, le service social est aujourd'hui structuré, des réunions régulières sont animées sur des thématiques définies et les échanges d'informations avec les associations viendraient enrichir les missions de ce corps. Ainsi, et dans ce schéma, chaque association souhaitant communiquer une information devrait la transmettre aux assistantes sociales concernées, lesquelles se chargeraient de sa diffusion auprès des familles. Monsieur le Docteur LOMBERTIE insiste plus particulièrement sur le livret d'accueil, opposable aux usagers et à leurs familles qui doit pouvoir intégrer la totalité des informations relatives aux associations d'usagers et à ce titre jouer le rôle de relais. De plus, une réflexion globale sur un affichage clair dans les unités doit être engagée afin de permettre une information accessible à chacun. Cette réflexion doit être menée dans une dynamique de partenariat impliquant ainsi tous les acteurs qui participent à la prise en charge des patients. - 726/12/2006 Monsieur PACHECO précise que les deux propositions de l'intervention des assistantes sociales, et d'une réflexion sur un affichage plus pertinent, sont complémentaires, et à ce titre méritent d'être étudiées. Madame SAINTONGE, représentante de l'UNAFAM, demande si en plus de l'affichage évoqué, il ne peut être prévu que le personnel infirmier informe de manière orale et systématique les familles, de l'existence des associations. Monsieur Alain S. mentionne que l'Association des Alcooliques Anonymes est tout à fait satisfaite de sa collaboration avec les unités de soins du Centre Hospitalier Esquirol. Monsieur le Docteur LOMBERTIE souligne la complémentarité des actions à la fois menées par les équipes soignantes et les bénévoles des associations pour une prise en charge globale des patients. Monsieur COSTANZO rappelle que la vocation même des associations d'usagers est l'accompagnement. L'association relaye à chaque fois qu'elle le peut des messages donnés par le corps médical, et veille tout particulièrement à ne pas empiéter sur le domaine du soin. Madame MERCIER, de l'Association AIDES, remarque que l'Intersecteur Régional de Soins aux Toxicomanes du Centre Hospitalier Esquirol est à l'origine de leur collaboration. Des infirmiers de l'établissement assurent une permanence à la fois de soins pour les toxicomanes et d'écoute des équipes de bénévoles dans les locaux d'AIDES. La mission d'AIDES se situe bien au niveau de l'information et non du soin. Une collaboration constractive pour une prise en charge globale du patient a pu ainsi se mettre en place dans le but de redonner à la personne son autonomie. -826/12/2006 Monsieur PACHECO demande aux représentants des usagers quelle est leur perception de l'accessibilité du Centre Hospitalier Esquirol, en terme architectural et en terme humain. Madame LAROCHE, de l'Association Française des Traumatisés Crâniens, sur le point de l'accessibilité souligne les problèmes suivants : 1 - la difficulté des familles à rencontrer le médecin Les familles en plein désarroi mettent tout leur espoir dans les informations que va leur apporter le médecin qu'elles vont rencontrer. La plupart du temps, la famille n'est pas reçue par le médecin, provoquant ainsi une plus grande détresse et une incompréhension de la situation. Elles ne savent plus vers qui s'orienter et c'est dans ce cas qu'elles se dirigent vers les Associations. 2 - au niveau de la Psycho Réhabilitation Lorsque le patient se rétablit, la promenade en fauteuil est quasi impossible considérant la topographie du terrain à la sortie du service (montées et descentes trop importantes). De plus, pour accéder aux chambres de Psycho Réhabilitation les familles doivent traverser obligatoirement la pièce qui se trouve être la salle de jour où les patients, souvent attachés, regardent la télévision. La première prise de contact avec ce service est souvent une terrible épreuve pour les familles. 3 - la Maison des Usagers Aujourd'hui, il n'existe aucun fléchage dans l'enceinte de l'établissement permettant aux familles et aux patients de repérer la Maison des Usagers. Monsieur PACHECO mentionne que dans le cadre du projet architectural de l'Unité des Etats Végétatifs Chroniques, la restructuration de Lafarge C est prévue de telle façon que les zones de vie ne soient pas les premières traversées par les familles. Concernant la difficulté de rencontrer un médecin, Monsieur le Directeur, poursuit en rappelant que la législation permet à une personne désignée de solliciter un entretien avec le médecin et ainsi d'obtenir les informations sur l'état de santé du patient. De même, des renseignements peuvent être obtenus auprès du Cadre de Santé de l'Unité. Enfin, une signalétique permettant de repérer la Maison des Usagers sera très prochainement mise en place. Le Comité des Usagers n'ayant plus de questions à soumettre au Conseil Exécutif, Monsieur le Directeur clôt la séance en mentionnant que la prochaine réunion aura lieu dans le courant du mois de Juin 2007. - 926/12/2006