la gazette officielle - Gazette Officielle du Tourisme
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LA GAZETTE OFFICIELLE DU Adour Presse Information 25 mai 2011 – N° 2112 SOMMAIRE EUROPE : LES PERSPECTIVES SONT OPTIMISTES POUR LA SAISON TOURISTIQUE 2011 • Offices de tourisme Neuf-Brisach : une nouvelle stratégie .......................................... 2 Entretien exclusif avec Nathalie Zaric, directrice de l’office de tourisme Seulement 4 % des Européens envisageraient de ne pas partir en vacances en 2011, selon l’enquête annuelle Eurobaromètre sur « Le comportement des Européens vis-à-vis du tourisme ». Ils étaient 20 % en 2010, d’après la Commission européenne. L’enquête révèle que 58 % des résidents de l’UE choisissent de passer leurs vacances en Europe. « L’industrie du tourisme est sur le chemin de la reprise et devient à nouveau génératrice de croissance », s’est réjoui le commissaire responsable de l’industrie et de l’entrepreneuriat Antonio Tajani lors d’une conférence sur le tourisme, organisée à Budapest les 12 et 13 mai par la présidence hongroise et la Commission européenne. Selon Eurostat, l’office statistique des Communautés européennes, les nuitées réservées par des nonrésidents constituent le premier poste qui contribue aux chiffres globaux de la croissance. Ce sont les destinations touristiques traditionnelles qui sont privilégiées, avec l’Italie en tête (11,5 %), suivie de l’Espagne (8,6 %) et de la France (8,2 %). Sur la base des chiffres de 2010, les plus grands voyageurs à des fins de loisirs sont les Finlandais (89 %), les Danois (87 %), les Néerlandais et les Suédois (tous deux à 87 %), les Luxembourgeois (85 %) et les Norvégiens (84 %). L’attractivité locale est citée comme la première raison du choix de la destination (32 %), devant le patrimoine culturel (27 %) et les possibilités de divertissement (14 %). Enfin, la quête de repos et de détente est la principale motivation pour plus d’un tiers des personnes qui partent en vacances (36 %). Sont ensuite mentionnés le soleil et la plage (18 %) et la visite à des amis ou à la famille (17 %). En 2010 avait été constatée une hausse du nombre d’Européens ayant voyagé pour des raisons privées (68 % comparé aux 65 % en 2009). L’enquête Eurobaromètre a été réalisée sur la base d’un sondage effectué auprès de 30 000 citoyens européens en février 2011 dans les 27 États membres plus la Norvège, l’Islande, la Croatie, la Turquie et l’ancienne république yougoslave de Macédoine. C’est la quatrième fois consécutive que la Commission procède à une enquête d’aussi grande envergure. n GOT2112.indd 1 Publication hebdomadaire – 6 e 61e ANNÉE ACTUALITÉ TOURISME • Patrimoine Mise en tourisme des phares : une offre attractive ....................... 4 Les phares, patrimoine à la recherche d’usages alternatifs, peuvent constituer une vitrine touristique, créer des emplois et, dans certains cas, autofinancer leur fonctionnement • Tendances Tourisme international : la reprise se consolide (OMT) ................. 7 • Actualité – Réglementation – Journal Officiel ..... 8 – Hôtellerie : mise aux normes de sécurité – Patrimoine : monuments historiques (organisation de spectacles pyrotechniques) – Aménagement : activités nautiques – Le tourisme en questions : plan d’aménagement et de développement durable de la Corse • Annonces .............................................................................. 11 • Le tourisme en actions (valeurs boursières) ................... 13 • Brèves .................................................................................... 14 • Perspectives........................................................................ 16 – Chiffres de fréquentation de La Loire à Vélo (Centre - Pays de la Loire) Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • D. Abit Ph. Beluche P. Coadalan D. Fasquelle J-M Fognini V. Fuster P. Hamon R. Héguy J. Jullian R. Lagrave A. Lambert D. Lanzilotti P. LassusPortarrieu F. Lefebvre H. Novelli S. Pintér A. Priou J. Rabut J-P Raffarin S. Renucci T. Rifai A. Rousset • A. Tajani • N. Zaric • • • • • • • • • • • • • • • • • • Accor AFPA Aintourisme Anjou Aquitaine Bretagne Brive-la-Gailarde CdC Pays d’Iroise CdC Pornic CDT Gard CDT Seine-Maritime Charente-Maritime Chine Corse Côtes-d’Armor CPIH CRT Aquitaine CRT Centre-Val de Loire • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Doubs Eurobaromètre Eurostat Fête du pain FFCK Finistère Font-Romeu Gironde Gouffre de Padirac Haut-Rhin Haute-Savoie Hérault Insee La Baule La Loire à Vélo La Poste Loire-Atlantique Midi-Pyrénées Musée des BeauxArts Quimper Normandie OMT • OT Aix-les-Bains • OT LègeCap-Ferret • OT Neuf-Brisach • OT PaimpolGoëlo • Paris • Pays de la Loire • Pays Vidourle Camargue • Phares et Balises • Pierre & Vacances • Saint-Denis d’Oléron • Savoie • Sofres • Synhorcat • Terra Botanica • UMIH • Var • Vendée RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS : • Baud Communauté (56) • Commune de Bagnols-les-Bains (48) • Commune de Venterol (26) • Syndicat pour l’exploitation touristique du tronçon de voie ferrée de Riom-ès-Montagnes à Lugarde (15) 20/05/2011 16:23:24 s offices de tourisme N° 2112 – 25 mai 2011 Neuf-Brisach : une nouvelle stratégie L’office de tourisme de Neuf-Brisach (Haut-Rhin) travaille la clientèle d’excursion et de séjour et s’implique dans une démarche transfrontalière touristique et culturelle pour attirer un public international. Entretien exclusif avec Nathalie Zaric, directrice de l’office de tourisme. GOT : Quelles sont les spécificités de la destination ? Nathalie Zaric : Neuf-Brisach, située à 15 kilomètres à l’est de Colmar et à 5 kilomètres du Rhin, sur l’axe Colmar-Fribourg, s’insère dans un espace rural de plaine ponctué de petits villages et marqué par la présence d’industries le long du Rhin. Sa place forte, entourée de remparts qui se visitent à pied, est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis le 7 juillet 2008. Le territoire est propice au cyclotourisme pour une clientèle familiale ou senior. GOT : Comment l’office de tourisme est-il organisé ? N. Z. : L’office de tourisme 2H est, depuis juillet 2009, un EPIC dont le territoire de compétence couvre trente-sept communes (41 995 habitants ; communauté de communes du Pays de Brisach ; conventions de collaboration avec les communautés de communes Essor du Rhin et du Pays du Ried Brun et la commune d’Ottmarsheim). Il assure l’accueil, l’information, la promotion et va commercialiser des produits groupes. Il anime un bureau permanent à Neuf-Brisach et un point d’information sur l’île du Rhin de mai à septembre. Le budget prévisionnel 2011 est de 363 885 e (communauté de communes du Pays de Brisach : 80 % ; communautés de communes, conseil général, visites guidées, croisières sur le Rhin, boutique sur la thématique Vauban : 20 %). L’équipe compte quatre permanents. En 2010, 10 766 personnes ont été renseignées à l’office (Français : 59 %, Allemands : 24 %, Belges : 3 %, 2 GOT2112.indd 2 Suisses : 2,6 %, Néerlandais : 2,2 %, Britanniques : 1,5 %, Italiens : 1,2 %). Les groupes reçus en visites guidées sont à 54 % francophones et à 44 % germanophones. Le territoire compte 2 200 lits marchands. Améliorer l’accueil GOT : Vous structurez l’offre pour développer une clientèle française de séjour… N. Z. : L’inscription au patrimoine mondial en 2008 a fait prendre conscience aux élus de l’importance du patrimoine, d’où la création d’un office de tourisme en EPIC, le recrutement d’un chargé de mission tourisme et l’élaboration d’une stratégie de développement touristique. La première étape de cette stratégie, finalisée en juin 2010, consiste à renforcer l’offre touristique, notamment au travers de quatre projets permettant d’améliorer l’accueil. Un premier point consiste à doter l’office d’un local plus grand. La restauration de la Porte de Belfort permettra de le délocaliser sur ce site (qui abrite actuellement le musée Vauban retraçant l’histoire de la ville de sa création à nos jours) et de réserver un espace à la clientèle groupes, agrémenté par le planrelief son et lumière de la forteresse. Par ailleurs, à proximité de la Porte de Belfort, dans les remparts, est prévue la création d’un lieu d’interprétation du plan étoile sous forme d’aire de jeux. Pour cibler une clientèle familiale, la place forte de NeufBrisach sera reconstituée sous forme de maquette vue du ciel (envi- ron 3 000 m2) à hauteur d’enfant, à l’intérieur de laquelle ces derniers pourront circuler. Il s’agira également de restaurer les fortifications et de sécuriser certaines zones pour que l’office puisse proposer de nouveaux itinéraires de visites guidées. Enfin, la restauration d’une tour bastionnée permettra de créer un espace de réunion et de réception. Neuf-Brisach fait également partie des sept sites culturels majeurs de Haute-Alsace et bénéficie à ce titre de financements du conseil général du Haut-Rhin et de la promotion assurée par l’ADT. GOT : Dans le cadre d’un programme Interreg III 2002-2005, la collaboration transrhénane a été développée pour attirer la clientèle internationale… N. Z. : Neuf-Brisach travaille depuis longtemps avec l’office de tourisme de Breisach am Rhein. Le programme « La Région de Breisach Sivom Hardt-Nord vers une destination franco-allemande de culture et de loisirs » (environ 300 000 e) lancé en 2002 s’est traduit par plusieurs actions. Une signalétique (français, allemand, anglais) a été mise en place à Neuf-Brisach et à Breisach am Rhein. Un dépliant avec des plans et des descriptifs des deux villes a été édité (100 000 exemplaires) pour favoriser l’échange de visiteurs, ainsi que 30 000 cartes comportant le plan de chaque ville et un guide de cyclotourisme avec une carte transfrontalière et quatre circuits. Des panneaux d’information touristique implantés sur ce territoire transrhénan comportent une face sur les deux villes et une La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:41 face présentant une carte touristique transfrontalière mentionnant les sites touristiques de part et d’autre du Rhin. Les visites guidées théâtralisées transfrontalières mises en place par l’office de tourisme de Neuf-Brisach et assurées par nos guides, en français et en allemand, ont lieu toute l’année pour les groupes (50 % de la clientèle groupes est allemande). La première, intitulée « Vauban se raconte », a été lancée par un ancien guide vacataire de l’office qui a créé son auto-entreprise. Pour certaines visites en allemand, le guidage est assuré par des habitants de Breisach am Rhein. Les personnages (vêtus de costumes de qualité fabriqués par une couturière et financés par l’office) sont Vauban qui évoque son parcours ; Laubanie, premier gouverneur de la ville, qui retrace les premières heures de la place forte et le quotidien des soldats au XVIIe siècle ; Madame Vauban qui raconte sa vie et celle des femmes de l’époque. L’office propose également des visites de ville historique et des visites guidées transrhénanes. Il a assuré 120 visites guidées en 2005 (3 743 participants), 194 en 2008 (5 652 participants) et 300 en 2010 (8 370 participants). Le public est composé d’associations, de clientèle d’autocaristes et de scolaires (25 % des groupes). Pour les 6-12 ans, nous proposons une chasse au trésor. Favoriser les échanges GOT : L’office s’est impliqué dans l’animation du territoire transfrontalier… N. Z. : Une fête culturelle francoallemande avait été mise en place lors des Journées européennes du patrimoine, avec la présence de navettes-bus entre les deux villes pour faciliter les flux. Cette initiative n’a pas été reconduite. De 2004 à 2009, dans le cadre d’un projet transfrontalier, l’office de tourisme de Neuf-Brisach a porté le spectacle son et lumière transfrontalier « Reflets sur le Rhin » au bord du fleuve (chorales et harmonies La Gazette Officielle du Tourisme GOT2112.indd 3 municipales des 2 villes, danse, cavaliers, plongeurs, écrans géants). L’office assurait le volet administratif et la réservation, avec une aide technique de la communauté de communes du Pays de Brisach. Cette manifestation n’a pas été reconduite faute de budget. Parallèlement à ce son et lumière, de 2004 à 2009, l’office a organisé l’après-midi récréatif « L’île aux enfants » fédérant les associations françaises et allemandes pour proposer des activités gratuites aux 4-12 ans. Cette initiative, actuellement portée par le service animation de la communauté de communes, attire environ deux mille personnes sur deux jours. Toutes nos actions se fondent sur un esprit d’échange et de partage des produits du terroir et de la culture. GOT : Vous avez également des opérations de promotion communes… N. Z. : Les deux offices de tourisme participent ensemble à des salons, réservent des encarts publicitaires communs, font des mailings vers les prescripteurs de groupes allemands et, en 2010, ont organisé un accueil presse transrhénan. En 2011, nous avons monté, pour Croisieurope, une excursion à NeufBrisach et Breisach am Rhein dans le cadre d’une croisière gastronomique transfrontalière. GOT : Comment mobilisez-vous les socioprofessionnels ? N. Z. : La commission promotion et communication de l’office de tourisme dont ils font partie a créé, en 2009, des sets de table diffusés dans les restaurants (papier, 50 000 exemplaires). Ils présentent une carte touristique transfrontalière avec des photos évoquant les activités et les sites pour inciter à consommer sur le territoire. Ils seront réédités en 2012. Un ancien boucher-charcutier du territoire a inventé une recette de kuglof en croûte pour en faire une marque gastronomique représentative du Pays de Brisach. Fabriqué dans le Val d’Argent par une entreprise artisanale, ce kuglof est s offices de tourisme N° 2112 – 25 mai 2011 vendu, depuis avril 2011, dans des commerces et des supermarchés. Le moule spécifique est fabriqué par un potier de Soufflenheim (80 e à l’office de tourisme). La communauté de communes du Pays de Brisach a financé la promotion (affiches, tracts, bandeau Pays de Brisach sur le produit, drapeaux mis dans les assiettes par les restaurateurs) et accompagné la mise en place d’une convention entre l’inventeur, le fabricant, un revendeur et le potier qui a créé le moule. À une trentaine de dates par an, en soirée, une présentation théâtralisée en allemand est proposée par les guides en costumes de l’office de Neuf-Brisach, aux groupes d’un croisiériste suisse qui font escale à Breisach am Rhein ; des commerçants en costumes commercialisent sur place des produits du terroir. Par ailleurs, un négociant en vins et l’office de tourisme ont sélectionné un pinot gris pour créer une cuvée Vauban, commercialisée à l’office, dans des restaurants et des commerces ainsi que sur des manifestations en Alsace, depuis août 2010. GOT : L’office et son territoire s’impliquent dans le développement durable… N. Z. : En matière de développement durable (consommation de papier, tri sélectif…), l’office a signé la charte de l’association Rhin Vivant qui a pour objectif de développer le tourisme durable le long de la bande rhénane. À l’échelle du territoire, dans le cadre du Gerplan (plan de gestion de l’espace rural et périurbain) mis en place par la communauté de communes en 2006, des prés fleuris sont créés en espace urbain, les privés et les communes sont incités à replanter des vergers et des moutons sont installés, de mars à septembre, sur certaines zones des remparts pour assurer une gestion environnementale différenciée. n Office de tourisme de Neuf-Brisach Tél. : 03 89 72 56 66 www.tourisme-paysdebrisach. com 3 20/05/2011 16:23:41 s patrimoine N° 2112 – 25 mai 2011 Mise en tourisme des phares : une offre attractive Les phares sont des repères majeurs qui signalent la terre aux marins et font rêver les visiteurs. Ce patrimoine à la recherche d’usages alternatifs peut constituer une vitrine touristique, créer des emplois et, dans certains cas, autofinancer son fonctionnement. Mais son entretien représente un coût non négligeable pour une collectivité. P ropriété de l’État, phares, feux, tourelles, amers ou bouées sont administrés depuis le XIXe siècle par le service des Phares et Balises, aujourd’hui rattaché à la direction des Affaires maritimes et aux directions interrégionales de la Mer. L’entretien des phares, en particulier celui de locaux annexes vacants du fait de l’automatisation (logements de gardiens, locaux techniques), est devenu problématique. C’est pourquoi des actions ont été engagées depuis plusieurs années par l’administration pour accompagner leur conversion patrimoniale. En 2000, un inventaire de cent trente « grands phares » a été conduit par le ministère du Développement durable et le ministère de la Culture et a permis d’engager des mesures de protection au titre des Monuments historiques : vingt-cinq phares sont actuellement inscrits ou classés. Cette protection s’accompagne de projets de valorisation des bâtiments en favorisant des usages alternatifs. Une vingtaine de phares sont ouverts à la visite et d’autres peuvent être loués. Le Grenelle de la mer invite à amplifier ces actions en renforçant les coopérations entre l’État, les associations et les collectivités. Plusieurs phares, en Bretagne ou en Corse, ont été ou vont être transférés au Conservatoire du littoral afin de les intégrer dans la gestion de sites naturels sensibles. Phares et Balises : un univers spécialisé La subdivision des Phares et Balises de Lézardrieux (Côtes-d’Armor) est rattachée à la direction interrégionale de la mer Nord Atlan- 4 GOT2112.indd 4 tique Manche Ouest qui gère les éléments de sécurité maritime pour la Bretagne, la Loire-Atlantique et la Vendée. « Notre subdivision représente une cinquantaine de personnes à Lézardrieux et à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) qui interviennent sur 450 kilomètres de côtes, explique l’ingénieur subdivisionnaire Patrick Coadalan. Le personnel comprend des ouvriers de parcs de balisage et ateliers, des marins, des contrôleurs phares et balises (anciens gardiens de phares) et des personnels administratifs. Le service des Phares et Balises achète des matériaux, les transforme dans ses ateliers et les installe sur les phares. Nos équipes comptent des mécaniciens, des chaudronniers, des électriciens (mise en place d’automates pour les feux télé-contrôlés), des électroniciens, un menuisier, des peintres et des maçons formés aux travaux en hauteur, sur cordes et en milieu hostile. Le personnel, recruté en fonction de sa spécialité, est polyvalent selon les chantiers. Il faut savoir nager, être indifférent au vertige et rigoureux en matière de sécurité. Dans les Côtes-d’Armor, 80 % des phares ayant été reconstruits après la Seconde Guerre mondiale, ce patrimoine est relati- vement récent. Des LED sont installées sur certains feux pour économiser l’énergie ; des panneaux solaires et de petites éoliennes permettent d’alimenter certains phares en mer, alors que d’autres feux nécessitent l’appoint de groupes électrogènes en hiver. Réinvestir le patrimoine En 2009, l’administration centrale des Phares et Balises a demandé aux ingénieurs subdivisionnaires d’étudier la possibilité d’ouvrir au public, dans certains phares, des espaces inutilisés du fait de l’automatisation. Ainsi, le phare de La Croix, proche de Paimpol (Côtesd’Armor), dans l’embouchure du Trieux, face à l’île de Bréhat et situé à environ 1 kilomètre de la côte, est accessible depuis août 2009 par le biais de balades nautiques, uniquement en kayak de mer, par groupe de onze personnes avec un moniteur. Cette balade nautique sécurisée et originale comprend la traversée, la visite du phare (rez-de-chaussée : panneaux explicatifs sur l’activité des Phares et Balises et exemples de lampes ; premier niveau : salle d’exposition avec reportage pho- Phare de La Croix : un produit atypique « L’initiative des agents des Phares et Balises de Lézardrieux visant à ouvrir le phare de La Croix au public a été relayée par le centre nautique de Paimpol Loguivy-de-la-Mer qui a monté les balades et organisé l’accostage au phare, précise Armelle Lambert, directrice de l’office de tourisme de Paimpol-Goëlo. La balade est commercialisée par les offices de tourisme de Paimpol-Goëlo et de la Presqu’île de Lézardrieux par convention annuelle avec le centre nautique (33 e par personne). Ce produit représente une valeur ajoutée, car les phares en mer ouverts au public sont rares, et il permet de mettre en place un nouvel usage pour un patrimoine maritime qui génère un imaginaire fort. » La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:41 tos sur l’entretien du phare) et se termine par une dégustation de produits du terroir. » Pointe Saint-Gildas : tourisme et culture Le sémaphore de la Pointe SaintGildas situé sur la commune de Préfailles (Loire-Atlantique) appartient à la communauté de communes de Pornic. Ancien poste de gué devenu sémaphore en 1865 puis phare en 1954, il a été réhabilité pour devenir un espace muséographique et culturel en 2004. « Il est ouvert pendant les vacances de février et de Pâques à la Toussaint, explique Angeline Priou, directrice adjointe de la communauté de communes. L’espace muséographique comporte, au rez-de-chaussée, une salle d’expositions temporaires, une salle d’exposition permanente, une salle sur les naufrages, une salle vidéo et une salle multimédia ; le premier étage est consacré à l’histoire du mât sémaphorique et du morse et la terrasse du 2e étage offre une vue panoramique. Les contraintes liées au bâtiment (espace réduit, sécurité) limitent la fréquentation instantanée. Le rez-de-chaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite. La partie technique du phare automatisé n’est pas accessible au public. En 2010, le sémaphore a accueilli 13 000 visiteurs, presque exclusivement français (adultes : 46 %, scolaires : 10 %, groupes adultes : 11 %, familles : 22 %, enfants : 9 %, tarif réduit : 2 % ; adulte : 3 e, enfant : 2 e, famille à partir de 2 enfants : 8 e). En dehors de l’été où les touristes sont majoritaires, nous recevons des visiteurs de proximité et des résidents secondaires. Des visites guidées sont proposées aux groupes et des jeux avec énigmes aux enfants (dans le cadre du réseau départemental des sites Oh la la ! Quelle aventure !). Le phare emploie 1,8 ETP dont un permanent à l’année. La Gazette Officielle du Tourisme GOT2112.indd 5 La promotion du phare est assurée par une plaquette, des flyers, des affiches ; il figure dans les brochures groupes et scolaires du CDT et est présenté dans la vitrine touristique départementale à Nantes. L’office de tourisme de Plougonvelin informe sur la possibilité de visite. Quatre nocturnes associées à la visite sont organisées en juilletaoût (20 h 30-22 h). Depuis 2010, les balades rando-nautiques programmées avec le club nautique (qui les commercialise) comprennent une sortie en goélette et une visite du sémaphore avec collation (environ 3 heures au total). » Phare de Chassiron : un témoin de la vie locale Le phare de Chassiron, mis en service en 1836, actuellement automatisé, n’est plus gardé à demeure depuis 1998. Il se situe sur la commune de Saint-Denis d’Oléron (Charente-Maritime) qui en assure la gestion touristique depuis février 1999, d’abord en autorisation d’occupation temporaire puis en délégation de service public. La commune paie une redevance annuelle (pourcentage des recettes). Un site accessible en permanence « Le phare (ouvert toute l’année, sauf à Noël et le jour de l’An à partir de 2011) emploie quatre personnes à l’année à temps plein et s’autofinance, explique Dominique Abit, adjoint du patrimoine et responsable du phare pour la commune depuis 1999. En 2009, le phare a réalisé un chiffre d’affaires global de 385 762 e. L’intégralité des sommes dégagées après exploitation est réinvestie sur le site. La montée dans le phare est accompagnée d’un dépliant (adulte : 2,50 e). Depuis avril 2007, le site de Chassiron, entièrement réhabilité, propose des jardins réaménagés et un musée au premier étage du phare. La s patrimoine N° 2112 – 25 mai 2011 rotonde du phare abrite le nouveau parcours-spectacle audio-guidé (2,50 e) sur le thème “Les gens de la côte entre terre et mer” (récit d’un jeune naufragé échoué sur la pointe de Chassiron, objets authentiques, maquettes, films, témoignages). En 26 minutes, on découvre la vie du gardien et des Oléronnais, à la fois marins et paysans (habitat, maraîchage, vigne, pêche à pied et aux écluses). Dans les jardins contemporains en forme de rose des vents, en visite libre, le visiteur s’informe sur les vents, la géologie, la vigne, le potager, la mer, le phare et la signalisation maritime. Des visites guidées sont proposées pour les jardins et sur l’estran (faune, flore, écluses à poissons, biologie marine, algues). La maison des gardiens abrite des expositions temporaires et des ateliers pédagogiques sur le milieu marin pour enfants et adultes. Des jeux sont proposés aux groupes d’enfants (scolaires, colonies) dans les jardins, ainsi que des animations (Rendez-vous aux jardins, Semaine du goût, plantations avec les écoles de l’île d’Oléron). La boutique est ouverte toute l’année (cartes postales, librairie, pinot, cognac, tee-shirt, casquette, de 0,35 e à 10 e). En 2010, le chiffre d’affaires boutique de 77 772 e a financé un emploi. En 2009, le site a accueilli 154 586 visiteurs (142 904 en 2010), dont une très forte majorité de Français. La promotion est assurée par affichage dans les campings et dans les offices de tourisme de l’île et par la diffusion de prospectus. Le phare est l’un des points d’attractivité de la commune avec le port de plaisance. » Phare du Cap-Ferret : un site majeur L’office de tourisme en EPIC de Lège-Cap-Ferret (Gironde) est locataire du phare du Cap-Ferret depuis 1997 (autorisation d’occupation temporaire) ; à ce titre, 5 20/05/2011 16:23:41 s patrimoine il paie un loyer à l’État et lui reverse 15 % du chiffre d’affaires hors taxes de la billetterie. Ce phare à terre, automatisé, est situé dans un parc de 3 hectares accessible par une allée de 200 mètres de long et fermée par un portail. Il a accueilli 7 000 visiteurs payants en 1997 et 23 000 en 2001. « Le sommet du phare ne pouvant recevoir que vingt personnes en simultané sur 10 m2, un projet architectural a été mis en place dans des espaces techniques inutilisés pour réorganiser la visite, explique Pascale Lassus-Portarrieu, directrice de l’office de tourisme. En 2003, 195 000 e HT ont été investis pour créer un auditorium, une galerie interactive et une rampe d’accès. En 2009, 70 000 visiteurs ont été comptabilisés dans le phare (visite libre ; 55 000 payants, 15 000 gratuits) et 100 000 dans le parc ; 90 % des visiteurs sont français et certains reviennent chaque année. Le phare reçoit 3 000 à 4 000 scolaires par an. Un produit évolutif Un nouveau projet d’aménagement (400 000 e HT) est en cours, sous maîtrise d’ouvrage de l’office de tourisme, pour réhabiliter l’ancienne salle de garde, créer un espace “documentation et boutique” (40 m2) équipé d’iPad et proposant des souvenirs du phare et des éléments patrimoniaux du territoire, une ligne de produits portant la marque de destination Cap-Ferret et des ouvrages de librairie maritime. Le repositionnement de l’accès au site permettra de créer un parvis d’attente pour les visiteurs. Le phare étant classé Monument historique et son parc étant également classé, il s’agit de mieux intégrer l’espace de visite dans le parc et de revoir la scénographie sur les thèmes de l’hydrographie maritime du Bassin d’Arcachon et de la cartographie. Les travaux sur un tel site sont coûteux et sont entièrement validés par la 6 GOT2112.indd 6 N° 2112 – 25 mai 2011 DRAC et les services de l’État. L’objectif est d’atteindre 90 000 visiteurs par an. L’office va proposer un site Internet dédié au phare et envisager une possibilité d’achat en ligne pour la boutique. La communication est assurée par l’office et par la diffusion de flyers. Le phare emploie un agent à l’année, deux à partir d’avril et trois en juillet-août pour un chiffre d’affaires de 220 000 e HT en 2010 (adulte : 4,5 e, enfant : 3 e). Le phare a créé deux emplois autofinancés. » Pointe Saint-Mathieu : une vitrine touristique Le phare de la Pointe Saint-Mathieu à Plougonvelin (Finistère) est géré, depuis mai 2007, par la communauté de communes du Pays d’Iroise (Pays touristique depuis 2000, 20 communes, 44 000 habitants), par convention avec la direction interrégionale de la mer Nord Atlantique Manche Ouest. La communauté de communes entretient l’intérieur du phare et l’État, l’extérieur ; les frais de ravalement sont partagés. Le phare est en activité. « Les éco-compteurs installés à un endroit stratégique du site ayant dénombré 160 000 passages d’avril à décembre, le point d’information touristique au rezde-chaussée du phare constitue une vitrine communautaire, explique Patricia Hamon, responsable du service tourisme, culture et patrimoine à la communauté de communes. L’une des trois salles du phare abrite une boutique proposant des cartes postales de phares et de la mer, des livres, de petits objets et des vêtements siglés Saint-Mathieu (polo : 12 e, polaire : 25 e) portés par le personnel permanent et les saisonniers (CA boutique 2010 : 24 000 e dont 10 000 e de bénéfice, panier moyen : moins d’1 e). Le phare, ouvert pendant toutes les vacances scolaires, à l’exception de février, est animé par du personnel communautaire : deux personnes en mi-temps annualisé, auxquelles s’ajoutent cinq saisonniers en juillet-août. En 2010, il a reçu 27 670 visiteurs (22 405 en 2007). En mai-juin, la moitié de la clientèle est bretonne dont trois quarts de Finistériens. En juillet 2010, le phare a reçu 67 % de Français et 33 % d’étrangers (Allemands en juillet, Italiens en août). La visite dure une vingtaine de minutes, avec un maximum autorisé de vingt personnes sur le chemin de ronde. Depuis 2008, la billetterie est commune avec le musée de l’abbaye de Plougonvelin et la visite intègre les deux sites ; la moitié du public du phare visite le musée (4-9 ans : 1 e, à partir de 10 ans : 3 e, gratuit audessous de 4 ans). La visite gratuite du phare proposée l’après-midi associe des commentaires sur le site et sur le territoire communautaire et annonce les animations locales du lendemain. En juilletaoût, nous organisons une chasse au trésor en famille. En 2010, un passeport a été mis en place avec le phare de Trezien ouvert seulement en été. Visiter un phare revêt un côté “magique” pour les adultes et les enfants. Une partie des visiteurs “collectionne” les visites de phares. » n Une visite nocturne attractive Une « Nuit du phare » est organisée trois fois par an à la Pointe Saint-Mathieu. La 1re édition qui a eu lieu le 29 avril 2011 (21 h 30-0 h 30), avec promotion dans la presse locale, dans les bulletins municipaux et à l’office de tourisme, a attiré 120 visiteurs (répartis sur 6 créneaux). La prochaine nocturne, le 6 juillet 2011 (22 h 30-1 h 30), sera dédiée aux touristes et la promotion ne sera effectuée qu’auprès des hébergeurs (et par le CRT Bretagne) pour limiter la fréquentation. Une 3e nuit sera dédiée à la population locale pendant les vacances de Noël. La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:41 s tendances N° 2112 – 25 mai 2011 Tourisme international : la reprise se consolide Selon la mise à jour intermédiaire d’avril du Baromètre OMT du tourisme mondial, la croissance a été positive dans toutes les (sous)-régions du monde au cours de janvier et février 2011, à l’exception du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. L’Amérique du Sud et l’Asie du Sud montrent la voie avec une croissance de + 15 % pour ces deux continents, suivis de l’Afrique subsaharienne (+ 13 %) et de l’Europe centrale et orientale (+ 12 %). L es arrivées de touristes internationaux ont augmenté de près de 5 % au cours des premiers mois de 2011, consolidant les 7 % de rebond enregistrés en 2010. L’Asie et le Pacifique, régions qui ont connu l’un des taux de croissance les plus élevés en 2010, ont ralenti le rythme (+ 6 %), mais elles partaient d’excellentes performances en 2010. Les résultats ont été meilleurs que prévus en Europe (+ 6 %), stimulés par la reprise en Europe centrale et orientale et par la redistribution temporaire des voyages qui étaient prévus à destination de l’Europe méditerranéenne et du Sud en raison de la situation en Afrique du Nord (-9 %) et au Moyen-Orient (-10 %). Les Amériques (+ 5 %) sont dans la lignée de la moyenne mondiale avec de bons résultats pour l’Amérique du Sud et les Caraïbes, mais des résultats plus modérés en Amérique du Nord et en Amérique centrale. Dans le monde, les arrivées de touristes internationaux ont dépassé les 124 millions pour les deux premiers mois de 2011, à comparer aux 119 millions pour la même période en 2010, les économies émergentes (+ 6 %) continuant de croître à un rythme plus rapide que les pays avancés (+ 4 %). « Ces résultats confirment qu’en dépit de nombreuses difficultés, la reprise du tourisme international, qui a été remarquablement forte l’an passé, s’est consolidée », a commenté le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Taleb Rifai. L’impact des récents développements en Afrique du Nord et au La Gazette Officielle du Tourisme GOT2112.indd 7 Moyen-Orient ainsi que le tremblement de terre et le tsunami tragiques en mars au Japon ne devraient pas affecter de façon substantielle les prévisions générales de l’OMT misant sur une augmentation de 4 % à 5 % du nombre de touristes internationaux en 2011. Selon Taleb Rifai, la reprise de ces destinations importantes sera certainement consolidée au cours de cette année. Et si les résultats de l’Asie du Nord-Est, de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont inférieurs aux prévisions initiales, ils sont compensés par les scores bien meilleurs que prévus réalisés par les destinations d’Europe et d’Amérique du Sud. Dans l’ensemble, et comme dans des situations antérieures similaires, on peut prévoir une redistribution temporaire du trafic en faveur d’une augmentation des voyages intra-régionaux par rapport aux voyages inter-régionaux. En 2010, les recettes du tourisme international sont estimées avoir atteint 919 milliards de dollars $ (693 milliards d’euros) à l’échelle mondiale, en hausse par rapport aux 851 milliards de dollars (610 milliards d’euros) en 2009. En valeur réelle (ajustée des variations de taux de change et de l’inflation), les recettes du tourisme international ont augmenté de 5 % par apport à une croissance de près de 7 % des arrivées, ce qui montre la relation étroite entre ces deux indicateurs et confirme que dans les années de reprise, les arrivées tendent à augmenter plus rapidement que les recettes. La Chine pousse l’Espagne hors du podium Parmi les dix premiers pays qui dépensent le plus dans le tourisme, la Chine monte à la troisième position. Depuis 2000, la Chine a pu multiplier ses dépenses de tourisme par quatre, réalisant ainsi la croissance la pus rapide dans sa catégorie au cours de la dernière décennie. Les autres changements apparus dans le classement des dépenses de tourisme international sont la montée du Canada et de l’Australie à la 6e et à la 10e place respectivement. Dans le classement 2010 des dix premières destinations par arrivées et recettes du tourisme international, la Chine a également renforcé sa position. Au niveau des arrivées, elle a supplanté l’Espagne à la troisième position après la France et les États-Unis, tandis qu’en termes de recettes, elle est classée quatrième, prenant la place de l’Italie. Le seul autre changement dans le classement vient de Hong Kong (Chine) qui est monté de la 14e à la 9e place dans les dix premiers pays ayant les meilleures recettes. Avec 78,95 millions de touristes étrangers, la France continue à être en tête du classement des principales destinations touristiques, mais elle est classée 3e en termes de recettes derrière les États-Unis et l’Espagne. n Extrait de la mise à jour intermédiaire du Baromètre OMT du tourisme mondial 7 20/05/2011 16:23:41 s hôtellerie N° 2112 – 25 mai 2011 Actualité - Réglementation - Journal Officiel Hôtellerie MISE AUX NORMES DE SÉCURITÉ À l’approche de l’échéance de mise aux normes sécurité, le 5 août 2011, Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé du Tourisme, vient d’annoncer un certain nombre de mesures dont la création d’une nouvelle catégorie de « très petits hôtels » qui disposeront d’une réglementation adaptée. « Sans transiger avec la sécurité, le Gouvernement présentera prochainement à la commission centrale de sécurité des mesures permettant de définir un meilleur équilibre entre le devoir de sécurité dû aux usagers et l’équilibre économique des entreprises hôtelières », a indiqué le secrétaire d’État dans un courrier adressé au président de l’organisation patronale CIPH. Une première disposition vise à n’appliquer la réglementation des établissements neufs qu’à ceux des établissements qui modifient structurellement leur structure. « De nombreux cas ont en effet été constatés d’application de la réglementation du neuf dès qu’est déposé un permis de construire. Face à l’importance des frais à engager, les professionnels renoncent. Je compte beaucoup sur ce point pour débloquer les réticences à l’entrée dans le nouveau classement hôtelier », a déclaré Frédéric Lefebvre dans un entretien au journal L’Hôtellerie-Restauration. S’agissant des petits hôtels (établissements de 5e catégorie), une adaptation de la réglementation de 2006 limitera l’obligation d’encloisonnement de l’escalier aux établissements dont le plancher bas de l’étage le plus élevé n’excède pas 8 mètres. Une autre mesure consiste à créer une catégorie de très petits hôtels recevant au plus vingt personnes. Cette catégorie se verra appliquée une réglemen- tation de sécurité adaptée. « Ce qui permettra à ces établissements de rester concurrentiels avec les autres formules d’hébergement telles que les chambres d’hôtes ou les chaînes », commente le Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers, traiteurs). Enfin, les hôteliers pourront obtenir des délais supplémentaires en déposant un dossier de mise en sécurité comprenant les travaux à réaliser et un échéancier. Ce dossier devra être approuvé par la préfecture. Cette possibilité de mise en conformité progressive ne pourra concerner que les établissements qui ne présentent pas de risques avérés pour la sécurité, met en garde le secrétaire d’État. Toutes ces dispositions seront intégrées à un nouvel arrêté modifiant celui du 24 juillet 2006. Il devrait intervenir au mois de novembre, compte tenu des obligations de notification de ces dispositions à la Commission européenne et des délais raisonnables de réalisation des échéanciers de travaux pour les établissements concernés. Une circulaire signée conjointement par le ministre de l’Intérieur et le secrétaire d’État au Tourisme explicitera très clairement ces nouveaux éléments techniques. D’ici là, la date d’échéance de mise aux normes sécurité est reportée au 4 novembre 2011. En juillet 2010, un rapport des services de Bercy estimait que le coût de mise en œuvre des normes incendie et accessibilité pourrait entraîner la fermeture d’ici cinq ans de 3 000 à 4 000 des 18 000 hôtels classés. Ces perspectives avaient conduit Hervé Novelli puis son successeur Frédéric Lefebvre à demander initialement le report des nouvelles normes incendie à 2015. Échéances de mises aux normes sécurité : les professionnels ont été entendus (UMIH) Lors des questions au Gouvernement du mardi 17 mai à l’Assemblée nationale, Daniel Fasquelle, viceprésident de la commission des Affaires économiques, secrétaire national au Tourisme de l’UMP, député du Pas-de-Calais, a porté haut et fort la voix de la profession et a relayé les inquiétudes concernant le calendrier de mise en conformité des normes sécurité. Il s’est notamment fait le porte-parole des petites structures hôtelières pour qui cette mise aux normes risquerait de mettre en péril l’activité, compte tenu des lourds investissements nécessaires et des contraintes matérielles. Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation, a ainsi confirmé qu’un nouvel arrêté, qui modifiera celui du 24 juillet 2006, devrait être publié d’ici novembre 2011. « L’UMIH se réjouit de constater que les modalités d’application des normes sécurité puissent tenir compte de la diversité des établissements et de la réalité économique et ce, dans un souci de cohérence avec la nouvelle classification hôtelière », a commenté Roland Héguy, président de l’Union des métiers et des industries touristiques (UMIH), première organisation professionnelle du secteur HCR. 8 GOT2112.indd 8 La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:41 Patrimoine MONUMENTS HISTORIQUES Une circulaire du ministre de la Culture et de la Communication, en date du 15 avril 2011, précise les responsabilités en matière de conservation et de sécurité des monuments historiques, dans le cas de l’organisation de spectacles pyrotechniques et de feux d’artifice. Le texte adressé aux préfets, DRAC et présidents d’établissements publics fait référence à l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif à la protection contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public relevant du ministère chargé de la Culture. Eu égard aux risques d’incendie majeurs que représentent ces manifestations, la circulaire édicte un certain nombre de précautions et interdit « de tirer des artifices à partir des bâtiments, notamment de toits, de cours intérieures, de remparts, de tours ou de tout édifice dans l’enceinte du bâtiment situé à proximité immédiate ». Sont également proscrits la mise en place de fontaines pyrotechniques sur les bâtiments ou les embrasements de façades, notamment sur les cathédrales. Les organisateurs devront préciser les modalités mises en place pour l’événement : les moyens humains – agents de sécurité ou sapeurs-pompiers – et les moyens techniques adaptés à la manifestation (extincteurs, seaux-pompe, lances à incendie, enginspompe.). Des rondes devront être effectuées à la fin du spectacle, avant de lever le dispositif de sécurité. Pour les tirs à proximité des bâtiments protégés au titre des monuments historiques, « toutes les dispositions doivent être prises par l’organisateur pour qu’aucun débris incandescent ne puisse retomber sur l’édifice. Les distances de sécurité proposées par l’organisateur devront faire l’objet d’une attention particulière. La circulaire demande à ses destinataires d’attirer l’attention des maires sur les risques d’incendie liés à l’organisation de spectacles à proximité des monuments historiques, quels qu’en soient les propriétaires ». Les communes possèdent en effet 43 % des 43 455 immeubles protégés au titre des monuments historiques, 50 % étant entre les mains de propriétaires privés. aménagement La loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques prévoit de nouvelles dispositions visant à aménager et à signaler les ouvrages sur les cours d’eau afin d’assurer la circulation sécurisée des engins nautiques non motorisés. Deux décrets pris en application de cette loi confient aux préfets de département la mise en œuvre de ce dispositif. Il s’agit du décret n° 2008-699 du 15 juillet 2008 relatif à l’établissement de la liste des ouvrages nécessitant un aménagement adapté pour assurer la circulation sécurisée des engins nautiques non motorisés et du décret n° 2010-820 du 14 juillet 2010 relatif aux conditions de signalisation des ouvrages visés à l’article L. 211-3 du code de l’environnement. Ce dernier a été assorti d’un délai d’application d’un an. Il devra donc être mis en œuvre avant le 21 juillet 2011. Afin de mener à bien cette mission, les préfets de département pourront s’appuyer sur les comités techniques régionaux « sports de nature » et la Fédération française de canoë-kayak (FFCK). Cette dernière a mis en place un dispositif qui vise à faire expertiser chacun des ouvrages par les acteurs locaux de l’activité. Leurs connaissances précises des sites expertisés constituent une ressource précieuse, voire indispensable, pour établir le diagnostic qui permettra aux préfets de prescrire les aménagements appropriés. sportsdenature.gouv.fr Bon à savoir – La plupart des États membres estiment qu’il faut préserver le système Schengen, sans contrôle aux frontières intérieures, dans la mesure où il s’agit de l’un des acquis les plus importants de l’Union. C’est le bilan qu’a dressé M. Sándor Pintér, ministre hongrois de l’Intérieur, lors de la réunion extraordinaire du Conseil « Affaires intérieures » qui s’est tenue à Bruxelles le 12 mai 2011. PRATIQUE DES ACTIVITÉS NAUTIQUES – Pour tenir compte des fortes hausses du prix des carburants, les barèmes kilométriques utilisés par les salariés qui optent pour les frais réels et par certains non salariés pour évaluer forfaitairement leurs frais de véhicules ont été récemment revalorisés pour l’imposition des revenus 2010. Cette mesure sera financée par une contribution exceptionnelle à la charge des entreprises du secteur pétrolier. Source : projet de loi de finances rectificative pour 2011, Conseil des ministres, 11 mai 2011 C’est avant le 21 juillet 2011 que doit être établie la liste des ouvrages hydrauliques qui nécessitent une signalisation appropriée pour assurer la sécurité des « engins nautiques non motorisés » (canoë, kayak, etc.). – Les appels d’offres et consultations du comité régional du tourisme d’Aquitaine (CRTA) sont désormais disponibles en ligne. Le CRTA a profité de la refonte graphique de son site Internet pour créer une page dédiée « Marchés Aménagement La Gazette Officielle du Tourisme GOT2112.indd 9 s N° 2112 – 25 mai 2011 9 20/05/2011 16:23:42 s le tourisme en questions et consultations » sur son portail web : www.tou risme-aquitaine.fr, rubrique « marchés ». Toutes les consultations et les appels d’offres du CRTA seront publiés à cette adresse. Paru au Journal Officiel – Loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d’amélioration de la qualité du droit. Journal Officiel du 18 mai 2011 Cette loi « fourre-tout », comptant deux cents articles, comporte notamment des dispositions tendant à améliorer la qualité des normes et des relations des citoyens avec les administrations, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises. – Arrêté du 9 mai 2011 précisant les conditions d’exercice des pêches sportives et de loisir réalisant des captures de thon rouge dans le cadre du plan pluriannuel de reconstitution des stocks de thon rouge dans l’Atlantique est et la Méditerranée pour l’année 2011. Journal Officiel du 13 mai 2011 Le tourisme en questions PLAN D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA CORSE Le député Simon Renucci (Socialiste, radical, citoyen et divers gauche – Corse-du-Sud) attire l’attention du ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire sur les conséquences de l’article 13 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement. Depuis la loi du 22 janvier 2002, le législateur a donné à la Corse le moyen de définir par elle-même les priorités et les modalités d’aménagement de son territoire. Ainsi le Padduc (Plan d’aménagement et de développement durable de la Corse, ndlr) a le même effet que les directives territoriales d’aménagement (DTA). De plus, l’Assemblée de Corse peut, par une délibération particulière et motivée, déterminer, en tenant compte de la fréquentation touristique de certains sites et de la préservation de l’environnement, les espaces situés dans la bande littorale visée au III de l’article L. 146-4 du code de l’urbanisme dans lesquels peuvent être autorisés, indépendamment des dérogations prévues au III du même article et dans les conditions que le plan précise, des aménagements légers et des constructions non permanentes. Or l’article 13 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement semble remettre en cause de façon radicale tout cet édifice, comme la confiance que le législateur, et partant le Gouvernement, avait en son temps donné à la Corse et à ses 10 GOT2112.indd 10 N° 2112 – 25 mai 2011 institutions. La nouvelle rédaction de l’article L. 111-1-1 du code de l’urbanisme codifiée au II du nouvel article L. 113-6 du code de l’urbanisme, résultant de la loi du 12 juillet 2010, prive en effet les DTA de toute opposabilité et a fortiori de la possibilité de préciser, sur un territoire en particulier, les modalités d’application des lois Littoral et Montagne adaptées aux particularités géographiques locales. Un tel dispositif pourrait rapidement condamner l’approbation prochaine par l’Assemblée de Corse du Padduc, pourtant absolument nécessaire à un développement maîtrisé du territoire corse en même temps que la modernisation de son économie. Il en résulte en effet du rappel ci-dessus que l’Assemblée de Corse doit rapidement se déterminer sur les choix suivants : soit le maintien en l’état du schéma d’aménagement, vieux de vingt ans et aujourd’hui totalement obsolète, soit l’approbation d’un Padduc sans opposabilité réelle, qui renverrait la Corse, une nouvelle fois, et systématiquement, entre les mains incertaines du juge administratif, sans aucune lisibilité, sans projet réalisable et sans avenir. Ainsi, il souhaite savoir si le Gouvernement envisage de saisir le Parlement d’une modification de l’article 13 de la loi du 12 juillet 2010 tendant à permettre au Padduc de bénéficier de l’ancienne rédaction de l’article L. 111-1-1 du code de l’urbanisme et de l’ancienne rédaction de l’article L. 4424-11 du code général des collectivités territoriales (Question n° 98920). Réponse : […] La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement maintient les DTA approuvées, mais les remplace dorénavant par des directives territoriales d’aménagement et de développement durable (DTADD) qui sont des démarches concertées, élaborées par l’État en association avec les collectivités territoriales, et qui n’ont pas de caractère opposable comme les DTA. De ce fait, cette loi de 2010 (art. 13) modifie la rédaction 2002 de l’article L. 4424-11 du code général des collectivités territoriales, en supprimant le parallélisme entre Padduc et DTA, mais en maintenant tous les effets du Padduc, à savoir l’opposabilité aux schémas de cohérence territoriale et aux plans locaux d’urbanisme, ainsi que la possibilité de préciser les modalités d’application, adaptées aux particularités géographiques locales, des articles relatifs aux dispositions particulières aux zones de montagne et au littoral. Par ailleurs, au II du même article 13 relatif à la hiérarchie des normes en matière d’urbanisme (art. L. 111-1-1 du code de l’urbanisme), le caractère opposable du Padduc aux SCOT et aux PLU est confirmé. Il n’est donc nullement nécessaire de modifier l’article 13 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, puisque cet article n’a pas retiré au Padduc son opposabilité aux documents d’urbanisme. Il reste par ailleurs possible d’adapter l’application des lois Littoral et Montagne. n Journal Officiel, Assemblée nationale, 3 mai 2011 La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:42 s annonces N° 2112 – 25 mai 2011 DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC – BAUD COMMUNAUTÉ Gestion d’un gîte Rando’Plume à Bieuzy n SECTION I : AUTORITÉ DÉLÉGANTE I.1. Nom et adresse : Baud Communauté – Chemin de Kermarec – BP 35 – 56150 BAUD Point(s) de contact : M. le Président de Baud Communauté Tél. : 02 97 39 17 09 – Fax : 02 97 39 05 27 – Courriel : [email protected] Adresse(s) Internet : Adresse générale de l’autorité délégante (URL) : http://www.baud-communaute.fr Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues : M. RICHARD, Directeur général des services I.2. Nature de l’autorité délégante : Établissement public territorial. n SECTION II : OBJET DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC II.1. Intitulé de la délégation de service public : Gestion sous forme d’affermage pendant sept ans d’un gîte Rando’Plume à Bieuzy. II.2. Texte en application duquel la convention est conclue : Chapitre IV de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 relatif à la publicité des délégations de service public – Article L. 1411-1 du code général des collectivités territoriales. II.3. Objet de la délégation : Domaine de la délégation : Tourisme (Gîte Rando’Plume). Durée de la délégation : 7 ans. Autres précisions : Exploitation du bâtiment à partir du 1er octobre 2012. Lieu principal d’exécution de la délégation : Gîte Rando’Plume – Rue du Presbytère – 56310 Bieuzy. Code NUTS : FR524. II.4. Autres informations sur la nature et l’objet de la convention : À proximité de la Vallée du Blavet : • Hébergement de 40 lits environ (chambres de 2 à 6 lits) dans un ancien presbytère dans le centre de Bieuzy, possibilité d’accueil de groupes pratiquant différentes activités (VTT, équitation, randonnées, classe découverte…) ou individuels • Présence à proximité de nombreux équipements touristiques (golf, karting, canoë-kayak) • Possibilité de restauration • Logement de fonction. Rémunération du délégataire auprès de l’usager et redevance versée annuellement par le délégataire à la collectivité. II.5. Classification CPV (vocabulaire commun pour les marchés publics) : Descripteur principal Objet principal : 75125000-8 – Objet(s) supplémentaire(s) : 55000000-0 n SECTION III : CONDITIONS DE PARTICIPATION III.1. Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession. III.2. Capacités économiques et financières : Note sur les orientations générales envisagées par le candidat pour gérer l’équipement. Tout document permettant d’apprécier la capacité économique et financière du candidat. III.3. Capacités techniques et professionnelles : Expérience dans la gestion d’équipements relatifs à l’objet de la présente délégation de service public. Tout document permettant d’apprécier la capacité technique et professionnelle du candidat. n SECTION IV : PROCÉDURE IV.1. Numéro de référence attribué au dossier par l’autorité délégante : GÎTE 2012-2019. IV.2. Modalités de présentation des candidatures : Les dossiers de candidature (documents mentionnés à la section III) sont à adresser par lettre recommandée avec accusé de réception ou contre récépissé : À l’attention de M. le Président de Baud Communauté Maison du développement économique – Chemin de Kermarec – BP 35 56105 BAUD avec mention sur l’enveloppe : « DSP – Gîte Rando’Plume de Bieuzy – À n’ouvrir qu’en commission. » IV.3. Conditions de délai : Date limite de réception des candidatures : Vendredi 1er juillet 2011 à 12 heures. IV.4. Langue(s) pouvant être utilisée(s) pour les candidatures : Le français. IV.5. Critères de sélection des offres : • Budget prévisionnel sur 7 ans • Proposition tarifaire • Tout document attestant que le candidat est à jour de ses impôts. n SECTION V : RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES V.1. La convention s’inscrit dans un projet ou un programme financé par des fonds communautaires : Non. V.2. Autres informations : V.3. Procédures de recours : V.3.1. Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administratif de Rennes – 3, Contour de la Motte – CS 44416 – F-35044 Rennes Cedex E-mail : [email protected] – Tél. 02 23 21 28 28 – Fax : 02 99 63 56 84 V.3.2. Introduction des recours : V.3.3. Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant l’introduction des recours : Tribunal administratif de Rennes – 3, Contour de la Motte – CS 44416 – F-35044 Rennes Cedex E-mail : [email protected] – Tél. 02 23 21 28 28 – Fax 02 99 63 56 84 V.4. Date d’envoi du présent avis à la publication : Le 17 mai 2011. LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME Publication hebdomadaire éditée par (API®) N° 2112 du 25 mai 2011 Siège social : Graphipole 18, allée Marie-Politzer – BP 90041 64201 Biarritz cedex Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01 Rédaction : À Paris : 3, rue Séguier 75006 Paris Tél. : 01 55 42 61 40 Fax : 01 55 42 61 41 À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer BP 90041 – 64201 Biarritz cedex Tél. : 05 59 52 55 33 Fax : 05 59 52 84 01 Directeur Publication : Jacques Darrigrand Responsable de la rédaction : Marie-Pierre Bazin-Cheneaux Tél. : 05 59 52 55 33 Mise en page : Catherine Martial Rédaction : ONI Biarritz, Agence de Presse, Marie-Pierre Bazin-Cheneaux, Françoise Kergreis Abonnements : Nathalie Saingier Tél. : 05 59 52 84 09 [email protected] Secrétariat de rédaction : Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 52 84 06 Publicités : Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01 [email protected] Impression : SAI 18, allée Marie-Politzer – 64200 Biarritz Commission paritaire : N° 0413 T 83956 ISSN : 0016-5573 Vente par abonnements Routage Presse rouge Site Internet : www.gazette-tourisme.com e-mail rédaction : [email protected] La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal. La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ». Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel), et nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte. La Gazette Officielle du Tourisme GOT2112.indd 11 BULLETIN D’ABONNEMENT Adour Presse Information (API®) La Gazette Officielle du Tourisme 18, allée Marie-Politzer - BP 90041 - 64201 Biarritz cedex Prix : 260 e pour un an Étranger : 285 e Abonnez-vous en ligne : http://www.gazette-tourisme.com/abonnement.php h Je désire souscrire un abonnement d'un an à La Gazette Officielle du Tourisme. Société :....................................................................................................... Nom : ........................................................................................................... Adresse : ..................................................................................................... Code postal : ............................................................................................... Ville : ........................................................................................................... Tél. : • Ci-joint en règlement : un chèque bancaire h postal h mandat lettre h à l'ordre de Adour Presse Information Inscrivez ici votre numéro de carte bancaire h Carte bancaire Notez les 3 derniers chiffres du n° au verso de votre carte bancaire h Je souhaite régler à réception d'une facture Le.................................... Signature Date d’expiration de votre carte bancaire GOT 2112 11 20/05/2011 16:23:42 AVIS D’APPEL PUBLIC À CANDIDATURES – DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC Commune de Bagnols-les-Bains Gestion et exploitation du camping municipal de Bagnols-les-Bains (en application des articles L. 1411-1 à L. 1411-18 et R. 1411-1 à R. 1411-18 du Code Général des Collectivités Territoriales) AUTORITÉ DÉLÉGANTE : Commune de Bagnols-les-Bains (Lozère). OBJET DE LA DÉLÉGATION : Gestion et exploitation du camping municipal 2 étoiles. CARACTÉRISTIQUES DE LA CONVENTION DE DÉLÉGATION : Le camping est implanté à 500 mètres du centre du village, au bord du Lot. D’une superficie d’environ 1 ha, il comprend : • HLL : 7 chalets de plain-pied. • Camping (2 étoiles) : 85 emplacements ; 2 bâtiments sanitaires ; 1 bureau d’accueil ; 1 aire de services pour camping-cars ; 1 aire de jeux pour enfants. Nature juridique du contrat : Contrat de délégation de service public. La gestion et l’exploitation du camping seront assurées à ses risques et périls par le délégataire qui devra acquitter une redevance à la ville de Bagnols-les-Bains en contrepartie de la mise à disposition de l’équipement. Durée : Cinq ans, du 1er novembre 2011 au 31 octobre 2016. PROCÉDURE DE PASSATION : Procédure de délégation de service public en application des articles L. 1411-1 à L. 1411-18 et R. 1411-1 à R. 1411-18 du Code Général des Collectivités Territoriales. Phase d’appel public de candidatures en vue de la sélection des personnes ou des entreprises qui seront admises à présenter une offre. DOSSIER DE CANDIDATURE ET JUSTIFICATIONS À PRODUIRE PAR LES CANDIDATS : • Lettre de candidature présentant les motivations du candidat. • Attestations et certificats prévus à l’article 8 du décret n° 97-638 du 31 mai 1997 justifiant que le candidat a satisfait à ses obligations fiscales et sociales. • Déclaration sur l’honneur attestant que le candidat n’a pas fait l’objet, au cours des cinq dernières années, d’une condamnation inscrite au Commune de Venterol (Drôme) La Commune de Venterol (Drôme) est propriétaire d’un ensemble immobilier composé d’une surface de 50 000 m2 avec un bâtiment à rénover. Son emplacement est situé à proximité immédiate de la ville de Nyons (1 km) en bordure de la route départementale N° 538 desservant à l’ouest la vallée du Rhône (40 km) et à l’est la région alpine (Gap 80 km). Elle souhaite consacrer cette surface à des activités de loisirs et/ou hébergements touristiques. Contact : Mairie de Venterol – 26110 Venterol Tél. : 04 75 27 91 11 – Fax 04 75 27 09 12 Courriel : [email protected] Les numéros de La Gazette Officielle du Tourisme sont téléchargeables par les abonnés au format pdf sur notre site Internet : www.gazette-tourisme.com @ 12 GOT2112.indd 12 bulletin n° 2 du casier judiciaire pour les infractions visées aux articles L. 8221-1 et suivants, 8251-1 et 8231-1 du Code du Travail. • Tous documents permettant à la personne publique délégante d’apprécier la capacité du candidat à assurer la délégation, et notamment les moyens techniques et humains présents et à venir, les qualifications professionnelles, la connaissance du candidat du marché de l’hôtellerie de plein air et son aptitude à assurer la continuité du service et son adaptation dans le temps. • Liste des références professionnelles sur des opérations de même nature ou équivalentes. • Garanties financières (solvabilité du candidat). CRITÈRES DE SÉLÉCTION : La liste des candidats admis à présenter une offre sera arrêtée après examen de leur dossier de candidature et plus particulièrement après contrôle de leurs garanties professionnelles et financières ainsi que leur aptitude à assurer la continuité du service public. MODALITÉ DE DÉPÔT DES DOSSIERS : Les dossiers devront parvenir sous pli recommandé avec accusé de réception et par tout moyen donnant date certaine à : Monsieur le Maire – 48190 Bagnols-les-Bains L’enveloppe portera la mention : « Délégation de service public – Candidature à la gestion du camping municipal de Bagnols-les-Bains – Ne pas ouvrir. » RENSEIGNEMENTS : Mairie de Bagnols-les-Bains – 48190 Bagnols-les-Bains – Tél. : 04 66 47 64 79 DATE D’ENVOI DE L’AVIS À LA PUBLICATION : Mardi 17 mai 2011. DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES CANDIDATURES : Lundi 20 juin 2011 avant 12 heures. Tarifs* des Annonces, Offres d’Emplois et publicités 2011 Offre d’emploi 1 page (L : 175 mm x H : 230 mm) 1/2 de page (L : 175 mm x H : 125 mm) 1/4 de page (L : 85 mm x H : 125 mm) 1/8e de page (L : 85 mm x H : 60 mm) 700 E HT 420 E HT 260 E HT 160 E HT Publicité, annonce de formation, stage, etc. 1 page (L : 175 mm x H 1/2 page (L : 175 mm x H 1/4 page (L : 85 mm x H : 1/8e page (L : 85 mm x H : : 230 mm) 1 400 E HT : 125 mm) 840 E HT 125 mm) 510 E HT 60 mm) 320 E HT * Tarifs valables pour une parution et mise en ligne de votre annonce pendant un mois sur notre site : www.gazette-tourisme.com Régie Publicitaire Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01 [email protected] ou sur notre site : http://www.gazette-tourisme.com/publicite.php La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:42 # AVIS D’ATTRIBUTION – DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC # SYNDICAT POUR L’EXPLOITATION TOURISTIQUE DU TRONÇON DE VOIE FERRÉE DE RIOM-ÈS-MONTAGNES À LUGARDE Identification de la collectivité : Syndicat pour l’exploitation touristique du tronçon de voie ferrée de Riom-ès-Montagnes à Lugarde Place de la Gare – 15400 Riom-ès-Montagnes Tél. : 04 71 78 21 49 – Fax : 04 71 78 29 51 – Mail : [email protected] # INTITULÉ DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC : Délégation de Service Public pour l’exploitation touristique d’une ligne ferroviaire en application des articles L. 1411-1 et suivants du CGCT. Tronçon de voie ferrée de Riom-ès-Montagnes à Lugarde de la ligne de chemin de fer de Bort-les-Orgues à Neussargues. Exploitation par un train touristique fourni par l’exploitant. • Qualité de la proposition de politique commerciale que le candidat s’engage à mettre en œuvre, notamment appréciée au regard des propositions liées aux produits et prestations touristiques, à la tarification, aux périodes et horaires d’ouverture au public, des outils de communication envisagés… : 50 %. # NOMBRE D’OFFRES REÇUES : 2. # OBJET DE LA DÉLÉGATION : La délégation porte sur la gestion, l’exploitation commerciale et la promotion de la section de ligne ferroviaire • Frais inhérents à l’exploitation, entretien courant des voies, ouvrages et installations mis à disposition, visites annuelles d’inspection et travaux consécutifs, à charge de l’exploitant • Exploitation touristique minimum du 1er avril au 15 octobre • Rémunération du délégataire directement par l’usager • Redevance annuelle versée par le délégataire fixée contractuellement. Durée de la convention : À compter de la date de notification de la convention jusqu’au 15 octobre 2015. # PUBLICATIONS ANTÉRIEURES CONCERNANT LA MÊME CONVENTION : AAC envoyé à la publication le 10/12/2010 • 14/12/2010 : Journal La Montagne – édition Cantal • 22/12/2010 : La Gazette Officielle du Tourisme • 16/12/2010 : Dématérialisation de la procédure sur www.centreofficielles.com # CRITÈRES D’ATTRIBUTION : Les critères figurant au règlement de consultation sont les suivants : • Qualité des moyens que le candidat s’engage à mettre à disposition pour exécuter la prestation, notamment appréciée au regard des moyens matériels proposés (matériels roulants, moyens matériels permettant l’accueil du public…) et au regard des moyens humains (nombre de personnes préconisé, capacité et qualité du personnel choisi…) : 50 %. # DATE D’ATTRIBUTION DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC : Délibération du comité syndical du 17 mai 2011. # ATTRIBUTION DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC : Association Chemins de Fer de la Haute-Auvergne Siège social : Mairie – 15400 Riom-ès-Montagnes Adresse postale : BP 17 – 15190 Condat Tél. : 04 73 39 72 71 # PROCÉDURES DE RECOURS : Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administratif de Clermont-Ferrand 6, cours Sablon – BP 129 – 63033 Clermont-Ferrand Cedex 1 Tél. : 04 73 14 61 00 – Fax : 04 73 14 61 22 # CONSULTATION DE LA CONVENTION : Service auprès duquel la convention peut-être obtenue ou consultée (dans le respect des secrets protégés par la loi) : Syndicat mixte pour l’exploitation touristique du tronçon de voie ferrée de Riom-ès-Montagnes à Lugarde – Place de la Gare – 15400 Riom-ès-Montagnes # DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS À LA PUBLICATION : 18 mai 2011. Le tourisme en actions La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du tourisme et des loisirs. Cote au 20 mai 2011 (valeurs exprimées en e) : Titre Cours % var. 21/05/2010 Maxi* Mini Titre Cours % var. 21/05/2010 Maxi* Mini ACCOR : 31,24 -20,41 % 43,65 23,44 Bernard Loiseau : 4,69 -12,01 % 6,00 4,55 Air France : 12,11 + 28,83 % 14,75 9,40 Euro Disney : 8,69 + 125,71 % 9,47 3,57 Club Méditerranée : 15,77 + 42,71 % 17,81 10,99 Groupe Flo : 6,73 + 49,56 % 7,07 4,26 Cie des Alpes : 23,00 -2,17 % 24,70 19,46 Musée Grévin : 102,00 + 27,50 % 124,60 77,70 Edenred : 20,75 + 354,16 %** 22,01 4,57 Pierre & Vacances : 53,53 -11,23 % 64,60 47,70 7,53 - 7,53 0,09 Sodexo : 53,57 + 14,64 % 53,57 44,87 2,75 + 19,57 % 2,87 1,68 Trigano : 24,37 + 65,99 % 25,66 14,27 82,51 + 21,95 % 82,51 66,71 Groupe Eurotunnel : Groupe Partouche : Mac Donald’s : * Depuis le 21 mai 2010 Depuis le 2 juillet 2010 ** Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com Indicateur Pierre & Vacances a signé avec Center Parcs et Lamy (Groupe Nexity) un protocole d’accord portant sur l’achat à Lamy de 50 % de Citéa, gestionnaire en mandats de 49 résidences de tourisme urbaines 2H pour le compte de Pierre & Vacances, Lamy et divers mandants. Ce qui portera la participation de Pierre & Vacances/Center Parcs dans Citéa à 100 %. Dans un second temps, l’exploitant de résidences de loisirs compte intégrer Citéa à Adagio, sa coentreprise à parité avec Accor, afin d’en faire le numéro un européen des résidences de tourisme urbaines. Au terme de cette opération, Adagio gèrera 84 résidences de tourisme urbaines. Source : boursorama/AOF La Gazette Officielle du Tourisme GOT2112.indd 13 13 20/05/2011 16:23:42 s brèves N° 2112 – 25 mai 2011 REPÈRES NOMINATION s – Jean-Marc Fognini est le nouveau président d’Aintourisme. Il succède à Jacques Rabut à qui ont été confiées de nouvelles fonctions par le président du conseil général de l’Ain à l’issue des dernières élections cantonales. Jean-Marc Fognini a effectué toute sa carrière dans le tourisme. Il a travaillé pour le comité départemental du tourisme de 1983 à 1999, en exerçant la direction à partir de 1992. Il a ensuite occupé la direction de l’office de tourisme d’Aix-les-Bains de 1999 à 2008. En 2009, les dépenses culturelles et de loisir représentent 9,1 % de la dépense de consommation des ménages, selon l’Insee. Après avoir augmenté d’un point dans les années 1990, cette proportion a diminué de 0,4 point entre 2002 et 2009 pour ensuite remonter à nouveau légèrement. La part du budget consacrée aux loisirs et à la culture varie fortement selon le niveau de vie. Ainsi, en 2006, les 20 % de ménages les plus aisés y consacrent 11 % de leur budget contre 7 % pour les 20 % de ménages les plus modestes. Ces disparités se sont accentuées depuis 2001. En dix ans, la structure des dépenses culturelles et de loisir a changé. Alors que les achats de disques, cassettes ou pellicules photo ont diminué de près de 2,5 points depuis 2000, la consommation de journaux, livres et papeterie a également baissé (-2,2 points), même si elle se stabilise depuis 2006. À l’inverse, les dépenses consacrées aux services récréatifs et sportifs, aux voyages à forfait et aux week-ends ont augmenté : + 2,7 points depuis 2000. Les ménages les plus modestes consacrent proportionnellement une part plus importante de leurs dépenses culturelles et de loisir aux équipements de télévision et de hi-fi, au jardinage et aux animaux de compagnie. De leur côté, les ménages les plus aisés dépensent en moyenne une part plus importante en voyages à forfait, en week-ends ou en spectacles culturels. Insee Références : France, portrait social, édition 2010 – Dans le Doubs, Philippe Beluche vient d’être élu président du comité départemental du tourisme. Il succède à Vincent Fuster, président depuis la création du CDT en 2006. s Les performances des hôtels parisiens lors du weekend pascal 2011 comptent parmi les meilleures enregistrées ces dernières années. À Paris, le TO (taux d’occupation moyen) de ce long week-end a dépassé la barre des 90 % (+ 5,9 points par rapport à Pâques 2010), ce qui permet de retrouver les excellents scores de Pâques 2007. Face à cette nette augmentation de la demande, les prix moyens ont atteint 176,8 e TTC, en progression de 7,7 %. Cette année, Pâques a bénéficié d’une météo et d’un calendrier avantageux. Le week-end pascal est « tombé » trois semaines plus tard qu’en 2010 tandis que l’ensoleillement atteignait un niveau quasi estival. Ainsi, de façon mécanique, le RevPAR (recette moyenne par chambre disponible), se fixant à 159,4 e TTC, a augmenté de 15,2 % par rapport à Pâques 2010. INITIATIVES Au fond du gouffre Pour la deuxième année consécutive, le Gouffre de Padirac s’associe à La Poste pour le lancement de la série de dix timbres collectors « Midi-Pyrénées comme j’aime » parmi lesquels figure un timbre représentant la célèbre « pile d’assiettes ». Ce bloc de dix timbres sera mis en vente le 30 mai dans tous les bureaux de poste. Pour le week-end de la Fête des mères, une carte postale ornée du tout nouveau timbre sera proposée à chaque enfant qui visite le site. Il pourra la poster dans un bureau de poste éphémère situé à 130 mètres sous terre… Éductour à Font-Romeu Le centre AFPA de Brivela-Gailarde (Corrèze) forme depuis vingt ans de futurs responsables d’établissements touristiques (RET). Les stagiaires de la promotion 2011 partent cette année en éductour à Font-Romeu. Ce voyage pédagogique leur permettra de rencontrer des professionnels du tourisme sur le terrain, et notamment Denis Lanzilotti, directeur du village vacances Azurèva, et Jérôme Jullian, directeur de la résidence de tourisme Odalys. PROMOTION Billet train et musée Depuis plusieurs années, le conseil régional de Bretagne propose aux usagers du TER des tarifs préférentiels (10 € aller- Les restaurants ont vu en 2009 leur résultat d’exploitation s’améliorer de 6,16 % et leur bénéfice net s’accroître de 2,13 %, année durant laquelle ils ont aussi obtenu la TVA à taux réduit, selon des données de l’Insee communiquées à l’AFP. Le classement national des départements touristiques vient d’être publié par la Sofres. C’est le Var qui avec 3,6 % des parts de marché se place en tête du top 5 des départements de l’Hexagone les plus visités par la clientèle française sur l’ensemble de l’année 2010. Il est suivi par la Charente-Maritime (3 %), l’Hérault (2,9 %), la Vendée (2,5 %), la Savoie (2,4 %) et la Haute-Savoie (2,1 %). 14 GOT2112.indd 14 La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:42 La Fête du pain s’est déroulée du 12 au 16 mai 2011 sur le parvis de Notre-Dame à Paris, un lieu fréquenté chaque jour par 50 000 visiteurs. Cette année, la chambre syndicale de Paris avait désigné la Normandie comme région boulangère invitée d’honneur. Visant en premier lieu à renforcer l’image de la filière bléfarine-pain auprès du DOCUMENTS – Memento du tourisme 2010, DGCIS, MINEFI, mai 2011. Cette publication rassemble l’essentiel des statistiques sur le tourisme. Elle permet à la fois de situer la France dans le tourisme mondial, d’apprécier son poids dans l’économie française, de décrire l’offre disponible ainsi que la demande, qu’elle émane des résidents ou des visiteurs venant de l’étranger. Elle est téléchargeable à partir du site tourisme. gouv.fr – « L’hébergement à l’heure du plan de gestion », dossier paru dans La Demeure Historique, revue des monuments historiques privés, mars 2011. LE TOURISME EN MARCHE Le label Les Saisons du terroir, créé par le Pays Vidourle Camargue, fédère des manifestations qui mettent en valeur le terroir et le patrimoine tout au long de l’année. S’appuyant sur ce calendrier, les offices de tourisme du territoire ont mis au point des produits courts séjours complétés par d’autres propositions de découverte et commercialisés via le Service Loisirs Accueil du comité départemental du tourisme (CDT) du Gard. Le premier rendez-vous, « Paroles de Terroir », s’est tenu le 21 mai. Les vignerons de la vallée du Vidourle ont accueilli les visiteurs pour des découvertes de leur terroir et de leurs productions. Puis, le 28 mai, « De Vignes en Vistre » propose une balade artistique dans le vignoble à l’initiative de l’association Vistricultures. Le programme se poursuit cet été avec « Les visites inattendues à la chandelle » (Pays de Sommières ou de Coutach Vidourle), puis en automne avec « Boutis en fête » à Calvisson. En hiver, « La fête de l’olive de Corconne » clôture ces rendez-vous gourmands et festifs. s Au bon pain normand public, cette initiative, proposée en 1996 par JeanPierre Raffarin, alors ministre des PME, du Commerce et de l’Artisanat, permet également de mettre en avant le tourisme et plus particulièrement cette année, le tourisme normand. D’où la présence sur un stand commun du comité régional du tourisme et du comité départemental du tourisme de Seine-Maritime accompagné d’offices du tourisme du département. s retour) pour se rendre sur les dix principaux festivals de musique qui se déroulent sur le territoire breton. Cette année, une nouvelle offre invite les visiteurs de Bretagne et d’ailleurs à circuler en TER pour aller découvrir, au musée des Beaux-Arts de Quimper, une exposition sur la Bretagne vue par les paysagistes du XIXe siècle. Le principe est simple : il s’agit d’acheter en gare un billet combiné TER + entrée à l’exposition qui permet à l’usager de voyager et de visiter le musée à demi-tarif : 3 € l’entrée au musée et 50 % de réduction sur le voyage en train, quelle que soit sa gare de départ en Bretagne. Ce tarif est utilisable pour un aller-retour à la journée, les mercredis, week-ends et durant toutes les vacances scolaires, sachant que l’exposition s’achèvera le 31 août prochain. s brèves N° 2112 – 25 mai 2011 Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine, et Renaud Lagrave, vice-président en charge du Tourisme, ont ouvert le 19 mai 2011 le premier colloque régional « Aqu’E-Tourisme » pour dresser le portrait du e-tourisme aquitain des prochaines années. Au centre des réflexions : l’évolution des usages touristiques et numériques, et l’adaptation nécessaire des entreprises et des acteurs touristiques. Afin d’attirer les « touristonautes » et de mieux répondre à leurs besoins, plusieurs pistes peuvent être étudiées, comme segmenter la communication sur Internet, investir les réseaux sociaux pour contrôler sa e-réputation, et anticiper les usages en mobilité. Actuellement, les e-touristes aquitains, plutôt aisés, d’âge moyen et internautes confirmés, privilégient la recherche d’informations, l’organisation du séjour et la consultation de cartes et de la météo. Le téléchargement d’informations, notamment sonores, possède encore de belles marges de progression. La région Aquitaine consacre 9,93 M€ aux TIC, dont une partie bénéficie au e-tourisme pour l’aide à la réalisation de sites touristiques par les offices de tourisme, à la mise en place de plates-formes de réservation, ou encore à la mise en ligne de vidéos du patrimoine aquitain. Trois films présentés au Festival de Cannes ont été tournés en région Pays de la Loire : En ville, le premier long-métrage de Valérie Mrejen et Bertrand Shefer ; La Conquête de Xavier Durringer, et un court-métrage, Grenouille d’hiver, avec Gérard Depardieu. Si La Conquête a été essentiellement tournée à Paris, quelques scènes importantes se sont déroulées à La Baule. Cinq jardins en Anjou s’unissent pour une offre découverte : Camifolia, Les Chemins de la Rose, le Parc oriental, le parc Maupassant et le parc Terra Botanica. Une offre spéciale à 23,50 € par adulte (au lieu de 30 € en moyenne) permet de visiter Terra Botanica et deux autres jardins au choix. La Gazette Officielle du Tourisme GOT2112.indd 15 15 20/05/2011 16:23:42 s perspectives L e comité régional du tourisme (CRT) Centre-Val de Loire et la Société publique régionale des Pays de Loire viennent de finaliser une étude qui donne pour la première fois les chiffres de fréquentation et les retombées économiques de La Loire à Vélo en région Centre et région Pays de la Loire. Coordonnée par les observatoires régionaux du tourisme pour le compte des deux régions et cofinancée par l’État, cette enquête a été réalisée sur toute l’année 2010. L’analyse des résultats des compteurs automatiques installés sur l’itinéraire et des réponses fournies par les 7 000 cyclistes interrogés a permis d’évaluer la fréquentation de cet itinéraire de 800 kilomètres de Cuffy dans le Cher (est de la région Centre) jusqu’à la côte atlantique à Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique. Cette enquête met en évidence un ensemble de données : nationalité et sociologie des touristes, usages, besoins, modes d’hébergement, durée de séjour… Au total, sont décomptés 736 000 cyclistes sur l’itinéraire, soit 21,5 millions de kilomètres parcourus. Ils dépensent 68 € par jour et génèrent 96 % des retombées économiques (évaluées à 15 M€). Les cyclistes représentent les deux tiers de la fréquentation sur l’itinéraire La Loire à Vélo, les autres utilisateurs étant principalement des piétons, des joggeurs ou des rollers. La moyenne de kilomètres parcourus est de 43. Près de la moitié des pratiquants sont des touristes (48 % de la fréquentation annuelle en nombre de sorties vélo). Trente-six pour cent des cyclistes viennent de l’étranger. T rès fréquentées durant les vacances d’été, les destinations TunisieMaroc et Égypte seront délaissées par plus de 90 % des Français, selon une étude réalisée par « Opinion Way » pour le compte de www. VoyagerMoinsCher.com, un site comparatif de voyages, de billets d’avion et d’hôtels. L’étude a montré également que 73 % des vacanciers resteront en France cet été. Une solution que 44 % d’entre eux estiment moins coûteuse. La Corse recueille à elle seule 7 % des intentions de départ, ce qui la place juste derrière la métropole, l’Espagne et l’Italie, mais devant plusieurs destinations-phares telles que les Baléares, la Turquie ou le Portugal. Pour plus d’un Français sur quatre, le budget vacances va diminuer par rapport à celui de l’été 2010. En moyenne, le budget par personne est revu à la baisse à 561 e, contre 585 e en 2010. Une précédente étude révélait même que trois millions de Français allaient renoncer à partir cette année. Moins loin, moins chères, les vacances seront aussi plus courtes : un Français sur trois partira une semaine ou moins. Une proportion en hausse de 56 % par rapport à 2010. Et le nombre de vacanciers qui prévoient d’écourter leur séjour atteint 19 %, soit pratiquement deux fois plus qu’en 2010 (10 %). Près de deux Français sur cinq ont l’intention de partir en vacances chez des amis ou en famille (soit + 19 % par rapport à 2010). Vingt et un pour cent ont l’intention de loger en camping ou en mobile-home (soit + 10 %, à comparer avec -22 % pour les locations et -23 % pour les hôtels). À la mi-mai, un Français sur deux n’avait pas encore réservé ses vacances et 30 % d’entre eux ont l’intention d’attendre la toute dernière minute pour se décider. Internet sera cette année le canal numéro un pour la réservation : huit Français sur dix pensent qu’Internet permet de faire des économies sur ses vacances, et trois vacanciers sur quatre utilisent Internet, autant pour préparer (76 %) que pour réserver leurs vacances (74 %). Conséquence des aléas économiques, les vacanciers sont plus flexibles : les trois quarts des personnes interrogées sont prêtes à modifier leur projet de vacances pour profiter d’une promotion, aussi bien pour la destination que les dates ou encore la durée du séjour. 16 GOT2112.indd 16 N° 2112 – 25 mai 2011 APPELS D’OFFRES ET PROJETS – LR Agence de développement Objet du marché : prestation de services pour le projet Dynamique œnotourisme en Languedoc-Roussillon. Date limite de réception des offres : 30 mai 2011. mareva.faucheux@lr-developpe ment.fr – Comité régional du tourisme Aquitaine Objet du marché : rénovation des modalités d’interrogation de l’enquête de conjoncture. Date limite de réception des offres : 31 mai 2011. stephan.gilliot@tourisme-aqui taine.fr – Conseil général d’Indre-et-Loire Objet du marché : création d’une identité visuelle et déclinaison des outils de promotion de la manifestation « Destination Moyen Âge » organisée les 23 et 24 juillet 2011 à la forteresse royale de Chinon. Date limite de réception des offres : 1er juin 2011. [email protected] – Région Midi-Pyrénées (DAEC) Objet du marché : étude sur la situation du tourisme social dans le cadre des activités de bien-être et du thermoludisme en Midi-Pyrénées (mise en œuvre du projet européen SOWELL). Date limite de réception des offres : 6 juin 2011. [email protected] – CdC Bléré Val de Cher (37) Objet du marché : étude de faisabilité pour l’implantation d’un éco (lo)musée à Épeigné-les-Bois. Date limite de réception des offres : 8 juin 2011. [email protected] La Gazette Officielle du Tourisme 20/05/2011 16:23:42