Ses débuts au théâtre et au cinéma Né en 1953 à Coubevoie, ce fils

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Ses débuts au théâtre et au cinéma Né en 1953 à Coubevoie, ce fils
Régie du secteur socioculturel
Activité cinéma
Loriol sur Drôme
N° 60 - JANVIER 2012
Ses débuts au théâtre et au cinéma
Né en 1953 à Coubevoie, ce fils d’étameur
découvre le théâtre au lycée. Après plusieurs
petits boulots, il entre, en 1976, au Conservatoire et débute sa carrière au théâtre où il officie jusqu'au début des années 80 avant de faire
ses premiers pas au cinéma dans des comédies
comme Psy, sous la direction de Philippe de
Broca, ou Celles qu'on n’a pas eues de Pascal
Thomas. Dans un registre plus confidentiel, il
figure dans les premiers films de Robert Guédiguian (Ki lo sa ? et Dieu vomit les tièdes) où
il a pour partenaires les acteurs fétiches du
cinéaste marseillais, Ariane Ascaride, Gérard
Meylan et Pierre Banderet.
Bertrand Blier l'engage pour un petit rôle dans
Notre histoire (1984), en arrière-plan du
couple formée par Alain Delon et Nathalie
Baye. Il faudra attendre 1989 et son rôle d'ancien hippie dans le film culte de Jean-Marie
Poiré, Mes meilleurs copains, pour que le public l’identifie vraiment.
Dès lors il donne dans tous les registres, collaborant avec des auteurs très différents. Il retrouve Jean-Pierre Bacri dans Cuisine et dépendances de Philippe Muyl (1992) et Un air
de famille (1996) pour lequel il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle. Il
avait déjà travaillé avec Cédric Klapisch en
1992 dans une comédie, dans l’univers d'un
grand magasin parisien (Riens du tout). Cette
année-là, Jean-Pierre Darroussin réalise son
premier court-métrage intitulé C'est trop con,
produit par Robert Guédiguian, qui remporte
le prix du jury au Festival Européen d'Angers.
Acteur prolifique et compagnon de route de
Guédiguian
Dévoué à Guédiguian, il est au générique de
tous ses autres films, dont A la vie à la mort
(1995), et Marius et Jeannette (1996). Le
Film français – 2011 - 1h 47 –
Drame réalisé par Robert Guédiguian. Avec Ariane Ascaride, JeanPierre Darroussin, Gérard Meylan.
Bien qu’ayant perdu son travail,
Michel vit heureux avec MarieClaire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans. Leurs enfants et
leurs petits-enfants les comblent. Ils ont des amis très
proches. Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques. Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs
regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur portefenêtre devant deux jeunes hommes armés et masqués qui
les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et
s’enfuient avec leurs cartes de crédit… Leur désarroi sera
d’autant plus violent lorsqu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers
licenciés avec Michel.
Séances
Horaires
Mercredi 4 janvier
20h30
Vendredi 6 janvier
18h00
Dimanche 8 janvier
19h00
succès de ce dernier film propulse Jean-Pierre
Darroussin vers le rôle-titre du Poulpe de
Guillaume Nicloux, adaptation cinématographique d’une collection de romans policiers
publiée aux éditions Baleine, où son flegme et
sa nonchalance font merveille, au point que
l'acteur décroche une autre nomination pour
les césars, mais cette fois-ci dans la catégorie
très prisée du meilleur acteur.
Parmi ses autres films on peut citer La bûche de
Danièle Thompson (1999), Ça ira mieux demain
de Jeanne Labrunne (2000), La ville est tranquille de Robert Guediguian (2000) et 15 août de
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
Le public découvre Jean-Pierre Darroussin dans une comédie de Jean-Marie Poiré Mes meilleurs copains
(photo de gauche), il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle pour Un air de famille (au
centre) où il retrouve Jean-Pierre Bacri. Sa prestation dans Le poulpe de Guillaume Nicloux lui vaut une
nomination pour les Césars, mais cette fois-ci dans la catégorie très prisée du meilleur acteur...
Patrick Alessandrin (2001), une comédie
construite autour d'un trio masculin abandonné en plein mois d'août par leurs
femmes, et dans laquelle il donne la réplique
à Richard Berry et Charles Berling.
Il tourne encore avec Robert Guédiguian
dans Marie-Jo et ses deux amours (2001), ce
film représente la France dans la sélection
officielle du festival de Cannes de 2002.
En 2004 il passe du Cause toujours de
Jeanne Labrune au petit rôle de Benjamin
Gordes dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet. L'année suivante il est à l'affiche de Saint Jacques... La
Mecque (2005) et apparaît dans Combien tu
m'aimes ? de Bertrand Blier, film ennuyeux
à peine sauvé par la plastique avantageuse
de Monica Bellucci.
Jean-Pierre Darroussin passe derrière la
caméra en 2005 avec Le Pressentiment,
adapté d'un roman d'Emmanuel Bove. Il
incarne lui-même un certain Charles Benesteau, avocat au barreau de Paris, en rupture
de ban avec son milieu.
Il joue le rôle de Pierre dans le film Le Voyage
en Arménie de Robert Guédiguian (2006).
L'année suivante, on le retrouve aux côtés de
Daniel Auteuil dans Dialogue avec mon jardinier de Jean Becker où il incarne le jardinier
Léo. Ce rôle lui vaut une nomination pour le
César du meilleur acteur (2008).
Jean-Pierre Darroussin exhale une simplicité et
une joie de vivre qui en font le parfait français
moyen. S’il excelle dans les comédies, ses
choix parfois audacieux et son passage derrière
la caméra suggère une plus grande complexité
dans ce personnage de nouveau à l’affiche en
2011 avec trois drames De bon matin de JeanMarc Moutout, Les Neiges du Kilimandjaro de
Robert Guédiguian et Le Havre d’Aki Kaurismäki
Synthèse réalisée par Olivier Venet,
Directeur de la régie
Tarif plein : 7 euros
Films « jeune public » : 5 euros
Abonnement de 10 places : 55 euros
Abonnement de 5 places : 30 euros
Nous acceptons les chèques vacances, les chèques sport
culture Drôme (TOP DEP’ART) et la Carte M’ra !
Jean-Pierre Darroussin incarne le jardinier Léo
dans Dialogue avec mon jardinier de Jean Becker. Ce rôle lui vaut une nouvelle nomination pour
le César du meilleur acteur (2008).
Programme disponible sur camerapress, allocine.fr
& loriol.com
Info. / horaires : 08 92 68 07 46 (0,34 € / mn)

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