Le plus bel hommage à Nimeño
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Le plus bel hommage à Nimeño
PRIX : 1,50 € - N° 512 LUNDI 22 JANVIER 2007 www.semana-grande.com Le plus bel hommage à Nimeño PREMIÈRES COURSES EN ESPAGNE MEXICO OREILLES POUR GARIBAY ET MANZANARES On va célébrer en 2007 les trente ans d’alternative de “Nimeño II”. Ayant eu la chance de connaître Christian, de l’avoir suivi, admiré et modestement soutenu avant que le malheur ne vienne, je crois sincèrement, de là où il nous regarde, qu’il doit être heureux de voir que la route qu’il a tracée n’a pas été abandonnée et que les toreros français vont être des éléments non négligeables de la prochaine temporada. D’abord, bien sûr, au sommet, car pour la première fois est parvenu à se hisser un torero de notre pays, Sébastien Castella, qui va être l’un des éléments majeurs de toutes les grandes ferias espagnoles et françaises de 2007 : l’un des mieux payés, l’un des plus convoités, l’un, sinon le plus attendu par les publics. Alain le déclarait récemment à notre confrère Vincent Coste, de Midi Libre, qui est, parmi les journalistes de la grande presse écrite, l’un de ceux qui rend fidèlement compte de l’actualité taurine, sans rancœur ni parti pris : “Castella est la matérialisation d’un rêve de quarante ans. Si la tauromachie est un art, elle est forcément universelle. On nous disait, il y a quarante ans, à Casas et à moi, qu’il fallait avoir du sang espagnol pour être torero, nous trouvions cela idiot. Mon frère a défriché. Ceux qui ont suivi ont empêché que tout repousse et rende à nouveau ce chemin inaccessible. Castella, lui, ouvre une belle route.” Derrière Castella marche un Juan Bautista en pleine renaissance. Il nous l’avait confié il y a deux ans : “Je reviens en 2005, mais ma saison clé sera 2006.” Ce rendezvous, avec des triomphes mémorables en France et dans les quelques arènes espagnoles qui lui ont fait confiance, comme Vitoria, a été parfaitement négocié. Désormais dirigé par un apoderado espagnol, Santiago López, avec lequel certaines barrières devraient tomber, Juan Bautista peut constituer l’une des surprises de 2007. Lors de la dernière feria de Cali, il a laissé une excellente impression, notamment à Manolo Molés qui n’est pas tombé de la dernière pluie et qui écrit dans Aplausos : “L’autre français, Juan Bautista, a laissé clairement voir à Cali qu’il peut revenir dans toutes les ferias.” Mehdi Savalli aborde sa première saison de matador. Sa carrière de novillero a été triomphale, avec des trophées prestigieux comme ceux d’Arnedo. Gageons que Mehdi va animer bien des corridas françaises avant de pouvoir franchir l’invisible frontière. N’oublions pas Denis Loré, qui accomplira en 2007 sa dernière temporada. Nous souhaitons à Denis que la chance, qui a été si souvent absente dans sa carrière, soit enfin de son côté. Ni les Lescarret, Miletto et autres, parfaitement récupérables et capables de bien des sursauts. Du côté des novilleros, la présence française peut s’affirmer également un centre d’intérêt : El Santo, venu du Sud-Ouest, Marco Leal, venu d’Arles, sans oublier Roman Perez, exilé à Salamanque, un novillero français qui a pratiquement tout gagné dans les compétitions de novilladas non piquées en 2006. Tranchons donc avec les vœux moroses de quelques oracles qui proclament comme chaque année ! - la mort prochaine de la corrida, évitant par ce biais d’avouer qu’ils sont, eux, bel et bien en panne d’idées et d’illusions. La temporada 2007 s’annonce passionnante des deux côtés des Pyrénées. Du moins pour les lecteurs de Semana Grande. Marc LAVIE. SEMANA PASADA EN ESPAGNE . La Puebla de Montalbán . Samedi 20 JANVIER. 3/4 entrée. Novillos d’Alcurrucén, bons en général sauf le 2e, difficile, pour Valentín Rodríguez “RUFINCHI”, blanc et argent (une oreille après un avis et deux oreilles) Angel TERUEL, bordeaux et or (tour de piste et un avis avec ovation) Sebastián PALOMO, rose et argent (ovation et deux oreilles et queue). Rufinchi et Palomo sont sortis en triomphe. . Ricote (Murcie) . Dimanche 21 JANVIER. Plein. Novillos d’El Cortijillo (propriété des frères Lozano), maniables, pour Angel TERUEL (une oreille et deux oreilles) Sebastián PALOMO (quatre oreilles) Dámaso GONZÁLEZ (une oreille et applaudissements). Teruel et Palomo sont sortis en triomphe. . Belvis de la Jara (Tolède) . Dimanche 21 JANVIER. Toros d’Antonio López Gibaja, maniables, pour Manuel AMADOR (deux oreilles et ovation) Paul Abadía “SERRANITO” (ovation et deux oreilles) le rejoneador Leonardo HERNÁNDEZ fils (deux oreilles et queue). . La Puebla del Rio (Séville) . Dimanche 21 JANVIER. 3/4 entrée. Toros de Peralta, de jeu varié (tour de piste au 2e), pour José María BEJARANO (ovation et ovation) FERNÁNDEZ PINEDA (deux oreilles et queue et une oreille) Enrique PEÑA (ovation et ovation). Fernández Pineda est sorti en triomphe. Selon Carlos Crivell, il a été excellent. EN AMÉRIQUE . Mexico . Dimanche 14 JANVIER. Plaza Monumental Mexico. Beau temps. 1/4 entrée. Toros de Xajay, bien présentés et nobles à divers degrés de force, pour Ignacio GARIBAY, saumon et or (ovation, une oreille et ovation) José María MANZANARES, bleu électrique et or (silence, silence et une oreille). Mano a mano. Sobresaliente: Rafael de Alba (bleu marine et or). Président: Miguel Angel Cardona. Le banderillero Gustavo Campos a salué au 5e. Le picador Adalberto Juárez a salué au 5e. Une minute de silence fut respectée au paséo en mémoire de Chabola. Garibay a dédié le 1er au journaliste Carlos Lorente et le 5e au recteur de l’université. Intéressant “mano a mano” avec deux toreros soucieux de la conception du toréo classique et du sentiment dans leurs gestes. Ignacio Garibay toréa très bas un premier toro noble mais éteint, qui par trop obligé à charger le mufle au sol ne dura guère. Mais Garibay eut de très beaux gestes, des détails sentis, lors d’une faena hélas dénuée de liaison. Il tua d’une entière desprendida, le président refusant l’oreille fortement demandée. Il concéda en revanche celle du troisième, malgré un pinchazo, après une faena élégante, plus intense car le toro de Xajay était plus mobile. La lidia du cinquième commença très fort: salut du picador, salut du banderillero, mais la faena tourna court et Garibay ne parvint pas à conclure le triomphe. Manzanares n’eut pas de chance avec ses deux premiers toros, faibles et manquant de race. Il se rattrapa au sixième, qu’il mena par de longues naturelles et coupa une oreille, sortant tête haute de ce mano a mano. RESEÑA des TOROS. 1. “Tecolote”, n° 778, negro, 513 kg (né en août 03). 2. “Josecho”, n° 750, negro entrepelado, 500 kg (né en 03). 3. “Fero”, negro, 494 kg. 4. “Alenjo”, n° 795, cárdeno, 486 kg (né en juillet 02). 5. “Tormento”, n° 720, negro bragado meano, 543 kg (né en juin 02). 6. “Pacharán”, n° 764, colorado, 553 kg (né en juin 02). . León (Mexique) . Samedi 20 JANVIER. Première corrida de feria. Arènes de La Luz. Vent gênant. Plein (plus de billets). 5 toros d’Arroyo Zarco, donnant peu de jeu sauf le 5e, excellent, et 1 d’El Junco (6e), médiocre, pour Eloy CAVAZOS (ovation et une oreille) ZOTOLUCO (quatre oreilles) Juan Antonio ADAME (ovation et deux oreilles). Président: Javier Ortiz. Le ganadero Fernando Pérez Salazar fit un tour de piste à la mort du cinquième. Zotoluco et Adame sont sortis en triomphe. Triomphe indiscutable de Zotoluco, qui a nettement dominé la course. Il toréa bien son premier, surtout sur le côté droit, et le tua d’une demi lame qui lui valut les deux premières oreilles de la journée. Le cinquième, “Catino”, n° 24, cárdeno claro, 488 kg, fut un grand toro, pour lequel le public réclama la grâce. Zotoluco soigna sa lidia, puis servit une très bonne faena, se sublimant dans de très longues et belles naturelles. Malgré un pinchazo, il coupa à nouveau deux oreilles, signant un triomphe important. Adame remplaçait Castella. Il a coupé les deux oreilles du sixième grâce à une faena volontaire et une très grande estocade. Cavazos a été éclipsé, arrachant cependant avec obstination une oreille du mauvais quatrième. Zotoluco a remporté le trophée San Sebastián qu’attribue chaque année lors de cette corrida le Panthéon taurin de León. Ce trophée est matérialisé par une création de l’artiste Jorge de la Peña, d’une valeur de 3500 dollars. . Bogotá (Colombie) . Samedi 20 JANVIER. Arènes de la Santa María. Beau temps. 1/2 entrée. Novillos d’Armerias, de peu de force et de race, pour César MANOTAS (silence et silence) Juanito ORTIZ (une oreille et silence) Salvador GARCÍA (trois avis avec division et division). Le banderillero Alex Benavides a salué au 5e. . Dimanche 21 JANVIER. Temps frais. 1/2 entrée. Toros d’Achury Viejo, bien présentés, nobles les quatre premiers, donnant un moindre jeu les derniers (tour de piste au 4e, “Saltillano”, n° 243, 513 kg), pour Pepe MANRIQUE, vert bouteille et or (tour de piste et tour de piste) José Gómez “DINASTÍA”, blanc et argent (une oreille et un avis avec silence) Sebastián VARGAS, violet et or (deux oreilles et silence). Président: Orlando García. Pepe Manrique a offert en supplément un toro du même fer (une oreille). Pepe Manrique et Sebastián Vargas sont sortis en triomphe. 2 Si Sebastián Vargas avait connu une journée amère la veille à Medellín, il a triomphé à Bogotá, montrant de la variété dans les trois tiers, posant même la fameuse paire de banderilles du Calafia, inventée par El Pana, et fit une faena de bonne facture. Dinastía avait tiré son épingle du jeu au deuxième, Pepe Manrique ratant le triomphe au quatrième en tentant d’obtenir l’indulto, en vain, avant d’échouer avec l’épée. Il offrit un toro supplémentaire et put rejoindre Vargas pour la sortie finale. RESEÑA des TOROS. 1. “Alentejo”, n° 237, negro, 440 kg. 2. “Gorrito”, n° 280, negro listón, 480 kg. 3. “Espigador”, n° 239, negro, 520 kg. 4. “Saltillano”, n° 243, negro bragado, 513 kg. 5. “Marinero”, n° 236, negro meano, 469 kg. 6. “Velero”, n° 246, negro meano, 459 kg. 7. “Argentino”, n° 224, negro, 484 kg. . Manizales (Colombie) . Dimanche 21 JANVIER. 3/4 entrée. Toros d’Ernesto Gutiérrez, de jeu inégal, pour Guillermo PERLA RUIZ (silence, un avis avec silence et une oreille) Andrés de los RIOS (un avis avec silence, un avis avec ovation et une oreille). Mano a mano. Les toreros colombiens ont perdu plusieurs trophées avec l’épée. . Medellín (Colombie) . Samedi 20 JANVIER. Arènes de La Macarena. Première corrida de la feria de la chandeleur. Temps pluvieux. 1/2 entrée. Toros de Santa Bárbara, bien présentés, encastés et donnant un bon jeu (le 6e, “Jinete”, n° 540, negro, 510 kg, fut gracié), pour Sebastián VARGAS, rouge et or (un avis avec sifflets et silence) Cristóbal PARDO, violet et or (ovation et deux oreilles symboliques) Manuel LIBARDO, évêque et or (silence et bronca) le rejoneador Rui FERNANDES, en costume à la française bleu et or (une oreille et silence). Cristóbal Pardo et le ganadero Carlos Barbero sont sortis en triomphe. Le banderillero Rafael Eusebio fut pris par le 3e, souffrant de contusions nécessitant des examens radiologiques. HONNEUR AU GANADERO. Belle corrida de l’élevage colombien de Santa Barbara, à l’exception du premier manso: bien présentés, mobiles, braves en général, même s’ils ne trouvèrent pas de toreros à leur hauteur. De plus, les matadors colombiens furent catastrophiques avec l’épée, multipliant les pinchazos, le seul triomphe étant pour Cristóbal Pardo qui évita le moment suprême et obtint la grâce de son adversaire. Cristóbal Pardo fut le triomphateur de la course grâce à sa générosité: il multiplia les quites, brilla avec les banderilles - y compris au toro de Vargas, lequel l’invita à les partager et sortit tout son répertoire avec la muleta. Le rejoneador Rui Fernandes, s’il chevaucha les vedettes de son écurie - “Ladrón”, “Quebec”, “Joselito” et “Maliñas” - ne fut guère inspiré face au huitième, galopant pendant douze minutes en piste avant de clouer la première javeline… RESEÑA des TOROS. 1. “Riverita”, n° 517, 508 kg. 2. “Dominguero”, n° 524, 465 kg. 3. “Quitasol”, n° 550, 478 kg. 4. (rejones) “Manchego”, n° 531, 495 kg. 5. “Incógnito”, n° 530, 450 kg. 6. “Jinete”, n° 540, 510 kg. 7. “Rabioso”, n° 544, 497 kg. 8. (rejoneador) “Afanoso”, n° 537, 512 kg. Autres corridas au Mexique . MOROLEÓN (Michoacán). 15 janvier. Plein (plus de billets). Toros de San José, de jeu inégal, le rejoneador Pablo Hermoso de Mendoza (ovation et une oreille) SEMANA PASADA Rodolfo Rodríguez “El Pana”, orange et argent souligné de noir (division et deux oreilles) Uriel Moreno “El Zapata”, bleu électrique et or (ovation et deux oreilles et queue). Les trois toreros sont sortis en triomphe. El Pana toréait sa première corrida après ses faux adieux et son grand triomphe du 7 janvier à Mexico. El Pana a été discret devant son premier mais a enthousiasmé le public à l’autre, posant les banderilles (par del Calafia) et toréant au son du paso-doble “Caminos de Michoacán”. . MOROLEÓN. 16 janvier. Quasi plein. Toros de Los Encinos, donnant en général un bon jeu, pour César Rincón (silence et ovation) José Luis Angelino (quatre oreilles) Victor Mora (une oreille et ovation). CORRIDAS À CHEVAL . Atarfe (Granada) . Dimanche 21 JANVIER. Arènes couvertes (Coliseo). Deuxième éliminatoire du premier concours de rejoneo de Canal Sur. Toit fermé. 3/4 entrée. Novillos de Rocío de la Cámara, mobiles et de jeu inégal (le meilleur fut le 3e; 2e, 4e et 6e accusèrent davantage de mansedumbre), pour Pedro Hernández “EL CARTAGENERO”, en veste rouge (une oreille et deux oreilles) Marcos BASTINHAS, en costume à la française noir brodé de blanc (une oreille et tour de piste) Alfonso LÓPEZ BAYO, en veste grise (tour de piste après un avis et silence). Président: Santiago Martín. Les premier, troisième et cin- quième toros furent arrêtés par les forcados d’Agualva. La dernière pega fut dédiée par ses auteurs à Antonio Picamills. Corrida télévisée par Canal Sur. LE SPECTACLE ET LA CLASSE. Le jeune rejoneador de Murcie, “El Cartagenero”, a triomphé grâce à son audace, à son sens du spectacle, à la variété de son répertoire, mais le portugais Marcos Bastinhas a séduit par sa classe et par la pureté de ses figures. Âgé de dix-huit ans, El Cartagenero qui a pris ce surnom non pas à cause de son origine, il est de San Javier, mais du nom de la finca de son père - a sorti une très belle écurie à Atarfe. Il reçut chacun de ses adversaires avec “Bohemio”, un bel anglo-arabe de neuf ans, châtain, fixant vite des adversaires attirés par les planches. Aux banderilles, El Cartagenero brilla d’abord sur le blanc “Romero”, par des écarts spectaculaires, puis au violon sur un appaloosa floconné, comme en montaient les Indiens dans les western. Il porta au premier un rejón, mit pied à terre pour porter deux descabellos et sortit ensuite son cheval “Infante” pour réclamer l’oreille qui fut concédée. Le quatrième nous permit de voir aux banderilles “Morenete”, un cheval châtain sur lequel il réalise un extraordinaire quiebro, puis le palomino lusitanien “Marfil”, qui fait des pirouettes et permet à son cavalier de poser au violon. El Cartagenero termina en chevauchant la robe pie typique de l’appaloosa “Maribú”, réussissant une pose à deux mains et des roses au violon très impressionnantes, avant de tuer avec efficacité sur “Renault”, un gris (non métallisé…). Deux oreilles et grand triomphe pour El Cartagenero. Fils d’un célèbre rejoneador portugais, Marcos Bastinhas s’est montré bien rodé et préparé, montant à merveille une remarquable cavalerie, toréant avec classe et pureté. On oubliera ses passages à faux à la réception d’un deuxième novillo manso, Bastinhas remontant bien la lidia aux banderilles avec son cheval étoile, “Quemadoro”, un superbe lusitanien noir comme l’ébène, qui toréa bien alors que l’orchestre chauffait les gradins avec les solos du pasodobles “La Concha flamenca”. Marcos sortit ensuite le blanc “Abanico”, terminant par des courtes sur “Nilo” et tuant au premier essai, obtenant une oreille avec forte pétition de la deuxième. Tout ce qui fut fait face au cinquième fut empreint d’élégance et de sincérité. “Quemadoro” et “Nilo”, notamment, brillèrent à nouveau, mais Bastinhas perdit le triomphe lors de la mise à mort, n’enfonçant le rejón qu’au cinquième essai. Moins expérimenté, tentant beaucoup, ratant beaucoup, sans cependant se décourager, Alfonso López Bayo, qui est un rejoneador de Guadalajara, devra encore s’entraîner et persévérer. Trop imprécis et précipité, il rata trop de poses et fut bousculé. On attendra de le revoir pour se faire une idée. De ce spectacle haut en couleurs, on retiendra aussi les excellentes pegas des forcados d’Agualva, qui capturèrent à chaque fois au premier essai leurs adversaires. RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Maravilloso”, n° 131, negro bragado meano corrido. 2. “Aterrado”, n° 84, negro listón. 3. “Verónico”, n° 125, castaño albardado. 4. “Faisán”, n° 85, burraco. 5. “Triano”, n° 127, negro. 6. “Trompetista”, n° 80, negro bragado meano salpicado. . Accident de Sergio Vegas Le rejoneador de Valladolid, Sergio Vegas, a été victime d’un accident le 15 janvier dans sa finca “Los Expolios” à Rueda, alors qu’il dressait de nouveaux chevaux. L’un des poulains lui est tombé dessus et il a eu une vertèbre touchée. Il devra rester immobilisé pendant un mois. DEL MORAL EN LIBERTÉ Ponce, désiré à Valencia et à Séville Tout semblait indiquer que lors des prochaines Fallas de Valencia, aucun torero n’allait toréer plus d’une fois. Ni même Enrique Ponce par décision propre. Ce qui allait comme un gant à l’empresa pour économiser un gros cachet et ainsi pouvoir mieux gérer les sommes importantes promises lors du dernier concours. Comme la rumeur commençait à être malsaine, et les cartels se faisaient au moindre coût possible, il n’a pas semblé recevable que Ponce ne torée pas ses deux corridas habituelles dans la feria la plus importante de sa terre natale. Logique et naturel. Même si cela n’a pas été encore rendu public, il semble se confirmer que Ponce ira deux fois aux Fallas et que, cette fois, il n’y a pas eu le moindre désaccord sur les honoraires du torero de Chiva, c’est à dire les plus importants qui se paient à Valencia depuis que Ponce est Ponce. Même lors de cette occasion pittoresque lorsque le beaupère et actuel deuxième apoderado d’Enrique s’occupait des affaires d’El Juli et prétendit que le jeune phénomène touche plus que le vétéran maestro, ce à quoi un Ruiz Palomares stupéfait crois que ce fut Antonio Ordóñez le dernier à ne pas être de Séville ni de sa province et à être annoncé cinq fois en feria en 1954. Cela a été proposé à Ponce grâce à sa corrida historique de Zalduendo lors de la dernière feria, sommet qui le glorifia per in secula seculorum. C’est une reconnaissance tardive mais juste, comme ce fut également le cas pour Santiago Martín “El Viti” après sa grandiose faena à un toro de Samuel Flores des années après son alternative. El Viti cessa d’être considéré à Séville comme trop austère et trop fade, devenant un maestro indiscutable et adoré jusqu’à la fin de sa carrière. Même lors de sa période, évidente et inévitable, de décadence, il bénéficia du meilleur cartel parmi les aficionados sévillans les plus exigeants, par comparaison à un “Paquirri” en pleine ascension et occupant le trône pendant cinq saisons consécutives. d’une telle audace se refusa. Comme quoi, il faut vivre pour voir comment changent les intérêts et les intentions des mêmes protagonistes selon le moment ou la circonstance. Si l’inclusion de Ponce aux Fallas comme seul torero avec deux contrats est perçue comme une chose normale, ce n’est pas le cas de Séville où l’empresa lui a offert ni plus ni moins que quatre corridas: celle du dimanche de Pâques; deux lors de la feria d’avril, et une à San Miguel. Ponce ne voulait en toréer qu’une, mais selon ce qu’on me raconte, il en a deux sûrs et a du mal à être convaincu d’en toréer deux autres. On cherche une troisième corrida au campo et, pour le moment, le torero montre beaucoup de réserves pour la quatrième corrida de septembre, où il est difficile en général de trouver du bétail convenable, vu le long délai entre l’annonce des cartels de l’abonnement et la célébration des deux ou trois corridas de San Miguel. Le plus curieux de cette mémorable faena d’El Viti, c’est sa mauvaise conclusion avec l’épée, ce qui le priva de toute oreille, tout comme Ponce l’an dernier. D’avoir bien tué ses deux toros, Ponce aurait coupé deux oreilles et très proba- Un tel honneur n’avait pas été fait à un torero extérieur depuis longtemps à la Maestranza. Je 3 blement une queue. Cela n’importa guère, sauf pour la comptabilité des trophées. La preuve, c’est que lors de son deuxième contrat, Ponce coupa une oreille qu’il n’aurait jamais coupé s’il n’avait pas fait quelques jours avant ce qu’il a fait. Plusieurs des mes voisins de barrera, presque tous antiponcistes courtois, rendirent leurs armes et me confièrent qu’ils ne l’avait jamais vu aussi bien que le jour des “Zalduendo”, heureux, sans doute, d’avoir découvert sa magistrale grandeur. Pour toutes ces raisons, je crois que Ponce ne devrait pas négliger les quatre corridas qui lui sont offertes à Séville. Tout comme toréer deux fois à Bilbao – jusqu’à présent sa scène espagnole favorite – ni rater pour la première fois son rendez-vous à Mexico où je vais partir pendant quelques semaines. Nous regretterons beaucoup Enrique le 5 février. Car ceux qui n’ont jamais vu toréer Ponce dans la Plaza México n’ont pas tout vu de Ponce. José Antonio DEL MORAL. HISTOIRE Présentations de rejoneadors en France Bien difficile, entre festivals, corridas mixtes, corridas portugaises et véritables corridas à cheval, de savoir exactement quand un rejoneador débute véritablement dans notre pays. Nous nous cantonnons ici à quelques rejoneadors historiques sur lesquels: sortit même quelques arguments originaux comme celui-ci: “L’emploi par Cañero du costume des vaqueros qui, bien connu et sympathique aux toros, lui permet de s’approcher d’eux sans aucun risque pour leur clouer, dès le début, des rejones de son choix.” Amina ASSIS Neveu du célèbre Ginés Cartagena, Andy Cartagena n’a jamais toréé à cheval, du moins en public, lorsque son oncle disparaît tragiquement en décembre 1995. Pour la grande corrida à cheval organisée en son hommage à Nîmes le 24 février 1996, Andy est contacté pour toréer, montant les chevaux de son oncle. C’est une véritable révélation. Cette corrida à cheval comporte un programme gigantesque: quatorze rejoneadors, toréant en duo sept toros, dans des arènes combles. La corrida est télévisée en Espagne par Telecinco et commentée par Pedro Javier Cáceres. Andy Cartagena fait ses débuts, en duo avec João Antonio Ventura, face au cinquième toro de la soirée, un excellent exemplaire de Fermín Bohórquez, dont les deux cavaliers se partagent l’oreille. Andy CARTAGENA une magnifique gerbe de fleurs, envoyée par Monsieur Dangou, m’attendait dans mon appartement de l’hôtel du Palais. Au cours de ma carrière, c’est, des deux côtés de l’Atlantique, le seul imprésario qui ait eu une telle attention à mon égard. J’en étais émue jusqu’aux larmes. Chez Marcel, la figure humaine de l’organisateur s’effaçait complètement devant celle de l’authentique caballero.” Ruy DA CAMARA Ginés CARTAGENA Ginés Cartagena, qui fut un peu comparé au Cordobés dans le monde du rejoneo, fit sa présentation en France le 6 juillet 1991 au Grau-du-Roi, lors d’une novillada nocturne, où il affronta deux novillos de l’élevage portugais de Luis Rocha. Il coupa une oreille. Le cartel était complété par les novilleros El Tato et Angel de la Rosa. La veille, lors du débarquement des novillos, l’organisateur de la course, Manuel Gonçalves, fut sérieusement blessé. Cette belle rejoneadora colombienne séduisit les publics espagnols et français à partir de 1964. On la vit notamment, pendant deux ans, à la Semana Grande de Saint-Sébastien. Elle était pourtant en Espagne depuis 1958, et fréquentait la finca “Gómez Cárdena” de Juan Belmonte. Il a été dit, ou écrit, que le suicide de Belmonte était dû à son amour impossible pour cette jeune cavalière… En France, Amina Assis se présente le 16 mai 1964 à Fréjus, toréant à cheval un novillo de Yonnet. Son sobresaliente est un certain Enrique Patón. Les novilleros José Serrano “Joselillo” et Paco Raigón complètent le cartel. On verra ensuite Amina à Arles, à Collioure (quatre fois), à Tyrosse, à Bayonne, à Toulouse et à Hagetmau. Juan BALAÑA Fils du célèbre imprésario catalan Pedro Balaña, et frère de l’imprésario de même nom, Juan Balaña fit carrière comme rejoneador après la guerre. Il fit son apparition en France le 18 septembre 1949 à Céret, coupant les deux oreilles et la queue d’un novillo de Pouly en se montrant excellent. Il alternait avec les matadors Manolo Navarro, Cayetano Ordóñez et Curro Rodríguez. Balaña revint toréer à Céret le 21 septembre 1952 et eut moins de succès, un toro d’Infante da Cámara blessant plusieurs de ses chevaux avant d’être achevé par Manolo Sevilla. Antonio CAÑERO Profession d’équitation militaire, Antonio Cañero a mis en place les règles du rejoneo tel qu’il se pratique actuellement. Ce cavalier cordouan demeure l’un des plus grands toreros à cheval de tous les temps. Il fit sa présentation en France le 20 mai 1923 à Dax, où il torée quatre cornus d’Antonio Flores, en laissant deux au novillero Prieto. Cañero était lui-même l’organisateur de cette novillada. Sa venue en France suscita une vive polémique. Le projet de Cañero consistant à remplacer les piques par le rejoneo eut la faveur de Don Severo, l’influent critique de “La Petite Gironde”, et l’opposition virulente d’Aguilita, l’opulent directeur de la revue toulousaine “Le Toril”. Ce dernier, fustigeant maintes fois Cañero, Conchita CINTRÓN Le professeur d’équitation de Conchita Cintrón, Ruy da Camara, se présenta en France le 29 septembre 1912 à Bayonne, affrontant des toros de Victorino Froes avec le ganadero en personne et le matador Bombita III. Pour la petite histoire, Ruy Da Camara se produira même aux arènes éphémères de Pau-Jurançon en février 1913. Premier paseo de Conchita Cintrón en Europe, le 3 août 1947 à Bayonne Belle dans ses attitudes sévères, dans son charme discret et sa forte personnalité, Conchita restera à jamais la “déesse blonde” des arènes. Bel exemple de mélange de cultures que Conchita: elle est née au Chili le 9 août 1922 puis vécut très tôt au Pérou, à Lima avec son père portoricain et sa mère, de nationalité américaine et d’origine irlandaise. Elle épousera un aristocrate portugais et se retirera au Mexique. Elle sera un véritable phénomène à une époque où il était interdit aux femmes de toréer à pied. Ses débuts en France eurent lieu le 3 août 1947 à Bayonne. C’est une première, car c’est aussi la présentation en Europe de la “déesse blonde”. Marcel Dangou l’avait engagé pour toréer deux toros de Pinto Barreiros. Les six autres cornus sont occis par les matadors Morenito de Talavera, Agustín Parra “Parrita”, Julio Pérez “Vito”. C’est un grand lot de toros, qui prend vingt-huit piques et provoque six chutes. Les arènes sont combles. Conchita est remarquable à cheval et met pied à terre pour toréer à pied aussi bien avec la cape qu’avec la muleta, soulevant un enthousiasme indescriptible. Un mythe est né. Pourtant, lors du tirage au sort matinal, les toreros espagnols s’étaient formellement opposé à ce que Conchita puisse mettre pied à terre pour toréer avec une muleta, évoquant la législation de leur pays. Ils ne céderont que devant le fait accompli, en piste, pour éviter de troubler l’ordre public… Des années plus tard, en 1972, Conchita confiera dans un entretien accordé à Georges Dubos: “Il y a des choses qu’on n’oublie pas. Tenez, lorsque j’ai toréé pour la première fois à Bayonne, 4 Simão DA VEIGA Le grand maestro de la tauromachie portugaise se présenta en France le 8 mai 1932 à Béziers, affrontant deux toros de Lalanda. Les matadors Marcial Lalanda, Manolo Bienvenida et Domingo Ortega complétaient l’affiche. L’autre grand maître portugais, João Nuncio, vînt toréer seulement en corrida portugaise en 1966 à Bayonne. Álvaro DOMECQ DÍEZ Le célèbre cavalier de Jerez, disparu à l’automne 2005, a fait ses débuts en France le 13 juin 1948 à Bordeaux. Il torée le premier toro d’Infante da Cámara d’une corrida où alternent le Navarrais Julián Marín, Manuel Navarro et Parrita, qui coupe la seule oreille. Álvaro DOMECQ ROMERO Le fils du précédent, Álvarito Domecq, eut un fulgurant début de carrière. On le vit pour la première fois dans notre pays le 8 juillet 1962 à Dax, affrontant un toro de son élevage lors d’une corrida où se produisaient les matadors Gregorio Sánchez, Diego Puerta et José María Clavel. Sergio GALÁN Le brillant rejoneador de Tarancón a franchi pour la première fois la frontière pour toréer le 5 août 1998 à Pérols (Hérault), une corrida à cheval nocturne où il fut accompagné par Damien Donzala et Sergio Vegas face à des toros de Tardieu. Il coupa trois oreilles. HISTOIRE Pablo HERMOSO de MENDOZA Angel PERALTA Gaston SANTOS Si les onze premières années de la carrière professionnelle du plus grand rejoneador se déroulèrent en Navarre, il commença à faire parler de lui au début des années 90. Mais il n’était pas encore une vedette consacrée lorsqu’il vint toréer le 4 avril 1993 à Palavas, affrontant un novillo de José Luis Marca. Le cartel était complété par Marie Sara et par les novilleros Pedrito de Portugal et Javier Conde. Marie coupa une oreille, Pablo fit un tour de piste, ayant terni sa prestation par un vilain rejón de mort. Ses premiers grands triomphes en France auront lieu en 1996. Apparu très jeune aux arènes, peu après la guerre civilie, Angel Peralta a marqué toute une époque du rejoneo et a créé en Espagne la corrida à cheval en tant que spectacle propre, chose qui n’existait alors qu’au Portugal. Les débuts en France de Peralta ont eu lieu le 4 septembre 1949 à Bayonne, affrontant un toro de Tabernero devant Luis Miguel Dominguín, Manolo González et Manolo dos Santos. Ce rejoneador mexicain fit une brève incursion en France pour toréer le 24 août 1969 à Nîmes pour toréer un toro de Marcos Núñez, alors que Limeño, Miguel Márquez et Manolo Cortés affrontaient une corrida de Martínez Elizondo. Actuellement, ce sont ses fils, Gaston et Rodrigo, qui sont en activité au Mexique. Il a débuté en France le 15 juillet 1973 à Fréjus, avec Álvaro Domecq Romero, Manuel Vidrié et Manuel Jorge, coupant la seule oreille de la course face à des toros de François André. Bernardino LANDETE On doit à ce rejoneador la création de la pose de banderilles “au violon”. Pour une raison pratique: il possédait un cheval de banderilles qui n’acceptait de passer que d’un côté. Landete se présenta en France le 12 mai 1955 à Marseille, affrontant un toro d’Infante da Camara en prélude à une corrida à laquelle participèrent Rafael Ortega, Juan Montero et Miguel Angel. Manuel VIDRIÉ Il a été l’un des meilleurs rejoneadors et Hermoso de Mendoza le considère comme son véritable maestro. Il toréa pour la première fois en France le 14 juillet 1969 à Parentis-en-Born, affrontant deux novillos de Braulio Chaves, alors que les novilleros José Luis Parada et Paco Alcalde combattaient quatre novillos d’Escudero de Cortos. José Samuel LUPI Prodigieux rejoneador portugais, Lupi mit à la mode la pose de banderilles “al quiebro” (à l’écart). S’il vint souvent en France avec les cavaliers de l’apothéose (les frères Peralta et Domecq), c’est seul qu’il fit sa présentation dans notre pays le 15 août 1965 à Béziers, affrontant un novillo de Pinto Barreiros en prélude d’une novillada avec Oscar Rosmano, Macareno et Flores Blázquez. La première corrida portugaise… Álvaro MONTES L’élégant cavalier de Jaén a toréer pour la première fois en France le 14 août 2000 à Bayonne, dans le spectacle de Távora “Don Juan dans les ruedos”. Álvaro fit remonter l’ambiance lors d’une soirée au cours de laquelle Javier Conde n’avait pas été inspirée par des novillos de Guardiola trop puissants pour ne pas ête piqués. Conchita MORENO De son vrai nom Concepción Moreno d’Amico et née à Caracas, c’est la seule rejoneadora qu’ait donné, à notre connaissance, le Venezuela. Il vint toréer en France le 25 mai 1958 à Toulouse, affrontant un novillo de La Cañada en prélude d’une novillada de Miura que s’envoyaient Manuel Bravo “Relámpago”, Miguelín et Antonio Cobo. Gregorio MORENO PIDAL Il fut l’un des rares rejoneadors modernes à affronter des toros en pointes. On le vit souvent à Nîmes, mais ses débuts en France eurent lieu à Toulouse, le 5 octobre 1969, coupant les deux oreilles d’un novillo de Paco Camino, en prélude à une novillada de Santos Galache combattue par Simon Casas, Marcelino et Curro Vázquez, chaque novillero obtenant un trophée. Antonio Ignacio VARGAS Peralta à Bayonne, consolé par Jaime Ostos Duc de PINOHERMOSO Carlos Pérez Seone y Cullén naquit à Rome en 1899 et hérita de son père le titre de duc de Pinohermoso. Après la guerre civile, faite dans la cavalerie, il se passionna pour les toros, devenant ganadero et rejoneador. Comme “torero en plaza”, il débuta le 29 août 1946 à Barcelone face à un novillo de son élevage. Comme Álvaro Domecq, il destina tous ses cachets à des oeuvres charitables et toréa souvent des toros en pointes. En France, il fit ses débuts de rejoneador le 15 août 1948 à Bayonne face à un novillo de son élevage, assurant le prologue du combat de six toros de Garcigrande pour Domingo Ortega, Antonio et Angel Luis Bienvenida. On le revit en 1952 à Arles - le 6 juillet - et en octobre à Bordeaux lors d’une Corrida Goyesca. João MOURA En 1976, il était encore le “niño Moura” lorsqu’il vint toréer un dimanche de Pentecôte à Nîmes, le 6 juin, devant un toro de Martínez Elizondo. Le suivaient au paséo: Manolo Cortés, Dámaso González et Antonio José Galán. Dámaso coupa deux oreilles et Rossi devait être aux anges. Josechu PÉREZ DE MENDOZA Bon rejoneador castillan, il fit son apparition en France le 7 septembre 1958 à Bayonne pour toréer un toro de Martínez Elizondo, laissant ensuite six toros deVillamarta s’entendre avec Luis Miguel Dominguín, Curro Girón et Jaime Ostos. Girón coupa une queue et Ostos toréa en supplément un réserve de Martínez Elizondo. Actuellement, Josechu Pérez de Mendoza commente les corridas à cheval télévisées par Castilla-La Mancha TV. Le duc de Pinohermoso, portant une estocade peu orthodoxe à Arles en 1952 5 Ce fut le 11 septembre 1966 à Bayonne que fut célébrée pour la première fois en France une tourada, c’est à dire une corrida à la mode portugaise avec cavaliers et forcados, spectacle qui deviendra à la mode dans notre pays dans les années 70. Pour cette première étaient réunis les cavaliers portugais João Branco Nuncio (le célèbre Nuncio!), José Nuncio et José Samuel Lupi devant du bétail, également lusitain, de Rio Frio. On doit cette importation au consul du Portugal à Bayonne de l’époque, Manuel Domínguez Heleno. Si bien que la corrida portugaise pénétrera en France par le sud-ouest - particulière à Montde-Marsan et à Bayonne - où elle se cantonnera jusqu’en 1973. ... et la première des “quatre rejoneadors”… Les nombreux toreros français qui se sont essayés au toréo à cheval ont été les protagonistes de nombreux spectacles, avec ou sans mise à mort. Par exemple, en 1939, Emma Calais et Jean Sicard ont toréé à cheval en “mano a mano”. Dans les années 50, les rejoneadors provençaux - Marius Lescot, Francis San Juan ou encore Jacques Cognet - se disputaient déjà le Rejón d’Or en août à Méjanes. Mais la corrida à cheval moderne - avec quatre cavaliers et deux derniers toros combattus en duo - fut une invention d’Angel Peralta. La première version, ce qui s’appelait alors les “quatre cavaliers de l’Apothéose”, fut présentée le 14 juillet 1971 à Méjanes.: Angel Peralta, Rafael Peralta, Álvaro Domecq et José Samuel Lupi, qui se disputèrent le Rejón d’Or devant des toros de Ricard. C’est Ramón Gallardo, torero devenu organisateur, qui présente ce plateau et qui dirigera les arènes de Méjanes jusqu’à 1979, y produisant, avec l’aide de Fermín Diaz (gendre de Paul Ricard) les meilleurs rejoneadors de l’époque. Une autre corrida à cheval aura lieu en France en 1971: le 12 septembre à Alès avec quatre rejoneadors portugais: José Conde, José Cortés, Alfredo Conde, et Alfonso Cortés, qui affronteront sept toros d’Alberto et Amalia Márquez Martín. Les arènes du Tempéras étaient quasiment pleines pour cette première. Les quatre premiers toros furent toréés en solitaire, le cinquième et le sixième en duo et le septième… en trio! M.L. BOUVINE Un gardian de légende, Jean-Pierre DURRIEU veux citer la famille Servière, d’Aimargues, amis de la manade - je préfère ce terme à celui d’amateur - qui aident l’élevage depuis quatre générations. S.G.: Que diriez-vous à un jeune qui veut entrer dans la profession? J.P.D.: Avant tout d’avoir la passion, de ne pas regarder la montre et d’épouser une fille qui aime la Bouvine et n’est pas à cheval sur l’horaire. Il va bientôt fêter ses 64 ans. Jean-Pierre Durrieu cumule 47 ans de présence à la manade Jean Lafont, devenue depuis dix ans la manade Louis Nicollin. Quand il rappelle à ce dernier: “À mon âge, il faudra songer…”, il lui est répondu brièvement: “Des gens comme vous et moi ne prennent jamais la retraite.” Comment, en effet, imaginer Jean-Pierre loin des taureaux dont il parle avec une émotion mal dissimulée par la rigueur des propos sur la sélection et l’élevage. Avec le palmarès prestigieux de 12 Bious d’Or et 6 Bious d’avenir, l’élevage rouge et vert et Jean-Pierre Durrieu, son bayle-gardian, sont entrés de plain-pied dans la légende. S.G.: Comment voyez-vous l’évolution de l’élevage et de la course camarguaise, de façon positive ou négative? J.P.D.: C’est de plus en plus difficile, même s’il y a une amélioration des installations dans les arènes. Aujourd’hui, les raseteurs sont des sportifs en parfaite condition. Avant, un jeune taureau de promotion prenait cinq ou dix rasets. Aujourd’hui, il en subit jusqu’à quatre-vingts. Cela porte sur le moral bien que les taureaux soient plus en état qu’à l’époque, parce que mieux nourris et mieux soignés. S.G.: Quand vous collaboriez avec Jean Lafont, donniez-vous votre opinion sur les actes fondamentaux de la manade, notamment au sujet de la sélection. Y avait-il une décision prise collectivement? J.P.D.: Jean Lafont favorisait la discussion, tout comme Louis Nicollin. Il y avait et il y a toujours une bonne entente, aussi bien pour choisir les étalons que pour monter une course. S.G.: Quelle est votre opinion de grand professionnel de l’élevage camarguais sur la corrida et l’élevage espagnol? J.P.D.: On fait le même travail. Lees deux disciplines convergent vers le même objectif: produire de bons éléments qui nous font honneur en piste. La différence entre les deux tauromachies réside dans le fait que nos taureaux ont plusieurs chances, ils peuvent être moyens ou médiocres dans une course et excellents dans les suivantes. S.G.: Depuis que Louis Nicollin a succédé à Jean Lafont, votre rôle a-t-il changé? J.P.D. : Pas du tout, il y a toujours la même confiance et le même respect. SEMANA GRANDE: Parmi cet aréopage de grands noms, quel est le taureau qui vous a apporté le plus de joie? JEAN-PIERRE DURRIEU: Tous les taureaux m’apportent du plaisir, je suis heureux de les voir dès la naisance. Mais j’éprouve un sentiment plus fort pour Ventadour, le chétif Ventadour que j’ai sauvé des eaux et de la boue à la naissance. Et Barraïe, évidemment, qui mène une retraite paisible malgré ses 27 ans, l’arthrose et tous les désagréments de la vieillesse. S.G. : N’avez-vous pas éprouvé une certaine amertume le jour où la vente de l’élevage a été officialisée? J.P.D.: un peu car je ne savais pas où j’allais. Au moment de la transaction, Jean Lafont m’a dit : “Il vaut mieux vendre à un passionné qui a de l’argent qu’à un ou plusieurs passionnés qui n’en ont pas assez.” Aujourd’hui, il y a une amélioration avec des achats de terre qui nous protègent des inondations. Jean Lafont a eu raison de vendre à Louis Nicollin! S.G.: On dit souvent que la consanguinité est une des causes de la faiblesses du toro de corrida. Or, la manade “rouge et vert” est réputée pour se reproduire en circuit fermé. Quelle est votre opinion sur la question? J.P.D.: On s’est souvent posé la question mais on n’a jamais fait de mélange. Nous avons un fond de race exceptionnel et nous en sommes jaloux. D’ailleurs, les résultats sont probants et il n’y a pas de faiblesse ou d’insuffisance morphologique. S.G.: Depuis vos débuts dans l’élevage, éprouvez-vous toujours le même plaisir à exercer votre métier? J.P.D.: J’ai de plus en plus de passion pour ce que je fais et je profite de la question pour rentre hommage aux amateurs, tous bénévoles et sans lesquels les manades n’existeraient pas. Je S.G.: Avez-vous des souvenirs sur Nimeño II qui s’entraînait souvent chez vous et dont on va fêter cette année le trentième anniversaire de l’alternative? J.P.D.: Christian venait toréer les doublens de la manade. Ça lui rendait service au Mexique où les toros sont légers et mobiles. Il avait une vista phénoménale, même à cheval quand il nous aidait à trier. S.G.: De grands noms fréquentaient la manade, notamment Ordóñez. Avez-vous eu l’occasion de lui parler? J.P.D. : Sa cuadrilla descendait en piste pour affronter nos taureaux. Lui n’y tenait pas mais il aimait la course camarguaise et souhaitait en organiser une à Ronda. Il est près de dix-neuf heures, nous sommes dans le clos réservé aux cocardiers : trapio superbe, longues cornes en lyre, bêtes parfaitement homogènes. Il fait nuit, l’entretien est terminé. Avant de nous séparer, Jean-Pierre nous montre deux grosses pierres blanches côte à côte. “Ici est enterré Ourias, nous dit-il, à côté de Moïse, autre grand nom de la manade qui l’a suivi de près dans la mort, dégoûté de vivre sans celui ne le quittait jamais. Ils sont enterrés debout comme tous les grands taureaux de l’arène. Lorsque j’ai descendu Ourias dans la tombe, je l’avais installé sur la flèche du tractopelle de façon à ce qu’il se présente les pieds en bas. Je me suis alors retourné et j’ai vu tous les cocardiers, Barraïe en tête - il avait quinze ans à l’époque - qui suivaient le deuil.” On ne perçoit que les masses furtives des bious et la silhouette du bayle dont la voix devient rauque et mal assurée en évoquant ce fabuleux moment. Un homme comme Jean-Pierre Durrieu pour qui la passion supplée à tout, des taureaux comme Ourias et Moïse, debouts pour l’éternité, expliquent le sens d’un tel attachement à une région d’apparence si désolée, et pourtant si humaine. Jean ROSSI Avec “Barraïe”, roi de la manade. 6 À L’AFFICHE JANVIER 24. SAN CRISTÓBAL. 6 El Laurel. El Cuate, Francisco Marco, Rubén Dario. 25. SAN CRISTOBAL. 6 El Capiro. Antonio Ferrera, Otto Rodríguez, Iván García. 26. SAN CRISTOBAL. 6 Rancho Grande. Enrique Ponce, César Jiménez, Maravilla. 27. AJALVIR (Madrid). 6 Jodar y Ruchena. Francisco Marco, Sánchez Vara, Santiago Ambel Posada. 27. MEDELLÍN. 6 El Encenillo. Antonio Ferrera, Matías Tejela, Hector José. 27. SAN CRISTÓBAL. 6 Rancho Grande. César Rincón, Miguel Abellán, César Vanegas. 28. AJALVIR. 6 Santa María. L.M.Encabo, Serafín Marín (mano a mano). 28. ATARFE. (rej) (16 h 30) 6 Antonio Ordóñez. José Miguel Callejón, Raúl Martín Burgos, Rui Santos. 28. BOGOTÁ. 6 Las Ventas del Espiritú Santo. César Rincón, El Fandi, Alejandro Talavante. 28. LEÓN (Mexique). 6 Fernando de la Mora. P.Hermoso de Mendoza (rej), Omar Villaseñor, Ismael Rodríguez. 28. SAN CRISTÓBAL. 6 San Sebastián de las Palmas. Enrique Ponce, El Pino, Salvador Cortés. 28. SANTISTEBAN DEL PUERTO (Jaén). 8 César Chico. El Renco, Reyes Mendoza, Emilio Laserna, Sergio Aguilar. 28. VILLA HIDALGO (Mexique). 6 Torrecilla. Arturo Macías, César Delgadillo, Victor Mora. FÉVRIER 3. MEDELLÍN. 6 La Carolina. Juan Bautista, Iván García, Luis Bolívar. 3. VALLE DE LA PASCUA (Venezuela). 6 Los Arangüez. El Rubi, Erick Cortez, Marí Paz Vega. 4. ATARFE. (rej) (16 h 30) 6 Villamarta pour trois rejoneadors finalistes. 4. BOGOTÁ. (rej) 6 Orbes. Rui Fernandes, Diego Ventura, Juan Rafael Restrepo. 4. CANDELEDA (Ávila). Rufinchi, Angel Teruel, Sebastián Palomo. 4. ENCARNACIÓN DE DÍAZ (Mexique). 6 De Santiago. Eloy Cavazos, Zotoluco, Rafael Ortega. 4. LEÓN (Mexique). 6 Bernaldo de Quirós. Fernando Ochoa, El Juli, José Mauricio. 4. MEDELLÍN. (nov) 6 Monterrey. José Arcila, Rubén Pinar, Carlos Gómez. 4. MEXICO. Corrida avec P.Hermoso de Mendoza. 4. SAMADET (Landes). (nov) 6 Antonio Palla. Pérez Mota, Pepe Moral, El Santo. 4. VALDEMORILLO (Madrid). 6 Antonio San Román. Jesulín de Ubrique, El Cordobés, F.Rivera Ordóñez. 5. LEÓN (Mexique). (rej) Eduardo Cuevas, Gaston Santos, Jorge Hernández, Pedro Louceiro. 5. VALDEMORILLO. (nov ss pic) 6 Quintas. Javier Cortés, José Manuel Jiménez, El Calita, Raúl Palancar, Ismael Cuevas, Tomasito. 9. MEDELLÍN (nocturne) (festival) 6 Ernesto Gutiérrez. Juan Rafael Restrepo (rej), Dinastía, Victor Puerto, Juan Bautista, Iván García, Luis Bolivar. 9. VALDEMORILLO. (nov) 6 Campo Amor. Ana Infante, Pedro Carrero, Carlos Guzmán. 10. MEDELLÍN. 6 Juan Bernardo Caicedo. César Rincón, V.Puerto, F.Rivera Ordóñez. 10. VALDEMORILLO. 6 M.L.Domínguez. L.M.Encabo, Serafín Marín, Iván García. 11. BOGOTÁ. 6 Agualuna. César Rincón, F.Rivera Ordóñez, Ramsés. 11. MARACAY (Venezuela). 6 Los Ramírez. Erick Cortés, El Fandi, Manzanares. 11. VALDEMORILLO. 6 Pablo Mayoral. Domingo LópezChaves, Julio Pedro Saavedra, Fernando Cruz. 15. MÉRIDA (Venezuela). 7 Laguna Blanca. Iván Rodríguez Vázquez, Luis Pietri, Javier Cardozo, Juan José Girón, El Pino, Edgar Peña, Eduardo Valenzuela. 16. MÉRIDA. 7 Rancho Grande. F.J.Rodríguez (rej), El Fandi, Manzanares, Rafael Orellana. 17. MEDELLÍN. 6 Ernesto Gutiérrez. Dinastía, El Juli, César Jiménez. 17. MÉRIDA. 6 Rancho Grande. El Cordobés, F.Rivera Ordóñez, Maravilla. 18. BOGOTÁ. 6 Juan Bernardo Caicedo. El Juli, Manzanares, Luis Bolívar. 18. MAGESCQ (Landes). (nov ss pic) 5 Alma Serena. Patrick Villebrun, Chamaco, Thomas Duffau, Matthieu Guillon, X. 18. MÉRIDA. 7 Santa Fe. Rafael Rodríguez (rej), Antonio Ferrera, César Vanegas, Ramsés. 19. JALOSTOTITLÁN (Mexique). 6 San Isidro. César Rincón, Zotoluco, Ernesto Castellón (alternative). 19. MÉRIDA. 6 Ernesto Gutiérrez. Leonardo Benítez, Finito de Córdoba, César Vanegas. 20. MÉRIDA. 6 San Sebastián de las Palmas. El Juli, Otto Rodríguez, Miguel Angel Perera. 24. MEDELLÍN. 6 Agualuna. César Rincón, Sébastien Castella, Andrés de los Rios. 25. MORÓN DE LA FRONTERA (Séville). 6 J.P.Domecq. Morante de la Puebla, Alejandro Talavante, Cayetano. 28. ECIJA (Séville). 6 Zalduendo. Morante de la Puebla, Sébastien Castella, Cayetano. MARS 10. UBRIQUE (Cadix). (17 h) 6 Sampedro. F.Rivera Ordóñez, El Cid, Cayetano. 11. MONOVAR (Alicante). 6 Tornay. El Cid, F.J.Palazón, Cayetano. 16. MARACAY (Venezuela) (nocturne) 6 Los Arangüez. Pepe Luis Gallego, Maravilla, José Cariel. 17. MARACAY. 6 Rancho Grande. Ignacio Garibay, Gabriel Picazo, José Alberto García (alternative). 18. MARACAY. 6 El Prado. Erick Cortés, Serafín Marín, El Capea. 18. MORÓN DE LA FRONTERA. (rej) 6 Arucci. F.Bohórquez, Alvaro Montes, Diego Ventura, Sergio Galán, Mariano Rojo, João Moura fils REPORTAGE IMAGES DE LA FERIA DE CALI Castella, avec un nouveau look, avec Jean-François Mengelle dans le callejón de Cali Une énigme médicale : cinq côtes fracturées, dont une perforant un poumon… et Castella continue à toréer ! Juan Bautista dédie sa faena à Jean-François Mengelle. À ses côtés, Jean-Pierre Junqua Lamarque et son épouse Hommage de l’afición française à la fondation des arènes de Cali. De gauche à droite : J.P. Junqua Lamarque, Loren, Luc Jalabert, Eduardo Estela, J.F. Mengelle et Luis Fernando Castro (photos Narvaez) Aficionados français sur les gradins de Cañaveralejo, munis de drapeaux "bleu blanc rouge" ÉCHOS DU CALLEJÓN . Castella chez lui . Novillos pour Saint-Sever . Molés appuie Juan Bautista Sébastien Castella est rentré en Espagne le 19 janvier. Le voyage a été pénible pour le jeune matador, toujours convalescent de fractures de cinq côtes, avec perforation de la plèvre. Jugez plutôt: 1h30 d’avion de Carthagène des Indes, où Castella récuperait depuis sa sortie de la clinique, à Bogotá, puis pas moins de 11 heures d’avion de Bogotá, avant de regagner sa maison de Ginés en voiture. Une fois arrivé dans la banlieue de Séville, Castella a été examiné par un médecin, souffrant de la logique fatigue du voyage, mais sans aggravation de son état. Il a commencé ce lundi 22 janvier des séances de thérapie et espère, d’ici dix jours, pouvoir toréer les premiers tentaderos en Andalousie. Luis Alvarez bouclera cette semaine pas mal de contrats importants. Sébastien devrait commencer sa saison à Ecija le 28 février (avec Morante et Cayetano), puis toréer en mars à Olivenza, Esquivias (inauguration de nouvelles arènes), Valencia, Castellón, entre autres, puis à Arles le 6 avril (toros de Garcigrande, avec El Cid et probablement Manzanares ou Juan Bautista) et peut-être le 8 avril à Séville. Mais tout cela, sauf le cartel d’Ecija, doit encore se discuter, les prétentions financières du torero ayant sensiblement augmenté cet hiver. Saint-Sever proposera également deux novilladas en 2007: le 24 juin et le 19 août. Deux lots de novillos ont été retenus chez Robert Margé et au Scamandre. . Novillada pour Roquefort Dans un article publié dans Aplausos, intitulé “Le dur prix que paie Castella”, au sujet de la blessure de Castella à Cali, Manolo Molés parle aussi de Juan Bautista en termes élogieux: “L’autre français, Juan Bautista, a laissé clairement voir à Cali qu’il peut revenir dans toutes les ferias.” La novillada des fêtes de Roquefort (Landes), prévue le 15 août, proviendra de l’élevage de Gallon. . Ganadería Virgen María . Cartel d’Aignan Le dimanche 8 avril à Aignan (Gers), toros de Miranda de Pericalvo pour Luis Vilches, Javier Valverde et Mehdi Savalli. . Toros pour Céret L’ADAC de Céret a choisi ses toros pour l’édition 2007 de sa feria, qui comprendra deux corridas et une novillada les 14 et 15 juillet. Les corridas porteront les fers de Valverde et d’Andoni Rekagorri, et la novillada proviendra de chez Miguel Zaballos. . Castella ouvre à Ecija Sébastien Castella ouvrira sa temporada européenne le 28 février à Ecija (province de Séville), pour le jour de l’Andalousie, dans un superbe cartel: toros de Zalduendo pour Morante de la Puebla, Sébastien Castella et Cayetano. Paseo à 17 heures. L’organisateur de ce spectacle, Jesús Cañas, a déjà fait imprimer sur les affiches que cette corrida ne serait pas télévisée. . Novillos pour Soustons Les arènes landaises de Soustons célébreront deux novilladas piquées en 2007: le samedi 7 juillet, avec des novillos de Bruno Blohorn; et le dimanche 6 août, avec des novillos d’Alain Tardieu. SEMANA GRANDE N° 512 - LUNDI 22 JANVIER 2007 www.semana-grande.com Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €. Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS: aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la publication. Impression: S.A.I. (Biarritz) Abonnements-publicité-rédaction: B.P. 519 - 64010 PAU (France) Courrier électronique de la rédaction: [email protected] Fax de la rédaction: 05.59.14.94.30 N° Commissions Paritaire: 0607K77667 Aucun service d’abonnement n’est pris par téléphone . Tejela revient avec Casas et Patón Après avoir été dirigé pendant quelques années par José Luis Marca, Matías Tejela sera à nouveau dans l’équipe de Simon Casas et d’Enrique Patón en 2007. . El Pana en Europe Selon ce que le matador lui-même a déclaré au micro de Radio Nacional, El Pana a établi des contacts pour toréer en 2007 à Madrid, Séville et Nîmes. Le 15 janvier, le ganadero français Olivier Fernay a reçu la visite d’Antonio Albarrán, vétérinaire de la Unión de Criadores de Toros de Lidia (UCTL) afin de formaliser l’identification des veaux avec leurs mères pour la Ganadería Virgen María, que Fernay gère avec Jean-Marie Raimond et qui est inscrite comme “ganadería aspirante” à l’U.C.T.L. À la suite de ces opérations, importantes dans l’histoire de ce tout jeune fer inscrit sous le prestigieux sigle “U”, le troupeau a été déménagé vers le campo d’hiver, sur les terres du “Mas d’Auge”, à Fontvielle, avec les produits récemment acquis à Victoriano del Rio. . Notre fax remarche . Corridas de Ponce à Valencia Finalement, comme l’explique par ailleurs José Antonio del Moral, Enrique Ponce ira deux fois aux Fallas, ce qui oblige l’empresa à bouleverser le planning prévu. Les corridas de Ponce sont prévues le 15 mars (avec César Rincón et El Cid, toros d’Alcurrucén) et le 19 mars (avec Manzanares et l’alternative de David Esteve, toros de Sorando), ce qui déplace le cartel des toreros locaux initialement prévu pour la San José. . Cayetano chez Armani En panne pendant quelques jours, notre fax marche à nouveau. Nous présentons nos excuses pour cette panne technique à tous nos lecteurs et correspondants qui ont essayé en vain de nous joindre. Vous pouvez à nouveau nous faxer à souhait les informations qui peuvent intéresser nos colonnes au numéro habituel: 0559149430 . Voyage à Jerez La peña taurine Côte Basque organise un voyage à la feria de Jerez du 6 au 13 mai. Renseignements au 0559593588 . Gouffrant au “toro blanco” Le matador Cayetano Rivera Ordóñez a été choisi par le grand couturier italien Giorgio Armani pour présenter sa nouvelle campagne publicitaire, avec l’acteur Raul Bova. Le célèbre couturier avait rencontré Cayetano en octobre dernier à Valencia et avait été séduit par l’allure du torero. Jean-Michel Gouffrant donnera une conférence à Rion des Landes le samedi 3 février à 18 heures, au cinéma Rex, à l’invitation de la Peña Toro Blanco: “la tauromachie de A à Z… en passant par l’infirmerie”. Entrée libre et gratuite. Après la conférence, soirée grillades (participation: 3 euros). . Mise au point de Balaña . Rejones sur Canal Sur Pedro Balaña a été convié la semaine dernière à une réunion par la plate-forme en faveur de la fiesta à Barcelone. Il a précisé qu’il n’avait pas donné suite à la proposition de l’ERC de transférer les puces à la Monumental et que des corridas seraient encore programmées, dans les années futures, à Barcelone. . Club taurin de Paris Le 28 janvier et le 4 février à 18 heures, corridas à cheval depuis Atarfe (voir cartels) sur Canal Sur et Andalucía T.V. Le vendredi 26 janvier à partir de 20 heures, André Berthon dissertera sur “Mozart et la corrida” au local de “Flamenco en France” (33 rue des Vignoles à Paris, 20e). BULLETIN D’ABONNEMENT 60 € POUR 52 NUMÉROS ÉTRANGER 80 € Je désire souscrire un abonnement de 12 mois à Semana Grande NOM ................................................................................................................................... Prénom ........................................................................................................ Adresse........................................................................................................................................................................................................................................................ Code Postal......................................................... Ville ............................................................................................................................................................................ ■ En règlement, ci-joint un chèque de 60 € à l’ordre de Semana Grande BP 519 - 64010 PAU CEDEX À .......................................................... Le.................................... Signature 512