LE VISAGE INCONNU Il était minuit, quand le film d`horreur, que j

Transcription

LE VISAGE INCONNU Il était minuit, quand le film d`horreur, que j
LE VISAGE INCONNU
Il était minuit, quand le film d'horreur, que j'avais loué pour Halloween,
s'est terminé. Dehors, le clair de lune brillait comme en plein jour, l'orage
grondait dans un bruit assourdissant. Le vent secouait violemment les branches
des arbres du jardin et s'engouffrait dans les fissures de la maison en sifflant
comme un serpent et la pluie fouettait les fenêtres du salon.
Le film de fantôme m'avait tellement terrifié que j'en tremblais encore
même après quelques minutes. Une fois m'être rassuré et calmé un peu, la
fenêtre s'ouvrit violemment ce qui me fît sursauter. Je la fermai en ayant la
conviction que ce n'était que le vent mais quand un éclair déchira le ciel, un
visage m'apparût. Tout ceci commençait à me faire terriblement peur.
J'allais retourner dans ma chambre, quand quelque chose se cassa dans la
cuisine. J'y allai tout en tremblant. Une tasse s'était brisée. Je vis le chat sortir,
apeuré certainement par le bruit occasionné par la chute de celle-ci. Je compris
que c'était surement lui qui l'avait faite tomber.
Je montais dans ma chambre. Je me couchai, quand il y eut une coupure
de courant. J'allais descendre, quand je vis une ombre, ressemblant étrangement
à un grand homme dont le visage m'était inconnu, sur le mur. Je me rassurai en
me disant que ce n'était que l'ombre des arbres au clair de lune qui se
réfléchissait sur le mur.
Je descendis pour remettre le courant et j'entendis un long sifflement
comme un chant qui m'appelait. Ce ne pouvait être que le vent de la tempête,
qui se faufilait entre les fissures des murs mais tous ses événements me
paraissaient bien étranges pour un simple orage et la peur me reprit de plus
belle.
J'étais au pied de l'escalier, quand je sentis une présence à côté de moi qui
me caressait l'épaule, puis j'entendis grincer les marches une à une et la porte de
ma chambre s'ouvrit violemment. C'était vraiment étrange. Je montais dans ma
chambre tout de même pour aller me coucher. À mon grand étonnement, je
m'endormis aussitôt sans voir l'ombre debout au pied de mon lit qui me
regardait, le fantôme au visage inconnu.
Pasquet Ophélie
Germanaud Guéric
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