CCBCL Info Janvier 2011 - Chambre de Commerce Belgo

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CCBCL Info Janvier 2011 - Chambre de Commerce Belgo
CCBCL INFO
Contact
C/o Alliance Belgo
Congolaise
Av. de la Justice
2703 , Kinshasa
Gombe
R.D.Congo
SOMMAIRE
Heures d’ouvertures
du secrétariat
Du lundi au vendredi
de 8 h 30 à 16 h 30
Actualité de la Chambre p.1-2
Téléphone
081 88 48 319
089 89 49 292
Annonces p.3-4
E-mail
[email protected]
Messages p.5
Site web
www.ccbc—rdc.be
Affaires juridiques p.6
Dossier p.7-8
Appels d’offres p.9-10
Échos du Congo p.11-15
Échos de l’Etranger p.16-18
Ce bulletin est réalisé grâce à l’appui du SPF Affaires Etrangères et des Régions
N° 58
Janvier 2011
Actualité
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ACTIVITES DU MOIS DE JANVIER
Réunion du Conseil d’Administration, le jeudi 27 janvier 2011
Une réunion du Conseil d’Administration s’est tenue le jeudi 27 janvier 2011.
ACTIVITES DU MOIS DE FEVRIER
‘Kinshasa Open’ : le mardi 1 février 2011
La Chambre a organisé le mardi 1 février une rencontre dénommée «Kinshasa Open » au cercle de Kinshasa (le Golf).
Il s’agissait de la treizième édition du tournoi international « Golf Open » du cercle de Kinshasa. Parmi les participants
de cette année, il y avait environ 25 personnes représentant seize entreprises belges.
Ces entrepreneurs souhaitaient également rencontrer durant leur séjour à Kinshasa un grand nombre de responsables
d’entreprises congolaises. Après une présentation de chaque entreprise belge présente, la rencontre a été suivie d’un
cocktail à la Résidence du Directeur Général de Brussels Airlines, Monsieur Sven Marinus. Votre Chambre avait aussi
l’honneur d’accueillir l’Ambassadeur de la Belgique.
Formation sur « l’Entrée de la RD Congo dans l’espace OHADA »: 14-18 février 2011
Au mois de février, la Chambre vous offre à nouveau la possibilité de suivre une formation plus
spécifique dans le cadre de « l’Entrée de la RD Congo dans l’espace OHADA ». Vous recevrez
très bientôt un bulletin d’inscription sur les différents thèmes proposés et des informations supplémentaires en temps utile.
Assemblée Générale : le jeudi 17 février 2011
L’Assemblée Générale de la CCBCL se tiendra le 17 février 2011 à l’Hôtel Sultani. Une convocation à assister à
celle-ci a été envoyée aux membres de la CCBCL, en ordre de cotisation pour l’année 2010. A la suite de cette Assemblée Générale, un cocktail de présentation de vœux sera également organisé à l’Hôtel Sultani.
Annonces
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Etude de satisfaction
Avec le support du Conseil d’Administration, l’Administrateur Nsikungu et la Déléguée Mme Vicky De
Beule ont pris l’initiative d’exécuter une étude de satisfaction des membres relative aux activités de la Chambre en
collaboration avec l’entreprise CMCT, spécialisée dans cette matière.
Les objectifs de cette étude sont :
Mettre la base des données de la CCBCL à jour
Relever les attentes de membres face à la CCBCL
Appréhender le niveau de satisfaction des membres à l’égard des réalisations de la CCBCL
Tous les membres recevront une lettre d’introduction qui sera distribuée dans le cours du mois de février. L’étude inclura
une partie quantitative qui accompagnera la lettre d’introduction. La partie quantitative comprend un entretien entre le
membre, soit la Déléguée/soit Monsieur Nsikungu et CMCT. Cet entretien sera exécuté chez une vingtaine de nos
membres dans une première phase. On vous remercie d’avance pour votre aimable collaboration.
Annonces
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------A) Programme des foires et salons de février – mai 2011
SALON TENDANCES MAISON : Toutes les tendances en matière de construction, rénovation,
ameublement et décoration. Journées thématiques, ateliers interactifs.
Lieu: Charleroi Expo Center, Europe 21, Charleroi, Belgique
12/02-20/02
Organisation : Charleroi Expo Fair Organizer
Tél : 071/20 99 95 - Fax: 071/20 99 91
Site web: www.charleroiexpo.be
Email: [email protected]
LE CRANS MONTANA : Forum sur l’Afrique et le monde Arabe pour les Responsables Africains, les Décideurs de
l’Investissement de la Région du Golf, de l’Amérique du sud et de l’Extrême Orient
Lieu : Hôtel le Plaza, Bruxelles, Belgique
Tél : +377 9770 7000
Mobile : +336 7016 4393
Fax : +3777 9770 7040
Email : [email protected]
16/02-19/02
Site web : www.cmf.ch
COMESA : 4ème Forum de l’investissement du COMESA
Lieu: Dubaï, Emirats Arabes Unis
Organisation: Comesa et la Chambre de Commerce et d’Industrie
Tél: 081 50 32 105
Web site: www.comesainvestmentforum.com
23/03-24/03
USETEC 2011 : Salon mondial de la technique d’occasion
Lieu: Cologne, Allemagne
06/04-08/04
Organisation: République Fédérale d’Allemagne
Lieu d’enregistrement : FEC, Local 26 au plus tard le 10 février 2011
l’Ambassade de République Fédérale d’Allemagne organisera le 17 février 2011, une séance d’information sur ce salon à l’intension des opérateurs économiques congolais.
FUTURALLIA KC 2011: Forum pour la promotion des échanges commerciaux – Marchés internationaux – développement de relations de partenaires et rencontres des chefs d’entreprises des PME internationales
Lieu : Kansas City, Etats-Unis d’Amérique
Lieu d’inscription: FEC, bureau 26
Date Limite d’inscription : le 28 février 2011
Tél : 081 50 32 105
18/05-20/05
Africa France Business Meeting2011 : Rendez-vous d’affaires Afrique France
Lieu: Bordeaux, France
Organisation: Chambre de Commerce et d’Industrie
Lieu d’inscription : www.africa-france-bisiness.com
Tél : 081 50 32 105
23/05-25/05
CV ___________________________________________________________________________
B) Curricula vitae
CV Edmond Tshimanga
Voir en annexe
CV Roland Van Rymenant
Voir en annexe
CV Edmond Tshimanga Kayembe
I. IDENTITE
Nom
Post-nom
Prénom
Sexe
Lieu et date de naissance
Nom du père
Nom de la mère
Etat civil
Province d’origine
District
Territoire
Village
Nationalité
Adresse
Téléphone
E-mail
:
: TSHIMANGA
: KAYEMBE
: Edmond
: Masculin
: Mbuji Mayi, le 27 novembre 1974
: KAYEMBE
: NGALULA TUBOYI
: Célibataire
KASAI ORIENTAL
: TSHILENGE
: MIABI
: DIBUNGI
: Congolaise
: 64, Q. L, C/ Ngaliema
: 09 98 71 20 29, 089 91 63 309
: [email protected]
II. ETUDES FAITES
Primaires
Secondaires
Universitaires
: De 1985-1991 : Certificat à l’EP
Kinshasa / Ngaliema
: De 1995-2003 : C.S SIFA/IPN, Diplôme d’Etat en
Option Commerciale et Administrative.
: Licencié en relations Internationales promotion
2007 – 2008.
Option : Relations Politiques Internationales à
l’Université Chrétienne Cardinal MALULA
« Ex : ISPL-UCCM » Kasa-Vubu.
Titre du mémoire « synergie et défis de la coopération entre l’Afrique et le
Japon cas de la RDC ».
III. AUTRES FORMATIONS
Activiste de droit de l’homme
INFORMATIQUE :
Initiation,
Word,
IV. EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Délégué Commerciale à la CITRACO TELECOM en 2004 pendant 4 mois
Président d’une ONG dénommé « Union de Jeune pour le Développement Intégral » 2002 - 2007
Délégué Commerciale TIGO en 2006 pendant 2 mois
Caissier SMS TRANSFERT ET SHOPING/Limete en 2007.
Stagiaire au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale à la Direction des organisations Internationales (OI) en 2006.
CV Edmond Tshimanga Kayembe (suite)
VI. LANGUES PARLEES
Français
Tshiluba
Lingala
Kikongo
Swahili
Personnes à contacter
Monsieur Emmanuel MUKA
Tél. 09 98 20 29 35
Vicky NGALULA
Tél. 089 80 84 433
Pasteur Blaise NGOMA SAKILA
Tél. 0898920316
Je certifie sur mon honneur que ces présents renseignements sont sincères.
Fait à Kinshasa, le 17/12/2010
TSHIMANGA KAYEMBE Edmond
CV Roland Van Rymenant
Roland Van Rymenant
Rue Norga, 34
1140 Bruxelles – Belgique
 00322/346.77.76 0032477/36.66.43
[email protected]
Belge
19 Septembre 1956
Divorcé
Permis B
Responsable Commercial
Secteur Service et Industrie
Création et développement de nouveaux marchés.
Sélection, formation et gestion administrative du personnel
Autonome, flexible, proactif
Création de réseau de vente de groupes électrogènes et de filtres
Import /Export sur le marché africain.
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
(2006 –2010)
BIA OVERSEAS
Sales Engineer Power
Société active en Afrique dans les secteurs miniers, travaux publics et de l’énergie
Importateur : Komatsu , Cummins , Yale. Donaldson
Prospection pour la Création et le développement d’un réseau de revendeurs panafricains pour les groupes électrogènes. 38 nouveaux revendeurs en 2 ans.
Développement des nouveaux marchés en Afrique Centrale : Cameroun, RDC, RC, Gabon, Guinée Equatoriale,
Centre Afrique, Rwanda et Burundi
Coaching et support commercial pour le staff de chacun des revendeurs.
Progression de 15 % en moyenne par an.
(2008-2009 )Directeur
Commercial ( ad intérim pendant 18 mois) au sein de BIA-RDC :
Mise en place d’une équipe commerciale performante dans la vente de groupes électrogènes, produits de manutention et engins de travaux publics
Mise en oeuvre du plan marketing.
Participation active à la croissance de plus de 60% de notre société-sœur en RDC
GROUP 4 SECURICOR
Responsable Commercial
Spécialisé dans l’installation de systèmes d’alarmes et des services de gardiennage
(1998-2005)
« surveillance -intervention physique sur site »
Augmenter le chiffre d’affaires et de développer un portefeuille clients pour la Région de Bruxelles et la Wallonie.
Progression de 8 % en moyenne par an
(1991-1998)
SECURILINK
Responsable commercial
Société créée en 1989 par FABRICOM –TELINDUS –GROUP 4 SECURITAS et spécialisée dans la gestion de signaux d’alarme 24H/24
Création du département SALES, mise en place et suivi d’études de marché en matière d’alarme.
Progression de 12 % en moyenne par an
CV Roland Van Rymenant (Suite)
(1990-1991)
CONTACT INTERIM
Responsable Département Industrie
Mission : Création du département Industrie
Résultats : après 12 mois, C.A près de € 500.000
(1988-1990)
ADIA INTERIM
Responsable
Développement de grands comptes et relance commerciale permanente auprès de la clientèle existante pour le département Industrie. Apport de nouveaux marchés clés / Prospection accrue
Augmentation du CA de 3%
(1986-1988)
RICHARD SA
Responsable technique
Installation, Réparation, maintenance de jeux électroniques dans l’Horeca
(1985 -1986) Spécialisation en technique Biomédicale
Suite à un accident de circulation en 1984 j’ai suivi une spécialisation pendant ma période de convalescence
(1979-1984)
FESTO Pneumatique
Responsable Equipe Technique
Département Service à la clientèle - Gestion de projets d’installation
Augmentation annuelle du C.A de 5%
ETUDES:
1986 : Spécialisation en Biomédicale
E.T.S.E Anderlecht
1978 : Graduat en Automation
1976 : A2 Electronique
1973 : A3 Electricité
E.T.S.E Anderlecht
E.T.S.E Anderlecht
Athénée Braine- l’Alleud
FORMATIONS
2009 : INCOTERMES
2008 : CUMMINS-UK
2006 : Technique de vente
2002 : Marketing
1999 : Analyse de risque et Sécurité
1998 : Sales Management
1996 : Gestion du Cycle d’Achat
1992 : Négociation commerciale
1988 : Professionnel de la vente
Formation par la KBC, Bruxelles
Formation produits : groupes électrogènes
CEFORA
Belmont Strategy
U-Soft
Vanhalst Management
Huthwait
Chambre de Commerce de Bruxelles
Mercuri Golman
LANGUES
Français :
Anglais :
Néerlandais :
Italien :
langue maternelle
excellente connaissance
connaissance moyenne
connaissance de base
INFORMATIQUE
Word / Excel/ Power Point /Messagerie électronique / Internet : Maîtrise
HOBBIES
Sports : Tennis, squash, natation, marche nature
Cultures : Voyages culturels, théâtre, cinéma, musique, histoire
Messages
Bienvenue aux nouveaux membres
AFRICA SYNERGIES INTERNATIONAL (ASI)
Activités : Conception et développement des méthodes des formations pour cadres et dirigeants d’entreprises, services dans le
domaine de consultance management, marketing et aider l’accès aux financements.
Représentation : Jean Baptiste BOKOTO
Fonction : Président
Adresse : 848, Av. du Haut Congo Kinshasa / Gombe
Email : [email protected]
Tél. : 081 82 22 300 – 081 44 85 990
AVOCAT MABONDO
Activités : Droits Civil et des Affaires
Représentation : Angèle MABONDO NGOYI
Fonction : Avocat
Adresse : Appartement 6, 1er étage, Résidence Inga, croissement des Av.Mbuji mayi et Lukusa Kinshasa / Gombe
Email : [email protected]
Tél. : 099 99 19 833
Affaires Juridiques
___________________________________________________________________________
Note circulaire n°0001/DGRAD/DG/2011 concerne ‘Interdiction de la perception des droits, taxes et redevances encadrés par la DGRAD par la Banque Congolaise’
(13 janvier 2011, Jean Elongo Ongona).
Subsidiairement à mon communiqué de presse du 15 décembre 2010, faisant état de la suspension de la Banque Congolaise de
la Chambre de compension en date du 13 décembre 2010 et suite à sa mise en dissolution forcée, suivant l’avis au public du 07
janvier 2011 de la Banque Centrale du Congo, il vous est demandé d’instruire vos ordinateurs à ne plus jamais orienter les
assujettis auprès de la Banque Congolaise pour acquittement de leurs dettes envers l’Etat.
En outre, chacun dans son ressort d’activités est tenu de dresser la situation des créances de l’Etat détenues par cette Banque et
non encore payées et nivelées à la Banque Centrale du Congo, en vue de permettre à la Haute Direction de la DGRAD de présenter une requête globale, auprès du liquidateur nommé à cette fin, dans le délai requis.
En conséquence, ces éléments doivent parvenir impérativement à la Direction Générale au plus tard le 31 janvier 2011.
Avis aux Public (07 janvier 2011, J-C. Masangu Mulongo)
La Banque Centrale du Congo informe le public que conformément aux dispositions des articles 22, 23, 39, 56, 62, et 77 de la
Loi n°003/2002 du 02 février 2002 relative à l’Activité et au Contrôle des Etablissement de Crédit, la Banque Congolaise en
sigle B.C. sarl, est mise en dissolution forcée.
A cet effet, l’Association momentanée DIA PIPER IIp, GLOBAL BUSINESS et CONSULTING sprl et LUBALA et ASSOCIES scrl a été nommée liquidateur de cette institution bancaire.
En conséquence, la Banque Centrale du Congo prie les actionnaires, administrateurs, déposants et toute personne disposant à
un titre quelconque d’un droit sur les fonds ou avoirs conservés ou détenus par la Banque Congolaise d’adresser, en application des dispositions de l’article 64 de la Loi précitée, au liquidateur, dans le délai de soixante (60) jours francs à dater de l’affichage du présent avis au siège social, pour les résidents et cent vingt (120) jours pour les non résidents, un mémoire contenant l’état de leurs créances
Dossier
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La croissance de l'économie tunisienne, une source d'emplois
La Tunisie, confrontée à la persistance d’un fort taux de chômage, en particulier chez les jeunes diplômés, a travaillé en collaboration avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) afin d'améliorer sa compétitivité sur
la scène mondiale et stimuler sa croissance économique. Depuis la fin des années 1990, l'économie tunisienne est l'une des
plus compétitives d'Afrique et a vu ses exportations de biens et services doubler entre 1996 et 2007.
Défi à relever
Cinquante ans après son indépendance, la Tunisie peut se targuer d'avancées économiques et sociales majeures, comme le
montrent la multiplication par quatre du produit intérieur brut (PIB) par habitant, l'augmentation de l'espérance de vie à un
niveau proche de celui des pays développés, ainsi que la baisse du taux de pauvreté descendu sous la barre des 4% de la population. Ces bonnes performances économiques ont notamment été le résultat de la création d'un régime offshore en 1971, destiné à atténuer l’impact négatif sur les exportations de la politique de substitution des importations menée dans les années
1960. Le régime offshore offre plusieurs intérêts fiscaux et financiers aux entreprises exportatrices, comme l'absence de taxe
sur l'importation de matières premières et d'équipements entrant dans le cycle de production, une défiscalisation sur 10 ans et
le rapatriement gratuit des profits. Il a permis à la Tunisie d'attirer des investissements étrangers directs, de trouver sa place
dans les chaînes de production mondiales et de créer un nombre important d'emplois dans l'habillement comme dans d'autres
secteurs manufacturiers. Mais ce climat commercial hybride, qui voyait cohabiter une « enclave » offshore avec des mesures
de protection contre les importations et de contrôle de l'économie nationale, ne pouvait clairement pas être la base d'une croissance forte à long terme et de créations massives d'emplois. Les jeunes diplômés ont commencé à éprouver des difficultés à
trouver un emploi au début des années 1990, et le taux de chômage a explosé pour atteindre 15% en 1999. S’il a baissé légèrement depuis, ce taux reste élevé, aux alentours de 14%. Étant donné la rapidité avec laquelle les jeunes diplômés entraient sur
le marché du travail, il est apparu évident qu'au-delà des investissements étrangers dans le secteur offshore, le pays avait besoin d'améliorer l'efficacité et la compétitivité de son économie nationale, s'il ne voulait pas subir une grave détérioration de la
situation de l'emploi.
Démarche
La Banque a soutenu le programme de réformes du gouvernement, qui comprenait des réformes commerciales et logistiques,
administratives et réglementaires, destinées à améliorer le climat d'investissement, la création d'un conseil de la concurrence,
la réforme des secteurs de la banque et de l'assurance, en vue d'améliorer l'accès à la finance, et la libéralisation de secteurs
clés, tels le transport maritime, les ports et les télécommunications, de manière à réduire les coûts des transactions et à accroître l'attractivité du pays pour les investisseurs.
Résultats
Grâce à une série de programmes de prêts à l’appui des politiques de développement mis en place avec la BIRD, la Tunisie a
amélioré sa compétitivité mondiale et a vu ses exportations doubler en un peu plus de 10 ans. La croissance de la productivité
totale des facteurs, qui tire généralement l'investissement, illustre le mieux les progrès tunisiens en termes de compétitivité :
négative dans les années 1980, celle-ci est remontée à 1,24% dans les années 1990 avant d’atteindre 1,40% dans la période
2000-2006. Bien qu’inférieure aux niveaux enregistrés en Corée du Sud et en Malaisie sur la même période, la croissance de la
productivité tunisienne a été l’une des meilleures de la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord. De plus, les exportations de
biens ont doublé en valeur entre 1996 et 2007, tandis que les apports d'investissement direct étranger progressaient régulièrement pour atteindre 2,2% du PIB pour la période 1996-2000, 2,6% entre 2002 et 2005 et 5% entre 2006 et 2008. Selon le rapport de Davos sur la compétitivité mondiale 2009, la Tunisie est aujourd'hui le pays le plus compétitif d'Afrique. Tous ces éléments se traduisent par une croissance qui atteint 5% depuis le milieu des années 1990, malgré des chocs internes récurrents
(sècheresses) et en dépit des crises mondiales.
Dossier
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Perspectives d'avenir
La Tunisie doit continuer à favoriser l'investissement privé et la croissance de la productivité afin d'atteindre un taux de croissance de 6 à 7 % et de réduire le taux de chômage. Alors que les apports d'investissements étrangers n'ont pas cessé, l'investissement intérieur privé n'a progressé que de 12,3 % du PIB en 1997 à 14,2 % du PIB en 2007. Ce niveau d'investissement privé
est inférieur aux résultats des autres pays émergents et reste insuffisant pour maintenir la croissance de la productivité, qui a
permis la récente expansion économique au pays. De fait, les taux d'investissement des économies dont le développement est
le plus important sont bien plus élevés. Il existe encore d’importantes marges de progression dans l’amélioration du climat des
affaires et de l'intégration commerciale nécessitant des réformes que la Banque mondiale pourrait soutenir par le biais de prêts
à l’appui des réformes. La mise en œuvre de réformes ciblant les questions de concurrence, telles que les pratiques anticoncurrentielles et la concurrence déloyale, qui continuent à freiner l'investissement, sera particulièrement importante. Toutefois, audelà du renforcement d'un environnement qui soit propice à la croissance, la Tunisie doit améliorer la qualité de cette dernière
en soutenant l'innovation. Ainsi, comme le montre un récent rapport de la Banque mondiale (Tunisia’s Development Policy
Review: Towards Innovation-Driven Growth), l'économie tunisienne reste largement dominée par des activités à faible valeur
ajoutée, nécessitant un niveau de qualification peu élevé, en particulier dans la production industrielle. Les secteurs économiques tunisiens emploient essentiellement une main-d'œuvre peu qualifiée, et seules 15 % des personnes travaillant aujourd'hui
possèdent un diplôme universitaire. Plus de 90 % des employés du textile et de l'habillement ou des secteurs de l'électricité et
de la mécanique (qui représentent ensemble 60 % des exportations tunisiennes) sont peu qualifiés. Ainsi,
« l'espace économique » qui permettrait d'absorber les jeunes diplômés, qui constituent aujourd'hui 60 % des nouveaux arrivants sur le marché du travail, est extrêmement limité. Cette situation explique en partie le taux de chômage élevé et en progression dans cette catégorie. Un défi essentiel consiste donc à promouvoir une transformation progressive des secteurs traditionnels pour qu’ils deviennent des secteurs à forte valeur ajoutée et à forte intensité de connaissances, et à développer les investissements dans les secteurs technologiques nouveaux et émergents. Si la Tunisie réussit la transition vers une croissance
tirée par la productivité, elle pourra réduire le chômage de deux manières complémentaires : en augmentant la productivité et
la croissance du PIB (ce qui bénéficiera à l'ensemble des catégories de travailleurs) et en augmentant les perspectives des travailleurs diplômés. Comme la nouvelle stratégie de partenariat pour la Tunisie le stipule, la Banque mondiale s'engage à soutenir dans les années à venir le nouveau modèle de croissance du gouvernement tunisien par le biais de ses travaux d'analyse, de
son assistance technique et de ses prêts à l’appui des politiques de développement.
Echos du Congo
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L’économie congolaise face aux enjeux de la mondialisation
Source : Jeune Afrique du 25/01/2011.
Après une décennie parsemée de guerres, dites de libération et d’agression, il revient maintenant aux peuples congolais en général, et à ses dirigeants, en particulier, de réfléchir sur l’avenir, mieux le devenir et l’insertion de l’économie congolaise dans le
concert des nations, bref dans le courant de la mondialisation.
Comment le peuple congolais pourra-t-il retrouver l’espoir d’une vie décente et humainement acceptable, où les problèmes de la
faim, de la malnutrition, du chômage, de l’analphabétisme en général et de l’analphabétisme numérique auront disparu. Comment pourrons-nous tous, oublier les guéguerres politiques, nous mettre au travail pour lutter contre la pauvreté dans laquelle est
plongée le pays et qui frappe indistinctement et à des degrés divers, toutes les classes sociales (à l’exception de quelques privilégiés). Comment, enfin, lutterons-nous contre la pauvreté « politique » qui caractérise la majeure partie de la classe politique
congolaise, tel le talon d’Achille, freine le développement économique du pays ? La pauvreté en RDC s’observe non seulement
dans tout le territoire national mais également elle est l’une des composantes de la mentalité congolaise ; « une mentalité de la
pauvreté et du sous-développement ».
A l’aune de la mondialisation
L’analyse de l’économie congolaise, au cours de quatre dernières décennies, révèle deux traits caractéristiques susceptibles de
marquer durablement son évolution future au regard de ses relations avec le reste du monde engagé dans le processus de la mondialisation.
Il s’agit d’une part de la prédominance de modes d’organisation technologique archaïque à très faible productivité dans tous les
secteurs d’activités économiques et d’autre part, de la faiblesse des moyens logistiques modernes indispensables pour la défense
de la production rurale locale face à la concurrence internationale qui s’accroît au jour le jour, grâce à la mondialisation et à l’ouverture des frontières économiques résultant d’une part, de l’expansion et de l’internationalisation des moyens de communication électroniques, connue sous le nom les nouvelles technologies de l’information et de la communications en sigle « NTIC », et
de regroupement, et d’autre part, de grands ensembles économiques régionaux et continentaux.
La RDC, à l’instar de la majorité des pays africains, continue à s’enliser dans des structures économiques désuètes, animées par
des entreprises décadentes dont beaucoup fonctionnent à peine au dixième de leurs capacités installées. Il y a donc lieu de craindre que la RDC, pris isolément, ne puisse jamais être à mesure de remonter la pente visant à soutenir la concurrence étrangère.
La mondialisation laisse dans ces conditions présager une situation qui ira dégradant dans les rapports entre le pays et ses partenaires extérieurs. Aux erreurs de gestion des autres pays (crise financière internationale), l’économie congolaise s’agonise.
Le retard technologique congolais
Le concept de mondialisation évoque une abolition des frontières entre les hommes de toute la planète, suite à l’internationalisation des moyens électroniques de télécommunications (fax, internet, téléphone cellulaire, radio, télévision, etc.) et grâce à l’amélioration des réseaux de transport modernes.
Tous ces outils de communication à distance permettent aujourd’hui à toute personne qui en dispose et sait en faire usage, d’entrer en contact direct avec des correspondants résidant dans d’autres pays sans aucune limitation pour autant que ces correspondants soient également connectés ou possèdent les outils électroniques en question.
Par le courrier électronique, les idées et les informations se répandent à la vitesse de la lumière, des transactions commerciales
s’opèrent à une rapidité sans précédent, l’achat, la vente, les transferts des fonds, les virements et les paiements internationaux en
divers monnaies convertibles, et cela pour couvrir divers secteurs de l’activité économique et du commerce. En RDC par contre,
la technologie demeure rudimentaire dans tous les secteurs d’activités et l’informatique à peine introduite dans les centres urbains alors que les milieux ruraux l’ignorent encore magistralement.
Echos du Congo
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------La majeure partie de la population congolaise n’ayant pas accès aux moyens modernes de télécommunications, pourront fort
heureusement y accéder grâce aux projets de la mise en place les Télé centres communautaires, de la télémédecine et de la télééducation que le gouvernement compte mettre en place à travers son ministère des Postes, Téléphones et Télécommunications
que les privés à l’affût du profit financier ne peuvent lui offrir à meilleures conditions.
Outre ces avancées technologiques, notre planète connaît également un rétrécissement des distances spatiales et temporelles grâce au progrès de grands moyens de transports modernes.
La vitesse de circulation des personnes et des marchandises des pays nantis vers nos pays pauvres et appauvris aux prix d’exportation des machines, équipements de transport et services des pays développés, sont tels qu’ils déséquilibrent négativement et
complètement la balance commerciale de la RDC. Peut-on dans ces conditions espérer que la mondialisation apporte une quelconque chance de développement technologique à nos campagnes et à l’économie congolaise en général ?
Par la mondialisation, notre économie ne risque-t-elle pas d’être complètement noyée par l’afflux des biens et services venant
des économies développées, comme on pourrait d’ores et déjà l’observer à travers la régression des activités d’élevage et de pèche autour de grandes villes où les poulets, les œufs, la viande et les poissons importés d’ailleurs submergent et remplacent proprement les produits locaux ?
Lesquelles importations s’opèrent généralement dans l’indifférence totale des problèmes qui sont en train d’ébranler le monde
rurale et les économies agricoles des pays développés, à savoir : les problèmes de dioxine, de la vache folle et de la fièvre aphteuse.
Aujourd’hui, tout le peuple congolais semble surpris par des effets de la crise financière internationale sur l’économie congolaise, alors que plusieurs chercheurs y avaient déjà réfléchi et proposé de solutions qui n’ont pas été prises en compte à temps. Le
constat d’indifférence généralisée qui caractérise l’élite congolaise face aux problèmes d’actualité économique et sociale qui
sont le notre, défi l’imagination.
Les médias congolais se complaisent et se caractérisent par des programmes d’animations culturelles, des danses et des émissions religieuses, des théâtres et des cinémas diffusés tout le long de la journée ; rares sont les débats de fond sur des questions
majeures de l’économie ou des projets de société pour le développement future de nos campagnes et de la nation toute entière.
Ne sommes-nous pas presque tous, en train de nous comporter comme si nous étions enivrés par « l’orchestre du Titanic », qui,
sachant que le bateau coule, continue à jouer la valse pour accompagner « la paupérisation collective » ?
S’arrimer à la mondialisation
La RDC doit se battre pour élever le niveau technologique de ses habitants, en s’appuyant particulièrement sur l’appropriation
des technologies rurales susceptibles d’améliorer des capacités de production des biens qui peuvent créer la différence avec les
biens et services importés de l’Occident et que l’on maitrise mal à l’heure actuelle, et auxquels on accède difficilement à cause
du
faible
pouvoir
d’achat
de
la
majeure
partie
de
la
population.
Ceci n’est possible qu’à deux conditions. Premièrement, que si l’on enterre la hache des guerres fratricides qui ont déchiré le
pays et que l’on se remette au travail de la reconstruction progressive et méthodique de tout ce que l’on a détruit.
Deuxièmement, à moins d’adopter des mesures visant à favoriser un rattrapage technologique vis-à-vis du reste du monde, le
Congo-Kinshasa, continuera d’être dans ce domaine et sera de plus en plus profondément marginalisé dans l’économie mondiale.
Pour éviter ce drame, les politiques à adopter devraient reposer sur l’acquisition dynamique de connaissance (apprentissage technologique) par les entreprises locales plutôt que sur la recherche scientifique fondamentale. Cela, tout en introduisant aussi progressivement de nouvelles bases technologiques qui relèveraient le niveau de compétitivité du pays sur le marché planétaire
mondialisé.
Echos du Congo
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pour y arriver, le recours à toutes les formes d’énergie actuellement disponibles (hydroélectrique, solaires, éoliennes,…) et exploitables du point de vue technologique doit être sollicité en vue d’améliorer le niveau de production et de transformation des
produits du monde rural ; réhabiliter de façon déterminante les infrastructures de transport routières, fluviales, ferroviaires.
Il devra être question, dans ce cas, de remettre en état l’ensemble des réseaux routiers et fluviaux d’une part et le réseau ferré
d’autre part, en réhabilitant le plus des ports et des gares rurales dont les activités ont été réduites ou interrompues du fait des
guerres et en créant des nouveaux ; améliorer le taux de desserte électronique et informatique par l’introduction progressive de
l’informatique dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur et universitaire. Enfin, il faudra donc que le peuple se remette au travail. Car la mondialisation est un grand défi auquel tout pays moderne doit faire face. Pour y arriver, tirer profit de
ses avantages et en éviter des écueils ; chaque pays doit maitriser les nouvelles technologies de l’information et de la communication et remodeler ses structures économiques et mentales.
La RDC devra donc fournir les efforts pour qu’elle quitte la catégorie des pays scientifiquement à la traine vers le pays scientifiquement en développement. Mais comment, cette dernière pourrait-elle se lancer dans la conquête spatiale.
Marché : des surprises pétrolières et gazières en réserve
Source : jeune Afrique du 20/01/2011.
En matière de pétrole et de gaz, l'Afrique est un espace sous-exploité qui, plus que jamais, a un rôle à jouer sur la scène mondiale. Tous les acteurs internationaux, et nationaux, lorgnent les gisements encore à mettre au jour.
Alors que le monde débat de l’imminence du pic pétrolier – quand la production, après une période de stagnation, commencera à
décroître –, l’Afrique voit, elle, ses réserves augmenter et sa part à l’échelle de la planète croître. Le continent recèle aujourd’hui
près de 10 % des réserves mondiales prouvées de pétrole (127,7 milliards de barils), contre moins de 8 % il y a dix ans. Selon les
experts, ce chiffre pourrait vite atteindre 12 %. Les faits sont làԜ : 20 % de l’accroissement des réserves dans le monde proviennent du continent.
« Il y a des opportunités massives en AfriqueԜ ! C’est la clé de notre croissance », assure Osman Shahenshah, directeur exécutif
d’Afren, un producteur panafricain coté à Londres. La découverte au large du Ghana du champ de Jubilee, qui est entré en production mi-décembre, a été un élément révélateur du potentiel inexploité du continent. L’italien ENI s’est de fait lancé dans une
série d’acquisitions, notamment dans les eaux togolaises. Pour lui, cela ne fait aucun douteԜ : il y aura d’autres Jubilee.
Forer toujours plus profond
Même son de cloche chez Total. Pour Jacques Marraud des Grottes, directeur exploration et production pour la zone Afrique,
« le continent reste une zone d’exploration importante car [Total n’a] pas tout découvert ». Le groupe français y a investi
5 milliards de dollars (environ 3,8 milliards d’euros) en 2010 et prévoit au moins autant en 2011. Mauritanie, Libye, Côte d’Ivoire (où Total est entré en novembre)… Autant de nouveaux pays pour le pétrolier, qui poursuit en outre ses efforts dans les
« zones traditionnelles » comme l’Angola (ou le projet Pazfloor, à 220Ԝ 000 barils par jour (b/j), entrera en production au dernier
trimestre de 2011), le Nigeria et le Congo.
Le continent bénéficie d’au moins deux éléments convergents. D’abord la technologie, qui permet de forer plus loin (au-delà de
1Ԝ 500 m de profondeur d’eau) mais aussi de récupérer du pétrole dans des champs déjà exploités. C’est le cas du champ Anguille, au Gabon, exploité depuis quarante ans par Total et dans lequel la firme a décidé de réinvestir 1,4 milliard d’euros pour extraire 100 millions de barils supplémentaires. L’autre signal est le prix, qui, en 2010, a tourné autour de 72 dollars le baril et devrait atteindre les 85 dollars en moyenne en 2011. La production africaine, aujourd’hui de 10 millions de b/j, devrait atteindre
14 millions de b/j en 2015 et 20 millions d’ici à 2030, estime Duncan Clarke, expert international.
Si l’Afrique de l’Ouest, et notamment le golfe de Guinée, concentre aujourd’hui la majeure partie des investissements pétroliers
(en dix ans, ils ont été multipliés par dix dans la région, pour atteindre 15,6 milliards de dollars cette année), aucune zone ne sera
épargnée par les foreusesԜ : l’Afrique de l’Est, notamment la Tanzanie et le Mozambique, ou l’américain Anadarko a déjà annoncé une découverte de gaz et où ENI entamera bientôt les travaux de forageԜ ; la région des Grands Lacs, avec des réserves prouvées de 2 milliards de barils sous le lac Albert, en OugandaԜ ; l’Afrique du Nord, où les projets se multiplient, notamment en
Libye et en Tunisie… Plus de 250 milliards de dollars ont été investis ces dix dernières années, et la tendance devrait s’accroître.
Echos du Congo
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Gazprom mise sur Lagos
Le gaz naturel est l’autre avenir du continent, notamment au nord du Sahara. Mais l’Angola et le Nigeria (70 % des réserves
subsahariennes), à travers la production de gaz naturel liquéfié (GNL), sont amenés eux aussi à renforcer leur rôle sur le marché
mondial. Lagos, déjà troisième producteur de gaz du continent (24,9 milliards de m3 produits en 2009), détient les premières
réserves prouvées africaines (5Ԝ 250 milliards de m3) devant l’Algérie.
Le premier exportateur mondial de gaz, le russe Gazprom, ne s’y est d’ailleurs pas trompé, qui a décidé d’investir 2,5 milliards
de dollars dans une coentreprise avec la Nigerian National Petroleum Corporation. Toujours dans la course pour sécuriser ses
investissements en hydrocarbures, la Chine investit elle aussi dans le gaz. Le premier raffineur du pays, Sinopec, a racheté fin
novembre les parts d’un champ gazier de l’américain Chevron en Angola, pour 680 millions de dollars.
La dépendance mondiale aux hydrocarbures africains n’est pas près de fléchir. L’année dernière, le Nigeria a surpassé l’Arabie
saoudite en devenant le troisième fournisseur de pétrole des États-Unis. Washington prévoit une dépendance au pétrole africain
de 25 % en 2015. La Chine est le premier client de l’Angola, troisième producteur d’or noir du continent. Enfin, l’Europe entend
profiter des divers projets gaziers du continent (Medgaz, Transsaharien, etc.) pour réduire sa dépendance au gaz russe.
Echos de l’Etranger
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Le Trésor américain appelle le Congrès des Etats-Unis à relever le plafond de la dette
Source : www.trends.be du 06/01/2011
L'administration du président Barack Obama a mis à l'épreuve les républicains au lendemain de leur prise de contrôle de la
Chambre des représentants. En effet, Dans une lettre adressée au chef de la majorité au Sénat, Timothy Geitner, le ministre des
Finances, demande aux élus américains d'autoriser un relèvement de la limite de la dette et ce, « dès le début de l'année ». Sinon, il prévient que les conséquences pourraient être graves. Un appel qui met les républicains devant leurs responsabilités.
« Je demande que le Congrès agisse avant que la menace de défaut de paiement ne devienne imminente », écrit Timothy Geitner
dans la lettre rendue publique ce jeudi. Selon le ministre américain des Finances, la banqueroute de Washington pourrait intervenir dès le 31 mars prochain. En tout état de cause, avant le 16 mai. Il y a donc urgence à légiférer et relever le plafond de la dette.
De quoi embarrasser le camp républicain qui vient de prendre possession de la Chambre des représentants et qui avait promis,
pendant la campagne électorale, de réduire les dépenses publiques et de maîtriser le déficit. Deux objectifs qu'un relèvement du
plafond de la dette rendrait encore plus difficiles à atteindre. Ce jeudi, le nouveau président de la Chambre, John Boehner, a préféré botter en touche, estimant qu'un relèvement de la dette ne pouvait être envisagé qu'avec une réduction « préalable » des dépenses publiques. Chaque camp se dit prêt à faire des sacrifices. Mais ni les démocrates, ni les républicains ne semblent pressés
de dire par où il faut commencer.
Le Pentagone va faire des efforts pour lutter contre le déficit budgétaire
Le secrétaire d'Etat à la Défense, Robert Gates, l’a annoncé, ce jeudi 6 janvier 2011, le Pentagone s’apprête à faire des économies. Des abandons de programmes et des réductions des coûts devraient permettre d'économiser 178 milliards de dollars. Mais
les Etats-Unis sont en guerre, en Afghanistan et en Irak, et le budget militaire du pays ne va pas être réduit. Sous la pression de la
Maison Blanche, le Pentagone accepte de faire des efforts. Abandons de programmes militaires et réductions des dépenses seront
donc à l'ordre du jour, entre 2012 et 2016. Mais contrairement à ce que font la plupart des pays européens, les Etats-Unis ne vont
pas réduire leur budget militaire. Il continuera de croître à un rythme plus faible. Pour Robert Gates, seul républicain de l'équipe
Obama, le compromis était indispensable.
« Avant toute chose, a déclaré le secrétaire d’Etat à la Défense, et alors que l'Amérique est en guerre et qu'elle va être confrontée
à de nouveaux risques sécuritaires, il était important de ne pas réitérer les erreurs du passé en effectuant des coupes sombres et
mal placées dans les budgets généraux de la Défense. En même temps, il est indispensable que ce ministère élimine les dépenses
excessives, dispendieuses ou superflues afin que chaque dollar dépensé soit justifié ».
Salaires des civils travaillant pour la défense gelés, projets de nouveaux équipements abandonnés ou mis sous surveillance. Le
nombre de soldats sera également réduit. Une fois l'Afghanistan quitté, en 2014, moins 27 000 hommes pour l'armée de terre,
moins 15 à 20 000 pour les marines. De quoi économiser 178 milliards de dollars, dont 100 milliards seront réinvestis dans de
nouveaux projets. Les 78 milliards restants consacrés à la réduction de la dette américaine.
Le Brésil ne veut pas payer les pots cassés de la « guerre des monnaies »
Source : www.trends.be du 10/01/2011
Alors que Nicolas Sarkozy et Barack Obama se rencontrent à Washington pour trouver un consensus sur la stabilisation du système financier international, le ministre des Finances brésilien s'inquiète dans une interview au Financial Times d'un possible
dérapage de la guerre des monnaies vers une guerre commerciale. En accusation : la Chine et les Etats-Unis.
Guido Mantega le ministre des Finances brésilien dénonce la responsabilité des Etats-Unis et de la Chine dans la guerre des
monnaies. Pour favoriser leurs exportations, les deux puissances jouent, chacun pour soi, la baisse du dollar et du yuan au détriment des économies émergentes comme le Brésil ou l'Inde qui voient au contraire leur monnaie monter en flèche.
« De ce fait, prévient le ministre brésilien, on pourrait arriver à une guerre commerciale, ce que l'organisation mondiale du commerce avait justement pour but d'éviter ». Au Brésil, le real a doublé en huit ans par rapport au dollar, tant du fait de la politique
monétaire américaine que de l'afflux de capitaux étrangers dans ce pays émergent. Il a même atteint un plus haut depuis plus de
deux ans la semaine dernière. A tel point que le Brésil a pris des mesures pour enrayer la hausse de sa monnaie et préserver son
économie largement basée sur les exportations. Et même le FMI a estimé que ces dispositions pouvaient se justifier.
Echos de l’Etranger
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Les Etats-Unis peinent à regagner les emplois perdus durant la crise
Source : www.trends.be du 10/01/2011
Le taux de chômage a baissé en décembre aux Etats-Unis, mais les créations d'emplois restent inférieures aux attentes et le retour
à de meilleurs chiffres de l'emploi n'est pas pour demain. De son côté, le patron de la FED, Ben Bernanke n'est guère optimiste
sur les chiffres de l'emploi malgré l'annonce d'un rythme de croissance économique un peu plus fort en 2011.
Le taux de chomage aux Etats-Unis a atteint 9,4% de la population active en décembre dernier, contre 9,8% en novembre. C'est
le meilleur chiffre depuis 18 mois, mais il reste quand même en dessous des attentes. Les embauches ont progressé de 45% sur
un mois, surtout dans les secteurs des loisirs et de la santé. Cela ne représente que 103 000 créations d'emplois alors que les analystes tablaient plutôt sur 150 000.
Au cours de l'année 2010 l'économie américaine a créé plus d'un million de postes de travail, cela peut paraître beaucoup mais
durant la crise elle en avait détruit 8 millions et demi. Et cela en dit long sur l'effort à réaliser en matière de croissance pour revenur au même niveau d'emploi qu'avant la crise. D'ailleurs Ben Bernanke le président de la Réserve fédérale américaine, s'il prévoit en 2011 une croissance plus forte qu'en 2010, n'envisage pas un retour de l'emploi à la normale avant un temps qu'il a qualifié de « considérable ».
La traque des avoirs de Ben Ali commence 17/01/2011
Source : www.trends.be du 17/01/2010
Après la fuite du président tunisien Ben Ali en Arabie saoudite, ses comptes et son patrimoine commencent à être examinés. Actifs bancaires, propriétés immobilières, la fortune du chef d’Etat déchu est immense. Une vaste opération de contrôle de ces
avoirs a commencé. Deux ONG anticorruption s’apprêtent à porter plainte à Paris.
Banques, transport, immobilier… la liste des biens de la famille Ben Ali est immense. En vingt-trois ans de règne, l’ex-président
aurait amassé une fortune personnelle estimée à 5 milliards de dollars, selon le magazine américain Forbes. Des banques privées, plusieurs compagnies aériennes, comme Karthago Airlines ou Nouvel Air, une société de production audiovisuelle Cactus,
des hôtels 5 étoiles en Tunisie, des biens immobiliers en Argentine ou au Brésil, la liste des biens du clan Ben Ali et de sa bellefamille Trabelsi est difficile à dresser. Les Ben Ali-Trabelsi disposeraient de plusieurs centaines de millions d’euros sur des
comptes bancaires en Suisse, à Dubaï et à Malte, ainsi que des avoirs dans plusieurs banques françaises. Le clan détiendrait également des appartements à Paris, des propriétés en Ile-de-France, un chalet à Courchevel et des villas sur la Côte d’Azur. Le site
internet du journal Le Monde, s’appuyant sur des sources à l’Elysée, croit savoir que la famille du président se serait enfuie de
Tunisie avec 1,5 tonne de lingots d’or, soit l’équivalent de 45 millions d’euros. Une information démentie par la Banque centrale
de Tunisie.
Blocage des avoirs
A la demande de l’Elysée, une vaste opération de contrôle de ces avoirs a commencé. Une instruction a ainsi été donnée à Tracfin, l’organisme chargé de lutter contre le trafic des capitaux rattaché à Bercy, d’informer les banques françaises pour qu’elles
exercent « une vigilance renforcée sur tous les mouvements financiers » pouvant concerner « les avoirs de la famille et l’entourage de l’ancien président Ben Ali ». Concrètement, il s’agit d’empêcher la famille Ben Ali d’avoir accès à des avoirs se trouvant
dans des banques en France.
La ministre de l’Economie, Christine Lagarde a précisé, lundi 17 janvier 2011, que les banques doivent « en cas de mouvement
anormal, curieux, par leur montant, leur destination, alerter Tracfin » mais qu’il n’y a pas de « gel des avoirs car cela nécessite
une décision judiciaire ». Même procédure pour les biens immobiliers, « les notaires français sont sous la même contrainte que
les banquiers. Ils doivent soumettre à Tracfin tout mouvement possible sur l’immobilier », a précisé Christine Lagarde.
Plainte de deux ONG anticorruption
Pour William Bourdon, président de l'association Sherpa et avocat de Transparence Internationale France, « c’est une façon de
reconnaître que la restitution de l’argent détourné est centrale pour les Tunisiens ». Rappelons que la France fut l’un des premiers pays à ratifier la convention des Nations unies sur la restitution des biens mal acquis. Cette convention dite de Merida pose
le principe d’une coopération internationale en matière de blocage et de restitution d’avoirs volés dans le cadre d’actes de corruption par les dirigeants politiques ou d’entreprises. Mais pour agir, la France doit être saisie par la Tunisie. L’association Sherpa et Transparence International France s’apprêtent à déposer ces prochains jours, à Paris, une plainte contre X pour « corruption, blanchiment et recel d’abus de biens sociaux », contre Ben Ali et son entourage familial, sur le modèle des plaintes déposées contre trois chefs d’Etats africains.