Lettre n° 4

Transcription

Lettre n° 4
Septembre 2009
LA LETTRE DES CLUBS
Bulletin d’information de l’Union des Clubs Professionnels de Basket
Antoine MUZARD
Sommaire
Editorial
par Jean-Pierre Goisbault
page 1
La convention FFBB/LNB pages 2-3
Trois nouveaux venus
page 4
AG de juin et Semaine des As page 5
Difficultés
en temps de crise
pages 6-7
Les brèves
Page 8
Union des Clubs Professionnels de Basket
13, rue de Genève - B.P. 31106
87052 LIMOGES Cedex
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Rédaction
Vincent Loriot - Tél. 06 48 74 06 47
E-mail : [email protected]
A nouvelle saison,
nouveaux objectifs
Chers amis,
Dans quelques semaines, quelques jours même,
débutera une nouvelle saison sportive, déjà.
Mais avant d’envisager celle-ci, il me semblait
nécessaire de revenir brièvement sur l’épilogue
de la saison 2008/09.
Toutes nos félicitations donc à l’ASVEL, champion
de France Pro A pour la première fois depuis
2002 après avoir dominé la saison régulière, et
au Poitiers Basket 86, lauréat en Pro B et présent
en finale pour la seconde année consécutive.
Félicitations également au Mans Sarthe Basket,
vainqueur de la Semaine des As et de la Coupe
de France, et au Paris Levallois, premier de la
saison régulière en Pro B et ayant ainsi gagné
le droit de remonter dans l’élite une saison
seulement après l’avoir quittée.
Une pensée également pour les clubs quittant
le secteur professionnel. Le B.B.C.D. et le S.Q.B.B.
étaient des clubs « historiques » de nos divisions
professionnelles. Le premier a connu une triste
fin et le second évoluera l’an prochain en Nationale
Masculine 1. Pour le S.E.B.C., la situation semblait
un peu plus complexe au moment de l’écriture
de ces lignes mais espérons que le club, présent
en Pro B depuis 2001, saura se reconstruire un
avenir rapidement.
Enfin souhaitons également la bienvenue parmi
nous aux trois clubs accédant à la Pro B cette
saison : le Lille Métropole Basket Club, les J.S.A.
Bordeaux et Fos Ouest Provence Basket. Vous
retrouverez dans ce numéro une présentation
un peu plus détaillée de chacun d’entre eux.
Pour ce qui est de nos sujets « de fond »,
la saison 2008/09, déjà riche en débats avec la
réglementation sur les joueurs ou l’audiovisuel
notamment, nous a amené à ouvrir un nouveau
dossier d’importance : la convention F.F.B.B./L.N.B..
Si nous ne semblions pas, à première vue,
directement concernés par ce sujet, les
évènements nous ont imposé de nous y intéresser
de plus près. En effet l’U.C.P.B., qui se veut être
force de proposition à l’origine, se devait de faire
entendre la voix des clubs sur ce sujet important,
tant sur le fond que sur la forme. Je ne reviendrai
pas dans le présent édito sur le détail des
discussions qui a été relayé à chacun d’entre vous
par un long courrier au début du mois de juillet,
et qui fait par ailleurs l’objet d’un article dans la
présente lettre, mais sachez que nous avons fait
le maximum pour que, au delà de l’intérêt des
clubs, l’intérêt du basket professionnel soit
respecté.
Comme vous pouvez le constater, il n’y a guère
eu de période de repos estival et la saison
2009/10 s’annonce déjà chargée. Ainsi une
réflexion sur les « formules des compétitions »,
que nous avions brièvement abordée lors de
notre Assemblée Générale du 20 juin, semble
être au cœur des sujets de réflexion qui
rythmeront cette nouvelle saison et sur lesquels
nous débattrons tous ensemble le 21 septembre.
D’ores et déjà je vous souhaite à tous une
excellente saison 2009/2010.
쐽
Jean-Pierre Goisbault
Président de l’UCPB
Pages 2 et 3
La convention FFBB/LNB
Contexte Juridique
basketfrance.com
Quelque soit la discipline concernée, les
relations entre une fédération sportive et
une ligue professionnelle - conformément
aux articles R. 132-9 et suivants du Code du
Sport - sont fixées par une convention qui
précise la répartition de leurs compétences.
La conclusion d’une telle convention résulte
donc d’une obligation légale.
Les textes prévoient que la durée de cette
convention ne peut excéder cinq ans mais,
dans les faits, elle est souvent conclue pour
une durée de quatre ans correspondant ainsi
à la durée du mandat fédéral.
Cette convention prévoit donc la répartition
des compétences entre les deux instances
qui peut schématiquement se diviser en trois
axes :
Les compétences relevant de la
Fédération
Elles sont définies par l’article R132-10 du
Code du Sport et concernent :
• La délivrance des licences sportives et de
la licence d'agent sportif
• La formation et le perfectionnement des
dirigeants, animateurs, formateurs et
entraîneurs fédéraux
• L'organisation et l'accession à la pratique
des activités arbitrales
• La définition et le contrôle du respect des
règles techniques et des règles de sécurité,
d'encadrement et de déontologie de la
discipline
• L'organisation de la surveillance médicale
des sportifs
• La délivrance des titres (Champion de
France…)
• La sélection et la gestion des équipes portant
l'appellation d' "Equipe de France"
• L'accession à la pratique du sport de haut
niveau
• Le classement des équipements sportifs
• L'exercice du pouvoir disciplinaire en appel
Les compétences exercées en commun
par la fédération et la ligue
professionnelle
Référencées à l’article Article R132-11 du
même Code il s’agit de :
• L'instruction des demandes d'agrément des
centres de formation relevant des
associations et sociétés membres de la
ligue professionnelle
• L'élaboration du calendrier des compétitions
professionnelles
• Les conditions dans lesquelles les sportifs
sont mis à disposition des équipes portant
l'appellation d' "Equipe de France"
• La mise en œuvre du règlement médical
fédéral
• L'exercice du droit à l'information
(organisation et accès des journalistes aux
enceintes sportives par exemple)
Les compétences de la Ligue
professionnelle
L’article R. 132-12 précise ainsi que, sous
réserve des dispositions relatives aux
compétences relevant de la Fédération et
celles exercées en commun par les deux
instances (précisées supra), la réglementation
et la gestion des compétitions relèvent de
la compétence de la ligue professionnelle.
Cependant, si les dispositions du Code du
Sport prévoient clairement une « articulation
générale » des répartitions de compétences
entre fédérations et ligues professionnelles,
il n’en demeure pas moins que de nombreux
sujets ne sont pas légalement répartis et
relèvent donc de la négociation, dans chaque
discipline, entre ces deux instances.
Le sujet de la commercialisation des droits
audiovisuels est, de ce point de vue, un parfait
exemple dans la mesure ou l’article Article
R132-13 du Code prévoit que « La convention
détermine les conditions dans lesquelles la fédération
peut concéder à la ligue professionnelle [ ] la
commercialisation des droits d'exploitation des
compétitions professionnelles ». Cela laisse donc
à chaque discipline le soin d’aborder « en
interne » ce sujet important.
Les
textes confirment également
la position « importante » des fédérations
sportives vis à vis des ligues professionnelles,
l’article R132-15 précisant ainsi que « La
convention précise les conditions dans lesquelles
l'instance dirigeante de la fédération peut réformer
les décisions arrêtées par les organes de la ligue
professionnelle qui sont contraires aux statuts ou
aux règlements de la fédération »
Enfin il est précisé que les dispositions d'ordre
financier doivent faire l'objet d'un protocole
annexé à la convention.
Une négociation à méditer
S’il n’y a que le résultat qui compte, alors notre
persévérance et le travail sans relâche accomplis
ces derniers mois ont porté leurs fruits. Après
la révision de la réglementation validée par
la LNB le 28 avril dernier (voir Lettre des Clubs
dejuin), l’un des autres gros chantiers que nous
avions à cœur de mener est arrivé à bon terme.
Mais, pour l’un comme pour l’autre, rien n’aura
été facile, ni ne nous aura été épargné.
Sans revenir sur le détail des tractations,
largement exposé dans notre courrier interne
du 9 juillet dernier, sans souligner plus encore
la teneur de discussions parfois vives qui nous
ont opposés, retenons le dénouement heureux
et la volonté tripartite, FFBB/LNB/UCPB,
d’avancer dans la même direction, même si
nous aurions souhaité aller encore un peu plus
loin. Car ne nous y trompons pas ! Notre désir
est de servir la cause du basket français, de
lui donner les moyens de réussir sur tous les
fronts, tant pour ses clubs que nous présidons,
que pour ses sélections nationales qui nous
représentent. Les « Objectifs » généraux fixés
par la fédération sont identiques aux nôtres.
Seuls les moyens d’y arriver, voire le calendrier
souhaité pour atteindre le but désiré, parfois,
diffèrent. Dans tous les cas, rien ne parait
impossible à harmoniser à condition, au
préalable, de savoir écouter l’autre pour trouver
une solution qui satisfasse le plus grand
nombre.
Ne pas être mis devant le fait accompli. Ne
pas servir de chambre d’enregistrement. Être
concerné, sondé, entendu, l’UCPB ne demande
rien d’autre. Dès que la bonne marche de nos
clubs est soumise à des décisions, qu’elles
émanent de la fédération ou de la ligue, il ne
peut plus être question d’être tenu à l’écart.
En amont comme en aval, nous devons être
sollicités pour faire entendre notre position
afin que nous puissions, dans notre propre
camp, en discuter et parler d’une seule voix.
Notre expérience en la matière nous permet
d’avancer avec conviction que c’est dans le
débat et les échanges de vues que l’on aboutit
à des choix de raison. La bonne intelligence,
qui émane parfois de confrontations salutaires,
l’emporte toujours sur les actes pris dans la
précipitation et sans concertation.
C’est parce que nous croyons que le dialogue
est source d’enrichissement et force de
réflexion, même quand tout semble opposer
les parties en présence, que nous sommes
persuadés que les grands débats qui
s’annoncent (formule des compétitions,
formation, paris sportifs…) seront teintés de
succès. Il en va de l’intérêt de tous. Il en va
de l’intérêt supérieur du basket-ball.
Trois questions à…
René Le Goff (LNB)
Au carrefour des relations entre la FFBB et l’UCPB, le président de la Ligue Nationale
de Basket a assisté aux débats en qualité d’observateur privilégié. L’occasion de le
sonder sur la nature même des discussions.
« L’avancée est incontestable »
Quelle a été la position de la LNB dans les échanges qui ont opposé la FFBB à l’UCPB ?
RLG : « Comme tous les acteurs, nous avons regretté le manque de temps à disposition.
Pensez-donc que ce n’est qu’en mai, qu’ont été alertés les intéressés du terme de la
convention au 30 juin. Mis en situation d’urgence, j’ai le sentiment que nous ne sommes
pas allés au bout du sujet. Quant à l’issue des débats, ma grande expérience en la matière
m’a rapidement convaincu qu’une solution serait trouvée. Les problèmes étaient plus de
forme que de fond. Dans pareil cas, de l’affrontement ressort systématiquement une
décision sage. »
La signature de la convention, dans les termes réclamés par l’UCPB, peut-elle être considérée comme
une avancée, sachant que l’élaboration des règles de participation lui échappait en premier lieu ?
RLG : « C’est incontestable, en particulier sur la délégation des droits télévisuels pour
laquelle nous nous battions depuis vingt ans. La définition du nouveau cadre de la
convention me semble apporter un juste équilibre entre la réussite de l’équipe de France
et celle des clubs professionnels. A propos des règles de participation, il est clair que le
sujet était délicat. Tout est réglé. »
Quels sont les chantiers que la LNB souhaite aborder dans les mois à venir et qu’attend-elle de
l’UCPB ?
RLG : « Les règles de participation, avec la notion de Joueur Formé Localement, seront au
cœur de nos discussions, avec la volonté non formalisée de tendre vers une présence
accrue de joueurs français. Pour cela, il faudra en parallèle que nous abordions la difficulté
à garder nos meilleurs éléments, en premier lieu nos jeunes. Car non seulement nous
avons du mal à les fidéliser une fois qu’ils se révèlent, mais notre formation n’est pas
payée en retour. Si l’UCPB doit agir à équilibrer l’économique et le sportif, pour le coup,
j’attends de la FFBB qu’elle bouge la FIBA à propos des transferts. Recevoir 500.000 $ de
la NBA ne valorise pas toujours les contrats en cours. »
Page 4
Bordeaux, Fos et Lille
parmi nous
Sans tenir compte des déboires de Besançon et de Saint-Etienne, le
jeu des montées-descentes a condamné Saint-Quentin à la Nationale 1.
Et intégré au sein de la LNB trois nouveaux venus : Lille, Bordeaux et Fos-sur-Mer, classés
dans cet ordre à l’issue du dernier championnat fédéral. Présentations.
Présidents
Salle
LMBC
LMBC
Servais Tomavo
Jean-Pierre Barnès
Inaugurée en 1977, la salle du Palais SaintSauveur, située au cœur de la ville, a été
rafraichie en 2005. Sa capacité est estimée à
1.500 places assises. En 2013, une nouvelle
salle de 6.000 places sortira de terre, toujours
intramuros.
Structure juridique
JSA
LMBC
Trop exigus, les Peupliers (1.000 places) ne
seront plus l’antre des Bordelais. A défaut du
Palais des Sports, normalement rénové en 2011,
l’équipe investit Jean Dauguet (2.309 places),
habituellement dévolue aux handballeurs.
JSA
Denis Lacampagne
FOPB
Lille Métropole Basket Club est en passe de
constituer une SASP.
JSA
Les Jeunes de Saint-Augustin sont en passe
de constituer une SAOS.
FOPB
Fos Ouest Provence Basket est toujours une
association.
Coordonnées
LMBC
Adresse : 78 avenue du Président Kennedy,
BP 70733, 59034 Lille Cedex
Téléphone : en cours d’attribution (0320859007)
Fax : en cours d’attribution (0320528797)
Site web : www.lmbc.fr
E-mail : [email protected]
JSA
FOPB
Le gymnase de la Roquette abandonné il y a
trois ans, c’est à la Halle des Sports Parsemain,
annoncée à 800 places, que se produit l’équipe.
Des gradins supplémentaires devraient hisser
la jauge autour des 2.000 strapontins.
Parcours sportif
LMBC
Champions de NM2 en 2006, en Pro B trois
ans plus tard, le rythme des Nordistes ne mollit
pas. Dominateurs en NM1, ils ne cachent pas,
comme d’autres, que leur ambition est
d’accrocher l’élite à moyen terme.
JSA
Adresse : 9-11 allée des Peupliers, 33000
Bordeaux
Téléphone : 05.57.57.85.13
Fax : 05.57.57.85.11
Site web : www.jsa-basket.net/
E-mail : [email protected]
Fondé en 1938, le club a signé son retour en
NM1 en 2004-05. Sixième en 2005, 4e en
2006, 8e en 2007 et 10e en 2008, le groupe
de Tommy Davis, qui a ravit la seconde place
du dernier exercice, découvre la LNB.
FOPB
FOPB
Adresse : Halle des Sports Parsemain, allée
Jean Bouin, 13270 Fos-sur-Mer
Téléphone : 04.42.05.16.32
Fax : 04.42.05.35.34
Site web : www.fosbasket13.com
E-mail : [email protected]
Les marches se gravissent à vitesse grand V.
Promu en NM1 en 2007, le club avait failli
décrocher la montée dès sa première saison.
Un an plus tard, grâce aux défections
enregistrées en Pro B, la 2e place ex-æquo
avec Bordeaux vaut quitus.
A savoir
LMBC
La fusion entre Lille Métropole FachesThumesnil et le Lille Université Club
a donné naissance au LMBC en mai
2005. Avec un budget de 630 K €,
le club de la capitale des Flandres,
que Tony Parker avait sondé de très
près l’hiver dernier, n’avait pas la
prétention de viser la montée dès
2008/2009.
JSA
Il y a dix ans, les dirigeants avaient
refusé leur accession en Pro B (2e de
NM1 derrière Saint-Quentin) au
prétexte qu’ils n’étaient pas prêts
financièrement à supporter les
exigences du monde pro. Plus
question, cette fois, de laisser passer
leur chance, même si le budget en
NM1 était estimé à 500 K €.
FOPB
L’ancien club de Crawford Palmer, où
officie toujours le capitaine Babou
Cissé, se fait fort de ne pas parier
que sur des anciens. C’est ainsi qu’il
pouvait déjà miser sur son centre de
formation en… NM2. Quatre jeunes
pensionnaires participaient aux
résultats de l’effectif pro l’an dernier.
Page 5
Assemblée générale
du 20 juin
En marge des finales des championnats les Présidents de clubs de
Pro A et de Pro B étaient réunis dans les salons du « Novotel Bercy »
lors de l’Assemblée Générale annuelle de fin de saison.
L’occasion de faire un point et de débattre des grands sujets ayant
rythmé l’activité de l’UCPB durant la saison 2008/2009, en particulier
les dossiers concernant l’audiovisuel et la réglementation sur les
joueurs.
Cette Assemblée Générale a également permis de procéder à l’élection
d’une personnalité qualifiée amenée à siéger à l’AG de la LNB
(désignée statutairement par l’UCPB).
Christophe Guérin, ancien Président de l’Entente Orléanaise et de
l’UCPB, a été élu pour occuper ce poste vacant et renforcer ainsi la
représentation des personnalités qualifiées élues par les Présidents
de Pro A et de Pro B. 쐽
La SDA à Villeurbanne
La défection forcée du Besançon Basket Comté Doubs a contraint la LNB à chercher un nouvel hôte pour
l’organisation de la Semaine des As, prévue du 18 au 21 février 2010. Après Pau, Mulhouse, ClermontFerrand, Dijon, Nancy, Toulon et Le Havre, la Franche-Comté devait être à l’honneur. Il n’en sera rien pour
les raisons que l’on connaît.
Si les pistes menant à Nancy et à Paris-Levallois ont été évoquées, Montbéliard a longtemps semblé
tenir la corde. Une nouvelle salle de 5.000 places, l’Axone, y a été inaugurée en avril dernier et la
proximité d’avec Besançon pouvait donner du crédit à ce projet. C’était sans compter sur un prétendant de taille.
Au cœur de l’été, la municipalité de Villeurbanne et l’ASVEL n’ont pas manqué de se porter candidates. La vieille dame du basket
français, redevenue place forte du paysage, n’a jamais eu l’occasion de célébrer le rendez-vous de la mi-saison. Mieux, elle offre toutes
les garanties pour que les tribunes de l’Astroballe fassent le plein. Le Comité Directeur de la Ligue ne s’y est pas trompé, validant le
1er septembre ce qui était devenu un choix d’évidence.
Pages 6 et 7
Les effets de la crise financière
Garder le bon cap
L’intersaison a été tristement animée par les
rétrogradations non sportives de Besançon et de SaintEtienne. Et si des incertitudes ont pu inquiéter quelques clubs, elles ne doivent pas
masquer la bonne santé de la majorité d’entre eux.
La survie d’un club se joue parfois à peu de
choses. A une montée salvatrice. Ou à une
descente synonyme de condamnation. Habitué
à emprunter l’ascenseur, le BBCD a tiré la
sonnette d’alarme, annonçant la fin de son
aventure en LNB. Promus dans l’élite en 1995,
2003, 2006 et 2008, les Bisontins n’auront
donc pas supporté cette quatrième relégation
en neuf ans. Entre la démission soudaine du
président Jacques Thibault, la moindre
contribution du Département et de la Région,
mais aussi celle du principal partenaire privé,
les espoirs de stabilité, pour ne pas dire de
plein épanouissement, se sont évanouis d’un
coup d’un seul. Le Palais des Sports, si
fraîchement rénové qu’il se faisait une fête
d’accueillir la Semaine des As 2010, peut
repousser à plus tard ses agapes. Dans
l’impasse financière, pris par le temps, le conseil
d’administration du BBCD a rendu les armes
devant le Tribunal de Grande Instance de la
ville. D’aucuns prévoyaient le pire, une
liquidation judiciaire obligeant un engagement
dans les tréfonds des championnats fédéraux.
Dans un premier temps, les juristes ont voulu
croire en des lendemains qui chantent. Le
redressement judiciaire, avec une période
d’observation de six mois, a été acté fin juillet.
Le club devait demeurer debout avec, en NM1,
l’espoir tangible d’une possible renaissance
quand les cieux seraient plus cléments. C’était
compter sans le principe de réalité. Le 2
septembre, à quelques jours des trois coups
de l’ouverture championnat, le BBCD jetait
l’éponge. K.O. pour le compte, trop affaibli
pour retourner au combat, jamais vraiment
remis de ses séquelles. Clap de fin.
incertitudes quant au règlement du montant
des pertes cumulées, a découragé les différents
organes appelés à statuer sur le devenir du
club. Sous prétexte que " l’éthique était bafouée
; que les comptes n’étaient plus certifiés depuis
2007; qu’il n’y avait pas de garantie financière
au 30 juin ; et que la section pro avait attaqué
celle des amateurs en référé, la rendant
responsable, à hauteur de 400 000 €, du déficit
du club ", la messe était dite. Après les
menaces d’un recours devant le tribunal
administratif, le CASE acceptait de la FFBB la
proposition d’engagement en NM1 le 9
septembre. Cette détermination à demeurer
en Pro B aura rythmé, là encore, l’actualité
estivale du basket français.
S’il en est un qui, en revanche, a longtemps
peiné à lire ce que l’avenir lui réservait, c’est
Saint-Etienne. Le divorce prononcé fin juin
entre la SASP et l’association, concrètement
entre le SEB et le CASE Basket, représentés
respectivement par Jean-Sébastien Paquet et
Lillo Bisaccia, ne s’est pas déroulé sans heurts.
Le dépôt de bilan de la structure professionnelle
a entraîné, de fait, la rupture de la convention.
Plus dommageable, il a privé de subsides
d’envergure la section amateur détentrice des
droits sportifs. De 1,7 million €, le budget
prévisionnel a fondu de près de la moitié en
un claquement de doigts. Au-delà de ces
lourdes contingences matérielles, le conflit
ouvert entre les parties, en particulier les
Si le tableau en Pro B indique un paysage plus
fragile (baisse de 4% de la masse salariale
moyenne), on constate en Pro A, si ce n’est
un frémissement, à tout le moins une situation
à l’identique d’une saison sur l’autre. Un état
des lieux qui nécessite néanmoins quelques
corrections d’usage. Dans leurs prévisionnels,
six clubs réduisent leur masse salariale
prévisionnelle, en tête desquels Le Mans :
« Dans un premier temps, nous avons pris
toutes les précautions et tabler sur un
prévisionnel très sage. Au fil des semaines et
d’indicateurs plus rassurants, nous avons revu
nos chiffres à la hausse. Toutefois, notre masse
salariale se situera encore 20% en dessous
de celle enregistrée la saison passée » concède
Une mise en veilleuse que deux de ses acolytes
ont crainte, eux aussi, de connaître.
La Pro A résiste mieux
Bordeaux et Nantes, aussi vivaces et
imposantes soient leurs cités, ont connu
quelques frissons. Les JSA, recalés dans un
premier temps faute de garanties suffisantes,
ont retrouvé des couleurs, et par la même
occasion le blanc-seing de la DNCCG, une fois
que la municipalité a entériné l’apport de
200.000 € supplémentaires de subvention.
Le couperet est passé plus près encore de
l’Hermine. Il aura fallu un remaniement interne
pour que le plan d’apurement du passif trouve
grâce auprès des experts de la DNNCCG et de
la chambre d’appel de la FFBB. L’accouchement
a été difficile mais le dénouement est heureux,
ce qui, dans le panorama actuel, est en soi
une excellente nouvelle.
le Président Christophe Le Bouille. HyèresToulon et Vichy suivent la même tendance
baissière. Ailleurs, l’impact est plus limité.
Mieux, neuf clubs s’embellissent. Parfois avec
parcimonie, y compris chez les gros bras tels
Gravelines-Dunkerque et Strasbourg. D’autres
fois, beaucoup plus ostensiblement, comme
chez les promus notamment. Le cas très
particulier, et porteur d’espoir, de LyonVilleurbanne, ne doit pas cacher les efforts
entrepris des rivaux directs que sont Orléans
et Roanne. Emmanuel Brochot, Président de
la Chorale, s’en félicite : «Dans un
environnement où les aides des collectivités
n’ont que peu augmenté en dix ans, nous
avons su définir une stratégie commerciale
calquée sur celle de l’entreprise qui, à force
de travail, porte ses fruits. » Concrètement, la
part des aides publiques est passée de 800.000
à 1 million € pendant que le budget grimpait,
lui, de 2,5 à 4,4 millions €. Avec plus de 250
partenaires locaux et régionaux, mais aussi
trois partenaires nationaux qui assurent le
quart du budget, la Chorale se réjouit de n’avoir
pas mis ses œufs dans le même panier. « La
crise, on la ressent, mais la qualité de notre
relationnel, le soin apporté à répondre à la
demande de nos partenaires par des produits
spécifiques, la proximité qui nous lie à eux,
tout ceci fait que la fidélité est de mise. »
Ajoutés quelques extras, comme le transfert
de Marc Salyers en Ukraine l’été 2008 (« à ce
sujet, on apprend beaucoup du football »), et
tout laisse à penser qu’avec l’agrandissement
de Vacheresse, les raisons d’être optimiste
sont fondées.
Ainsi donc, parce qu’ici et là certains ne s’en
laissent pas compter, la moyenne des budgets
en Pro A est équivalente à celle de la saison
passée. Certes, si l’on enlève les trois grosses
progressions citées au préalable, alors c’est
une baisse générale de 10% qu’il faut pointer,
mais n’ergotons pas. Dans un contexte
économique général précaire, avec une DNCCG
qui veille au grain et des dirigeants qui font
montre de prudence, la dégringolade tant
crainte il y a quelques mois n’a peu, ou plus,
lieu d’être. Comme quoi des raisons d’espérer
en des lendemains qui chantent ne sont pas
infondées.
Masses salariales :
une LNB à plusieurs vitesses
En milliers d’euros, brut non chargé hors avantages en nature, le montant des masses salariales sportives indiquait
au 30 avril de grandes disparités entre les différents acteurs des deux divisions : 1322 en moyenne en Pro A pour
545 en Pro B. Panorama des 34 clubs en lice.
Pro B
Clubs
Engagement
Masse salariale*
Pro A
Clubs
Lyon-Villeurbanne
Roanne
Nancy
Orléans
Gravelines-Dunkerque
Strasbourg
Cholet
Le Mans
Chalon-sur-Saône
Dijon
Paris-Levallois
Poitiers
Le Havre
Rouen
Vichy
Hyères-Toulon
*Source DNCCG
Type d’engagement
Sans réserve
Sans réserve
Sans réserve
Sans réserve
Encadrement au montant budgété
Sans réserve
Sans réserve
Sans réserve
Sans réserve
Encadrement au montant fixé par le CSG
Sans réserve
Encadrement au montant budgété
Encadrement au montant budgété
Encadrement au montant fixé par le CSG
Encadrement au montant budgété
Encadrement au montant fixé par le CSG
Masse salariale*
2579
1874
1811
1647
1375
1325
1316
1294
1236
1200
1070
998
916
900
813
800
Un Express avec… Cyrille Muller (DNCCG)
Le président de la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle
de Gestion dresse un portrait de la situation de nos clubs, de leurs
difficultés mais aussi de leur solidité.
« Limiter la masse salariale
est notre seul garde-fou »
Dans quelle mesure la DNCCG constate t’elle
que la crise touche, ou pas, le basket professionnel
français ?
C.M. : « Il est encore trop tôt pour en mesurer
l’éventuel impact. Sur l’exercice précédent, je constate avec satisfaction
que les conséquences ont été modérées. Pour le prochain, attendons
la fin de l’année. Ce qui est sûr, c’est que nous avions demandé aux
clubs de minorer leur sponsoring de 10 à 15% dans leurs prévisionnels.
La majorité d’entre eux, et non des moindres, a tenu compte de nos
recommandations. La prudence est de mise et c’est tant mieux. »
Les déboires rencontrés par certains clubs ont-ils tous pour trait commun des
difficultés inhérentes à la crise en question ?
C.M. : « Pour deux ou trois, certainement. Mais plus que des défaillances
de partenaires privés, c’est souvent la baisse d’engagement des
collectivités publiques qui est à la base de leurs tourments. Prenez
l’exemple de Besançon. L’ensemble des collectivités a réduit la
subvention de 250 K €. On connaît la suite. »
Pau-Lacq-Orthez
Limoges
Boulazac
Bourg-en-Bresse
Le Portel
Nanterre
Charleville-Mézières
Nantes
Quimper
Brest
Clermont-Ferrand
Evreux
Bordeaux
Lille
Antibes
Aix-Maurienne
Fos-sur-Mer
Saint-Vallier
Encadrement au montant budgété
Sans réserve
Sans réserve
Encadrement au montant budgété
Encadrement au montant budgété
Sans réserve
Encadrement au montant budgété
Encadrement irrévocable
Encadrement au montant budgété
Encadrement au montant fixé par le CSG
Encadrement au montant fixé par le CSG
Sans réserve
Encadrement au montant fixé par le CSG
Encadrement au montant fixé par le CSG
Encadrement au montant fixé par le CSG
Sans réserve
Encadrement au montant budgété
Encadrement au montant budgété
969
950
792
649
576
571
552
528
505
500
500
462
430
425
400
382
350
279
Votre instance est souvent montrée en exemple de l’orthodoxie financière.
Malgré cette étiquette, cela n’a pas empêché les dérapages, voire les sorties
de route. Que faut-il en conclure ?
C.M. : « Que depuis que nous sommes là, aucun club n’a disparu en
cours de championnat. Je crois pouvoir dire que nous sommes une
des instances de contrôle qui, dans le sport, est la plus proche et la
plus réaliste dans son suivi des masses salariales. Cela nous vaut
quelque agacement, mais c’est le prix à payer pour ne pas rencontrer
de mauvaises surprises. Pour autant, le fait que la DNCCG ne fasse
aucune distinction entre les gros et les petits est plutôt bien perçu
par l’ensemble des présidents. »
Vous avez constaté une relative prudence des clubs au moment d’établir leur
prévisionnel. Peut-on espérer que nous connaîtrons moins de mauvaises
surprises en fin de saison ?
C.M. : « Espérons-le. Néanmoins, ce n’est pas notre faute si certains
clubs ne jouent pas totalement le jeu dans la certification de leurs
comptes. La DNCCG se base en toute bonne foi sur les chiffres qu’on
lui fournit, qui correspondent à un arrêté des comptes à une période
donnée. On agit donc a posteriori, en faisant preuve à la fois de
méfiance et de confiance. Dans son ensemble, l’élite se porte bien.
Les présidents y sont des gens responsables. A contrario, je suis plus
mesuré quant à la Pro B. A quelques exceptions près, elle marche
sur le fil du rasoir, sans marge de manœuvre, trop tributaire des aléas
économiques et sportifs. Le seul garde-fou dont la DNCCG dispose
est de limiter la masse salariale de quelques-uns de ces clubs. Une
mesure salutaire qui ne doit pas faire de nous des empêcheurs de
tourner en rond. Car notre rôle, aussi et surtout, est d’aider pour éviter
l’emballement. »
Page 8
En bref…
La Phrase
Déménagement. L'Olympique
d'Antibes a déménagé ses bureaux. Si les
coordonnées téléphoniques et électroniques
demeurent inchangées, il n’en est pas de
même des correspondances, à envoyer
dorénavant à Olympique d'Antibes Basket,
11 rue d'Alger, 06600 Antibes...
« Les Cotonniers est obsolète et de plus en plus critiquée en Pro A. On dit que nous faussons
économiquementlechampionnat.Oncommenceàressentirdespressions.Toutlemondes'attendait
àcequenousdescendionsenProBmaiscommenousavonsgagnénotreplacedansl'élite,onélève
le ton. Notre salle n'est effectivement pas aux normes et nous bénéficions de dérogations. Si elle
ledécide,laLiguepeuteffectivementnouscompliquerleschosesmaisl'arrivéedupalaisdessports
en 2012 est un élément très positif pour le basket français. »
Les déclarations de Jean Prouin dans Paris Normandie ont le mérite d’être claires. Las
de devoir frapper à la porte des collectivités pour compenser le manque à gagner
causé par l’ancienneté de son antique salle, le président du SPO Rouen se languit
d’intégrer la nouvelle structure de l’agglomération normande. Plus que trois ans !
Babac. Ce qui n’était encore qu’un vague
Brest.
Suite au
départ de Christian
Lemasson de la
présidence du conseil
d’administration de
l’Etendard, François
Derrien a été
nommé à la tête de
la nouvelle SASP. A échéance 2012, les Bretons
devraient prendre place dans une nouvelle
salle…
Commission Mixte FFBB/LNB.
Conscient de la nécessité de voir représentés
les clubs dans cette commission importante,
le Président de l’UCPB, Jean-Pierre Goisbault,
a proposé sa candidature qui a été approuvée
par le Comité Directeur de la LNB du 1er
septembre. Cette commission, avec la signature
de la nouvelle convention liant les deux
instances, pourrait avoir une activité
importante…
Salle.
La communauté urbaine de
Dunkerque étudie la faisabilité d'une salle
multi-usages de 10.000 places sur le territoire
communautaire. Futur résident, le BCM, qui a
bataillé et milité des années durant pour que
ce projet aboutisse, peut envisager l’avenir
avec plus d’ambition…
LNB. Le comité directeur de la Ligue s’est
tenu le 1er septembre. Outre les sujets les plus
sensibles traités dans cette présente lettre,
nous tenions a vous informer que le Président
de l’UCPB et les Présidents de clubs représentés
au Comité Directeur se sont abstenus pour le
vote du budget de la LNB, au motif que celuici ne répondait à nos
attentes en matière de
maitrise des dépenses.
Nantes. Dans la tourmente qui a secoué
l’Hermine cet été, Pierre Rougier a démissionné
de la présidence. La nouvelle structure
absorbant les secteurs pros et amateurs est
dorénavant dirigée par Franck Baudriller. Marcel
Etienne occupe le poste de président de la
section professionnelle…
Rapprochement. Les passerelles
existaient déjà. Elles seront renforcées. Le
principe d’une fusion entre l'Elan Béarnais
Pau Lacq Orthez et l'Union Sportive Pau NordEst, promu en NM3, est acté. L’excellence de
la formation prodiguée par les deux structures
en sortira renforcée, avec des navettes rendues
possibles pour les meilleurs espoirs palois…
TV. En sus du rendez-vous habituel du vendredi
soir, Sport + diffusera un second match
hebdomadaire le samedi, généralement en
fin d’après-midi et plus rarement en début de
soirée. Exceptionnellement, une grosse affiche
pourrait être décalée au dimanche…
Arènes. Lâchant pour de bon son chaudron
de Lawson-Body, le PB 86 disputera entre six
et neuf matches aux Arènes du Parc des
Expositions, fortes de leurs 3.972 places
disponibles et aménagées en conséquence.
Les autres rencontres se disputeront à SaintEloi. Si le succès populaire se confirme, et en
cas de maintien, on évoque la disponibilité
totale des Arènes, alors portées à 5.000 places,
pour la rentrée 2010-11…
Trophée du Futur.
Les meilleures formations
espoirs du prochain
championnat en découdront
sur le parquet de Poitiers
en fin de saison régulière…
Secrétaire. L’UCPB vient de recruter Mlle
Laetitia Cluzeaud comme secrétaire/comptable
à mi-temps depuis le 1er juillet dernier. Ce
recrutement s’inscrit dans un cadre de
« mutualisation » avec nos homologues du
rugby puisque Laetitia Cluzeaud est également
embauchée à mi-temps par l’UCPR.
Italie. Les mesures d’exclusion n’épargnent
pas les gros bras de l’autre côté des Alpes.
Après les mises à l’écart de Naples et des
Siciliens de Capo D’Orlando à l’été 2008, c’est
au tour de Livourne, mais surtout de la
prestigieuse Fortitudo Bologne (contre l’avis
de la Fédération transalpine), de se voir refuser
leur engagement en LegaDue, au prétexte de
finances dans le rouge. Quant à Rieti, qui a
frisé la liquidation en cours d’exercice la saison
passée, il doit sa survie en Lega à sa fusion
avec Naples, qui signe ainsi son retour. Les
temps sont durs…
ITF Imprimeurs - 0906 XXXX
projet il y a trois mois a pris forme, depuis. De
1995 à 1998, Boris Diaw-Riffiod a porté les
couleurs des JSA Bordeaux en minimes et
cadets. L’international des Charlotte Bobcats
a décidé d’investir dans son club formateur,
en qualité d’actionnaire de la future SAOS à
hauteur de 33%. Un soutien déjà effectif à
l’Elan Béarnais (au même titre que Mickaël
Piétrus) et qui n’est pas sans rappeler celui de
Tony Parker à l’ASVEL. L’intéressé a précisé les
contours de ses futures fonctions dans le
quotidien Sud Ouest : « Je devrais devenir viceprésident des JSA. Mais je serai un dirigeant
à part entière. À ce titre, j'aurai évidemment
un pouvoir décisionnaire, que ce soit dans le
domaine stratégique ou sportif. Je souhaite
être présent dans la vie du club et pas juste
là pour prêter mon nom ou mon image »…