Tervuren mrac-dossierpresse AOUT 2013
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DOSSIER DE PRESSE 28 AOUT 2013 RESTAURATION, RENOVATION ET REAMENAGEMENT DU MUSEE TERVUEREN MUSEE ROYAL DE L'AFRIQUE CENTRALE AOUT 2013 ATTRIBUTION DES TRAVAUX DE RESTAURATION, RENOVATION ET REAMENAGEMENT DU MUSEE ROYAL DE L'AFRIQUE CENTRALE Servais Verherstraeten, Secrétaire d’Etat pour la Régie des Bâtiments a attribué les travaux de restauration, rénovation et de réaménagement du bâtiment principal du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervueren à la SA. DENYS de Wondelgem. Il s’agit d’un investissement de € 51.079.504,36 (TVA incl.) pour les travaux Ceux-ci vont débuter dans le courant du dernier semestre de 2013 et dureront environ 3 ans. Le bâtiment principal du Musée fermera ses portes pendant la durée des travaux. La Régie des Bâtiments a désigné l'association momentanée multidisciplinaire Stéphane Beel Architectes + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Devisgne + Arup afin d’élaborer un Masterplan quant au site du musée et réaliser l'étude relative à la restauration générale, la rénovation et le réaménagement du Musée royal de l'Afrique centrale à Tervueren. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Bref historique Le complexe muséal La mission du MRAC Pourquoi rénover ? Le projet de restauration et de rénovation Etat des lieux Activités pendant la fermeture du bâtiment principal Fiche technique Chronologie de la rénovation [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 2 1. Bref historique Le Musée royal de l’Afrique centrale a vu le jour suite à une exposition temporaire qui a ouvert ses portes en 1897 en tant que volet colonial de l’exposition universelle de Bruxelles. Derrière cette initiative se cache la ténacité de Léopold II. L’exposition coloniale devait être une vitrine du Congo et susciter l’intérêt du peuple belge. Pour héberger cet événement d’ampleur, Léopold II fait construire le palais des Colonies au sein de son domaine royal de Tervueren. Suite au véritable engouement que suscita l’exposition - avec plus d’un million de visiteurs -, Léopold II eut l’idée de transformer le palais des Colonies en un musée permanent et c’est ainsi que le musée du Congo vit le jour. Dès l’origine, le musée est aussi une institution scientifique. Le palais des Colonies se révèle rapidement trop exigu pour abriter les collections sans cesse plus importantes et le roi décide d’ériger un musée plus vaste. L’architecte français Charles Girault conçoit les plans et les travaux débutent en 1904 avec la première pierre du musée actuel. Le bâtiment est construit en style néoclassique et inspiré du « Petit Palais à Paris », œuvre du même architecte. L’imposant bâtiment est censé accroître le prestige du roi et contribuer à la promotion de la colonie d’alors. Même le parc avec ses jardins à la française accentue cette vision. A l’origine, le musée ne devait constituer qu’un élément au sein d’un vaste complexe constitué entre autres d’une Ecole mondiale, d’un pavillon de congrès, d’un complexe sportif et d’un musée chinois et japonais. Il est mis fin à cet ambitieux projet à la mort de Léopold II en 1909. Une année plus tard, Albert Ier inaugure le « Musée du Congo Belge ». En 1952, l’adjectif « royal » vient compléter cette dénomination. Après l’indépendance du Congo en 1960, le musée entre dans l’histoire sous le nom de « Musée royal de l’Afrique centrale ». 2. Le complexe muséal Le complexe muséal est constitué de sept bâtiments : - - le palais des Colonies (département scientifique) (A) le pavillon de la direction (administration) (B) le musée (bâtiment principal, situé au centre) (C) le pavillon Stanley (les archives de Stanley complètes) (D) le bâtiment CAPA (département scientifique) (E et F) une partie du bâtiment des Finances (G) la villa Dewit (bâtiment de l'ancien ministère de l'Agriculture) (H) Le musée abrite une exposition permanente. Le bâtiment, conçu par l'architecte français Charles Girault, et ses abords sont protégés en tant que monument et site depuis le 16 février 1998. L'intérieur du rez-de-chaussée est également protégé ainsi que le mobilier originel. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 3 3. La mission du MRAC Bien des changements se sont opérés depuis la création du MRAC. La déclaration de mission actuelle démontre clairement que les tâches du musée actuel et de l’institution scientifique qui y est liée s’inscrivent dans une toute autre orientation. Le MRAC doit être un centre mondial de recherche et de diffusion des connaissances, consacré au passé et au présent des sociétés et de leurs environnements naturels en Afrique, et en particulier en Afrique centrale, afin de stimuler l’intérêt et d’assurer une meilleure compréhension de cette partie du monde par le grand public et la communauté scientifique, et de contribuer significativement, au moyen de partenariats, à son développement durable. Les missions principales de cette institution centrée sur l’Afrique comprennent donc l’acquisition et la gestion des collections, la recherche scientifique, la valorisation des résultats de celle-ci, la diffusion des connaissances, et la présentation au grand public d’une partie de ses collections. Le MRAC dispose incontestablement des plus grandes et plus riches collections au monde en ce qui concerne l’Afrique centrale. Le Musée augmente systématiquement son rôle et ses responsabilités en tant que dépositaire du patrimoine africain. Il est internationalement reconnu comme l’Institut de référence pour l’Afrique centrale. Chaque année, et uniquement pour ses collections ethnographiques, le MRAC collabore à 25 expositions en moyenne, dans le monde par le prêt d’objets et l’expertise scientifique. Environ 150 scientifiques, dont principalement des Africains, bénéficient tous les ans d’une formation au MRAC. Les 90 chercheurs du MRAC publient chaque année plus de 300 articles ou ouvrages de haut niveau et dispensent de nombreux services scientifiques. La recherche fondamentale, appliquée et en appui à la politique du MRAC est d’un niveau international. De nos jours, on accorde une grande importance au rôle que joue le MRAC en matière de diffusion de l’information, de sensibilisation et de coopération au développement. Le MRAC est en effet un centre mondial de diffusion des connaissances et offre aux scientifiques du monde entier un accès digital à ses archives, collections et banques de données. Le premier contact avec l’Afrique de beaucoup d’enfants belges a eu lieu via une visite au musée. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 4 Les activités éducatives et culturelles du Musée sont donc d’une importance capitale de manière à transmettre un message positif à la jeunesse. Le MRAC est également un partenaire important de la Coopération belge au développement et contribue au renforcement des capacités des musées et institutions scientifiques africains. Le MRAC a des liens de coopération dans plus de vingt pays africains. Le Musée contribue ainsi directement et indirectement au développement durable de l’Afrique. Le MRAC est incontestablement ‘unique’ en tant que ‘musée de l’Afrique, institution scientifique et centre de connaissances’, il n’existe aucune institution comparable au monde. 4. Pourquoi rénover ? Le bâtiment du musée date de 1910. Il respire toujours un charme unique mais l’infrastructure n’est plus adaptée aux nécessités d’un musée moderne. Les dernières grandes adaptations remontent à l’Expo 58 à Bruxelles, soit il y a plus de 50 ans. L’exposition permanente est dépassée et aucun lien n’est fait avec la recherche scientifique actuelle ou avec des thèmes d’actualité. Pas plus que les objets ne sont replacés dans leur contexte. Seule une infime partie de nos collections est exposée et l’Afrique contemporaine n’est abordée que lors d’expositions temporaires. Le musée actuel est encore en grande partie une exposition sur l’Afrique coloniale. Les besoins du public et de la collection n’étaient évidemment pas les mêmes pour le musée e conçu par Charles Girault en 1900 que pour un musée du 21 siècle. Un musée d’aujourd’hui accueille non seulement plus de visiteurs mais aussi des visiteurs plus exigeants. Des salles de concert et de réunion polyvalentes sont essentielles dans une institution culturelle actuelle de cette taille. L’accès pour les moins valides, les fonctions commerciales comme la cafétéria, le shop et les installations sanitaires doivent être adaptés. La présentation des collections doit également répondre à des normes spécifiques et strictes de sécurité et de conservation en matière de climat, éclairage, hygrométrie, etc. Ce projet de restauration et de rénovation est d’une importance cruciale pour des raisons de contenu, muséographiques et structurelles si le Musée souhaite consolider et développer sa e réputation internationale. Il vise à adapter le MRAC aux besoins et nécessités du 21 siècle. Le grand défi est de faire du Musée une institution mondiale attrayante et dynamique sur l’Afrique d’aujourd’hui, destinée à un public toujours plus nombreux et diversifié, avec un aménagement optimal pour le public tout en conservant son charme désuet. La restauration et la rénovation feront du MRAC le musée, le centre de connaissances et l’institution scientifique les plus importants au monde en ce qui concerne l’Afrique. Le MRAC jouera un rôle unique dans le rayonnement international de l’image de la Belgique et continuera à soutenir le développement durable de l’Afrique. Le MRAC n’est pas seulement un musée mais aussi une institution scientifique reconnue mondialement. La rénovation du musée s’inscrit dans une vision à long terme pour l’entièreté du site. Un musée en tant qu’institution a des besoins spécifiques. Il s’agit de tenir compte d’un accroissement continu des collections, de leur bonne gestion et d’une organisation efficace de notre recherche scientifique. Les expositions, les activités éducatives et culturelles ainsi que la diffusion des connaissances doivent pouvoir disposer d’une infrastructure adaptée. Le MRAC est non seulement un musée mais également un centre pour institutions scientifiques. Les deux sont étroitement imbriqués et s’influencent mutuellement. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 5 5. Le projet de rénovation et restauration Le bâtiment principal du musée est laissé intact dans la mesure du possible. Sa réorganisation nécessaire et son extension sont conçues de manière telle que son environnement direct reste intact. Seuls quelques surfaces en verre et patios témoignent d'un changement. L'implantation bien choisie d'un nouveau pavillon d'accueil renforce la relation entre le musée et le palais des Colonies. Cela symbolise la nouveauté. Le Musée royal de l’Afrique centrale opte pour l’exécution simultanée de la restauration, de la rénovation et du réaménagement du bâtiment du musée ainsi que de la construction du nouveau pavillon d’entrée et de la galerie d’exposition souterraine. Le pavillon d’accueil est limité au rez-de-chaussée et au premier étage de manière à s’intégrer harmonieusement dans l’environnement verdoyant. La hauteur du pavillon ne sera pas plus élevée que celle du bâtiment du musée existant et le pavillon sera bordé d’arbres du côté de la rue. Le restaurant/la cafétéria au premier étage offrira une belle vue sur le parc environnant. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 6 Le pavillon est relié au bâtiment du musée par une galerie d’exposition souterraine dans laquelle sont prévues deux salles d’exposition et un espace flexible pouvant être transformé en salle d’exposition ou en auditorium. Les trois salles peuvent être transformées en un seul grand espace. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 7 La qualité d’isolation du bâtiment du musée sera nettement améliorée en dédoublant les châssis : des contrechâssis et des contreportes seront placés. Le toit sera également isolé. Ces adaptations auront une influence positive sur le conditionnement de l’air, ce qui est indispensable pour les pièces exposées. De nombreuses études préalables ont été réalisées sur les peintures murales d’origine, les revêtements de sol et de paroi en marbre et les vitrines. Une étude préalable des matériaux de façade a été réalisée ainsi que l’étude des fondations. Les concepts spatiaux originels sont à nouveau présents dans la scénographie du musée. Les axes de vue existants et les panoramas vers le parc y sont à nouveau introduits. L'hébergement des salles d'expositions temporaires dans le nouveau bâtiment témoigne d'un accroissement du programme et de son ambition. Parallèlement aux expositions temporaires, l'histoire du musée est présentée dans la galerie. Différentes interventions, telles la nouvelle approche de l'exposition référentielle, actualisent le monument existant sans porter préjudice à sa valeur intrinsèque. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 8 Respect pour ce qui existe Le bâtiment du musée peut être conservé grâce à la possibilité d'intégrer le programme supplémentaire demandé dans la construction neuve, située en partie en surface et en partie en sous-sols. On tend à rétablir au maximum l'architecture en sa forme originelle. En réouvrant des baies de fenêtres, on renforce également les angles de vues de l’intérieur sur le parc. L'imposante et quelque peu pompeuse, architecture style « Palais des Beaux-Arts » qui étaye les ambitions coloniales de Léopold II est, en d'autres mots, traitée avec respect mais également grevée par un certain nombre d'interventions « impropres » et, l'objet de commentaires critiques. De cette manière, le choix d'entrer dans le bâtiment latéralement et souterrainement fait échouer l'élaboration axiale du plan d'origine. C'est en particulier le cas des deux points centraux dans les ailes centrales où les vues axiales vers l'extérieur sont thématisées. Dans la rotonde, la vue axiale vers l'aménagement français du parc et vers les étangs est soulignée. Du côté rue, la composition axiale du plan est mise en valeur grâce à l'ouverture permanente du portail du hall d'accès d'origine et grâce à une niche en verre qui permet d’apercevoir la sculpture de l'éléphant de l'autre côté de la rue. Sculpture qui se trouvait à l'origine devant le pavillon du Congo belge lors de l'exposition universelle de Bruxelles en 1935 (Lagae 2002). Le couple d'éléphants lie de cette manière les deux endroits centraux. Le dégagement d'un patio dans la cour intérieure jusqu’à la rotonde, par lequel une partie des fondations est dégagée, cadre dans cette stratégie « d'interventions impropres ». Grâce au pavillon d'accueil, le musée peut être occupé dans son ensemble pour des expositions et les salles historiques sont très bien mises en valeur. Les lignes de force d'origine sont revalorisées, le modèle de circulation originel et l'éclairage naturel (contrôlé) sont rétablis. Le mobilier protégé est adapté et réutilisé. La scénographie est imbriquée de manière logique et fluide dans la vision globale. Un circuit logistique séparé pour les collaborateurs constitue un point fort supplémentaire. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 9 6. Etat des lieux Évacuation du bâtiment principal du musée L’évacuation du bâtiment principal du musée est une tâche d’une ampleur considérable. Afin que ceci n’occasionne que des nuisances minimales pour les visiteurs, il a été décidé de commencer par vider les greniers et les caves. Les serres du grenier sont d’ores et déjà complètement vides, ainsi que la plupart des caves avec des collections. Espaces de stockage pour les collections Le masterplan pour l’ensemble du site prévoit une centralisation des activités scientifiques du ème MRAC dans le bâtiment CAPA. Le 2 étage de ce bâtiment s’est libéré en 2012 et ces espaces ont été attribués au MRAC. Le bâtiment CODA ayant été spécifiquement conçu pour accueillir des laboratoires, les laboratoires du bâtiment CAPA seront déménagés vers le bâtiment CODA. Les espaces ainsi libérés seront aménagés en bureaux et en salles de stockage supplémentaires pour les collections. Une partie des collections du bâtiment du musée est déjà hébergée dans le bâtiment CAPA. Une autre a été déménagée vers la Tour des Finances à Bruxelles et vers les Archives du Royaume de Louvain. La trame de l’exposition permanente Parallèlement à l’évolution du dossier architectural, une équipe interne travaille à la nouvelle exposition permanente, en collaboration avec des experts externes et des représentants de la diaspora africaine. En 2011, une responsable de projet a été désignée. Sous sa direction, une équipe développe les grands thèmes qui seront abordés dans la nouvelle exposition de référence. Le défi consiste à offrir aux visiteurs de tous âges et de tous milieux un récit accrocheur et instructif reflétant l’identité du musée et fondé sur l’expertise et les collections de l’institution. Scénographie À la demande de l’agence du patrimoine immobilier, le plus grand nombre possible de vitrines originales de l’architecte Girault seront restaurées et réutilisées. Ces vitrines ont vécu plus de 100 années au cours desquelles elles ont subi de nombreuses modifications. Le bureau d’étude responsable de la restauration du bâtiment du musée et de son intérieur, a déterminé celles dont la réutilisation est à envisager. Un système a été imaginé pour permettre de conserver la vitrine tout en lui apportant la touche contemporaine nécessaire pour répondre aux exigences qu’un musée d’aujourd’hui impose à ses vitrines (climatisation, applications multimédia, etc.). Une des salles accueille momentanément une vitrine modèle : ses vitres ont été remplacées et, dans le bas, les motifs décoratifs d’origine du socle en bois réapparaissent ; elle est pourvue d’un socle technique assurant l’aération et permettant d’intégrer un écran audiovisuel ; en haut, un plafond technique procure l’éclairage nécessaire. On observe aussi comment elle réagit aux variations climatiques et s’il convient de prendre des mesures pour stabiliser les conditions internes de température et d’humidité. Ces vitrines d’origine seront complétées, dans le nouveau musée, par de nouvelles vitrines pour lesquelles un système modulaire contemporain a été imaginé, permettant à l’avenir une disposition très flexible. Financement Le gouvernement fédéral a prévu un budget global de € 66,5 millions pour ce projet (coût des travaux, d’études et financement). Le budget de l’aménagement du musée, pour lequel un financement complémentaire privé et public est cherché, est estimé à 6 millions d’euros. La Loterie Nationale et la Banque Nationale de Belgique se sont d’ores et déjà alliés au projet. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 10 7. Activités pendant la fermeture : Pop-up museum En moyenne, le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) accueille annuellement 170.000 visiteurs, dont plus de 30.000 enfants dans le cadre scolaire. Ceux-ci viennent participer à des ateliers ou à des visites guidées. Dans la mesure du possible, le musée souhaite poursuivre ses activités avec le public et garder le contact avec lui pendant la période de fermeture. Le MRAC va donc élargir ses collaborations avec d’autres institutions. L’institut scientifique poursuivra normalement ses activités sur le site pendant la rénovation. 1. Collections Pop-up Chefs d’œuvre en voyage Un grand nombre de chefs d’œuvre du MRAC seront visibles à l’étranger pendant la période de fermeture, entre autres à Los Angeles, à Paris, à New York, en Floride… - - Shaping power: Luba masterworks from the RMCA, Los Angeles County Museum of Art,7 juillet 2013 - 5 janvier 2014. Initiés, Musée Dapper, Paris, 8 octobre 2013 - 6 juillet 2014. Kongo across the waters o Samuel P. Harn Museum of Art, Gainsville Florida, 22 octobre 2013 - 23 mars 2014. o Jimmy Carter Presidential Library and Museum, Atlanta, 15 mai 2014 - 21 septembre 2014. o Princeton University Art Museum, 25 octobre 2014 - 25 janvier 2015. o New Orleans Museum of Art, 27 février 2015 - 25 mai 2015. The looms of the Kuba Court, Neuberger museum of Art New York, octobre 2014. Expositions temporaires D’autres musées de Belgique auront l’occasion de réaliser des expositions avec les collections du MRAC, éventuellement en combinaison avec leurs propres collections. Les collections du MRAC seront ainsi mises en perspective dans un autre musée, exposées de manière inattendue et accompagnées d’un discours original. Des négociations à ce sujet sont en cours avec le Mu.ZEE d’Ostende et le MAC’s du Grand Hornu. Du 25 janvier au 2 février 2014, le MRAC sera invité d’honneur à la BRAFA (Brussels Antiques & Fine Arts Fair) à Tour & Taxis. Projet « Clin d’œil du MRAC » Pendant la fermeture, le MRAC sera présent de manière originale dans divers musées avec la présentation, soit d’une pièce de collection, soit d’un petit ensemble de pièces. Ces pièces contrastent avec l’institution où elles sont exposées et par là, interpellent et interrogent. La première initiative sera le déménagement de l’éléphant empaillé vers le forum des Musées royaux des Beaux-Arts à Bruxelles. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 11 2. Activités Pop-up pour les écoles Dès janvier 2014, nos activités pour les écoles se dérouleront dans trois institutions : le Muséum des Sciences Naturelles, le musée BELvue et BOZAR. Au Muséum des Sciences Naturelles - Atelier Terre verte, l’agriculture en Afrique ème ème à6 secondaire. o Pour jeunes de la 3 Au musée BELvue - Atelier Congo : colonisation et décolonisation o - ème Pour jeunes de 5 ème et 6 secondaire. Formation Congo: colonisation et décolonisation o ème Pour (futurs) enseignants de 5 et 6 ème secondaire. À BOZAR (Palais des Beaux-Arts) - Atelier Studio Congo, art et culture ème ème à la 6 primaire. o Pour enfants de la 2 3. Activités Pop-up Des activités pour adultes seront également organisées sur le site du MRAC et dans d’autres institutions : - visite guidée rénovation - visite de l’institut scientifique - promenade dans Matonge -… 4. Musée en ligne Pendant la période de fermeture du musée, le MRAC ambitionne de devenir un “musée en ligne” dynamique et interactif avec la présentation d’expositions virtuelles, de vues en 3D de pièces de collections et d’applications ludiques pour faire connaissance avec les collections. Avec, bien entendu, une attention toute spéciale portée à divers aspects de la rénovation. 8. Fiche technique Propriétaire Maître d’ouvrage Occupant Architecture Entrepreneur Durée des travaux Investissement global Etat belge Régie des Bâtiments Musée royal de l’Afrique centrale ATStéphane Beel Architecten + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Devisgne + Arup + Bureau Bouwtechniek + RCR + Daidalos Peutz sa Denys (Wondelgem) 2013-2016 € 66,5 millions (études, travaux et financement) dont € 51.079.504,36 (tva incluse) pour les travaux [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 12 9. Chronologie Le 20 juillet 2006, Le Conseil des ministres fédéral approuvait la rénovation du Musée royal de l’Afrique centrale. Entre l’approbation et le début des travaux, plusieurs groupes de travail ont œuvré intensément au projet architectural et à la trame de l’exposition permanente, en concertation continue avec les différentes autorités compétentes. Quelques étapes : juin 2013 En juin 2013, la firme SA Denys a été désignée pour les travaux de restauration, rénovation et réaménagement du MRAC. mai 2013 Le 31 mai, la décision d’attribution du marché à l’entrepreneur a été signée par Servais Verherstraeten, secrétaire d’État à la Régie des bâtiments. mars 2013 Les lundi 4 et mardi 5 mars 2013, la trame de l’exposition permanente a été présentée à un peer review externe (appréciation de pairs). Quatorze experts en activités adressées au public et expositions, belges et étrangers, se sont penchés durant ces deux jours sur la question de la « storyline » proposée. La trame de l’expostion permanente est à présent en cours de modification, sur base des discussions menées à ce sujet. novembre 2012 Quelques travaux préparatoires débutent début novembre, en préparation à la rénovation. Il s’agit en première instance d’analyses de fondations. octobre 2012 Les devis des entrepreneurs intéressés par la rénovation du Musée royal de l’Afrique centrale ont été ouverts le 25 octobre 2012. La Régie des Bâtiments examinera les offres afin d’attribuer le marché. août 2012 Le 7 et 8 août 2012 le dossier d’adjudication pour la « modernisation, la restauration et l’adaptation au XXIème siècle de l’infrastructure et de l’environnement » du musée est publié au Bulletin des adjudications et le 10 août 2012 au niveau européen. Des journées de visite sont organisées les 3 et 17 septembre et le 1er octobre à l’attention des personnes que cette adjudication peut intéresser. septembre 2011 Sous la direction d’un nouveau responsable de projet désigné pour l’exposition permanente, une équipe travaille sur le contenu concret de la trame générale. Sa première tâche est de déterminer les collections les plus aptes à l’illustrer et de sélectionner les moyens muséologiques qui permettront d’offrir au public une visite active et attrayante. 31 mai 2011 L’Association temporaire Stéphane Beel Architecten introduit auprès de la Régie des bâtiments son devis pour la restauration du bâtiment du musée et la construction du nouveau pavillon d’accueil. La Régie des bâtiments et le musée vont soigneusement l’analyser et, une fois qu’il sera adapté en réponse à toutes leurs objections, il sera publié au Bulletin des Adjudications. Les entrepreneurs intéressés pourront alors solliciter. 4 novembre 2010 La Régie des bâtiments reçoit le permis d’urbanisme pour la restauration et l’extension du musée. Il s’agit dès lors d’établir les dossiers d’adjudication, avec un devis détaillé. Chaque local doit y être décrit dans ses moindres détails. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 13 8 juillet 2010 L’enquête publique est lancée. 24 juin 2010 Le dossier est déclaré complet et recevable. La commune organisera l’enquête publique. 14 juin 2010 La phase préparatoire est terminée. Cela signifie entre autres que toutes les parties ont approuvé le volume et l’implantation du nouveau pavillon d’accueil. L’association temporaire SBA introduit la demande de permis d’urbanisme auprès de l’agence Ruimtelijke Ordening VlaamsBrabant. Automne 2009 L’esquisse pour la rénovation du complexe muséal est approuvée. La taille et la hauteur du pavillon d’accueil ont été réduites, ce qui a entraîné quelques adaptations dans l’organisation intérieure mais permet par contre de sauver quelques arbres du parc. Le 1er octobre, les architectes entament la phase de l’avant-projet. Printemps 2009 La première esquisse introduite subit une série de modifications relatives au volume et à la hauteur du nouveau pavillon d’accueil. Automne 2008 Le 18 juillet, l’avant-projet du masterplan du site est introduit. Le 11 novembre, l’association temporaire SBA entame la deuxième partie de son étude, qui consiste à établir une esquisse pour le bâtiment du musée lui-même. De nombreuses négociations ont lieu pour ce projet avec les autorités locales, notamment Bos & Groen et Onroerend Erfgoed. Printemps 2008 Le projet sélectionné de l’association temporaire Stéphane Beel Architecten + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Devisgne + Arup (TV SBA) continue à être mis au point en concertation avec le MRAC, la Régie des bâtiments et toutes les parties concernées. L’établissement du masterplan du site est la première phase de la mission. L’esquisse est élaborée en concertation continue entre l’équipe des architectes (TV SBA), le MRAC et la Régie des bâtiments. En interne, un groupe de travail « Rénovation » suit de près l’avancement du projet architectural et veille à ce que le programme des nécessités du MRAC soit traduit au sein de l’architecture. Un groupe de travail interne « Trame générale » élabore les bases d’une exposition permanente entièrement neuve, qui doit aussi trouver à s’intégrer dans l’architecture. Le 14 mai, l’esquisse pour le masterplan du site du MRAC est approuvée et l’association temporaire SBA entame la phase de l’avant-projet. 23 octobre 2007 Conférence de presse au musée, suite à l’attribution de la commande architecturale. 11 septembre 2007 Signature de la décision d’attribution du contrat à l’association temporaire Stéphane Beel Architecten + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Devisgne + Arup NL. Ceux-ci sont chargés de réaliser une étude en vue de la restauration générale, de la rénovation et du réaménagement du Musée royal de l’Afrique centrale, ainsi qu’un masterplan de l’ensemble du site. 11 janvier 2007 La Régie des Bâtiments ouvre les offres des soumissionnaires à l’adjudication pour la rénovation du Musée royal de l’Afrique centrale. Onze dossiers ont été introduits. Dans les mois qui suivent, une équipe de représentants de la Régie des bâtiments et du MRAC va examiner les offres en détail et sélectionner le bureau qui sera en charge de la rénovation. [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 14 24 octobre 2006 Publication au Bulletin des adjudications belge et européen, de l’adjudication générale pour la désignation d’une équipe multidisciplinaire. 20 juillet 2006 La rénovation du Musée royal de l’Afrique centrale est approuvée par le Conseil des ministres fédéral. Contact presse Jan Pauwels, porte-parole cabinet Verherstraeten : 0495 89 15 67 Waut Es, porte-parole cabinet Courard : 0497 44 18 56 Marie-Pascale Le Grelle [email protected], 02 769 53 40 Johan Vanderborght, communication Régie des Bâtiments, [email protected], 02 541 65 05 [email protected] Tél.: +32(0)2 541 70 66 - Fax.: +32(0)2 541 70 70 - G.S.M. 0479 31 26 91 Avenue de la Toison d’Or 87 b 2 - 1060 Bruxelles www.regiedesbatiments.be 15