QUATRE NOMS

QUATRE NOMS
POUR
DEUX
MEURTRES .
AMANDINE NGUYEN LOUNA VANDREBECQ
VANDREBECQ
LOUNA
-
NGUYEN
AMANDINE
QUATRE NOMS
POUR
DEUX
MEURTRES
Edition AMANALOUV
AVRIL 2011
De nos jours, à PARIS, dans le 18 ème arrondissement, à
19 h30, le 8 décembre 2010 une jeune femme est retrouvée
morte dans une ruelle, un couteau dans le dos.
La police arrive: elle exclut le crime d'un rôdeur car le sac de
la victime est à ses côtés avec portable, argent et papiers
d'identité.
On apprend que la victime se nomme Sophie BERGAMOTTE, elle
a 35 ans, habite 13 Rue Broca, elle est architecte, mariée. Un
policier téléphone à son mari qui est à la banque, en réunion
depuis 18 h 30. Il arrive: il s'agit de Laurent BERGAMOTTE ;
c'est un banquier de 37 ans, très grand, costaud aux cheveux
bruns. Il est effondré.
L'enquête est confiée à l'inspecteur Hugues FENOUILLE
assisté de Mlle STORMER .Le mari n'est pas mis en cause car il
était sur son lieu de travail(10 collègues peuvent en
témoigner). De plus un témoin affirme avoir vu un homme de
petite taille s'enfuir ; il faisait noir mais il a pu voir qu'il portait
un costume sombre et une casquette.
L'enquête est lancée. Le lendemain matin, un coup de
téléphone avertit l'inspecteur Hugues FENOUILLE, qu'un
homme sans vie a été trouvé dans un ascenseur Rue Broca. Il
semble qu'il ait été étranglé ?
- « Rue Broca ? se dit l'inspecteur...
- Mais c'est dans cette rue qu'habitait la première victime!
- Y aurait-il un lien entre les crimes? »
Il se rend Rue Broca, il y a un attroupement autour de la
concierge; un homme est à terre dans l'ascenseur, des marques
rouges autour de son cou.
La concierge dit qu' il s'agit de Geoffrey Leroy: artiste peintre de
36 ans habitant au 8ème étage.
D'après elle, il était en bons termes avec ses voisins. Une
chose semble préoccuper l'inspecteur: ce crime a eu lieu dans la
cage d'escalier où vivait la première victime. D'après les voisins,
les victimes ne se connaissaient pas.
Qui a tué Madame Bergamotte et pourquoi? Sa vie
semblait bien ordinaire et bien réglée: un mari, pas d'enfant, un
travail. Qui pouvait lui en vouloir? se demande Hugues Fenouille
,l'inspecteur.
Deux choses lui posent problème: aucune empreinte sur le
couteau et surtout Madame Bergamotte ne portait qu'une
seule boucle d'oreille; « Où est la seconde? » se demande l'
inspecteur.
L'inspecteur décide de se concentrer sur le meurtre de Geoffrey
Leroy. D'après la concierge et les voisins, il avait une vie un peu
mouvementée: des fêtes, des amis bruyants, des petites amies
et surtout une petite blonde aux cheveux longs: Elsa Polge, une
danseuse de 27 ans habitant dans le 14 ème arrondissement.
Les voisins affirment que les disputes étaient fréquentes
entre elle et Geoffrey Leroy mais elle est au dessus de tout
soupçon car absente de PARIS à l'heure du crime.
Hugues Fenouille décide de perquisitionner l'appartement
de Geoffrey Leroy. Un policier fait une découverte
intéressante : dans la chambre à coucher, sous le lit, entre deux
lattes du plancher, il aperçoit quelque chose qui brille.
L'inspecteur reconnaît la seconde boucle d'oreille de
Madame Bergamotte. Celle-ci et Geoffrey Leroy se
connaissaient donc bien et même très bien. Le mari affirme ne
rien savoir de la liaison de sa femme, il semble abattu et
inconsolable.
Mais, peu à peu, sa vraie personnalité apparaît: un homme
dur, surtout avec ses collègues. Un jeune employé finit par
avouer qu'il a entendu une conversation téléphonique de son
chef : « Il finira là où tout a commencé...... »
Le mari est convoqué et on lui parle de la boucle d'oreille,
de la conversation téléphonique ...
Il finit par craquer et avoue avoir tué son rival. Il a aperçu
Geoffrey Leroy et son épouse dans l'ascenseur, il y a quelques
mois, et a décidé de se venger.
Il est emprisonné.
Mais l'inspecteur cherche toujours le meurtrier de Sophie
Bergamotte.
Elsa Polge est de retour à PARIS pour les obsèques de son
ami. L'inspecteur la convoque pour lui poser quelques
questions. Elle avoue être la petite amie de Geoffrey Leroy mais
dit ne connaître ni M. ni Mme. Bergamotte.
L'inspecteur Hugues Fenouille ne dort plus: quatre noms
tournent dans sa tête sans qu'il puisse faire un lien entre eux. Il
réfléchit : « Le témoin affirme avoir vu un homme s'enfuir
aprés le meurtre de Sophie Bergamotte. Mais c' était peut être
une » femme déguisée en homme...... » .
Il décide de revoir Elsa POLGE. Elle est alitée, prise d'une
mauvaise grippe mais accepte de le recevoir chez elle. Il s'y rend
accompagné de Mlle STORMER. Pendant qu'elle interroge Mlle
POLGE, l'inspecteur furète* dans la maison. Son regard est
attiré par une photo de classe posée sur la cheminée : des
garçons et des filles de 16 ou 17 ans environ:
-au 1 er rang; une blonde : Elsa POLGE.
-au 3ème rang;un jeune homme grand,aux cheveux
bruns et longs : Laurent BERGAMOTTE.
Ainsi ces deux- là se connaissaient donc. Poursuivant ses
recherches, il découvre, cachés dans un livre, deux billets
d'avion: deux allers simples pour Sydney.
Un au nom de Laurent BERGAMOTTE et un au nom d'Elsa
POLGE.
Au vu de toutes ces preuves, elle avoue avoir poignardé sa
rivale avec un de ses couteaux de cuisine.
La boucle est bouclée: les deux meurtriers pensaient avoir
commis le crime parfait.
Notre inspecteur Hugues Fenouille pourra enfin dormir
tranquille sans que tournent dans sa tête QUATRE NOMS POUR
DEUX MEURTRES.
*Fureter:Chercher, s'introduire « partout » avec curiosité; avec l'espoir de faire
une découverte: fouiller.
QUATRE NOMS POUR
DEUX MEURTRES
De nos jours à PARIS dans le 18 ème arrondissement,
une jeune femme Sophie Bergamotte est retrouvée morte dans
une ruelle un couteau dans le dos.
A quelques rues de là et quelques heures après, le corps sans
vie,de Geoffrey Leroy est découvert dans l'ascenseur de son
immeuble; a priori, il a été étranglé...
Y a-t-il un lien entre les meurtres ?Hugues Fenouille et son
assistante; Mlle Stormer, sont chargés de l'enquête.
Edition AMANALOUV
AVRIL 2011