La descente du Rhône
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La descente du Rhône
La descente du Rhône Périple de 890 km de la source à l'embouchure du Rhône Du samedi 30 août au 6 septembre s'est déroulée la deuxième édition de la descente du Rhône à vélo. 87 participants étaient de la partie dont deux Ayentôt et un Blèque. Les concurrents et les accompagnants sont partis à vélo de Gletsch en direction de Martigues (aux alentours de Marseille). Nous avons rencontré trois de ces participants, Paul-André Roux (président du Grand Conseil) et les deux Ayentôts : Jean-Luc- Moos et René Pettemann. Paul-André Roux nous a rendu visite le lundi 15 septembre pour une interview au Cycle d'orientation d'Ayent. Il a répondu aimablement à nos questions. Les cyclistes lecteurs de l'Agache, de g. à dr. Jean-Michel Savioz, JeanCharles Zimmermann, Jean Bützberger, Arlette Chantrens, Marie-Hélène Roduit, Paul-André Roux, René Pettmann et Jean-Luc Moos. Le président du Grand Conseil a beaucoup souffert durant ce parcours. Il était angoissé avant et pendant cette descente. Monsieur Roux n'avait pas l'habitude d'effectuer 6 à 7 heures de vélo par jour. Auparavant il n'avait effectué que 80 kilomètres. Le premier jour a été le plus facile car il n'y avait que de la descente et qu'il était frais. Par contre, le troisième jour a été le plus difficile pour lui car c'était l'étape la plus longue. De plus, il y avait, ce jour-là plus de 1000 mètres de dénivelé positif. Paul André Roux était dans le groupe des moyens. Il y avait 3 groupes; les élites, les moyens et le groupetto (petit groupe en italien). Les trois raisons qui l'ont poussé à faire cette course sont : - Le symbole pour le premier citoyen du Valais de partir de la source du Rhône jusqu'à son embouchure. - La vigne et le vin car nous sommes dans un canton où les vignobles sont très nombreux et que pour cette descente il y avait beaucoup de visites de cave. - Et le symbole le plus important est de démontrer que les politiciens sont aussi des sportifs. Lors de la descente, les concurrents ont effectué plusieurs visites. Le président du Grand Conseil nous a parlé de celles qu'il a particulièrement appréciées. La dégustation de l'Heida (cépage blanc de Visperterminen, région de Viège), la réception par des dames en costume traditionnel et par la fanfare locale à Féchy (près de Morges), l'arrivée à Satigny (Genève) en compagnie des conseillers d'Etats et enfin, celle qu'il a préférée était Châteauneuf du Pape (France) car les participants de cette course ont été accueillis comme des papes. Malheureusement, le président du Grand Conseil n'a pas pu effectuer la dernière étape reliant Orange à Martigues. Il est rentré en avion piloté par un ami, car il devait inaugurer la maison communale d'Arbaz et ouvrir Vinéa. La prochaine édition se déroulera en 2010, Paul-André Roux se fera un grand plaisir d'y participer à nouveau. Nom de la course Année de la première course Nombre de participants 2008 Cyclotouriste du Rhône 2003 87 dont 2 tandems Comment avez-vous vécu cette semaine sur le plan physique et le plan moral? Moos Jean- Luc: Superbe semaine! Pettmann René : Superbe! Quelle étape était la plus difficile et la plus facile? Moos Jean-Luc : La plus difficile était la dernière étape car il y avait du vent dans le sens contraire. Et la plus facile était la 3èe étape car j'ai bien pu rouler. Pettmann René: Pour moi c'était la même chose. Avez- vous rencontré des problèmes durant le parcours? Moos Jean- Luc : Oui une crevaison à Belley Pettmann René : Pour moi aucun Pourquoi avez-vous effectué cette course Moos Jean.-Luc : Cette course m'a été offerte. Mais aussi pour savoir où j'en suis sur le plan physique. C'était aussi un défi de pouvoir rouler avec plusieurs concurrents. Pettmann René: C'était un petit défi pour savoir où l'on en est sur le plan physique Quelle visite avez-vous préféré? Moos Jean-Luc : La maison du Rhône à Givors. Pettman René : La maison du Rhône. Qu'avez-vous fait après chaque étape? Moos Jean- Luc : On n'a pas eu beaucoup de temps pour se reposer. Il y avait des visites de cave ou des sorties organisées, on n'avait pas beaucoup de temps libre. Pettmann René : On mangeait très tard. Comment êtes- vous revenus jusqu'en Valais? Moos Jean-Luc : Le retour était organisé en bus Pettemann René : En autocar Dans quel groupe étiez.- vous? Moos Jean-Luc: Je me suis inscrit dans le groupe moyen puis le comité d'organisation m'a changé et m'a mis dans les forts mais j'ai voulu redescendre dans le groupe moyen. Pettemann René : J'étais dans le gruppetto, j'aurais été capable d'aller dans le groupe moyen mais j'ai préféré rester avec les deux tandems. Conseilleriez- vous cette course a quelqu'un? Moos Jean-Luc : Oui mais il faut avoir 2000-3000 kilomètres dans les jambes si on veut parcourir toutes les étapes. Il y a plus de longues montées que de descentes. Pettemann René : Oui pour ceux qui aiment voyager mais il faut quand même avoir quelques kilomètres dans les jambes. Car s'il faut monter dans le bus après une ou deux heures ça ne vaut pas le coup. Referez-vous cette course? Moos Jean Luc : Oui peut-être un jour, mais pas dans les prochaines années. Dans 4 ans peut-être mais pas dans une année. Pettemann René : Je ne sais pas car je ne suis plus tout jeune. Quel autre sport pratiquez vous? Moos Jean Luc : Le golf Pettemann René : Le golf, le tir et le ski l'hiver. Une émission a été réalisée durant la semaine et elle passera le 29 octobre sur la TSR Laura Morard, Joëlle Aymon, Cédric Constantin