Untitled - Pesmd Bordeaux Aquitaine

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PRÉAMBULE
La culture et les arts forment le ciment d’une société, d’une histoire, d’une civilisation.
Les expressions artistiques les plus diverses tissent un lien social unique, léger et profond dont nos vies
ont tant besoin. Les événements dramatiques en France de janvier 2015 comme les crises et les
différents conflits actuels nous montrent combien l’ineffable de l’Art demeure fragile et doit être au cœur
de la construction du monde à venir. Nos établissements supérieurs d’enseignement artistique ont un rôle
déterminant à jouer dans ce projet de société pour former les futurs professionnels, qui demain, seront
les acteurs d’un mieux vivre ensemble.
Le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse, unique établissement d’Enseignement
Supérieur d’Aquitaine en danse et en musique, dispense des formations aboutissant au Diplôme National
Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM), au Diplôme d’État (DE) de Professeur de Danse et de
Musique en parallèle d'une Licence Arts en musique et en danse (en convention avec l’Université
Bordeaux Montaigne) et du Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant (DUMI) en partenariat avec
l’IFMI – Université Toulouse le Mirail ou le CFMI de Poitiers – Université de Poitiers.
Succédant à 20 ans d’existence du CEFEDEM Aquitaine, le PESMD Bordeaux Aquitaine accueille les
cursus et stages de formation continue pour les métiers de la pédagogie, en musique, danse et de
nouveaux parcours diplômants en interprétation musicale. Notre structure travaille sur l’ensemble de ses
missions en coréalisation avec ses tutelles (État, Région Aquitaine, ville de Bordeaux) et les grandes
institutions régionales, en particulier, le Conservatoire de Bordeaux, l’Opéra National de Bordeaux et
l’Université Bordeaux Montaigne.
L’ambition de cet établissement à vocation nationale et internationale est le croisement des savoirs, des
arts, des esthétiques et des publics, pour former des artistes pédagogues, polyvalents et ouverts, en
rapprochant les différentes cultures, tout en rendant indissociable créativité, interprétation et pédagogie.
Inscrits dans la dynamique des nouveaux diplômes supérieurs européens, autour des métiers de
l’interprétation et de l’enseignement de la musique et de la danse, tous les diplômes délivrés par le
PESMD sont adossés à des Licences Arts de l’Université Bordeaux Montaigne.
Les stages professionnels pour les musiciens en formation, notamment à l’Orchestre National de
Bordeaux Aquitaine, à l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, à l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque
ou avec l’ensemble de musique contemporaine Proxima Centauri, seront autant d’occasions de favoriser
leur insertion à très haut niveau. L’équipe d’artistes enseignants qualifiés associés au Pôle permet de
donner aux étudiants toutes les chances de réussite dans leur parcours professionnel.
Laurent GIGNOUX, directeur
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PRÉSENTATION DES FORMATIONS AU :
- DIPLÔME NATIONAL SUPÉRIEUR PROFESSIONNEL DE MUSICIEN (DNSPM)
- DIPLÔME D’ÉTAT DE PROFESSEUR DE MUSIQUE (DE)
Adossés à la Licence de Musicologie de l’Université Bordeaux Montaigne
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I – LES FORMATEURS
Laurent Gignoux : directeur général et directeur musique du PESMD Bordeaux Aquitaine
Laurent Gignoux commence ses études musicales au Conservatoire de Tarbes en piano et musique de
chambre. Il débute le hautbois à l’âge de 17 ans au Conservatoire de Bayonne. Admis quatre ans plus
tard, premier nommé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Pierre
Pierlot, puis de Maurice Bourgue, il devient lauréat de cette institution dans les deux disciplines du
hautbois et de la musique de chambre. Il poursuit ses études en cycle de perfectionnement à la
Musikhochschule de Zürich avec Thomas Indermühle. Lauréat du Concours International de Hautbois
de Tokyo (1991), et demi-finaliste du Concours International de musique de chambre d’Osaka (1993) il
reçoit parallèlement de nombreux soutiens comme ceux de la Fondation « Mécénat musical Société Générale » ou celui
de la fondation Lavoisier du Ministère des affaires étrangères. Laurent Gignoux partage dès lors son activité entre la
musique de chambre, les concerts en soliste, l’orchestre et l’enseignement, en France et à l’étranger. Il a joué sous les
directions de Pierre Boulez, Manuel Rosenthal, Michel Plasson, Marc Minkowski, Gunter Herbig, Pinchas Steinberg, sir
Yehudi Menuhin, avec différents orchestres, dont l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon,
l’Orchestre National de France, l’Orchestre Royal Philarmonique des Flandres, l’Orchestre Cuidad de Granada, l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse. Il a comme partenaire de musique de chambre ou de concerts en soliste, Hervé
N’Kaoua, Ophélie Gaillard, Geneviève Laurenceau, Alain Meunier, Hortense Cartier Bresson, Bernard Soustrot, Juliette
Hurel, Déborah Nemtanu… Diplômé de pédagogie du Conservatoire de Paris et titulaire du Certificat d’Aptitude à
l’enseignement du hautbois, Laurent Gignoux a été professeur à la Maîtrise de Radio France, aux Conservatoires de
Calais, Nîmes et Toulouse et chargé de cours à la Musikhochschule de Karlsruhe. Il obtient en 2013, major de sa
promotion, le Certificat d’Aptitude de Directeur de Conservatoire et d’établissement artistique musique, danse, théâtre au
CNSMD de Paris. Il dirige depuis 2006 le PESMD Bordeaux Aquitaine.
Sylvain Perret : conseiller aux études musique du PESMD Bordeaux Aquitaine
Flûtiste et chef de chœur originaire de Bourgogne, Sylvain Perret a étudié à l’université Paris-IV
Sorbonne, a passé le prix de la Ville de Paris étudiant à Paris avec Catherine Cantin, Claude Lefebvre,
Michel Moraguès et Vicens Prats ; il continue ses études au CNSM de Paris, tout en enseignant la flûte,
la formation musicale, le chant choral et la culture musicale dans plusieurs conservatoires de la région
parisienne. Il est titulaire des diplômes d’État de flûte traversière et de formation musicale ainsi que des
Certificats d’Aptitude de professeur de culture musicale et de directeur de conservatoire.
Au PESMD Bordeaux Aquitaine, il enseigne la formation musicale pour les danseurs, la culture musicale, la pratique
pédagogique et la méthodologie.
Serge Lécussant : écriture, harmonie et contrepoint
Après avoir obtenu ses prix d’écriture au CNSMD de Paris, Serge Lécussant a dirigé l’école de musique
et de danse de Clamart (Hauts-de-Seine) pendant 12 ans. Depuis 1995, il est professeur au
Conservatoire à rayonnement Départemental de Pau. Ses cours : enseignement de l’harmonie (2
niveaux) ; étude du traité ; enseignement du contrepoint rigoureux à 2 voix et du choral (2 niveaux) ;
atelier d’écriture libre (a – composition d’une pièce pédagogique pour son instrument – niveau cycle 1 ; b
– composition d’une pièce de 4 à 10 mn sur un thème donné : en 2008 sur le thème « Jeu, mobile et
mouvement », en 2009 sur le thème « Photos d’une exposition »).
Nicole Léglise : psychopédagogie et méthodologie du mémoire
Formation d’enseignante, DEUSP Bordeaux 2, maîtrise Sciences de l’éducation Bordeaux 2, DEA
Psychologie de l’Education Bordeaux II. Doctorat Sciences de l’Education Bordeaux II, Licence
d’ethnologie. Animatrice radio durant 3 ans, créatrice d’une école maternelle (7 ans), création et gestion
du journal « Le courrier de Vasconie » durant 4 ans, Chargée de cours Université Bordeaux II depuis
l’année universitaire 1999/2000.
Pascal Pistone : improvisation, analyse, histoire la musique du XX siècle, théâtre instrumental
Musicologue, compositeur, pianiste et chef d’orchestre, Pascal Pistone est spécialiste du XX siècle.
Docteur en musicologie, professeur agrégé, maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne
– où il dirige le département de Musique depuis 2006 – il enseigne principalement l'analyse, l’histoire
de la musique, l’improvisation et le théâtre instrumental. Ses compositions pour piano ou pour
orchestre, ainsi que ses œuvres de théâtre musical reflètent son grand intérêt pour les
correspondances entre la musique et les autres arts.
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Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim : analyse musicale
Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim est née à Bayonne (France, Pyrénées-Atlantiques). Elle est Docteur
de la Sorbonne et Professeur à l'Université Bordeaux Montaigne où elle enseigne l'Histoire de la
Musique. Elle a étudié avec Susan Landale, Marie-Claire Alain et Jean Langlais, puis au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Rolande Falcinelli, Jeanine Rueff, JeanClaude Henry, Marcel Bitsch, Serge Nigg et Paul Mefano, où elle obtient les premiers prix d'orgue, d'improvisation, de
contrepoint, d'harmonie et des seconds prix de fugue, d'instrumentation et d'orchestration. Elle est titulaire d'une licence
d'interprétation du Trinity College of Music de Londres, et a remporté les premiers prix aux concours internationaux
d'orgue et d'improvisation de Rennes, St. Albans (G.B.), Beauvais, ainsi que le second Grand Prix d'interprétation de
Chartres. Titulaire du Grand-Orgue Cavaillé-Coll de l'église Notre-Dame-des-Champs à Paris, elle participe comme
concertiste et professeur à divers festivals européens et américains. Son répertoire comprend des œuvres allant de
l'époque baroque au XX siècle. Comme musicologue, elle s'intéresse en particulier à l'orgue Français et Espagnol des
XVIe et XVIIe siècles et s'est investie dans plusieurs projets de recherche : à la Sorbonne (« Patrimoine musical », dir. Prof.
Edith Weber, et au Centre national de la Recherche Scientifique CNRS, « Institut du Patrimoine musical en France », UMR
200) ; elle appartient actuellement au groupe ARTES, Dir. Prof. Jean-Pierre Bertin Maghit, à l'Université Bordeaux
Montaigne et au groupe « Patrimoines musicaux, Moyen Age - XVII s », dir. Prof. Frédéric Billiet, à la Sorbonne.
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Gérard Laurent : expression théâtrale
Comédien, metteur en scène, Gérard Laurent est également responsable pédagogique de l’ESTBA
(École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine). Il étudie l’art dramatique au Conservatoire de
Bordeaux (Paquet et Roussillon), obtient une Maîtrise de Lettres modernes et un CA de professeur d’art
dramatique. Effectue divers stages avec Jacques Lecoq, Andréas Voutsinas, Ariane Mnouchkine.
Mario Gachis : improvisation
Mario Gachis est professeur certifié, coordinateur du département Musiques Actuelles Amplifiées du
Conservatoire des Landes et mène en parallèle des actions pédagogiques dans l’enseignement
supérieur. Musicien poly instrumentiste, chanteur, compositeur et directeur musical, il explore sur
disque et sur scène les répertoires issus des musiques basques, sud-américaines, du rock, du jazz ou
de la chanson.
Étienne Rolin : improvisation
Compositeur d'origine américaine, Etienne Rolin cache sous un éclectisme bariolé une fidélité sans faille
aux musiques vivantes alliant l'écriture à l'improvisation. C'est ainsi seulement que l'on peut comprendre
sa trajectoire étonnante du pop au baroque et du jazz au contemporain. Étienne Rolin a effectué ses
études universitaires à San Francisco obtenant des diplômes en Musique et en Philosophie. C'est en
1974 qu'il choisit la France afin de poursuivre ses études auprès de Nadia Boulanger, Olivier Messiaen, Iannis Xenakis, Ivo
Malec et Franco Donatoni. Depuis 1985, il occupe le poste de Professeur d'Analyse Musicale au Conservatoire à
Rayonnement Régional de Bordeaux. De 1989 à 1995, il est responsable de l'atelier jazz au Conservatoire de Montauban.
Il est l’auteur de près de 300 oeuvres comportant un important catalogue de pièces didactiques d'initiation aux langages
actuels.
Denis Laborde : ethnologie de la musique
Après des études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Denis Laborde s’engage
dans une carrière de musicien professionnel, enseigne au CNR de Cergy-Pontoise et enregistre la
création mondiale de Crystal Psalms du compositeur Alvin Curran pour New Albion Records. Il
découvre alors l'anthropologie de la musique et obtient à l'EHESS un doctorat d’anthropologie sociale
sur les improvisations poético-musicales du bertsulari basque. Rédacteur en chef de la revue Ethnologie française, il entre
au CNRS en 1997. Détaché auprès de la Mission Historique Française en Allemagne de Göttingen, puis au Centre Marc
Bloch de Berlin, il structure un réseau international de recherche sur les festivals de Musiques du Monde et œuvre au
dialogue entre les disciplines qui ont en commun d'avoir la musique pour objet. Directeur de recherche au CNRS et
directeur d’études à l’EHESS, il anime le séminaire de recherche « Création musicale, World Music et diversité culturelle »
et, avec Michael Werner, Karine Le Bail, Claire Guiu et Laura Jouve-Villard, le séminaire "Musique, espace, architecture". Il
dirige la collection Anthropologie du Monde Occidental aux éditions L’Harmattan et dans le cadre des activités du Centre
Georg Simmel auquel il appartient, il encadre les travaux d’une vingtaine de doctorants travaillant sur les musiques du
monde.
Eduardo Lopes : direction d’ensembles instrumentaux
Eduardo Lopes est né à Rio de Janeiro, au Brésil. Il participe à différents projets artistiques et pédagogiques
dans son pays d'origine auquel il est très attaché. Instrumentiste, chef d'orchestre, chœurs et compositeur, il
commence sa carrière de chef à la tête de nombreux ensembles avec lesquels il a créé des oeuvres,
spectacles, obtenu des prix, enregistré des disques et réalisé des tournées internationales. Après la fin de
ses études supérieures en musique à l'Université de Rio, il obtient en 1992 une bourse du gouvernement
français pour suivre un cycle de perfectionnement en France où il obtient le diplôme national supérieur
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d'études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Au cours de ses études, il travaille avec des
chefs comme Gilbert Amy, Peter Eötvös, Zsolt Nagy, Michel Tabachnik, Michel Tranchant, Cees Rotteveel et Bernard
Têtu, des personnages qui auront une influence déterminante dans sa conception de la direction. Du lyrique au
symphonique en passant par l'oratorio et la musique contemporaine, ses expériences restent très ouvertes et variées. Il a
plus d'une centaine de créations à son actif comme par exemple la première française de l'Opéra Die Weisse Rose de
Udo Zimmermann (Opéra National de Lyon), la première française de Mass de Leonard Bernstein (Aix en Provence) ou
encore les premières mondiales de Issu Stellaire, Comme'In Più Negre Tenebre, et Madrigali de Daniel D'Adamo
(fondation Royaumont) – cette dernière a été enregistrée en CD à l'Ircam et recompensée de 5 diapasons. La voix a
toujours été une de ses passions qui l'a menée à collaborer avec des chanteurs solistes et chœurs. Il a créé en Europe
l'ensemble instrumental de Barcelona, l'ensemble instrumental Attacca, l'ensemble Caliban et l'ensemble vocal
Gondwana. En tant que chef invité il a travaillé avec grand nombre d'institutions et ensembles tels que : Orchestre
National de Lyon ; Cité da la Musique – Paris ; Opéra National de Lyon ; Orchestre Symphonique Lyonnais ; Orchestre du
Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon ; Orchestre Lyrique de région Avignon-Provence ; Janacek
Philarmonika ; Orchestre du festival Pirineos Classic ; Atelier du XX siècle ; Percussions Claviers de Lyon ; Ensemble
Poiësis ; Fondation Phonos – Barcelona ; Cercle Philharmonique de Chambéry ; Solistes de Lyon - Bernard Tetu ; Chœurs
des Universités de Grenoble ; Chœurs de l'Université de São Paulo ; Chœurs de l'Université Santa Ursula de Rio de
Janeiro... Parmi ses derniers projets il a dirigé une série de concerts avec l'ensemble Philidor (ensemble à vent sur
instruments anciens) à Genève, au Costa Brava, à Salzburg, à New-York ; avec les ensembles Cantiga et Gondwana à
Lyon et Villeurbanne et a animé une série de masterclass de direction au Conservatoire de Rio en juillet 2011. Depuis la
rentrée 2010 il enseigne au Conservatoire de Bordeaux.
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Susan Barrett : professeur d’anglais
Anglophone, agrégée, Susan Barrett travaille depuis 2002 comme maître de conférences dans le
département d’anglais à l’Université de Bordeaux-Montaigne. Elle a écrit sa thèse de doctorat sur les
romancières sud-africaines blanches et sa recherche actuelle concerne la littérature sud-africaine et
australienne. Elle a publié de nombreux articles dans des journaux en France et à l’étranger.
Musicienne amateur, elle joue du hautbois dans plusieurs formations en Dordogne.
Pierre Fouchenneret : violon
Pierre Fouchenneret est né le 12 Août 1985 à Grasse (Alpes-Maritimes). Il débute ses études musicales
de violon à 5 ans au conservatoire national de région de Nice. Élève d’Alain Babouchian, il obtient en
1998, à 12 ans, le Premier prix de violon à l’unanimité avec les félicitations du jury. La même année, il
est reçu au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur de Paris. Il étudie d’abord avec
Olivier Charlier et obtient le Premier prix de violon avec la mention très bien à l’unanimité. Deux ans plus
tard, dans la classe de Daria Hovora, il obtient un Premier prix mention très bien de musique de chambre. Parallèlement, il
travaille avec des artistes et pédagogues de renom tels Devy Erlhi, Janos Starker, Pierre Laurent Aimard. En 2003, il
devient lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire, ce qui lui permet de mener à bien ses projets musicaux.
Depuis, il est invité régulièrement dans les studios de France Musique et de la télévision (France Télévision, Arte,
Mezzo…). Il se produit régulièrement en concert tant en France qu’à l’étranger (Allemagne, Hongrie, Espagne, Algérie,
Maroc, Cambodge, Portugal, Italie, Belgique, Canada, Inde, Bulgarie,...). Il participe à de nombreux récitals en sonate,
formation de musique de chambre ou en soliste avec orchestre (Orchestre de l’Opéra de Nice, St Petersbourg Chamber
Orchestra, Orchestre de chambre de la Côte d’Azur, Orchestre de Brno…). Il se produit dans le cadre de nombreux
festivals avec des musiciens de renom (Hortense Cartier Bresson, Marielle Nordmann, Roland Pidoux, Denis Pascal, Henri
Demarquette, Maurice Bourgues, Marc Coppey, le Quatuor Ebène, François Salque). Avec le violoncelliste Antoine Pierlot
et le pianiste Julien Gernay, il a enregistré les deux trios de Mendelssohn chez Explora Concept ainsi qu’un disque
consacré au compositeur Roger Steptoe. Il est également membre de l’ensemble Contraste depuis 2009 aux cotés
d’Arnaud Thorette, Antoine Pierlot et Johan Farjot avec lequel il enregistre le nonette de Georges Onslow, disque salué
par la critique. Il fonde en 2010 le quatuor Raphaël en compagnie du violoniste Pablo Schatzman de l’altiste Arnaud
Thorette et de la violoncelliste Maya Bogdanovitch. Quatuor avec lequel il remporte la même année un 2 prix au
prestigieux concours international de Quatuor à cordes de Bordeaux.
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Matthieu Arama : violon
Matthieu Arama commence le violon à l’âge de 6 ans et fait ses débuts en soliste salle Gaveau à Paris à
l’âge de 11 ans. Quelques années plus tard, il entre au CNSM de Paris dans la classe de Sylvie Gazeau.
Il y obtient en 2000 le Premier prix mention très bien à l’unanimité avec un Prix spécial de l’association
des anciens élèves. La même année, il est accepté dans la classe du Maitre Igor Oistrakh au
Conservatoire Royal de Bruxelles. Pendant six ans, il suit l’enseignement d’un des plus illustres
représentants de la grande école soviétique et a également l’opportunité, lors de Master Classes, de travailler avec
d’autres violonistes prestigieux tels que Vadim Repin, Ivry Gitlis ou Pavel Vernikov. Durant ses années d’études à
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Bruxelles, il obtient notamment le Troisième Grand Prix du Concours International de Montréal, une Médaille de Bronze, le
Quatrième prix au Concours international de Londres (B.Britten), le Quatrième Prix du concours International Shlomo Mintz
ou encore son diplôme de Master avec Distinction du Conservatoire Royal de Bruxelles. Matthieu Arama s’est produit en
soliste dans plusieurs pays sur trois continents et a eu l’occasion de jouer avec quelques orchestres parmi les plus
prestigieux sur la scène mondiale tels que le London Symphony Orchestra à Barbican sous la direction de Sir Andrew
Davis, l’Orchestre Symphonique de Montréal salle Wilfried Pelletier sous la direction du Maestro Asher Fish, mais aussi le
Royal Philharmonic Orchestra (Londres-Barbican), l’Ontario Philharmonic Orchestra (Canada), le Cape Town Philharmonic
(RSA), l’Orquesta sinfonica de Juarez (Mexico), l’Orchestre National de Lituanie... Récitals et concerts de musique de
chambre l’ont amené à se produire en Europe et en Amérique du Nord. Certaines de ses prestations ont été diffusées par
Radio Canada, CBC, France Musique ou encore FOX news. Après avoir vécu deux ans aux États-Unis où il a eu
l’occasion de travailler en étroite collaboration avec Malcolm Lowe (concertmaster du Boston Symphony Orchestra),
Joseph Siverstein et Eric Rosenblith, Matthieu Arama est aujourd’hui Supersoliste-Concert-master de l’Orchestre National
Bordeaux Aquitaine.
Stéphane Rougier : violon
Après des études au Conservatoire de Strasbourg, Stéphane Rougier est admis à l’âge de 14 ans au
CNSMDP, et poursuit un cycle de perfectionnement au CNSMD de Lyon. Il prolonge ses études de
violon et d'alto à Bonn en Allemagne auprès de Thomas Brandis, Konzertmeister à l’Orchestre
Philharmonique de Berlin. En 2004, il est nommé Professeur d’Enseignement Artistique en violon au
CRR de Bordeaux, et s’occupe particulièrement des pratiques collectives en s’attachant à créer la
relation entre les projets du CRR et de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
Il intègre l’ONBA en 1999 au poste de premier violon solo et se produit régulièrement en soliste, sous la baguette d’Hans
Graf, Hiroyuki Iwaki, David Coleman, Armin Jordan, Peter Csaba.
Premier violon du Quatuor de Bordeaux avec Cécile Rouvière, Tasso Adamopoulos & Etienne Peclard, il se produit aux
U.S.A, Chine, Japon en Europe et ainsi qu’à la « Folle Journée » de Nantes, Bilbao et Tokyo et se joint fréquemment aux
solistes tels Brigitte Engerer, Henri Demarquette, Régis Pasquier, Patrice Fontanarosa, Laurent Korcia, Marielle Nordmann.
Invité au sein de l'ensemble baroque de Bordeaux, avec Sigiswald Kuijken, Ton Koopman, Jaap Ter Linden, il crée
également en 1999 son propre Tango Quintet, avec J.J. Mosalini, Fernando Millet, Sophie Teboul et Matthieu Sternat, et
en 2005 le Meshouge Klezmer Band, avec lequel il enregistre un CD paru en 2011.
Nicolas Bône : alto
Né à Saint-Etienne, Nicolas Bône a étudié avec Serge Collot au Conservatoire de Paris puis s’est
perfectionné au contact de grands maîtres tels que Janos Starker, Menahem Pressler, Gyorgy Sebok,
Lorand Fenyvès, Zoltan Szekely à la Banff School of Fine Arts, Canada. En 1986, il entre à l’orchestre de
Paris et continue de se perfectionner auprès de Bruno Giuranna à Crémone, en Italie. Membre
fondateur du quatuor Kandinsky, il est lauréat des concours internationaux de Florence (1989) et de
Melbourne (1991). Il a donné de nombreux concerts dans le monde et réalisé plusieurs enregistrements au sein de ce
quatuor jusqu’en 2000. Depuis 1992, Nicolas Bône est Alto-Supersoliste de l’Orchestre National de France et a occupé le
poste d’Alto-Solo du Chamber Orchestra of Europe de 2000 à 2005. En plus du quatuor Kandinsky, sa discographie
comprend notamment les quintettes avec clarinette de Brahms et Mozart, les quintettes à cordes de Mendelssohn, la
sonate de Debussy, le Lachrymae de Britten avec le Chamber Orchestra of Europe. Depuis septembre 2009, il enseigne
également au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Nicolas Mouret : alto
Après ses études au CNSM de Lyon dans la classe de Tasso Adamopoulos dont il sortira en 1996 avec
un Premier prix, il effectue un cycle de perfectionnement durant lequel il fonde le quatuor Johannes dont il
sera l'altiste pendant plus de 10 ans. Après avoir remporté le concours international de quatuors à cordes
K. Klinger à Berlin en 1998 et avoir été lauréat d'autres concours internationaux (Bordeaux, Banff..), il se
produit avec le quatuor régulièrement sur les scènes françaises et européennes : Festival de Lucerne,
festival de la Philharmonie de Berlin, Konzerthaus de Berlin, Auditoro Nacional de Madrid, Musée d'Orsay
Paris, festival de Davos, Naples, festival de Radio France Montpellier etc... Il enregistre un premier disque
dédié à la seconde école de Vienne (Zemlinsky, Eisler, Webern) distingué par la presse : Le Monde, Le Figaro, Arte,
Diapason d'or, Fonoforum. Passionné de musique de chambre, il se joint à d'autres musiciens tels que Raphaël Oleg,
Emmanuelle Bertrand, J. Widmann, pour sortir du monde du quatuor et explorer d'autres langages musicaux. Très
attaché à l'art du XX siècle, il participe également avec le quatuor à la réalisation de créations contemporaines, de mises
en lumières de concerts ainsi qu'à des concerts de musique improvisée avec le trompettiste Jean-Luc Cappozzo entre
autre au festival Euopajazz du Mans. Parallèlement au quatuor, il se produit également en tant que soliste (Lyon, Zurich,
Bordeaux). Il est également professeur assistant au CNSM de Lyon depuis 2003. Nicolas Mouret est Alto-solo de
l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis 1999.
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Tasso Adamopoulos : alto
Né à Paris, Tasso Adamopoulos effectue ses études musicales en Israël. Nommé, à l’âge de 19 ans,
Alto-Solo à l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, il est ensuite successivement soliste à l’Orchestre
Gulbenkian, à l’Ensemble Orchestral de Paris et à l’Orchestre National de France, sous la direction de
Lorin Maazel. Soliste ou chambriste, il est le partenaire de musiciens tels que Wolfgang Sawallisch, Isaac
Stern, Jean-Pierre Rampal, Maria João Pires, Lorin Maazel, Emmanuel Krivine, Alain Lombard... Il est
depuis 1990 soliste à l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et fait partie du Trio Sartory. Professeur
au CNSM de Lyon et au Conservatoire Supérieur de Paris, il donne des cours magistraux dans le monde
entier. Il est notamment l’invité de l’Académie de Kyoto et de l’Université d’Indiana, aux États-Unis. Parmi ses prestations
en soliste avec l’ONBA, citons le Concerto pour alto de Béla Bartók, sous la direction de Mark Stringer, en mars 1998. Il
est, depuis 1999, responsable de la Formation de Chambre Bordeaux Aquitaine constituée de musiciens de l’ONBA et
membre du Quatuor de Bordeaux.
Éric Picard : violoncelle
Premier prix du concours international Finale Ligure, Éric Picard est nommé à l’âge de 23 ans Premier
violoncelle solo de l’Orchestre de Paris. Conjointement au travail qu’il mène à l’orchestre de Paris, il
assure le poste de Premier violoncelle solo du World Orchestra depuis sept ans et, avec une sensibilité
particulière au répertoire contemporain, mène une carrière de soliste et de chambriste sur le plan
international. En soliste, Éric Picard se produit en Serbie (Belgrade, Novi Sad), au Canada, Mexique,
Argentine, Japon (Bunkaîkan de Tokyo, Osaka, Nagano) au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Musikhalle de Hambourg...
Éric Picard est membre du trio Hoboken et du trio à cordes Opus 71 et a eu pour partenaires en musique de chambre
Christoph Eschenbach, Menahem Pressler, Hae Sun Kang, Victoria Mullova, Philippe Berrod, Dietrich Henschel, Laurent
Naouri, Cédric Thiberghien. En 2002, il fonde l’ensemble Diabolicus. Mu par une réflexion sur la forme du concert, à la
recherche de collaborations suivies et engagées dans tout le processus de création d’un programme, il travaille avec les
compositeurs Luis Naon, Martin Matalon, Bruno Mantovani, Philippe Hersant et Marc André Dalbavie (qui lui écrit en 2008
une pièce pour violoncelle seul). Il a été l’initiateur et le concepteur auprès de Pierre Boulez d’« Un certain parcours » qui a
fait l’objet d’une captation pour France Télévision en 2010. Professeur au Conservatoire National de musique d’Auxerre
durant 6 ans, il a aussi enseigné au Conservatoire du centre de Paris et poursuit actuellement ses activités pédagogiques
en donnant régulièrement des Master Classes en France et à l’étranger. Étudiant au CNSM de Paris dans les classes de
Maurice Gendron, Philippe Müller et Roland Pidoux, Éric Picard a poursuivi ses études en troisième cycle après avoir
obtenu ses Premiers prix de violoncelle et de musique de chambre. Dans le même temps, il a travaillé avec Paul Tortelier,
Natalia Chakovskaîa, Janos Starker, Boris Pergamenchikov et Siegfried Palm.
Aurélienne Brauner : violoncelle
Originaire de Bordeaux, Aurélienne Brauner commence le violoncelle avec Paul Rousseau. Elle entre
ensuite au CNR de Bordeaux dans la classe d'Étienne Péclard puis au CNSM de Paris dans la classe
de Philippe Muller où elle y obtient ses prix de violoncelle et de musique de chambre avec la mention
très bien à l'unanimité et la bourse Feydeau de Brou Saint-Paul. Elle part ensuite se perfectionner à
l'Universität der Künste de Berlin auprès de Jens-Peter Maintz. Lauréate d'un prix d'interprétation au
concours Lutoslawski, elle est soutenue par le « Mécénat Musical Société Générale » et la Fondation
Meyer, lui permettant ainsi de réaliser un CD « Jeunes Solistes » consacré aux œuvres pour violoncelle
seul du XX siècle. Elle se produit à New-York, Kyoto, Santander, Verbier, Berlin, à la Roque d'Anthéron, à la Cité de la
musique, salle Cortot. En 2008, elle joue en tant que « Révélation de l'ADAMI », à l'Arsenal de Metz, à l'Opéra de Vichy, au
Septembre Musical de l'Orne, à l'Opéra National de Lorraine, au Théâtre Impérial de Compiègne et à l'Opéra-Théâtre
d'Avignon. Elle a également été l'invitée de Gaëlle Le Gallic sur France Musique et « Découverte » du magazine ClassicaRépertoire. En 2009, elle reçoit le prix de la Fondation Del Duca décerné par l'Académie des Beaux-Arts pour
récompenser le début de sa carrière musicale et est lauréate de la Fondation de la Vocation (« promotion Président de la
République »). Elle a été sélectionnée par le « International Holland Music Sessions » pour la tournée des « New Masters
on tour » en 2010-2011. Elle s'est également produite à Radio France dans le cadre des concerts « Génération Jeunes
Interprètes ». On a pu l'entendre aux côtés de Patrice Fontanarosa, David Grimal, Paul Katz, Jean-Guihen Queyras…
Aurélienne est lauréate de la Fondation Oulmont (Fondation de France). En 2011, Aurélienne a joué en soliste avec
l'Orchestre National de Lille sous la direction de Laurent Petitgirard et en soliste avec l'Orchestre de la Philharmonie de
Baden-Baden (Allemagne). Elle s'est produite en 2012 dans plusieurs festivals en France et à l'étranger, notamment en
Suède et au Palazzetto Bru Zane à Venise avec la pianiste Lorène de Ratuld. Plus récemment, elle a réalisé une tournée
en Norvège avec le MinEnsemble ainsi que des concerts dans divers festivals (Sinfonia en Périgord, Musique en Vallée du
Tarn, Concerts de Vollore, Musiciennes à Ouessant,Val d'Aulnay…) Elle s'est également produite dans plusieurs villes
d'Algérie (Alger, Oran, Constantine, Annaba) pour la présentation du spectacle « La Musique m'a sauvé la vie » en
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hommage aux Poilus de la grande guerre. En 2015, elle s’est produite avec l’ensemble intercontemporain à la
Philharmonie de Paris et en soliste avec l’orchestre de Douai- Région Nord / Pas-de Calais. Elle a également enregistré un
disque consacré aux œuvres de David Monrad Johansen pour SIMAX Classic en Norvège.
Aurélienne est violoncelle solo de l’orchestre Bordeaux-Aquitaine depuis février 2014.
Benjamin Carat : violoncelle
Benjamin Carat est un violoncelliste qui propose un dialogue brillant entre l’instrument et l’ordinateur
dans l’interprétation de la musique d’aujourd’hui. En provoquant sur scène une fusion entre la science et
l’art, son souhait n’est pas d’exploiter gratuitement le spectaculaire comme moyen d’expression, mais
au contraire de favoriser l’alchimie propre aux oeuvres mixtes et interactives, par la discrétion de leur
réalisation et pour la fusion des traditions instrumentales et électro-acoustiques vers une seule et même
réalité : celle du spectacle vivant. Son parcours complet d’études dans les conservatoires de la région Rhône-Alpes va
attiser une curiosité grandissante pour la musique contemporaine, notamment par la rencontre de personnalités
marquantes. Il développe un parcours atypique au CNSMD de Lyon dans la classe des violoncellistes Jean Deplace et
Nicolas Hartmann ; il suit les cours de Robert Pascal en informatique musicale et participe à de nombreux concerts de
l’Atelier de Musique du XX siècle ; il obtient en 1997 le Premier prix. Dès 1994, il participe au Festival Musique en scène à
Lyon en y interprétant des oeuvres de Jonathan Harvey, Klaus Huber, Pierre Boulez, Helmut Lachenmann. Le GRAME
l’engage régulièrement pour des créations en France et à l’étranger et il intègre en 1999 son équipe artistique. Son
expérience dans le domaine de la musique mixte se synthétise en 1998 à l’IRCAM et à l’École des Hautes Études en
Sciences Sociales autour d’un mémoire de DEA de musicologie du XX siècle sur « Le nouveau rapport
interprète/instrument dans les œuvres pour violoncelle nécessitant un dispositif électronique ».
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Benjamin Berlioz : contrebasse
Après ses études au CNSM de Paris dans la classe de Jean-Marc Rollez où il obtient un Premier prix de
contrebasse, Benjamin Berlioz devient membre de l’Orchestre de Paris et mène en parallèle une carrière
de musique de chambre aux côtés des grands interprètes d’aujourd’hui. Il débute sa carrière de
chambriste en 1997 en tant que membre fondateur du Festival de Pâques de Deauville aux côtés de
Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo et Jérôme Ducros. Dès lors, il est sollicité par des ensembles
prestigieux pour se produire sur les plus grandes scènes internationales : Théâtre du Châtelet, Théâtre des ChampsElysées, Concertgebouw d’Amsterdam, Wigmore Hall de Londres, Festival Hall d’Osaka, Kioi Hall de Tokyo, Theatro
Amazonas de Manaus (Brésil), Grande Salle du Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou... Ainsi il joue régulièrement avec
les quatuors Talich, Ysaÿe, Manfred, Sine Nomine, Elysées, Fine Arts Quartet, le Quintette Moraguès, le Trio Wanderer,
mais aussi avec des ensembles de la jeune génération tels que les quatuors Ebène, Ardeo, Psophos, Modigliani, ZaÏde. Il
se produit également aux côtés de solistes tels que Menahem Pressler, Natalia Gutman, Gordan Nikolitch, Vladimir
Mendelssohn, Raphaël Oleg, Valery Afanassiev, Pierre-Laurent Aimard, Jean-Marc Luisada, Franck Braley, Paul Meyer…
Esther Brayer : contrebasse
Après des études musicales au CNR de Cergy-Pontoise (Premier prix de violoncelle, de musique de
chambre, de déchiffrage, d'analyse), Esther Brayer commence la contrebasse. Elle intègre rapidement
la classe de J.M. Rollez et de J.P. Celea au CNSM de Paris et obtient son D.F.S. mention très bien à
l'unanimité et un Premier prix de musique de chambre (classe de Christian Ivaldi). Elle diversifie sa
formation en suivant les classes de jazz, de contrebasse baroque, les académies d'orchestre (soliste de
l' O.F.J. en 1998, académies du XX siècle, d'Attergau avec la philharmonie de Vienne. Elle participe à la création de
spectacles ‘vivants’, abordant ainsi le théâtre, le cirque, la danse... Appelée auprès de R. Pidoux, T. Zimmerman, J.G.
Queyras, N. Dautricourt, du quintette Moragues, du quatuor Gabriel pour se produire en musique de chambre lors de
divers concerts et festivals, également par des formations orchestrales telles que l'Orchestre de Paris, l'Opéra Bastille,
l'Ensemble Orchestral de Paris, l'ONPL, l'Orchestre du Capitole, le Philharmonique et le National de Radio-France,
l'Orchestre de Tours, et par des ensembles contemporains -TM+, Itinéraire. Elle est également membre du nouvel
ensemble Pasticcio Barocco avec D. Walter et contrebasse solo du nouvel orchestre Les Siècles dirigé par F.X. Roth, et
membre fondateur du quatuor "Grave(s)". Contrebassiste à l'Orchestre de La Garde Républicaine, elle est titulaire du D.E
et du CA et enseigne au CRR de Cergy.
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Samuel Coles : flûte
Samuel Coles étudie la musique à la Guildhall School of Music de Londres puis au CNSM de Paris où il
remporte un Premier prix (1987). Il obtient ensuite le Deuxième prix du Concours international de flûte
Jean-Pierre Rampal, le Premier prix du Concours de Scheveningen et le Premier prix de la Young Artists
Competition (NFA, San Diego). Samuel Coles se produit en soliste avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre
du Concertgebouw d’Amsterdam, les Orchestres de La Haye et de Monte-Carlo, l’English Chamber
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Orchestra... En outre, il donne des concerts de musique de chambre (notamment avec Marielle Nordmann et James
Galway dont il fut l’élève) et participe à de nombreux festivals. Il est ainsi invité à Gstaad par Yehudi Menuhin et l’English
Chamber Orchestra, avec qui il enregistre les Concertos pour flûte K 313 et 314 de Mozart. Flûte solo de l’Orchestre
National Bordeaux Aquitaine depuis 1989, Samuel Coles se produit également aux côtés de Jean-Marc Dalmasso,
Dominique Descamps, Richard Rimbert et Jean-Marie Lamothe au sein du Quintette à Vent Bordeaux Aquitaine. Il a été
nommé professeur à la Guildhall School of Music de Londres en 1999 et est aujourd’hui flûte solo du Philharmonia
Orchestra de Londres.
Jutta Pulcini : flûte
Native d'Allemagne, Jutta Pulcini fait ses études musicales auprès de Konrad Hünteler et Renate Greiss
dans les Musikhochschule de Münster et de Karlsruhe. C'est en 1992, alors qu'elle est encore étudiante,
qu'elle obtient le poste de piccolo solo dans le prestigieux Orchestre de la Radio Bavaroise de Munich
placé sous la direction musicale de Lorin Maazel. De 1995 à 2014 elle poursuit ensuite sa carrière dans
l'Orchestre de la Radio de Baden-Baden (SWR) avant de gagner la place de flûte solo dans l'Orchestre
National de Bordeaux Aquitaine (ONBA). Jutta Pulcini a été dans cette période à plusieurs reprises membre invité de
l'Orchestre du Festival de Bayreuth. Dans le domaine de la musique de chambre, elle a été membre fondateur du
Quintette à vent "Delos" avec lequel elle a obtenu plusieurs prix internationaux, enregistré des CDs et fait de nombreuses
tournées. Elle s'est aussi produite régulièrement en soliste, notamment avec les Orchestres de Münster, d'Herford, de
Caracas, ainsi que les ensembles du Tokyo Chamber Orchestra, du Hans Rosbaud Ensemble, du X-semble de Munich, la
philharmonie de poche et de la SWR de Baden-Baden. Avant d'intégrer en 2015 le PESMD Bordeaux, Jutta Pulcini a été
professeur à la Musikhochschule de Freiburg en Allemagne. Elle a aussi animé de multiples Master classe dans les
Hochschule de Karlsruhe, Essen, Düsseldorf, Saarbrücken, Tokyo ainsi que dans le cadre du Sistema de Caracas.
Jacques Tys : hautbois
Après des premières études musicales au CNR de Reims, il intègre la classe de Pierre Pierlot au CNSM
de Paris où il obtient en 1984 un Premier prix de hautbois.
Il suit alors le cycle de perfectionnement de musique de chambre dans la classe de Christian Lardé.
Lauréat des concours internationaux de Toulon et Duinot (Italie), il remporte en 1988 le concours
international de Tokyo.
Dans le même temps, il se perfectionne auprès de Maurice Bourgue et Thomas Indermühle. En 1986, il
intègre l’orchestre des concerts Lamoureux, au poste de hautbois co-soliste. En 1990, il est nommé
hautbois supersoliste de l’Orchestre de l'Opéra National de Paris, avec lequel, sous la direction de Myung Whun Chung, il
enregistrera chez Deutsche Grammophon. En 1984, il obtient le certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de
hautbois. La même année, il est nommé professeur au CNR de Reims. En 1992, il devient assistant de la classe de
hautbois au CNSM de Paris. Parallèlement, il enseigne régulièrement à la Hochschule de Karlsruhe et est invité à donner
des Master Classes à l’Université de Tallahassee (USA), Geïdaï (Tokyo) ainsi qu’à l’académie internationale du Domaine
Forget (Canada). En 1995, il est membre de l’équipe formatrice de l’O.F.J.. En 1997, il est membre du jury du concours
international F. Gillet à Chicago. En 1998, il est nommé professeur de hautbois au CNSM de Paris. Il est invité dans
plusieurs festivals ou saisons de concert comme soliste ou au sein de formations de musique de chambre.
Dominique Descamps : hautbois
Né à Lille, Dominique Descamps se forme au Conservatoire de sa ville natale. Il entre ensuite au CNSM
de Paris où, après des études de hautbois (avec Pierre Pierlot) et de musique de chambre (avec
Maurice Bourgue), il remporte un Premier prix de hautbois. Hautbois solo de l'ONBA et co-fondateur de
l'Ensemble Baroque de Bordeaux, Dominique Descamps se produit également en musique de chambre
avec notamment l'Ensemble à Vent Bordeaux Aquitaine et les Solistes de l'Orchestre National Bordeaux
Aquitaine. Il est également l'invité de nombreux festivals en Grèce, au Portugal... Dominique Descamps
enseigne la musique de chambre et anime ce département au CRR de Bordeaux. Motivé par la rencontre avec des
compositeurs tels Daniel Galay et Étienne Rolin, Dominique Descamps travaille sur l'improvisation, enrichissant sa pratique
musicale par une recherche personnelle et développant un outil pédagogique au service des jeunes élèves. Animateur,
avec ses collègues hautboïstes de l'ONBA, de l'Ensemble Arundonax – bande de hautbois et basson de Bordeaux (16
musiciens, du hautbois au contrebasson), il dirige cette association d'anches doubles dans un souci de diffusion de la
musique pour hautbois et de partage avec les hautboïstes de la région bordelaise ainsi qu'avec les grand élèves du
Conservatoire.
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Christophe Grindel : cor anglais et hautbois
Né à Paris en 1960, Christophe Grindel étudie la musique dès l’âge de 5 ans. Médaillé très jeune du CNR
de Rouen, il entre au CNSMP en 1978 et en sort médaillé trois ans plus tard. De 1981 à 1985 il joue au
sein de l’Orchestre National de France sous les baguettes de Léonard Bernstein, Lorin Maazel, Pierre
Boulez, Charles Dutoit, Seiji Ozawa etc…et est également invité régulièrement à jouer avec l’Orchestre
de l’Opéra de Paris, avec l’Ensemble Intercontemporain. En 1985, alors qu’il est hautbois solo de l’Orchestre CannesProvence-Côte d’Azur, il est reçu en tant que cor anglais solo-hautbois premier soliste de l’Orchestre de l’Opéra de Paris.
Depuis, sa carrière de soliste, riche de nombreux concerts à Paris et en France, lui a permis de parcourir tout le répertoire
baroque et classique pour hautbois, hautbois d’amour et cor anglais.
Philippe Cuper : clarinette
Premier clarinettiste solo (super-soliste) de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris (depuis 1984).
Philippe Cuper est l’invité des orchestres internationaux : Philarmonique de Berlin, Scala de Milan, Radio
Bavaroise, Philarmonie Tchèque, Symphonique de Moscou, Sinfonia Varsovia, Orchestre de Paris,
National de France, Ensembles Contemporains à Paris… sous la direction des maitres Sawallisch,
Ozawa, Abbado, Maazel, Mehta, Boulez, Prêtre, Dohnanyi, Barenboïm, Gergiev, Salonen, Conlon, Chung, Jordan… Né à
Lille, Philippe Cuper a remporté les concours internationaux de Munich, Prague, Viotti, Prix Slovaque, médaille de Genève,
Orvieto, médaille Mravinsky de Saint Petersbourg après ses études de Musicologie à la Sorbonne et au CNSM de Paris
récompensées par un Premier prix de clarinette (Premier nommé à l’unanimité). Ses professeurs furent successivement
Gilbert Voisin (disciple de Louis Cahuzac), Guy Dangain, Guy Deplus et Henri Druart, il a reçu les conseils de J. Lancelot,
A. Boutard et S. Drucker (du New York Philarmonic) ainsi que de Jean Hubeau, Pierre et Nelly Pasquier (en musique de
chambre). Clarinette solo de l’Orchestre Mondial des Jeunesses Musicales, il devient, à 20 ans, clarinette solo de
l’orchestre Lamoureux à Paris. Collaborant avec les compositeurs Messiaen (pour son Quatuor), Françaix (enregistrement
sur disque de son concerto sous sa direction), Sauguet, Mihalovici, Rosenthal, Berio, Denisov, Komives, Hersant, Zygel,
Bacri, Connesson, Girard, Maratka, etc, il a créé les concertos de Bacri, Stankovitch ou de Gronych (avec Giora Feidman
et Eddie Daniels) à Tel Aviv ainsi que des quintettes de Paquito D’Rivera à Boston. Il a enseigné au CNSM de Saragosse :
« Conservatorio Superior de Aragon » (Espagne), il est professeur certifié au Conservatoire National de Région de
Versailles et donne des Master Classes dans les Universités de Chicago, Cleveland, Mexico, Tokyo, Pékin, Séoul, Taiwan,
Hong Kong, Canberra, Jérusalem, Moscou...
Richard Rimbert : clarinette
Formé par maitre Yves Didier à Bordeaux puis Guy Deplus au Conservatoire de Paris (sans oublier
l’enseignement paternel et celui de son 1er professeur M. Jean Saint-Jours), cet aquitain a obtenu,
entre autres, le Premier prix du CNSM de Paris et le très convoité Grand Prix International de Munich
(3e Prix). Il débute au célèbre orchestre d’harmonie de La Garde Républicaine de Paris, puis est invité
par Alain Lombard à rejoindre l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Outre sa participation aux
formations solistes de l’ONBA, essentiellement avec le Quintette à vent, il se produit en concert notamment en interprétant
le Lied de Schubert Le Pâtre sur le rocher au château Pontet-Canet en compagnie de la soprano Margaret Price, Golem
(musique yiddish) sous la baguette de Hans Graf et, dernièrement, le Quintette en si mineur de J. Brahms avec le quatuor
Prazák. Il se produit en musique de chambre, en trio avec l’altiste Yuri Bashmet et dans le Concerto d’A. Copland en
compagnie de Michel Portal. Ce dernier est le ‘parrain’ de la classe de Richard Rimbert, professeur principal de clarinette
au CNR de Bordeaux. Richard Rimbert a créé à Londres l’Atlantic Trio de Joan Albert Amargos avec Stéphane Rougier
(violon) et Hervé N’Kaoua (piano). Cette oeuvre, couplée à celles de B. Bartók et I. Stravinski est enregistrée sous le label
« La Nuit transfigurée ». Il est également un fervent défenseur de l’oeuvre de Christian Lauba (Directeur artistique de
l’ONBA de 2004 à 2006) dont il a créé Rituels pour clarinette solo, à Paris, Genève, Londres, Munich, Porto, Casablanca,
Buenos-Aires et Tokyo. Richard Rimbert est Président de l’AAC (Association Aquitaine des Clarinettistes) et musicien de
l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
Giorgio Mandolesi : basson
Basson solo à l’ Orchestre de Paris depuis mars 2003, professeur de basson moderne et historique à la
ZHdK Zurcher Hochschule der Kunst (Zurich) depuis septembre 2001 et Professeur de basson
historique au CNSM de Paris depuis septembre 2007. Après avoir obtenu son Premier prix au
Conservatoire de Musique ‘S. Cecilia’ de Rome dans la classe du professeur Marco Costantini en 1991,
Giorgio Mandolesi a étudié avec Milan Turkovic à l’École de Musique de Florence et avec Daniele
Damiano (premier basson solo du ‘Berliner Philarmoniker’) à l’Accademia Chigiana di Siena. Basson solo à l’Orchestra
Giovanile Italiana et à la Gustav Malher Jugend Orchestre, il a gagné quatre concours de basson solo : à l’orchestre du
Théâtre P.L. da Palestrina de Cagliari, à l’orchestre du Théâtre La Fenice de Venise, à l’orchestre du Théâtre Carlo Felice
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de Gênes et à l’Orchestre de Paris. Il a été basson solo au Théâtre S. Carlo de Naples, basson solo au Théâtre Carlo
Felice de Gênes. Après avoir étudié le basson baroque et classique avec Alberto Grazzi à la ‘Scuola Civica di Musica’ de
Milan, où il a obtenu son Premier Prix en juin 1999, il joue avec plusieurs ensembles et orchestres sur instruments anciens,
notamment : La Petite Bande de Sigiswald Kuijken, Europa Galante de Fabio Biondi, La Grande Ecurie et La Chambre du
Roi de Jean-Claude Malgloire, Balthasar Neumann Ensemble de Thomas Hengelbrock, Orchestre des Nations de Jordi
Savall, Concerto Italiano de Rinaldo Alessandrini. Il est membre des octuors à vent classiques Ensemble Philidor et
Ensemble Zefiro, jouant avec des musiciens tels Alfredo Bernardini, Paolo et Alberto Grazzi. Il a été professeur à la Jove
Orchestra de Catalunya et à la ESMUC, Escola Superior de Musica de Catalunya (Barcelona), pour la formation de
bassonistes espagnols, et professeur de basson baroque, classique et de musique de chambre à la Scuola di Alto
Perfezionamento Musicale de la ville de Saluzzo.
Anne-Sophie Frémy : basson
Née en 1990 à Achicourt dans le Pas-de-Calais, Anne-Sophie Frémy commence l’apprentissage du
saxophone à l’école de musique d’Achicourt qu’elle poursuit à l’école nationale de musique d’Arras et
entre en même temps dans la classe de basson allemand de Jean-Louis Ollé. Elle obtient sa médaille
d’or de basson au CNR de Lille en 2009 (classe de Jean-Louis Ollé), et est admise à l’unanimité au
CNSM de Lyon la même année dans la classe de Jean Pignoly et Carlo Colombo. Se perfectionnant
auprès de personnalités musicales telles que Jean-François Duquesnois, Laurent Lefèvre, Julien Hardy, Olé Kristian Dhal
lors de Master Classes, elle est sélectionnée en août 2011 pour participer à l’académie de Villecroze avec Sergio Azzolini.
Elle joue régulièrement avec les orchestres de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre des pays de Savoie, les Choeur et Orchestre
19 durant sa scolarité. Elle est lauréate en janvier 2012 de la ‘Yamaha Music Fondation of Europe’. Elle obtient sa licence
de basson allemand mention très bien en juin 2012. Anne-Sophie Frémy est basson solo de l’Orchestre National
Bordeaux Aquitaine depuis février 2012.
Marie-Bernadette Charrier : saxophone
Curieuse et passionnée par tous les courants musicaux d’aujourd’hui, Marie-Bernadette Charrier mène
une carrière internationale (France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Slovénie, Estonie, Australie,
Canada, USA, Japon, Chine, Pérou, Mexique, Thaïlande, Irlande, Suisse…) de soliste et en musique de
chambre avec l’ensemble Proxima Centauri dont elle est la directrice artistique. Elle est invitée
régulièrement pour des conférences et Master Classes en France et à l’étranger et a participé à diverses
émissions et enregistrements radiophoniques. Actuellement professeur de saxophone et de musique contemporaine pour
tous les instruments au CRR de Bordeaux, elle forme des générations d’interprètes à la pratique ouverte des musiques
d’aujourd’hui. Elle est aussi membre du bureau de l’Association des Saxophonistes de France. Marie-Bernadette Charrier
est dédicataire d’une centaine d’œuvres originales pour saxophone.
Marcus Weiss : saxophone
Né à Bâle en 1961, Marcus Weiss étudie le saxophone classique auprès d’Iwan Roth au Conservatoire
de Bâle. Il poursuit des études de perfectionnement à Chicago auprès de Frederick L. Hemke. Premier
prix du concours des solistes suisses 1989, Marcus Weiss est amené à jouer dans le monde entier avec
des orchestres prestigieux, tels que le Berliner Sinfonie Orchester, Orchester des NDR Hamburg ou le Tonhalle Orchester
Zuerich, ainsi qu’avec de nombreux ensembles de musique contemporaine (Ensemble Modern de Francfort, le
Klangforum Wien, l’ensemble recherche de Fribourg, l’ensemble Contrechamps de Genève ou la Musikfabrik à Cologne).
En tant que soliste ou au sein des deux ensembles qu’il a créés – le Trio Accanto (avec le pianiste Nicolas Hodges et le
percussionniste Christian Dierstein) et l’ensemble de saxophones XASAX – il interprète les nouvelles pièces de
compositeurs aussi divers que Georges Aper¬ghis, Mark Andre, Peter Ablinger, Helmut Lachenmann, Karlheinz
Stockhausen, John Cage, Giorgio Netti, Vinko Globokar, Hanspeter Kyburz, Beat Furrer, Mauricio Sotelo, Elliott Sharp,
Manuel Hidalgo, Brice Pauset, Stefano Gervasoni, Jô Kôndô et Salvatore Scairrino et autres. Marcus Weiss a fait de divers
projets avec des musiciens aussi divers que Dominique Vellard, Garth Knox, Teodoro Anzellotti, Ueli Wiget, David Moss,
Steve Lacy et bien d’autres. Il est professeur de saxophone et de musique de chambre à la Hochschule fur Musik de Bâle.
Depuis 2009 il y est directeur du Master de musique contemporaine. Marcus Weiss enseigne régulièrement au
‘Ferienkurse fuer neue Musik Darmstadt’ et aussi à l’académie d’ensembles IMPULS à Graz en Autriche.
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Jean-Michel Goury : saxophone
Né à Tonneins (Aquitaine) en 1961, il a fait ses études au CRR de Bordeaux (avec J.M. Londeix, F. Rossé, J.
Pernoo) et à l’IRCAM (avec R. Piencikowski et D. Kientzy) et a très jeune été reconnu par le 1 prix national des
jeunes solistes à Aix les Bains en 1980 (sous la présidence de Marcel Mule, accompagné par Roger Muraro).
Il est actuellement professeur certifié au CRR-Pôle supérieur de Paris/Boulogne-Billancourt et directeur de
l’ensemble international de saxophones, composé des étudiants de sa classe. Jean-Michel Goury a été invité
dans de prestigieux festivals (Salzbourg, Lucerne, Edimbourg, Paris-Festival d’automne, Witten, Uzeste, Odessa, Chicago,
Vandoeuvre, Berlin) et a joué en soliste avec les orchestres philharmoniques des Jeunesses musicales de Bavière, l’Opéra
national de Paris, Radio-France, les orchestres de chambre nationaux d’Italie, d’Auvergne, de Toulouse. Il a donné des
concerts de musique de chambre dans le monde entier avec le quatuor de saxophones XASAX, le pianiste Yves Josset
(depuis 1996, il a fait avec celui-ci et la flûtiste Sophie Goury de nombreuses tournées aux USA, Canada, Mexique,
Venezuela, Colombie), le quatuor Apollinaire et les ensembles l’Itinéraire, Klangforum, Contrechamps, Schoenberg choir,
Soloisten vocalisten, Les éléments. Parallèlement à cette intense activité de musicien de concert, il est régulièrement invité
pour donner des classes de maître et des récitals dans de nombreuses Universités et Écoles supérieures (Northwestern,
Eastman School, Bowling Green, Michigan State, UQAM, Basel, Tel Aviv, Madrid, Vienne, Séville, Pesaro, Köln).
Très impliqué dans la création, il a collaboré à de nombreux spectacles d’esthétiques très diverses (ses compagnons
allant de Yosh’Ko Seffer à Pascal Rophé, Evan Parker à Sylvain Cambreling, Otomo Yoshihide à Joël Suhubiette…) et
créé depuis 1979 plus de 400 œuvres de compositeurs d’horizons aussi divers que Henri Sauguet, Marius Constant,
Georges Aperghis, Claude Ballif, Denis Levaillant, Luciano Berio, ou encore François Rossé, Salvatore Sciarrino, Bernhard
Lang ou Christian Lauba. Il a enregistré à ce jour plus de 35 CDs, dont plusieurs ont reçu de belles récompenses.
er
Jean-Marie Londeix : saxophone
Jean-Marie Londeix est considéré « sans contredit comme un des plus grands saxophonistes et
professeur du monde. Son influence est énorme dans la communauté internationale de l'instrument »
(Gérald Danovitch), « un des plus grands musiciens de notre temps » (Edison Denisov), « dean of French
saxophonists who has made the Bordeaux, the world's leading center of saxophone studies »
(Washington Post), « peut-être, après Adolphe Sax et son maître Marcel Mule, le plus conséquent
"inventeur" du saxophone moderne » (Francesco Salime), « l'excellence qu’il manifeste notamment aux niveaux du son, de
l'articulation, de la finesse de diction, de l'élégance du phrasé, est la plus élevée exprimée par les saxophonistes
classiques de tous les temps ». (Federico Mondelci).
Jean-Pierre Cénédèse : cor
Jean-Pierre Cénédèse, membre fondateur de l’Ensemble de cuivres Epsilon depuis 1986, ensemble
avec lequel il a effectué plus de mille concerts et Master Classes sur les cinq continents et remporté
deux prix internationaux, soliste de l’orchestre de l’Opéra de Marseille depuis 2003 après l’orchestre de
l’Opéra de Lyon et le Capitole de Toulouse, professeur de cor au sein du CNR de Toulon Provence
Méditerranée depuis 2006, suite au CRR de Perpignan, intervenant auprès du « Sistéma au Venezuela »,
est un de ces musiciens français qui cherche, tout au long de sa carrière, un équilibre entre musique de chambre,
orchestre symphonique et enseignement. Son expérience, depuis plus de 25 ans, auprès des plus grandes institutions,
tant en France qu’à l’étranger, lui ont permises d’acquérir des compétences qu’il propose aux étudiants souhaitant se
former au plus haut niveau.
Jean-Marc Dalmasso : cor
Né à la Seyne-sur-Mer, Jean-Marc Dalmasso mène des études musicales au Conservatoire de Toulon
puis au Conservatoire de Tours (Premier prix en 1968). Il entre au CNSM de Paris où il obtient en 1972
un Premier prix, premier nommé à l’unanimité (classe de Georges Barboteu) et un Premier prix de
musique de chambre (classe de Christian Lardé). Enseignant au CNR de Marseille, il a également
occupé le poste de cor solo à l’Opéra de la cité phocéenne. Jean-Marc Dalmasso est professeur de cor au CRR de
Bordeaux et super soliste au sein de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Parallèlement, il poursuit une brillante
carrière de concertiste et de chambriste et est régulièrement invité à participer à des Master Classes en France et à
l’étranger. Il a joué le Concerto pour cor n°1 de Strauss avec l’ONBA sous la direction de Peter Schrottner en mai 2012.
Jean-François Dion : trompette
Né en Gironde, Jean-François Dion commence ses études de cornet et de trompette au Conservatoire de
Bordeaux où il obtient ses Médailles d’or. Il complète sa formation au CNSM de Paris dans la classe de
Ludovic Vaillant et remporte un Premier prix de cornet et un Premier prix de trompette. Il rentre ensuite en
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troisième cycle dans la classe de Pierre Pierlot et Jacques Lancelot. Se succèdent sa Médaille d’argent au premier
Concours international d’interprétation musicale de Toulon et les débuts de sa carrière de soliste qui le conduira à jouer
avec différents ensembles tels que les orchestres de chambre Paul Kuentz, Jean-François Paillard ou ceux de Londres et
de Munich. Passionné par la formation de cuivres, il crée plusieurs groupes dont l’Ensemble de Cuivre d’Aquitaine, le
Burdigala-Brass, et participe à l’élaboration de l’Ensemble Musique Nouvelle à Bordeaux. Jean-François Dion est
trompette solo à l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis 1974 et enseigne la trompette au CNR de Bordeaux. Il a
notamment interprété le Concerto pour trompette et basson de Hindemith sous la direction de Hiroyuki Iwaki en mai 2000
à Bordeaux.
Laurent Malet : trompette
Originaire de Bergerac (Périgord), Laurent Malet commence la trompette à Bordeaux avec Patrick Bajon,
Pierre Lafitte et Jean-François Dion. Il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris
(classe d’Antoine Curé) d’où il sort diplômé en 1994 avec un Premier prix. Après avoir effectué son
service militaire au sein de la Musique de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, il rejoint l’Orchestre
des jeunes de la communauté européenne et se produit dans de nombreux concerts en Europe.
En 1991, il remporte le Deuxième prix du Concours européen de trompette Maurice André.
De 1992 à 1997, il occupe le poste de trompette solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la direction
de Michel Plasson. Il devient, en 1997, premier trompette solo de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris et joue
notamment sous la direction de Seiji Osawa, Valéry Gergiev et Pierre Boulez.
Avide de musique de chambre, il est membre de l’ensemble de cuivres et percussions IBY6 Brass avec David Defiez, Joël
Vaisse, Stéphane Labeyrie, Sébastien Jean et Emmanuel Curt. Avec l’Ensemble de Cuivres Epsilon, il participe
régulièrement au festival « Brass Week » en Limousin.
Parallèlement à ses activités musicales, Laurent Malet a été durant vingt années sapeur pompier volontaire.
Laurent Malet est musicien de l’ONBA depuis septembre 2012.
Franck Pulcini : trompette
Franck Pulcini commence ses études musicales avec Gérard Dubarry au Conservatoire de Limoges où il
obtient une Médaille d’Or puis le Prix de la Ville. Il est admis en 1983 au CNSM de Paris dans la classe
de Pierre Thibaud. Il se perfectionnera auprès de son maître pendant 3 ans et en sortira en 1986 gratifié
d’un Premier prix à l’unanimité. En tant que soliste, Franck Pulcini est lauréat de concours internationaux
parmi lesquels Prague, Toulon et surtout Tokyo où il obtient en 1994, le Premier prix ainsi que le prix
spécial de l’Empereur. Il effectue depuis régulièrement de nombreuses tournées en soliste à travers le monde, durant
lesquelles il se produit aussi bien en récital, qu’accompagné par les plus grands orchestres. Dans le domaine de la
musique de chambre, il est co-fondateur de l’Ensemble de cuivres Epsilon avec lequel il est lauréat des concours
internationaux de Narbonne et d’Osaka et avec qui il anime depuis 1994 de nombreux concerts ainsi que différents stages
à travers toute l’Europe dont le Festival « Cuivres en Fête » et l’Académie « Epsival ». Il est aussi titulaire depuis 1995 du
prestigieux poste de Trompette Solo à l’Orchestre de la SWR en Allemagne.
Bruno Flahou : trombone
Bruno Flahou a suivi ses études musicales au CRR de Douai où il obtient une médaille d’or en 1981. Il fut
par la suite lauréat des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Lyon et de Paris ainsi que
de la fondation MENUHIN. Il a été élève, notamment, de Michel Becquet et Gilles Millière. En 1993, il
obtient un 3ème prix du premier Concours International de Musique de Chambre d’OSAKA (Japon) avec
l’Ensemble Epsilon et, en 1988, un 2ème prix au concours International d’ensembles de cuivres. Depuis
1996, il est trombone solo de l’Orchestre National de l’Opéra de Paris. Il est également professeur au conservatoire du 12
arrondissement de la ville de Paris, membre créateur de l’Ensemble Epsilon et des ensembles Européens EBO et EBL,
membre de « l’OPTUOR » ensemble de trombones de l’Opéra National de Paris et directeur avec l’Ensemble Epsilon du
stage international « Epsival », ainsi que du festival « Cuivres en Fête » qui se déroule dans le limousin. Bruno Flahou est
invité à de nombreuses Master Classes dans de nombreux CRR et à des jurys dans les CNSM et conservatoires.
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Éric Coron : trombone
Après ses études de tromboniste au CNSM de Lyon, il entame un perfectionnement en musique de
chambre au CNSM de Paris avec les plus grands chambristes des formations prestigieuses cordes,
vents et cuivres jusqu’en 1992. Les années qui suivront seront ponctuées de plusieurs prix
internationaux. Parallèlement, sa passion pour les grands compositeurs le pousse à présenter les
concours d’orchestre, ainsi en 1996, il intègre l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine au poste de
trombone Solo. Et c’est tout naturellement que 2 ans plus tard, son envie de faire partager ses
connaissances l’amène à intégrer le Conservatoire de Bordeaux. Titulaire du CNFPT depuis 2006, il est
actuellement professeur de trombone au CRR de Bordeaux en qualité de professeur d’enseignement artistique.
Thierry Thibault : tuba
Tubiste fondateur de l’Ensemble de cuivres Epsilon, Thierry Thibault obtient avec cette formation deux
récompenses internationales de musique de chambre à Narbonne en 1988 et Osaka en 1993. Il
enregistre de nombreux albums et donne des concerts dans toute l’Europe, au Japon, aux USA, en
Afrique et en Amérique du Sud. Il codirige, depuis 1994, le festival « Cuivres en Fête » et l’Académie
« Epsival » de Limoges qui regroupent pendant la deuxième quinzaine d’août les grands noms des
cuivres et percussions du monde entier. Directeur du CRD de Valenciennes depuis septembre 2009, Thierry Thibault
assume en outre la direction artistique de l’orchestre Valentiana.
Atsutaro Mizunaka : tuba
Né à Yamaguchi au Japon en 1970, Atsutaro Mizunaka est tuba Solo de l’Orchestre de l’harmonie
militaire de la Japan Maritime Self-Defense Force de 1989 à 1992 puis de la Japan Ground Self-Defense
Force 13th Band de 1992 à 2001 à Hiroshima où il obtient trois grands prix militaires. Il a été tubiste de
l’Odyssée ensemble et cie (2007-2008). Il est invité pour des concerts à l’Orchestre Philharmonique de
Monte-Carlo, l’Opéra National de Lyon, SWR Baden-Baden et du Freiburg Sinfonieorchester, Hiroshima Symphony
Orchestra, etc. Il est admis en 2001 au CNSMD de Lyon avec Melvin Culbertson et obtient le DNESM (Diplôme National
Supérieur d’Études Musicales) en 2004 et le CECS (Cycle d’Études Contemporaines Spécialisées) en 2006 à l’Atelier
Instrumental du XX siècle. Il a été boursier de l’ADAMI en 2005. En 2007, il étudie à l’Université Lumière Lyon 2 en Master
2 pour les musiques appliquées aux arts visuels. Il a obtenu le 4ème prix au Japan Wind and Percussion Competition de
Tokyo (1998), Prix Dipromat au International Instruments Competition de Markneuikirchen (2000), Troisième prix à l’ITEC
International Tuba and Euphonium Competition de Budapest (2004). Au cours des dernières années, il a participé à la
création d’œuvres contemporaines, collaborant ainsi avec des compositeurs, des metteurs en scène, des danseurs, des
techniciens de la lumière et des ingénieurs du son pour les nouvelles technologies. Toutes ces expériences l’ont amené
aux différentes esthétiques ou formes d’art et à l’ouverture vers de nouveaux publics. Atsutaro Mizunaka est tuba Solo de
l’ONBA depuis 2008.
ème
Gilles Durot : percussions
Multi-instrumentiste précoce, c’est avec Jean-Daniel Lecoq au Conservatoire de Bordeaux puis au
Conservatoire de Paris dans la classe de Michel Cerutti que Gilles Durot développe ses talents pour la
percussion, qu’il mettra rapidement au service des grandes formations orchestrales parisiennes –
Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de l’Opéra
National de Paris etc., sous la direction, entre autres, de Pierre Boulez, Lorin Maazel, Kurt Masur,
Myung-Whun Chung, Christoph Eschenbach, Peter Eötvös ou Jonathan Nott. Fin 2007, il est nommé sur concours soliste
du prestigieux Ensemble intercontemporain. Il est également soliste de l’Ensemble Multilatérale depuis sa création en
2005 et fait partie du Trio K/D/M qu’il fonde en 2008 aux côtés du percussionniste Bachar Khalifé et de l’accordéoniste
Anthony Millet. Le trio aborde par un savoureux mélange des genres et des techniques la musique contemporaine actuelle.
Également fondateur, avec la flûtiste Mihi Kim, d’un duo flûte et marimba qui explore les richesses d’un très large
répertoire, il est constamment en recherche de nouvelles expériences musicales. On l’a ainsi vu collaborer à différentes
formations allant du jazz au rock, se produisant avec des artistes d’horizons très éclectiques, tels Johnny Hallyday, Les
Tambours du Bronx, le rappeur Kery James, le guitariste de tango Tomás Gubitsch ou le jazzman Louis Sclavis. Artiste de
la marque Majestic depuis 2011, Gilles Durot est également lauréat de la Fondation Meyer pour le développement culturel
et artistique, et a reçu le prix de musique 2010 de la Fondation Simone et Cino del Duca de l’Académie des Beaux-Arts
(Institut de France).
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Renaud Muzzolini : Percussions
Renaud Muzzolini est originaire de Nice. Fils de violoniste, il commence le violon à l’âge de 5 ans, puis
s’intéresse à la percussion à l’âge de 10 ans. Il intègre, en 1989, la classe de Jacques Carré au CNR de
Nice où il obtient un Premier prix en 1993. Titulaire du baccalauréat musical en 1992, il poursuit
parallèlement ses études de percussion pendant quatre années dans la classe de Francis Brana à
l’École nationale de musique de Créteil. Durant ses années d’études, il se joint en tant que musicien
supplémentaire à l’Orchestre Philharmonique de Nice, à l’Orchestre Région Provence Alpes Côte d’Azur
de Cannes, à l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo et à l’Orchestre National de France. En 1996,
il est admis premier nommé à l’unanimité dans la classe de percussion de Jacques Delécluse au CNSM de Paris. Cette
même année, il rejoint L’O.F.J., que dirige alors Marek Janowski. En 2000, il obtient son Prix de percussion au CNSM de
Paris, puis devient premier percussion Solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Depuis lors, il se produit
régulièrement en musique de chambre ainsi qu’en soliste dans différents orchestres et formations, et a enregistré deux
disques en tant que soliste « Des Canyons aux Étoiles » et « La Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ » de
Messiaen sous la direction de Myung-Whun Chung avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France (DG). Renaud
Muzzolini anime également fréquemment des Master Classes et occupe depuis 2010 le poste de professeur de
percussion au Conservatoire Raoul Pugno de Montrouge.
Jean-Daniel Lecoq : percussions
Originaire du Nord de la France, Jean-Daniel Lecoq fait ses études dans la classe de Jean Courtioux au
Conservatoire de Bordeaux où il obtient son diplôme en 1975. L’année suivante, Roberto Benzi le
nomme premier percussionniste à l’ONBA. En 1980, il participe à la fondation de Percussis, premier
ensemble bordelais de percussions. Après avoir affiné ses connaissances auprès de Georges Van Guth
et Gabriel Boucher, membres des Percussions de Strasbourg, il enseigne depuis 1984 à l’École
Nationale de Musique d’Agen et participe aux jurys des principaux conservatoires nationaux de France.
C’est en 1992 qu’il prend la succession de Jean Courtioux au Conservatoire National de Région de
Bordeaux. Jean-Daniel Lecoq est percussionniste au sein de l’Ensemble Musique Nouvelle dirigé par Michel FustéLambezat et musicien de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.
Aurélien Carsalade : percussions
Aurélien Carsalade débute la percussion au CRR de Toulouse dans la classe de Michel Ventula. En
1999, il obtient son prix mention Très Bien à l’unanimité. Il y suit parallèlement les cours d’Éric Sammut
lors des Master Classes organisées tous les ans. Il va ensuite se perfectionner pendant 2 ans dans la
classe de Michel Gastaud au Conservatoire du XII arrondissement de Paris, avec qui il obtiendra 2 ans
plus tard un prix mention Très Bien à l’unanimité. La même année, il intègre la classe de percussion du
CNSM de Paris, professeur Michel Cerutti. En 2005, il obtient son Diplôme de Formation Supérieure de
percussion mention Très Bien, puis en 2006, celui de Musique de Chambre mention Bien à l’unanimité
dans la classe de Hae Sun Kang. Musicien Indépendant, il affectionne tout particulièrement le travail de musicien
d’orchestre. Il se produit régulièrement au sein des plus grandes formations françaises, comme l’Orchestre
National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de Lyon, ou
encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Il est aujourd’hui timbalier solo de l’Orchestre National de BordeauxAquitaine.
ème
François-Frédéric Guy : piano
Depuis ses débuts avec l’Orchestre de Paris dirigé par Wolfgang Sawallisch suivi d’un enregistrement en
public du 2ème concerto de Brahms avec Paavo Berglund et le London Philharmonic, François-Frédéric
Guy s’est imposé comme l’un des pianistes les plus fascinants de sa génération. Il a travaillé aux côtés
de chefs de renommée internationale tels que Daniel Harding, Philippe Jordan, Esa-Pekka Salonen ou
encore Michael Tilson Thomas. Il est régulièrement l’invité du Philharmonia Orchestra, mais aussi de l’orchestre
Philharmonique de Radio France. En 2006, François-Frédéric Guy fait ses débuts aux Prom’s de Londres avec le
Philharmonia sous la direction d’Esa-Pekka Salonen. Passionné par le répertoire contemporain, il se produit dans les plus
importants festivals de création contemporaine comme Musica à Strasbourg, le festival d’Automne à Paris, Manca à Nice,
Archipel à Genève ou le Muzikgebouw d’Amsterdam. En 2012 il crée le double concerto de Bruno Mantovani ainsi que le
cycle pour piano En pièces de Marc Monnet (festival Musica de Strasbourg) dont il est le dédicataire. En novembre 2011,
il a fait ses débuts à Moscou à la Spivakov Hall. Il s’est produit en récital à Londres au Queen Elisabeth Hall et au Wigmore
Hall de Londres, au Royal Northern College of Music de Manchester, à l’Opéra Garnier de Monte-Carlo. Depuis 2008,
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François-Frédéric Guy se consacre à un Beethoven Project sur scène comme au disque. Pour enrichir ce projet il donne
l’intégrale de la musique de chambre pour piano et cordes aux côtés de Tedi Papavrami et Xavier Phillips. (Metz, Monaco,
Washington, Genève,...). François-Frédéric Guy est artiste en résidence à l’Arsenal de Metz.
Hervé N’Kaoua : piano
Médaillé d’or du Conservatoire de Bordeaux, Hervé N’Kaoua entre au CNSM de Paris dans les classes
de Dominique Merlet pour le piano et de Jean-Claude Pennetier pour la musique de chambre. En 1990,
il y obtient ses premiers prix (piano et musique de chambre) ainsi que le diplôme d’analyse musicale.
Admis en 3°cycle de musique de chambre dans la classe de Roland Pidoux, il se distingue dès 1991
dans différents concours internationaux. Après un cycle de perfectionnement à l’Académie de Musique de BANFF au
Canada en 1991, Hervé N’Kaoua obtient le Certificat d’Aptitude de professeur de piano (1995). Engagé comme
professeur de piano à l’École de Musique du Havre, il est nommé au Conservatoire de Bordeaux en 1997. En 1999, Hervé
N’Kaoua est choisi par la Communauté Urbaine de Bordeaux et le quotidien Sud Ouest pour représenter le nouveau
dynamisme de la ville dans le domaine culturel. Cette même année, il est également nommé Président de la section
française de l’European Piano Teacher Association (EPTA). Après avoir été l’assistant de G. Pludermacher au CNSM de
Paris, Hervé N’Kaoua est nommé, en septembre 2008, professeur au CNSM de Lyon. Par ailleurs, soliste et concertiste, il
participe à de nombreux concerts en France et à l’étranger : il est ainsi invité dans de nombreux pays pour des récitals. Il
est également l’invité de plusieurs orchestres. Son goût pour la musique contemporaine l’amène à intégrer le groupe
Proxima Centauri en 2000, avec lequel il participe à des créations en France ainsi que dans plusieurs autres pays. Il est
invité en tant que membre de jury de nombreux concours internationaux ainsi que dans quelques écoles de musique en
France. Il est également, depuis sa création, le directeur artistique des « Estivales de Musique au cœur du Médoc ».
Olivier Chauzu : piano
Formé au CNSM de Paris où il est couronné en 1987 par l’obtention du Premier prix de Piano et du
Premier prix de musique de chambre, Olivier Chauzu est un disciple de Gabriel Tacchino, Jean-Claude
Pennetier, Theodore Paraskivesco, Christian Ivaldi et Gyorgy Sebok. Vainqueur des concours
internationaux Maria Canals et Yvonne Lefébure (dans lequel il obtient le prix Debussy), il se produit sur
scène en France et dans de nombreux pays étrangers. Son enregistrement d’Iberia d’Isaac Albéniz lui a
valu un Diapason d’or ainsi que les quatre étoiles du Monde de la Musique. Il a signé pour Calliope (Harmonia Mundi) de
nombreux enregistrements (dont l’intégrale de Dukas) qui ont obtenu de prestigieuses récompenses discographiques en
France et à l’étranger, ainsi que l’intégrale de l’oeuvre pour quatre mains de Debussy avec Jean-Pierre D’Armengaud sous
le label Naxos.
Cédric Tiberghien : piano
Il commence le piano à l'âge de cinq ans avec Michèle Perrier à Noyon, étudie au Conservatoire de
Paris avec Frédéric Aguessy et Gérard Frémy, où en 1992 il reçoit le premier prix à 17 ans.
Il s'inspire très jeune de pianistes comme Arthur Rubinstein, qu'il considère comme l'un des plus grands
pianistes et voue une grande admiration à des artistes comme Artur Schnabel dans les œuvres de Beethoven, Richter ou
encore plus Emil Guilels.
Il remporte de nombreux prix internationaux. Le deuxième prix à Brême en 1993 et à Dublin en 1994, le sixième prix au
concours Rubinstein à Tel-Aviv en 1995, le troisième prix à Genève en 1996. Il est également demi-finaliste au concours U.
Micheli de Milan en 1997. En 1998, il obtient le Premier Grand prix et cinq prix spéciaux au Concours international
Marguerite-Long-Jacques-Thibaud.
Il réalise pour Harmonia Mundi plusieurs enregistrements de récitals solo : des œuvres de Debussy, les Variations Eroica
de Beethoven, les Partitas de Bach, des ballades de Chopin et Brahms. Il enregistre également un disque du Concerto
n°1 de Brahms avec l'Orchestre symphonique de la BBC dirigé par Jiří Bělohlávek4. Il accompagne au piano Marie
Devellereau, sur « Je te veux » d'Erik Satie.
De 2005 à 2007 Cédric Tiberghien fait partie de la sélection « New Generation Artists » de la BBC au Royaume-Uni.
Jean-Frédéric Neuburger : piano
Jean-Frédéric Neuburger est un pianiste et compositeur français.
Il étudie la musique avec Claude Maillols (piano), Émile Naoumoff (composition) et Vincent Warnier
(orgue), puis entre au CNSMDP en 2000. Il en ressort avec cinq premiers prix. Il débute sa carrière avec
la particularité de couvrir un vaste répertoire, aussi bien classique que contemporain. Neuburger se
produit dans le cadre de festivals réputés, comme Menton, Lucerne, ou La Roque d’Anthéron. Il obtient
de nombreux prix et récompenses : premier prix au concours d’Ettlingen (Allemagne), au Young Concert
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Artists (New York), lauréat de la Yamaha Music Fondation of Europe, etc.
Outre les concerts qu’il donne partout dans le monde, Jean-Frédéric Neuburger a enregistré plusieurs disques remarqués
chez DiscAuverS et Mirare. Il a aussi composé plusieurs pièces régulièrement jouées, dont la Sinfonia pour deux pianos et
percussions créée au Festival de la Roque d’Anthéron en 2010. Jean-Frédéric Neuburger enseigne au CNSMDP depuis
2009 (classe d’accompagnement).
Stein-Erik Olsen : guitare
Stein-Erik Olsen a étudié au Conservatoire de musique de Bergen et à la Norwegian Academy of Music
(Norvège). Parmi ses professeurs on peut citer Alexandre Lagoya (Conservatoire de Paris) et le pianiste
tchèque Jiri Hlinka. La carrière internationale de Stein-Erik Olsen commence en 1974 quand il représente
la Norvège au festival Expo Norr en Suède. Dès lors, il joue dans de nombreux festivals et fait de
nombreuses tournées à l’étranger, apparaît à la radio et à la télévision à travers l’Europe, la Grande
Bretagne, l’Inde et la Corée. En 1986 son premier récital au Wigmore Hall de Londres a été encensé par
la critique, les enregistrements ultérieurs qui en sont faits ont reçu le même accueil.
Les compositions de Stein-Erik Olsen ont été dédicacées par d’éminents compositeurs comme Ketil Hvoslef, Olav Berg,
Noel Zahler, John Duarte, Nikita Koshkin and Stepan Rak, en featuring dans ses enregistrements avec la maison de
disque Simax.
Stein-Erik Olsen est actuellement professeur de guitar à la Grieg Academy – University of Bergen (Norvège).
Stein-Erik Olsen a produit de nombreux albums, très bien accueillis tout au long de sa carrière. Son premier
enregistrement de concerto pour guitare, paru en 2014, en collaboration avec l’Académie de Saint Martin in the Fields
(reconnu pour son son hors du commun), l’a consacré maestria exceptionnel.
Sur son nouveau disque “SEONVEH”, son 10ème album signé sur Simax Classics, il a convié la crème de la crème
norvégienne pour un hommage au compositeur norvégien Ketil Hvoslef. L’album est paru en août 2015.
Francisco Bernier : guitare
Il débute ses études musicales au Conservatoire Supérieur de Musique de Séville et poursuit ses études
musicales à l'école Normale ‘Alfred Cortot’ à Paris sous la direction d’Alberto Ponce, puis de 1998 à
2002, à la Hochschule de Cologne, à l'Université du Québec de Montréal et enfin au Conservatoire
Supérieur National de Paris.
Francisco Bernier poursuit actuellement une carrière internationale.
Frédéric Zigante : guitare
Frédéric Zigante a étudié au Conservatoire Supérieur de Musique ‘Giuseppe Verdi’ de Milan. Il a travaillé
avec Ruggero Chiesa, Alirio Diaz et Alexandre Lagoya. Il a donné de nombreux récitals en Italie, en
Hongrie, en Angleterre, en Allemagne, en Grèce, en Espagne, au Japon, en Suisse, en Hollande, en
Pologne, en Chine et à Singapour.
Il s'est produit dans des salles de grand prestige telles que la Suntory Hall de Tokyo et le
Concertgebouw de Amsterdam. Il a effectué de nombreux enregistrements radiophoniques pour BBC,
Radio France, Rai, Rai Corporation, RTFB Belgique, Radio Vaticana, Radio Nacional Española, Radio
Suisse Romande et Rundfunk der DDR.
Il a réalisé de nombreux disques, notamment l'intégrale des œuvres pour guitare seule de Nicolò Paganini (premier
enregistrement mondial), l'intégrale de « Le Rossiniane » de Mauro Giuliani et l'intégrale des œuvres pour guitare seule de
Heitor Villa-Lobos (STRADIVARIUS STR 33378). Il a réalisé le premier enregistrement du Concertino pour guitare et
orchestre de Alexandre Tansman. Il a effectué la création du Concertino pour guitare et orchestre d'Alexandre Tansman,
de Marche II de Franco Donatoni, la création italienne des « Poèmes de la Mort » de Frank Martin et de Electric
counterpoint de Steve Reich. Il joue le répertoire du XIX siècle sur une guitare d'époque construite par Louis Panormo en
1828. Il est responsable de la « Collection Frédéric Zigante » chez les éditions Max Eschig de Paris.
Il est professeur au Conservatoire de Alessandria (Italie) et du cours de perfectionnement de guitare de la Fondation CiemMozart de Lausanne. Il a donné des masterclasses d'interprétation en Espagne (Conservatorio Superior de Musica de
Vigo), en Italie, au Japon et en Chine (Conservatoire Central de Pékin).
ème
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Olivier Chassain : guitare
Olivier Chassain est né à Paris en 1957. C’est au Conservatoire National Supérieur de Musique et de
Danse (l’actuel CNSMDP) qu’il obtient en 1982, un Premier prix de guitare dans la classe d’Alexandre
Lagoya, ainsi que ses prix d’harmonie et de contrepoint. Aujourd’hui, sa triple activité professionnelle lui
fait mener de front : 1) une carrière de concertiste qui prend une dimension internationale lorsqu’il
remporte en 1988 le premier prix de la « Guitar Foundation of America international competition »,
premier guitariste non américain à recevoir cette distinction ; il est invité dès lors régulièrement pour des
concerts et des Master Classes, sur tous les continents ; 2) une carrière de compositeur : il est l’auteur de nombreuses
œuvres, notamment pour guitare, et de recueils à vocation pédagogique tels que « Patchwork », « Ad hoc » … ; 3) une
carrière de pédagogue dont l’envol est pris à Orléans dès 1978 (il obtient son C.A. à 21 ans), à la suite de son premier
professeur, Roger Généraux, et qui voit son accomplissement lors de sa nomination en 1992 au Conservatoire de
Bordeaux, puis en 1994 à la succession de son maître Alexandre Lagoya, comme professeur au CNSMDP. Ardent
défenseur de la création contemporaine, Olivier Chassain est le dédicataire de nombreuses œuvres pour guitare (G.
Delerue, S. Dodgson, A. Ruiz-Pipo, T. Pécou, S. Heim,…) et de concertos (E. Lejet, R. Creuze, A. Riou, A. Margoni).
Inaki Alberdi Alzaga : accordéon
Inaki Alberdi a étudié au Centre international d'études Acordeonísticos, à l’Académie russe Gnessin et à
l'Académie Sibelius d'Helsinki, sous les enseignements de Carlos Iturralde, Miren Iñarga, Friedrich Lips
et Matti Rantanen. Il a enseigné par la suite à l'Académie Sibelius – Helsinki, à la Royal Academy of
Music de Londres, à la Musikhochschule de Würzburg. Actuellement, il est professeur d'accordéon et
de musique de chambre à l'École Supérieur de Musique du Pays Basque (Musikene) et à l'École de
Musique de Catalogne.
Philippe De Ezcurra : accordéon
Interprète, compositeur et arrangeur, Philippe de Ezcurra débute l'accordéon dès l'âge de 9 ans avec
Roger Luciaga et parfait ses études musicales au conservatoire de Bayonne où il y obtient les prix
d'Analyse musicale, d' Écriture, de Composition et de Musiques traditionnelles. Il entre au conservatoire
d'Orsay dans la classe de Myriam Bonnin et y obtient également le prix d'accordéon de concert avec au jury Marcel
Azzola ainsi que le prix de musique de chambre. Il continue de se perfectionner auprès de personnalités internationales
telles Frideric Lips, Wladislav Semionov, Matti Rantanen et surtout le maître yougoslave Wladimir Tomic à Kragujevac. En
1997, il reçoit le Prix du Président de la République et le prix SACEM au concours de l'UNAF, et se place la même année
4 au concours international d'Arrasate Mondragon et obtient aussi le prix du public.
Ensuite il étudie la pédagogie au CESMD de Toulouse et obtient son Diplôme d'État de professeur en 2002 ainsi que le
certificat d'Aptitude en 2007. Depuis 2003, il enseigne au conservatoire de Bayonne où il a ouvert la classe d'accordéon
avec le directeur Xavier Delette.
ème
Éric Cassen : musique de chambre
Éric Cassen étudie au CNSM de Paris auprès de Pierre Pierlot, Maurice Bourgue, Pierre-Yves Artaud et
obtient deux Premiers prix de hautbois et de musique de chambre. Admis en cycle de
perfectionnement de musique de chambre au CNSMP, il obtient un Premier prix, premier nommé à
l’unanimité au Rotterdams Conservatoruim dans la classe de Emanuel Abbühl, disciple de Heinz
Holliger. Lauréat de la Fondation Menuhin, Prix Marie-Blanche de Polignac, il remporte en formation
sonate le Premier prix du concours international Henri-Sauguet. Membre fondateur du Quintette à vent Claude Debussy, il
est lauréat avec cet ensemble des concours internationaux de Martigny, San Sebastián, Tokyo avant de remporter le
prestigieux concours international de l’ARD de Münich. Hautbois solo de l’Orquesta Sinfonica de Euskadi, du
Philharmonische Werkstatt Schweiz, il est nommé par Alain Lombard premier hautbois Solo de l’Orchestre National
Bordeaux Aquitaine. Il est invité par l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philarmonique de
Radio France et l’Orchestre de l’Opéra National de Paris. Il joue en soliste avec l’Orchestre Philarmonique de Radio France,
l’Orchestre de Chambre Jean-François Paillard, l’Orchestre National de Chambre de Toulouse, la Camerata Lysy Gstaad
et l’ONBA. Il enregistre pour France Musique, la Radio Nationale Espagnole, la Radio Suisse-Romande, et la Radio de
Münich. Après avoir joué pendant dix ans avec le Quintette à vent Claude Debussy en Europe et au Japon, il fonde en
2002 le Trio d‘anches Albert Roussel au sein de l’ONBA. Cet ensemble (hautbois, clarinette et basson) fait partie des
formations solistes de l’Orchestre.
Selon les répertoires, il est à géométrie variable, s’ouvrant au Quintette avec harpe ou piano. Passionné par la pédagogie
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et par la transmission, diplômé du Certificat d’Aptitude de professeur de hautbois, il est formateur des Bois à l’Orchestre
Poitou Charentes, en collaboration avec Charles Frey et le Trio à Cordes de Paris. Professeur à l’Académie Internationale
de Belgique, il enseigne la musique de chambre au PESMD Bordeaux Aquitaine.
Laurent Manaud-Pallas : violon
Laurent Manaud-Pallas débute son parcours musical à Tarbes puis à Pau. Après un passage au CRR
de Boulogne-Billancourt, il entre au CNSM de Lyon et termine son cursus au CNSM de Paris où il
obtient les diplômes de violon et de musique de chambre. En 1991, dès la fin de ses études, il entre à
l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Il se produit dès lors au sein de cette formation sur les plus
grandes scènes du monde (salle Pleyel à Paris, Carnegie Hall à New York, Philharmonie de Berlin,
Century Hall à Tokyo, Royal Albert Hall à Londres, Musikverein de Vienne…). En 2002, Laurent Manaud-Pallas est nommé
premier Chef d’Attaque des seconds violons à l’Orchestre National de France. Il y côtoie les plus grands chefs
d’orchestres comme, entre autres, Daniele Gatti, Kurt Masur, Seiji Osawa, Ricardo Muti ou Bernard Haitink, et continue
plus que jamais à parcourir le monde. Sa notoriété lui permet aussi de collaborer avec d’autres phalanges musicales
orchestrales (l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine ou
encore l’Orchestre de Monte-Carlo) et des ensembles de musique de chambre (Sirba Octet, Diabolicus, Les Dissonances,
Arties, Sortie d’Artistes).Par ailleurs, il se produit en musique de chambre avec ses collègues solistes de l’ONF. Laurent
Manaud-Pallas est aussi le violon Solo depuis sept saisons de l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, ainsi que le violon solo
de l’Orchestre Lamoureux depuis Septembre 2011.
France Desneulin : accompagnement piano
Titulaire du Certificat d’Aptitude d’Accompagnement, ainsi que du Diplôme d’État de piano, du Diplôme
d’État d’Accompagnement, d’un DEUG de Musicologie et de 5 Premiers Prix. Depuis de nombreuses
années, elle se produit sur les scènes tant en France qu’à l’étranger (Chine, Japon, Espagne, Ecosse,
Antilles, Maroc, Tunisie, Portugal…). Elle a été chef de chant à l’Opéra National de Bordeaux. Après
avoir enseigné dans divers Conservatoires du grand ouest, elle enseigne l’accompagnement à l’École
Nationale de Bourges. En janvier 2005, elle est mutée au Conservatoire National de Bordeaux en tant
que pianiste pour les classes supérieures. Entre 1997 et 2008, elle est directrice artistique de la
Compagnie Lyrique ‘Prima Voce’. Au sein de nombreux spectacles, elle est à la fois comédienne, pianiste ou
saxophoniste. En 2002, elle aborde la direction d’orchestre avec Dominique Rouits, puis elle se forme auprès de Marc
Trautmann. Elle se voit donc confier ainsi la direction de plusieurs œuvres lyriques. En 2009, elle crée la Compagnie
France en scène et assume depuis cette date sa direction. La Compagnie regroupe 28 artistes en troupe, produisant 6
spectacles originaux alliant la musique, le théâtre et la danse : « Show de vents », « Classical Jukebox », « Passion
Tango », « Ivoire et Palissandre quartet »…
Françoise Larrat : accompagnement piano
Professeur d’accompagnement et accompagnatrice au CRR de Bordeaux, pianiste depuis sa création
au sein de l’Ensemble Musique Nouvelle, elle travaille régulièrement pour l’Opéra de Paris. Depuis 1990,
elle intervient en tant que chef de chant à l’Opéra de Bordeaux et comme pianiste pour l’ONBA,
participe, avec le Chœur de l’Opéra de Bordeaux et les solistes Michèle Lagrange, Martine Olméda,
Jean-Luc Viala et Franck Ferrari, à la Petite Messe solennelle de Rossini (Mai Musical de Bordeaux,
1994), accompagne le violoniste Gil Shaham (récital au Palais des Sports, 1996), participe, en tant que
chef de chant, au concours international Plácido Domingo (1997), interprète, avec l’ONBA, « Rhapsody in Blue » de G.
Gershwin sous la direction de Yutaka Sado (avril 1999), « Les Enfants terribles » de P. Glass (novembre 2011)...
Accompagnatrice de Béatrice Uria-Monzon, dans de nombreux festivals (Mai Musical de Bordeaux, Festival de l’Abbaye
de Silvanes, Villa Médicis de Rome...), invitée par diverses formations de l’ONBA, elle interprète, entre autres, le Sextuor
de Poulenc et les Quintettes pour piano et vents de Mozart et de Beethoven avec l’Ensemble à Vent Bordeaux Aquitaine
ainsi que la Sonate pour deux pianos et percussions de Bartók avec l’Ensemble de Percussions Bordeaux Aquitaine.
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Isabelle Mancini : accompagnement piano
Isabelle Mancini est professeur-accompagnatrice des classes instrumentales au CRR de Bordeaux et
accompagnatrice pour l’Opéra de Bordeaux dans le cadre du Labo de la voix.
Imprégnée de culture lyrique, elle s’oriente très tôt vers l’accompagnement et, à cet effet, étudie le piano
mais aussi l’analyse, l’harmonie et le contrepoint au CNR de Bordeaux, CNR de Marseille, puis au
CNSM de Paris. Au cours de ses études, elle reçoit notamment l’enseignement de la concertiste Cécile
Ousset, puis du pianiste et pédagogue Emmanuel-Ferre-Laloë ainsi que de François Rossé et d’Yvonne
Desportes pour l’analyse et l’harmonie. Tout au long de son parcours, elle se partage entre ses activités pianistiques et
l’écriture musicale qu’elle considère indissociable de sa pratique de l’accompagnement.
À sa sortie du CNSM, elle est recrutée par le CNR de Bordeaux à la fois comme accompagnatrice des classes de chant
et chargée de cours d’harmonie et d’improvisation d’un accompagnement pour le DEUG et la Licence de musicologie.
Parallèlement, elle est engagée en tant que jeune talent par les JMF (Jeunesses musicales de France) avec lesquelles elle
effectue plusieurs tournées annuelles dans le cadre de concerts classiques et de concerts scolaires. Cette dernière
expérience, en partenariat avec l’Éducation Nationale, marquera le début de sa réflexion pédagogique et orientera ses
travaux d’écriture principalement vers la réalisation de matériel pour cours de FM, chœurs d’adultes et d’enfants.
Comme accompagnatrice lyrique, elle se produit en récital ou lors de festivals et concours de chant en France et
régulièrement en Espagne (Mai musical de Bordeaux, festival Musique en Biscaye, concours de chant de Vichy, concours
international lyrique de Canari). Pianiste présente également dans le domaine de la musique contemporaine, elle collabore
dix ans à l’Ensemble Musiques Nouvelles, participe à diverses créations lyriques ou théâtrales (La Voix écarlate de
Jacques Castérède avec l’ONBA, Orphée de Jean-Claude Audouin avec le TNBA) et intervient comme chef de chant sur
des répertoires XXème siècle (Opéra de Bordeaux, TNT). En tant que soliste, elle enregistre Schumann et Granados pour
le film de Gilbert Balavoine Les 3 M avec Jean Lacouture ou se produit sur scène, comme récemment lors des concertslectures Érik Satie avec la Compagnie Tiberghien.
Elle termine actuellement pour un projet éditorial en collaboration avec le violoniste et pédagogue Emmanuel Pesme,
l’écriture d’un accompagnement pour un recueil de formation initiale de violon.
Hilomi Sakaguchi : accompagnement Piano
Née au Japon, Hilomi Sakaguchi étudie le piano à l’Université de SOAI où elle obtient le Premier prix en
1989.
Arrivée en France en 1990, elle obtient le Diplôme Supérieur d’Exécution de l’École Normale de
Musique de Paris avec d’Annie D’Arco (élève de Marguerite Long) ainsi que la Médaille d’Or et la
Médaille d’Honneur de la ville de Bordeaux à l’unanimité du CRR de Bordeaux dans la classe d’Alain Motard et se
perfectionne auprès de Vadim Sakharov, François-René Duchable, Jacques Rouvier… En 1993, elle retourne au Japon
afin d’enseigner le piano à l’Université de Musique de SOAI (OSAKA) et accompagne les classes de chant, de chant
choral, d’instruments à cordes, à vent, de musique de chambre et de direction d’orchestre à l’Université d’Arts D’Osaka
et à l’Académie Française de Kyoto. De 1991 à 1993, elle travaille avec le saxophoniste et compositeur Ryo Noda et
interprète ses œuvres au japon, en Europe et aux États-Unis. De retour en France en 1995, elle est nommée pianisteaccompagnatrice au CRR de Bordeaux et travaille actuellement avec les classes de saxophone, violon et violoncelle.
Parallèlement, elle est régulièrement invitée en tant que pianiste à l’Académie Internationale de saxophone ‘Habanera’ en
France, au Conservatoire Supérieur des îles Baléares, à l’Académie de Santiago en Espagne et participe à de nombreuses
Master Classes de saxophone. Elle donne de nombreux concerts en France et à l’étranger (Japon, États-Unis, Europe) en
tant que soliste et chambriste à travers « Piano duo Opus 2 » avec le pianiste Pascal-Jean Marignan et le violoncelliste
Etienne Péclard et « Quatuor 2 pianos » avec Judy Chin, Jean-Marie Cottet et Pascal-Jean Marignan, dans un répertoire
allant de la musique classique à la musique contemporaine.
(Liste non exhaustive)
22
2
II – SCHÉMA DES ÉTUDES
FORMATIONS PROPOSÉES
Nous donnons à nos étudiants la possibilité de suivre plusieurs cursus simultanément :
Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) / Licence de Musicologie
DNSPM / Licence de Musicologie / Diplôme d’État (DE)
DNSPM / Licence de Musicologie / Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant (DUMI) *
DNSPM / Licence de Musicologie / DE / DUMI
DE / Licence de Musicologie pour les disciplines : Jazz, Musiques Actuelles Amplifiées, Musiques
traditionnelles, Formation musicale
•
En partenariat entre l’IFMI, l’Institut de Formation pour Musiciens Intervenants – Université Toulouse le Mirail
ou le CFMI de Poitiers – Université de Poitiers.
UNE FORMATION MUSICALE SUPÉRIEURE DE HAUT NIVEAU
Le Pôle d'Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse de Bordeaux Aquitaine propose une formation
musicale supérieure de haut niveau permettant à l’étudiant de se perfectionner dans sa discipline instrumentale ou
vocale, de se former aussi à la pédagogie, de s’ouvrir à d’autres esthétiques et à d’autres arts, de développer sa
créativité ainsi qu’une culture musicale et d’envisager le domaine de la recherche.
Les enseignements sont constamment liés, imbriqués de telle manière que l’étudiant puisse se nourrir d'un regard
transversal, notamment avec la Danse et le Théâtre, se forger un imaginaire collectif et individuel renouvelé et jamais
définitif.
Le PESMD Bordeaux Aquitaine prépare l’étudiant à la vie future de musicien, particulièrement par la multiplication
des stages professionnels avec des prestigieux orchestres ou ensembles : Orchestre National de Bordeaux
Aquitaine, Orchestre de Pau Pays Béarn, Orchestre Régional de Bayonne Côte Basque, Ensemble Proxima Centauri.
La pratique collective est au cœur du dispositif de la formation et est un axe principal du cursus d’interprète.
Dans le cadre du cursus du Diplôme d’État de professeur de musique, les étudiants effectuent des stages en
situation pédagogique dans les conservatoires ou écoles de musique de la région (tutorat) et bénéficient d’une
préparation aux entretiens de recrutement par les collectivités territoriales et à la conduite de projets pédagogiques
en relation avec les projets d’établissements, d’une préparation à la médiation et à l’éducation artistique.
Associée aux différents cours, aux actions pédagogiques et aux concerts publics réalisés par les étudiants, la
formation propose des rencontres avec des interprètes, des compositeurs, des musicologues, des chercheurs.
*********************************
23
2
LE DNSPM
Le PESMD Bordeaux Aquitaine propose la formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien
(DNSPM). Ce diplôme est adossé à la Licence de Musicologie de l’Université Bordeaux Montaigne. Il est de plus
compatible avec le cursus du Diplôme d’État de professeur de musique (DE).
En effet, les étudiants auront la possibilité, dès la deuxième année, d’intégrer, parallèlement au cursus DNSPM, le
cursus du Diplôme d’État de professeur de musique.
Le DNSPM est ouvert aux disciplines instrumentales classiques à contemporaines pour les instruments suivants :
Violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Flûte, Hautbois, Clarinette, Basson, Saxophone, Cor, Trompette, Trombone,
Tuba, Percussion, Piano, Guitare et Accordéon.
Le DNSPM Musiques Actuelles (jazz, musiques actuelles et musiques traditionnelles) ouvrira en septembre 2016.
Pour favoriser les chances d’insertion ou de reconversion professionnelle, le cursus DNSPM a été articulé avec le
cursus de formation au Diplôme d’État de professeur de musique.
Ainsi, le cursus du DNSPM, conçu avec l’Université Bordeaux Montaigne et le Conservatoire de Bordeaux, permet
d’envisager à l’issue de la première année plusieurs options, pour les étudiants motivés par le cursus de pédagogie
musicale :
Un DNSPM et un DE simultanés ; après avis d’une commission pédagogique et un examen spécifique pour
entrer en formation en fin de première année
Un DNSPM en trois ans et un Diplôme d’État sur une année complémentaire ; après avis d’une commission
pédagogique et un examen spécifique d’entrée en formation au DE en fin de première ou deuxième année
LES DÉBOUCHÉS
Ces parcours offrent une mutualisation importante des cursus DNSPM et DE, ce qui optimise les opportunités de
stabilisation pour un emploi artistique :
Avec l’obtention d’un Diplôme d’interprète, conjointement à une Licence de l’Université, et éventuellement
d’un Diplôme d’État de professeur de musique, ces étudiants s’ouvrent aussi l’accès au cadre d’emplois
d’ « Assistant territorial d’enseignement artistique »
Le DNSPM permet une poursuite d’étude en Master Interprétation dans tous les établissements supérieurs
européens
Le DE permet de préparer le Certificat d'Aptitude de professeur de musique ou encore de se présenter aux
concours de la fonction publique comme le Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du
Second degré de professeur de musique en Collège et Lycée (CAPES)
Un diplômé du DNSPM peut prétendre aux fonctions ou parcours suivants :
Musicien soliste dans le cadre de programmations de concerts (saison de spectacles, festivals etc.) en
France et à l’étranger
Musicien au sein d’orchestres ou d’ensembles permanents ou temporaires
Musicien invité dans le cadre de conférences ou d’actions culturelles
Enseignant de l’enseignement spécialisé et de l’enseignement supérieur en France et à l’étranger
(professeur en conservatoire, intervenant en master class, formation continue) Responsable artistique, responsable de structure culturelle
Artiste intervenant pour l’Éducation Nationale
Étudiant dans une nouvelle formation en perfectionnement pédagogique (DE) ; avec le DUMI ou en
perfectionnement instrumental (Master)
Formateur de musiciens de haut niveau, en poursuivant des études universitaires ou de recherche musicale
(Master, Doctorat)
Un diplômé du Diplôme d’État peut prétendre aux fonctions ou parcours suivants :
Musicien
Professeur de musique
Assistant territorial d'enseignement artistique
24
2
DNSPM 1 "Musique classique"
1er Semestre
UE
UE 1 : Pratiques artistiques
supérieures
UE 2 : Culture musicale
UE 3 : Pratiques artistiques
complémentaires
UE 4 : Langue étrangère
Matières
ECTS
Pratique collective dirigée
5
Voix ou Instrument (cours
individuel)
3
Voix ou Instrument (classe
de maître)
ECTS
Durée en heures
de chaque cours
Nbre de
cours
Nbre d'heures
de cours
Nbre
d'heures / UE
45
1
14
14
2
1
14
14
Pratique collective non
dirigée
5
1
14
14
Histoire de la musique
savante et analyse
3
4
12
48
Ecriture
3
1,5
14
21
Informatique musicale et
technique du son
3
1,5
12
18
Pratiques corporelles et
prévention des pathologies
liées aux pratiques
instrumentales et vocales
1
1
12
12
Instrument, voix, danse,
théâtre, complémentaire
2
1
14
14
1,5
12
87
15
3
9
Anglais
3
3
TOTAL 1er semestre
30
30
Matières
ECTS
ECTS
Pratique collective dirigée
5
Voix ou Instrument (cours
individuel)
3
48
65
18
18
218
218
Nbre d'heures
de cours
Nbre
d'heures / UE
2e Semestre
UE
UE 1 : Pratiques artistiques
supérieures
UE 2 : Culture musicale
UE 3 : Pratiques artistiques
complémentaires
UE 4 : Langue étrangère
Voix ou Instrument (classe
de maître)
Pratique collective non
dirigée
Durée en heures
de chaque cours
Nbre de
cours
45
1
14
14
2
1
14
14
5
1
14
14
4
12
48
87
15
Histoire des musiques
actuelles et analyse
3
Ecriture
3
1,5
14
21
Improvisation
3
1,5
14
21
Pratiques corporelles et
prévention des pathologies
liées aux pratiques
instrumentales et vocales
1
1
12
12
Instrument, voix, danse,
théâtre, complémentaire
2
1
14
14
Anglais
3
3
1,5
12
18
18
30
60
30
60
221
439
221
439
e
TOTAL 2 semestre
TOTAL 1 è re année
3
9
48
68
25
2
DNSPM 2 "Musique classique" / DE 1 (facultatif)
3e Semestre
UE
UE 1 : Pratiques artistiques
supérieures
UE 2 : Culture musicale
UE 3 : Pratiques artistiques
complémentaires
UE 4 : Langue étrangère
Matières
ECTS
Pratique collective dirigée
5
Voix ou Instrument (cours
individuel)
Voix ou Instrument (classe
de maître)
Pratique collective non
dirigée
Stage professionnel
Histoire de la musique et
analyse
Histoire des arts et
civilisations
Écriture
Improvisation
Pratiques corporelles et
prévention des pathologies
liées aux pratiques
instrumentales et vocales
Instrument, voix, danse,
théâtre, complémentaire
Anglais
e
TOTAL 3 semestre
Enseignement facultatif
(préparation au DE)
ECTS
Durée en heures
de chaque cours
Nbre de
cours
Nbre d'heures
de cours
Nbre
d'heures / UE
45
3
1
14
14
1
14
14
5
1
14
14
2
2
12
24
1
1
12
12
3
3
1
1
13
13
13
13
1
12
12
1
13
13
1,5
12
18
18
216
216
2
15
111
24
36
3
1
9
2
3
3
30
30
Tutorat
Atelier de pratiques
pédagogiques
Culture pédagogique
51
30
9
28
TOTAL 3e semestre
(+ préparation au DE)
283
4e Semestre
UE
UE 1 : Pratiques artistiques
supérieures
UE 2 : Culture musicale
UE 3 : Pratiques artistiques
complémentaires
UE 4 : Langue étrangère
Enseignement facultatif
(préparation au DE)
Matières
ECTS
Pratique collective dirigée
5
Voix ou Instrument (cours
individuel)
Voix ou Instrument (classe
de maître)
Pratique collective non
dirigée
Stage professionnel
Histoire de la musique et
analyse
Histoire des arts et
civilisations
Écriture
Improvisation
Pratiques corporelles et
prévention des pathologies
liées aux pratiques
instrumentales et vocales
Instrument, voix, danse,
théâtre, complémentaire
ECTS
15
5
Nbre d'heures
de cours
Nbre
d'heures / UE
1
14
14
1
14
14
1
14
14
111
24
2
2
12
24
1
1
12
12
3
3
1
1
13
13
13
13
1
12
12
1
13
13
1,5
12
36
3
1
9
2
Anglais
3
3
TOTAL 4e semestre
TOTAL 2 e année
30
60
30
60
Tutorat
Atelier de pratiques
pédagogiques
Culture pédagogique
Nbre de
cours
45
3
2
Durée en heures
de chaque cours
51
18
18
216
432
216
432
30
9
28
TOTAL 4e semestre
(+ préparation au DE)
283
TOTAL 2 e année
(+ préparation au DE)
566
26
2
DNSPM 3 "Musique classique" / DE 2 (facultatif)
5e Semestre
UE
UE 1 : Pratiques artistiques
supérieures
Matières
ECTS
Pratique collective dirigée
5
Voix ou Instrument (cours
individuel)
3
Voix ou Instrument (classe
de maître)
Pratique collective non
dirigée
2
ECTS
Durée en heures
de chaque cours
Nbre de
cours
UE 2 : Culture musicale
UE 3 : Pratiques artistiques
complémentaires
UE 4 : Options
e
TOTAL 5 semestre
Enseignement facultatif
(préparation au DE)
Nbre
d'heures / UE
45
15
5
1
14
14
1
14
14
1
14
14
Stage professionnel
Histoire de la musique et
analyse
Écriture
Improvisation
Pratiques corporelles et
prévention des pathologies
liées aux pratiques
instrumentales et vocales
Instrument, voix, danse,
théâtre, complémentaire
Environnement
professionnel
Nbre d'heures
de cours
123
36
3
3
3
3
1
9
2
3
3
30
30
24
2
12
24
1
1
13
13
13
13
1
12
12
1
13
13
1,5
13
19,5
19,5
217,5
217,5
Tutorat
Atelier de pratiques
pédagogiques
Culture pédagogique
51
30
9
28
TOTAL 5e semestre
(+ préparation au DE)
284,5
6e Semestre
UE
UE 1 : Pratiques artistiques
supérieures
UE 2 : Culture musicale
UE 3 : Pratiques artistiques
complémentaires
UE 4 : Options
Matières
ECTS
Pratique collective dirigée
Voix ou Instrument (cours
individuel)
Voix ou Instrument (classe
de maître)
Pratique collective non
dirigée
Stage professionnel
Histoire de la musique et
analyse
Ecriture
Improvisation
Pratiques corporelles et
prévention des pathologies
liées aux pratiques
instrumentales et vocales
Instrument, voix, danse,
théâtre, complémentaire
Environnement
professionnel
5
e
TOTAL 6 semestre
TOTAL 3 e année
TOTAL des 3 années
Enseignement facultatif
(préparation au DE)
Tutorat
Atelier de pratiques
pédagogiques
Culture pédagogique
TOTAL 6e semestre
(+ préparation au DE)
TOTAL 3 e année
(+ préparation au DE)
TOTAL des 3 années
(+ préparation au DE)
ECTS
3
2
15
5
Durée en heures
de chaque cours
Nbre de
cours
Nbre d'heures
de cours
45
1
14
14
1
14
14
1
14
14
Nbre
d'heures / UE
111
24
3
3
3
3
1
9
2
3
3
30
60
180
30
60
180
24
2
12
24
1
1
13
13
13
13
1
12
12
1
13
13
1,5
13
19,5
19,5
205,5
423
1294
205,5
423
1294
51
30
9
28
272,5
557
1562
27
2
III – CONTENU DE LA FORMATION PAR UE
UE 1 : PRATIQUES ARTISTIQUES SUPÉRIEURES (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)
PRATIQUE COLLECTIVE DIRIGÉE
Enseignants Session
Fréquence
des cours
45h/étudiant
VOIX OU INSTRUMENT (cours individuel)
Enseignants Choisis par la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine
Évaluation
Continue
Travail et progression, critères spécifiques définis sur la « fiche d’évaluation »
Bulletins semestriels réalisés par l’intervenant selon les critères pédagogiques suivants :
§
Niveau instrumental (/5)
§
Déchiffrage (/5)
§
Progrès (/10)
Évaluation
Finale
Fréquence
des cours
Récital de fin d’études : une épreuve soliste et en musique de chambre
Durée de l’épreuve : 30mn pour les DE 2, 20mn pour les DNSPM 2 et 45mn pour les DNSPM 3
(coefficient 2)
28h/an : DNSPM
24h/an : DE
VOIX OU INSTRUMENT CLASSE DE MAÎTRE
Enseignants Choisis par la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine
Contenu
Nous proposons à nos étudiants des Master Classes réalisées par de grands artistes et pédagogues
français et internationaux.
Fréquence
des cours
48h/an/instrument tout au long de l’année pour les DNSPM
PRATIQUE COLLECTIVE NON DIRIGÉE
(Musique de chambre contemporaine et Musique de chambre baroque, classique, romantique et moderne)
Enseignants Marie-Bernadette Charrier (musique de chambre contemporaine)
Éric Cassen (musique de chambre baroque, classique, romantique et moderne)
Stéphane Rougier (violon)
Évaluation
Concert de musique de chambre tout au long de l’année scolaire dans divers lieux de la Gironde.
Fréquence
des cours
Musique Contemporaine : 87 heures au total
Musique de chambre baroque, classique, romantique et moderne : chaque étudiant doit de se présenter
seul ou en formation 1h30 tous les 15 jours (14h/étudiant)
STAGE PROFESSIONNEL
Les stages professionnels se dérouleront au sein de l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, de l’Orchestre de
Pau Pays de Béarn, de l’Orchestre Régional Bayonne Côte Basque et de l’Ensemble Proxima Centauri. Ils
apporteront à l’étudiant une expérience enrichissante tant sur le plan pédagogique que sur le plan artistique. Ils font
l’objet en amont d’une validation par la direction pédagogique musique du PESMD Bordeaux Aquitaine et en aval
d’un rapport de stage. Les stages professionnels ne sont pas notés et ne valident aucuns ECTS : ils sont cependant
obligatoires dans le cursus.
28
2
UE 2 : CULTURE MUSICALE (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)
HISTOIRE DE LA MUSIQUE ET ANALYSE
Enseignants Cindy Pédelaborde, Nicolas Bonichot, Marie-Bernadette Dufourcet, Natalie Morel
(professeurs à l’Université Bordeaux Montaigne), Pascal Pistone, Sylvain Perret
Contenu
Promotion 1
Histoire de la musique du Moyen-Age, de la Renaissance, du Baroque, du XIX
ème
Promotion 2
Analyse d’œuvres des XIX et XX par Marie-Bernadette Dufourcet
Culture générale par Yolande Barbier
ème
ème
UE 3 : PRATIQUES ARTISTIQUES COMPLÉMENTAIRES (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)
ÉCRITURE, HARMONIE, CONTREPOINT
Enseignant Serge Lécussant
Évaluation
Fréquence
des cours
IMPROVISATION
Enseignants
Promo 1 : Contrôle continu
Promo 2 : Ecriture d’une pièce pédagogique
Promo 3 : Ecriture d’une pièce et concert à l’issue des cours d’écriture
Promo 1 : 42h
Promo 2 : 26h
Promo 3 : 26h
Pascal Pistone, Mario Gachis, Jean-Pierre Peyrebelle, Étienne Rolin, Simon Filippi,
Valérie Philippin
UE 4 : LANGUE ÉTRANGERE (DNSPM ET DIPLOME D’ÉTAT)
LANGUE ÉTRANGÈRE (anglais pour les francophones et français pour les anglophones)
Enseignants
Susan Barrett : cours d’anglais
Nathalie Allain : cours de Français Langue Étrangère (FLE)
Fréquence
des cours
Promos 1 et 2 (36h/Promo)
29
2
UE 5 : CULTURE PÉDAGOGIQUE (DIPLOME D’ÉTAT)
ENFANCE ET ADOLESCENCE (Approches Psychanalytiques) et MÉTHODOLOGIE DU MÉMOIRE (promo 2)
Enseignant Nicole Léglise
Contenu du Contenu du cours d’Enfance et Adolescence
cours
Présentation Winnicott
I - La capacité d’être seul (Winnicott/Klein)
II - La période de latence : déclin de l’Œdipe
- La tendresse
- La pudeur
- Le dégoût
- Les sublimations
III - L’adolescence
- Le retour de l’Œdipe l’admiration/le mépris stade génital « l’instinct » grégaire
Bibliographie
- DOLTO F. - L’image inconsciente du corps, Paris, Seuil, 1984
- FREUD S. - Cinq Psychanalyses, Paris, PUF, 19 édition, 1995 ; Métapsychologie Paris, Gallimard,
1968 ; Résultats. Idées. Problèmes. Paris, PUF, 1985
- WINNICOTT D.W. - De la pédiatrie à la psychanalyse Paris, Payot, 1969
ème
Fréquence
des cours
TD
Lecture de textes et présentation orale par les étudiants
36h pour les Promos 2
30
2
DIRECTION ET SUIVI DU MÉMOIRE
Enseignants Universitaires choisis en accord avec la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine
Contenu
Le sujet de recherche doit avoir une implication pédagogique. La réflexion sera ou non en rapport avec la
discipline de l’étudiant qui devra mettre en œuvre ses capacités de recherche documentaire, d’analyse et
de synthèse. Les mémoires soutenus sont susceptibles, dans l’état même où ils sont été déposés, d’être
reproduits sur microfiches ou microfilms, voire sur cédérom, et d’être diffusés dans les bibliothèques. Il
convient de respecter les bonnes règles de présentation et de rédaction.
CHRONOLOGIE ET REMISE DES TRAVAUX
Vacances d’été : lecture des ouvrages/articles en relation avec le sujet
Début Novembre : plan et bibliographie définitive du mémoire
Décembre : premiers extraits du mémoire dactylographié
Janvier : mémoire dactylographié première version
Mai : version finale du mémoire (dactylographié) à remettre au PESMD Bordeaux Aquitaine à l’attention de
L. Gignoux en 6 exemplaires
Juin : préparation de la soutenance
Fin juin-début juillet : soutenance du mémoire
RÈGLES GÉNÉRALES DE PRÉSENTATION
1.1. Il est recommandé d’utiliser un papier blanc de bonne qualité, dont l’opacité est suffisante. Le
grammage de ce support ne devra pas être inférieur à 80 gr.
1.2. Le format imposé du papier est le modèle A4, 210 mm x 297 mm.
1.3. La page de couverture devra présenter dans l’ordre ci-dessous les éléments suivants :
- Le nom du PESMD Bordeaux Aquitaine ;
- Le prénom (en minuscules) et le nom (en majuscules) du candidat ; pour les femmes mariées, le nom
patronymique suivi éventuellement du nom marital ;
- Le titre - et éventuellement le sous-titre - du mémoire ;
- Le prénom et le nom du directeur de recherche ;
- La nature du travail présenté (Mémoire présenté en vue de l’obtention du Diplôme d’État)
- Le mois et l’année de soutenance.
La couverture est suivie d’une page blanche, puis de la page de titre (identique à la couverture).
1.4. La page de titre est suivie, facultativement, d’une dédicace, d’un avant-propos et de remerciements,
ou immédiatement de l’introduction.
1.5. La numérotation des pages est continue. Elle commence après la page de titre. Les numéros sont
placés en bas, au centre de chaque page. Tous les chapitres doivent commencer sur une page impaire.
1.6. Le texte sera rédigé en double interligne (1,5), sur un seul côté de la feuille en caractères de taille 12,
Times New Roman. Les notes, infrapaginales, seront présentées en simple interligne et en caractères plus
petits (taille 11 ou 10). Il faut prévoir des marges suffisantes (2,5 cm environ) afin de permettre la
reprographie et une bonne reliure.
1.7. Après l’index et les tables d’illustrations, la table des matières clôt le travail et peut être résumée
sous forme de sommaire avant l’introduction. Elle reprend les titres des différentes parties, chapitres et
sous chapitres, et renvoie aux pages du mémoire. Le détail des annexes doit également y figurer.
1.8. Nombres de pages : 25 pages + annexes
CONVENTIONS RELATIVES À CERTAINS ASPECTS
2.1. Références
Un travail universitaire doit indiquer scrupuleusement ses références. Toutes les citations seront données
entre guillemets et accompagnées de notes infrapaginales.
2.1.1. La référence infrapaginale d’un livre est nécessairement composée des éléments d’information
suivants : auteur, titre, adresse bibliographique (lieu et éditeur, éventuellement diffuseur, ou s.1. sans lieu),
date de la première édition - s’il s’agit d’un simple retirage - et/ou de l’édition consultée (ou bien s.d., sans
date), page(s) de référence. Elle se présente sous cette forme : ESCAL, Françoise, Aléas de l’œuvre
musicale, Paris, Hermann, coll. « Savoir : Cultures », 1996, p. 172.
2.1.2. La référence infrapaginale d’un article suivra le même schéma. Cependant le titre de l’article
sera lacé entre guillemets et suivi du titre de la revue ou du volume, mise en italique, puis du tome, de
l’année, du numéro, et de(s) page(s) de référence. Soit : ZUMTHOR, Paul, « Les marques du chant. Le
point de vue du philologue », Revue de Musicologie, LXXIII, 1987, n° 1, p. 15.
2.1.3. La référence abrégée est admise lorsque l’adresse bibliographique est aisément consultable dans
les pages précédentes ou dans la bibliographie. Les termes Id. (Idem, le même) ou Ibid. (Ibidem, au même
31
2
endroit) désignent respectivement l’auteur ou l’ouvrage précédemment cités. Op. cit. (Opere citato) renvoie
à un titre déjà mentionné dans une note infrapaginale, de préférence sur la même page.
2.1.4. Les références phonographiques suivent les mêmes normes. Elles doivent mettre en évidence,
outre l’identité de l’auteur et le titre de l’œuvre, le nom des interprètes (et leur qualité), la nature du support
(microsillon, disque compact, bande, cassette, vidéocassette, cédérom), le nom de la maison d’édition, la
référence et, si possible, les dates d’enregistrement et d’édition (ou de réédition). Ex. : RAVEL, Maurice,
Histoires naturelles (textes de Jules Renard), B. Kruysen (baryton), N. Lee (piano), CD – Auvidis V 4700
(enr. 1972, rééd. 1993).
2.1.5. Les illustrations (exemples musicaux, photos, schémas) doivent être dûment numérotées et
légendées sous le document, selon les mêmes principes (auteur, titre, source) ; ces éléments seront repris
dans la table des illustrations. Si le travail est accompagné d’une cassette, d’un disque compact ou d’un
cédérom, celui-ci fera l’objet d’une table des exemples sonores ou multimédias. Lorsque les exemples
musicaux sont nombreux, il est conseillé de les réunir dans un fascicule ou un volume séparé.
2.2. Citations
2.2.1. Si les citations sont longues (plus de trois lignes), il convient d’en former un paragraphe, en retrait
du texte et en simple interligne, éventuellement en caractères plus petits ou en italique.
Les passages éventuellement retranchés à la citation doivent être indiqués par des points de suspension
entre crochets : […].
2.2.2. Les citations en langue étrangère seront traduites et intégrées au texte, selon les mêmes
principes. Le texte original, en italique, sera porté en note. Tout mot ou expression en langue étrangère,
dans le texte ou en note, sera présenté en italique, comme les titres et les noms des notes.
2.3. Sources, bibliographie, phonographie, iconographie
2.3.1. Tout mémoire de recherche doit comporter une liste des sources (classées selon la nature des
supports - écrites, orales, musicales, iconographique… - ou selon les lieux de conservation) et une
bibliographie.
Cette dernière peut être divisée en sections, allant du général au particulier ; à l’intérieur de celles-ci, la
présentation s’effectue selon l’ordre alphabétique des auteurs et conformément aux règles définies à
propos des références infrapaginales : auteur, titre, adresse bibliographique, nombre total de pages (voir
supra, 2.1.1 ou 2.1.2). Si un ouvrage ou un article est dû à plusieurs auteurs, ceux-ci figurent dans l’ordre
de l’édition ; s’il est anonyme, il est rangé au premier mot du titre, sauf si celui-ci est un article défini (Ex.
Art (L’) qu’on assassine […], Paris, Le Sycomore, 1980, 204 p.). La bibliographie doit être commentée, afin
de souligner l’intérêt de l’ouvrage ou de l’article par rapport au travail. Tous les modes d’information
contemporains (dont les sites Internet) peuvent naturellement trouver leur place dans cet ensemble. Les
références des documents consultés sur l’Internet suivent les conventions des ouvrages : auteur,
titre, adresse bibliographique, page(s) ; l’adresse URL complète (Uniform resource locator) se termine par
le nom du fichier (ex. chap.1.html ou partition.jpg) ; prendre soin d’indiquer en début d’adresse URL le type
de protocole (http, ftp, gopher).
2.3.2. Si la nature de la recherche l’exige, le mémoire ou la thèse peut inclure une phonographie; celle-ci
suivra les mêmes règles de présentation (voir ci-dessus, 2.1.4.).
2.3.3. Les travaux portant sur un sujet d’iconographie musicale suivront des normes de présentation
semblables à celles de la bibliographie. Ex. FANTIN-LATOUR, Henri, Autour du piano, 1885, huile sur toile,
160 x 222 cm, Paris, musée d’Orsay.
2.4. Annexes
Les annexes se placent entre la conclusion et la bibliographie. Elles regroupent tous les documents
accessoires ou trop longs pour figurer dans le texte (chronologies, fiches analytiques, listes, catalogue,
glossaire). Elles doivent être numérotées et paginées ; elles figurent dans la table des matières.
2.5. Index
L’index se place immédiatement avant les tables terminales. Dans tous les cas, il doit comporter une liste
des noms de personnes citées (y compris ceux de a bibliographie) : c’est l’index nominum. Selon la nature
du sujet, l’index des noms peut être suivi d’un index des matières traitées (index rerum), voire d’un index
des œuvres ou d’un index géographique (pays, régions, villes).
2.6. Quelques conseils relatifs à la saisie et au tirage informatiques
Choisir un ordinateur et un logiciel qui présentent de bonnes garanties de compatibilité (utile dans
32
2
l’éventualité de transferts de fichiers). S’assurer que la mémoire des matériels choisis sera suffisante pour
les travaux envisagés. Ne pas oublier d’entrer des espaces insécables entre les éléments qui ne doivent
pas être dissociés (chiffres - après n° et p. notamment ; initiales ; ponctuation si nécessaire). Veiller à ne
pas isoler des titres en bas de page. Ne pas se fier trop aveuglément au correcteur d’orthographe. Bien
relire le dernier tirage.
CHOIX D’OUVRAGES MÉTHODOLOGIQUES
- CHAILEY, Jacques (dir.) Précis de musicologie, Paris, PUF, 2/1984, 496 p.
- COUSIN, Nathalie, Recherche et documentation musicologique. Bibliothèques et archives, Paris,
Université de Paris-Sorbonne, Coll. « Observatoire Musical Français », série « Bibliographie et Catalogues »,
n°1, 2/1997, 100 p.
- Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale, 3/1990,
196 p.
- NYEKI-KÖRÖSY, Maria, Les documents sonores. Précis et discothéconomie, München-Paris, K. Saur,
1987, 380 p.
- PISTONE, Danièle, Musique et expression française, Paris, Champion, 1991, 180 p. Id., La musique, ses
institutions et son public dans la France du XXe siècle. Bibliographie commentée, Paris, Université de
Paris-Sorbonne, coll. « Observatoire Musical Français », série « Bibliographies et Catalogues », n°3, 1999,
XX-172 p.
- WALLON, Simone, La documentation musicologique, Paris, Beauchesne, coll. « Guides
musicologiques », 1984, 142 p.
- WEBER, Édith, La recherche musicologique. Objet, méthodes, normes de présentation, Paris,
Beauchesne, Coll. « Guides musicologiques », 1980, 172 p.
33
2
UE 6 : PRATIQUES PÉDAGOGIQUES (DIPLOME D’ÉTAT)
TUTORAT
Enseignants Choisis en accord avec la direction pédagogique du PESMD Bordeaux Aquitaine
Contenu
3 Situations possibles :
- Cours individuel
- Cours individuel dans le cadre d’une pédagogie de groupe
- Cours de musique de chambre (contrôles ponctuels des tuteurs)
Évaluation
Continue
Évaluation semestrielle par le tuteur : bilan écrit selon des critères pédagogiques précis renseignés dans les
fiches d’évaluation
Évaluation
Finale
Fréquence
des cours
Critères d’évaluation
1. Capacité d’analyse pédagogique et auto critique, de synthèse et de conseil
2. Sens pratique pédagogique, clarté de l’enseignement et efficacité
3. Sens créatif
4. Capacité d’adaptation et d’écoute (situations, âges)
5. Niveau instrumental
6. Connaissances théoriques (technique instrumentale, organologie, méthodes, physiologie,
psychopédagogie)
7. Capacité d’analyse pédagogique et auto critique, de synthèse et de conseil
8. Sens pratique pédagogique, clarté de l’enseignement et efficacité
9. Sens créatif
10. Capacité d’adaptation et d’écoute (situations, âges)
11. Niveau instrumental
12. Connaissances théoriques (technique instrumentale, organologie, méthodes, physiologie,
psychopédagogie)
2 cours de 30mn (J-MAA-MT) ou de 20mn et 40mn (Cl.), suivis d’un bref entretien avec le jury permettant
au candidat de faire une analyse critique de sa prestation. Les 2 cours doivent s’adresser à des niveaux
différents et suivre des modalités différentes (cours individuel dans le cadre d’une pédagogie de groupe,
cours collectif). L’un au moins de ces cours doit se dérouler en présence de l’une des classes auprès
desquelles le candidat a effectué un stage de pédagogie appliquée.
Une fois tous les 15 jours (60h/an)
ATELIERS DE PRATIQUE PÉDAGOGIQUE
Enseignants Sylvain Perret, conseiller aux études musique du PESMD Bordeaux Aquitaine
Lieu
PESMD Bordeaux Aquitaine, École de musique de Gradignan, École de musique de Talence
PÉDAGOGIE DIDACTIQUE et PÉDAGOGIE MUSICALE
Enseignants Marie-Pierre Chopin, Gérald Guillot, Sylvain Perret (pour les Promos 2)
Lieu
PESMD Bordeaux Aquitaine – 19 rue Monthyon – 33800 Bordeaux
34
2
UE 7 : ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL (DNSPM et DIPLOME D’ÉTAT)
ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL
Intervenants Formateurs de la Cité de la Musique de Paris (9h) – 3 ateliers de 3h
Charles Guivarch : administrateur artistique de l’ONBA
Catherine Marnas : metteuse en scène et directrice du TNBA et de l’ESTBA
Serge Cyferstein : chef du département de pédagogie du CNSMDP
Alain Meunier : violoncelliste international, professeur honoraire du CNSMDP et président du PESMD
Bordeaux Aquitaine
Sylvain Perret : conseiller aux études musique du PESMD
Lieu
PESMD Bordeaux Aquitaine – 19 rue Monthyon – 33800 Bordeaux
35
2
IV - ÉVALUATION DES ÉTUDES ET DÉLIVRANCE DES DIPLÔMES
I - L’ensemble des enseignements et des travaux dirigés fait l’objet d’une évaluation continue. Celle-ci se traduit en
fin de cursus, pour chacun des domaines d’études par une note de 0 à 20, et compte pour 60 % de la note globale.
Elle comprend également :
1) La réalisation, au cours de la deuxième année d’études, d’un projet musical aboutissant à une production
publique. Cette réalisation fait l’objet d’un rapport rédigé par le candidat, et d’un rapport noté du directeur
du centre de formation ou de son représentant. Ce projet fait partie du contrôle continu de l’UE 1 des
semestres 3 et 4.
2) Uniquement pour le Diplôme d’État : un travail personnel écrit (25 pages au maximum) portant sur un sujet
relatif à la pédagogie musicale. Ce court mémoire fait partie du contrôle continu de l’UE 5 des semestres 3
et 4.
Pour ces deux réalisations qui sont notées à part, une note égale et/ou supérieure à 7/20 est nécessaire pour les
valider.
II - L’évaluation terminale, affectée d’un coefficient de 40 %, est effectuée par un jury de fin d’études. Elle porte sur :
1) Uniquement pour le Diplôme d’État : deux cours de 30mn au moins (Jazz, Musiques Actuelles Amplifiées,
Musiques Traditionnelles), deux cours de 40mn et 20mn ou trois cours de 20mn (Classique), suivis d’un bref
entretien de 20 mn avec le jury, permettant au candidat de faire une analyse critique de sa prestation
(coefficient 4).
Les deux cours doivent s’adresser à des niveaux différents, et suivre des modalités différentes (cours
individuel, cours individuel dans le cadre d’une pédagogie de groupe, cours de musique de chambre).
L’un au moins de ces cours doit se dérouler en présence de l’une des classes auprès desquelles le candidat
a effectué un stage de pédagogie appliquée.
L’examen est évalué par un jury spécialisé dans la discipline du candidat, distinct du jury de fin d’études
2)
Semestre 4 pour le Diplôme d’État – coefficient 2 : une exécution instrumentale ou vocale de 30mn
(validant également le passage en DNSPM 3 ; évaluation par un jury spécialisé. Le passage est acquis
lorsque le candidat a obtenu au moins 10/20)
Semestre 6 pour le DNSPM : une exécution instrumentale de 45mn
3)
Un entretien avec le jury (coefficient 1) de 30 à 40 mn pour le Diplôme d’État
Le jury, après délibération, établit la liste des candidats qui ont obtenu une note moyenne égale ou supérieure
à 10/20 et dont aucune note n’est inférieure à 7/20 : soit la note moyenne de chaque UE ou la note de chaque
évaluation finale.
Pour les UE 1, 2, 5 et 6, la moyenne du contrôle continu de chaque UE doit être égale ou supérieure à 10/20
par année pour valider le Diplôme d’État (S1 + S2 et S3 + S4 pour la session juillet 2014).
Pour les UE 1 et 2, la moyenne du contrôle continu de chaque UE doit être égale ou supérieure à 10/20 par
année pour valider le DNSPM (S1 + S2 + S3 + S4 + S5 + S6).
Un candidat défaillant dans un des domaines d’études peut être autorisé par le jury, aux vues de l’ensemble de ses
résultats, à suivre dans ce domaine un ou plusieurs semestres d’études supplémentaires en vue de l’épreuve, ou des
épreuves, correspondante(s). Il garde dans ce cas le bénéfice de ses résultats positifs. Le Diplôme lui est délivré, en
cas de succès, à l’issue du ou des semestres supplémentaires effectués pour valider l’épreuve ou l’UE défaillante.
36
2
Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien
(Selon l’Arrêté du 1er février 2008)
Art. 12. − Les unités d’enseignement donnent lieu à l’obtention de crédits européens dont le nombre et les modalités
d’attribution sont définis par le règlement des études. Cent quatre-vingts crédits sont requis pour l’obtention du diplôme.
Art. 13. − Toutes les unités d’enseignement donnent lieu à une évaluation continue. L’évaluation continue porte sur
l’évolution de l’étudiant, les travaux réalisés et sur les acquis des périodes de stage en milieu professionnel ou des mises
en situation professionnelle. Elle se traduit, pour chaque unité d’enseignement, par une note de 0 à 20. Les notes sont
attribuées par le directeur de l’établissement sur proposition de l’équipe pédagogique. Une unité d’enseignement est
acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10 sur 20 à l’évaluation continue.
Art. 14. − Le module principal de l’unité d’enseignement de la spécialité donne également lieu à une évaluation
intermédiaire au cours du quatrième semestre et à une évaluation terminale en fin de cycle. Les jurys des évaluations
intermédiaire et terminale attribuent une note de 0 à 20. Cette unité est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10
sur 20 à l’évaluation continue et aux évaluations intermédiaire et terminale.
Art. 15. − Le jury de l’évaluation terminale de l’unité d’enseignement de la spécialité est désigné par le directeur de
l’établissement. Il comporte au moins quatre membres dont :
– le directeur de l’établissement d’enseignement supérieur ou son représentant, président ;
– au moins deux spécialistes de la discipline, désignés par le directeur de l’établissement, dont un professeur d’un autre
établissement d’enseignement supérieur ;
– une personnalité du monde musical.
Art. 16. − Au vu des résultats de l’évaluation terminale et de ceux de l’évaluation continue, le jury de l’évaluation terminale
de l’unité d’enseignement de la spécialité arrête la liste des candidats reçus. Le directeur de l’établissement délivre le
diplôme national supérieur professionnel de musicien.
Art. 17. − Les candidats non reçus obtiennent les crédits correspondant aux unités d’enseignement acquises. Le
directeur peut, après avis de l’équipe pédagogique, les autoriser à suivre une année d’études supplémentaire.
Diplôme d’État
(Selon l’Arrêté du 5 mai 2011)
Art. 13. − Les unités d’enseignement font l’objet d’une évaluation continue et, le cas échéant, d’une évaluation terminale.
Les évaluations sont constituées d’épreuves pratiques, d’épreuves écrites et d’épreuves orales. Les épreuves pratiques
comportent des mises en situation pédagogique, des mises en situation artistiques et la réalisation d’un projet artistique à
vocation pédagogique. Les épreuves écrites peuvent comporter des épreuves de commentaire d’écoute, d’analyse, de
culture musicale, de lecture à vue et de composition. Elles peuvent également donner lieu à la rédaction d’un dossier et
d’un mémoire. Les épreuves orales consistent en un entretien avec le candidat, le cas échéant à l’issue d’épreuves
pratiques ou d’épreuves écrites. La définition et la durée des épreuves ainsi que les modalités d’acquisition de chacune
des unités d’enseignement sont définies par le règlement des études de l’établissement. Les unités d’enseignement ne
sont pas compensables entre elles.
Art. 14. − Le jury de l’évaluation terminale est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le Diplôme
d’État de professeur de musique ou son représentant. Outre son président, il comprend au moins :
– un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’État de professeur de
musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des
assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique,
dans la spécialité musique ;
– un directeur ou directeur adjoint d’un conservatoire classé par l’État ;
– une personnalité qualifiée, choisie sur une liste fixée annuellement par le ministère chargé de la culture.
Ce jury peut s’adjoindre pour certaines épreuves des examinateurs spécialisés relevant de la discipline, du domaine et de
l’option concernés, titulaires du diplôme d’État de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de
professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement
artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique. Ces examinateurs ne
participent pas aux délibérations du jury. Les membres du jury et les examinateurs spécialisés sont nommés par le
directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’État de professeur de musique.
Art. 15. − Le directeur de l’établissement, au vu des résultats des évaluations continues et terminales, arrête la liste des
candidats reçus. Il délivre le Diplôme d’État de professeur de musique. Il remet aux candidats non reçus une attestation
précisant les unités d’enseignement et modules acquis ainsi que les crédits correspondants.
37
2
DÉROULEMENT DES ÉPREUVES DE PÉDAGOGIE (DIPLOME D’ÉTAT)
Examen de pédagogie :
L’évaluation finale dure 1 heure de cours suivi d’un entretien de 20 à 30mn ;
le jury est composé du directeur du PESMD, d’un directeur de CRR ou de CRD et d’un professeur certifié de la
discipline. Compte tenu du temps imparti, nous suggérons les répartitions suivantes qui sont à revalider entre le
tuteur, l’étudiant et la direction du PESMD Bordeaux Aquitaine :
Pour les Diplômes d’État Instrumentaux :
-­‐
1 cours d’environ 20mn de pratique d’ensemble
-­‐
1 cours d’environ 20mn avec un (ou plusieurs) élève(s) que l’étudiant a fait travailler régulièrement
-­‐
1 cours d’environ 20mn avec un élève « surprise » d’un autre niveau que le 1er (que l’étudiant n’a pas fait
travailler dans les semaines précédents l’évaluation)
-­‐
1 entretien d’environ 20mn avec le jury : l’étudiant devra tout d’abord faire une analyse critique de son cours
avant de répondre aux questions du jury
La modalité de la pédagogie de groupe doit se décliner sur l’ensemble de l’épreuve (elle n’est pas nécessairement
un moment isolé dans l’ensemble de l’heure de cours).
Pour les Diplômes d’État Jazz, Musiques Actuelles et Traditionnelles :
-­‐
1 cours d’environ 40mn de pratique collective (atelier)
-­‐
1 cours individuel d’environ 20mn avec un élève connu ou non, sur l’esthétique du diplôme
(ex : un étudiant saxophoniste jazz peut faire un cours individuel sur le jazz à un pianiste pendant 20mn si
c’est opportun)
-­‐
1 entretien d’environ 20mn avec le jury : l’étudiant devra tout d’abord faire une analyse critique de son cours
avant de répondre aux questions du jury
Une 1 épreuve blanche est organisée avec l’étudiant, son tuteur et sa classe en février ou mars.
ère
Une 2 épreuve blanche environ 1 mois avant l’épreuve finale si nécessaire.
ème
*********************************
Projet pédagogique :
L’étudiant doit rédiger le projet pédagogique en amont de l’examen de pédagogie : il doit décrire le contenu des
cours, les modalités d’apprentissage, les méthodes et répertoires recommandés sur les cycles I, II et III, ce en
conformité avec le schéma d’orientation pédagogique du Ministère de la Culture de 2008.
Il fait aussi le bilan de ses 2 années de tutorat pour se préparer aux épreuves finales. Il est noté mais non produit
devant le jury. Il est impératif qu’il soit remis au directeur 1 mois avant l’épreuve de pédagogie.
En fin de 1 année, on demande à la Promotion 1 un travail sur le répertoire et d’initier le projet pédagogique.
ère
*********************************
CALENDRIER PRÉVISIONNEL DE LA FORMATION 2015-2016
-
Réunion de rentrée et inscriptions : les lundi 7 et mardi 8 septembre 2015
Début des cours: le mardi 8 septembre 2015
Fin des cours : le mercredi 6 juillet 2016
Date des examens de pédagogie pour le DE : du lundi 23 au samedi 28 mai 2016
Date des examens finaux : du samedi 25 juin au mardi 5 juillet 2016
CALENDRIER DES REMISES DES DOSSIERS POUR LES PROMOS 2 EN DIPLOME D’ÉTAT
-
Projet Pédagogique : avant le 22 avril 2016 (en 2 exemplaires)
Mémoire : avant le 20 mai 2015 (en 5 exemplaires)
Projet Musical (bilan) : maximum 3 semaines après la réalisation du projet (en 1 exemplaire)
38
2
V – ANNEXES
-
L’équipe du PESMD Bordeaux Aquitaine
Référentiel d’activités professionnelles et Référentiel de certification du Diplôme National Supérieur
Professionnel de Musicien et Arrêté du 1 février 2008
Référentiel d’activités professionnelles et Référentiel de certification du Diplôme d’État de professeur de
musique et Arrêté du 5 mai 2011
Semainier type
Règlement intérieur
er
-
*********************************
L’équipe du PESMD Bordeaux Aquitaine
Président : Alain Meunier
Directeur : Laurent Gignoux
Directeur pédagogique musique : Laurent Gignoux
[email protected]
Directrice pédagogique danse : Josiane Rivoire
[email protected]
Administratrice : Karine Salace
[email protected]
Responsable formation continue/Aquitaine Mission Voix : Caroline Follana
+ 33 (0)5 56 91 27 37 | [email protected]
Conseiller aux études musique : Sylvain Perret
+ 33 (0)5 57 96 41 96 | [email protected]
Assistante danse : Danielle Moreau
+ 33 (0)5 56 91 45 44 | [email protected]
Assistante formation continue : Nathalie Allain
+ 33 (0)5 57 96 41 90 | [email protected]
Assistante musique : Véronique Phuoc
+ 33 (0)5 56 91 31 32 | [email protected]
Assistante administrative : Isabelle Brenuchot
+ 33 (0)5 56 91 18 17 | [email protected]
Chargée de communication : Charlotte Trogan
+ 33 (0)5 56 91 13 14 | [email protected]
Secrétaire administrative, d’accueil et EAT : Elsa Atienza
+ 33 (0)5 56 91 36 84 | [email protected]
Régisseur : Jean-Pierre Delord
+ 33 (0)5 56 91 27 37 | [email protected]
Pôle d’Enseignement Supérieur Musique et Danse Bordeaux Aquitaine
19 rue Monthyon - 33800 Bordeaux
Tél : + 33 (0)5 56 91 36 84 | Fax : + 33 (0)5 56 92 18 23
Site internet : www.pesmd-bordeaux-aquitaine.com
Facebook : https://www.facebook.com/pesmdba?fref=ts
Twitter : https://twitter.com/PESMD_Bordeaux
Google + : https://plus.google.com/u/1/+Pesmd-bordeaux-aquitaine
Youtube : https://www.youtube.com/user/PESMDBordeauxAquit
Dailymotion : http://www.dailymotion.com/PESMDBordeauxAquitaine
39
2
ANNEXE DE L’ARRÊTÉ DU 1ER FÉVRIER 2008 RELATIF AU DNSPM
Bulletin officiel 165
Ces termes, utilisés par commodité sémantique,
recouvrent un ensemble d’esthétiques voisines que l’on
peut préciser par la notion de champ musical.
Les champs musicaux du domaine des musiques
classiques recouvrent la musique ancienne, la musique
classique / romantique / moderne et la musique
contemporaine.
Les champs musicaux du domaine des musiques
actuelles recouvrent le jazz et les musiques
improvisées, les musiques traditionnelles et les
musiques du monde, la chanson, les musiques amplifiées
(utilisant l’amplification électronique comme mode de
création).
L’instrumentiste-chanteur pratique son art devant un
public ou lors de séances d’enregistrement.
Il noue une relation particulière avec le public au
moment du concert, mais il peut être aussi sollicité
dans la présentation et l’explication de son art et de
ses pratiques auprès du plus large public. Il peut le
cas échéant intervenir dans le cadre d’actions
éducatives vers le jeune public.
Annexe de l’arrêté du 1er février 2008 relatif au
diplôme national supérieur professionnel de
musicien et fixant les conditions d’habilitation
des établissements d’enseignement supérieur à
délivrer ce diplôme (arrêté publié au J.O n° 34
du 9 février 2008).
Métier « Instrumentiste-chanteur »
Il peut choisir de cumuler son emploi avec des activités
d’enseignement, par nature complémentaires, dans un
établissement d’enseignement artistique (Conservatoire
national supérieur de musique et de danse,
établissement d’enseignement public de la musique,
de la danse et du théâtre, école associative, ...), dans
le respect des règles de cumul d’emploi en vigueur.
I - Contexte actuel du métier
2. Types de structures concernées par le métier
1. Définition
Environ 31 000 musiciens professionnels sont
dénombrés sur le territoire français (source INSEE
2005), répartis de la manière suivante :
- pour une trentaine d’orchestres permanents, une
vingtaine de maisons d’opéra, des chœurs
permanents : plus de 2 500 musiciens d’orchestres et
plus de 400 choristes,
- au sein d’ensembles instrumentaux et vocaux non
permanents intervenant dans le domaine des musiques
classiques : plus de 3 000 instrumentistes et choristes,
- les autres musiciens professionnels interviennent
principalement dans le domaine des musiques actuelles
(chanson, variétés, jazz, bals, galas, musiques
traditionnelles, ...).
Le musicien « instrumentiste-chanteur » est un artisteinterprète qui exerce généralement son activité dans
le secteur du spectacle vivant subventionné ou privé.
Il peut être engagé par des employeurs dits
occasionnels, c’est-à-dire des employeurs dont
l’activité principale n’est pas le spectacle et qui
relèvent alors du champ du Guso (collectivités locales,
groupements d’amateurs, hôtels cafés restaurants, ...).
Il peut également inscrire son activité dans le secteur
du spectacle enregistré dans des emplois relatifs à
l’enregistrement de phonogrammes, de vidéogrammes,
de bandes sonores accompagnant des films ou tout
autre support numérique ou analogique.
Il est interprète d’un répertoire musical réparti en deux
grands domaines : les musiques classiques et les
musiques actuelles. Un même musicien peut tour à
tour intervenir dans chacun de ces deux domaines.
Ces structures-employeurs ont des statuts variés :
établissement public, SARL, association, régie
municipale, ... Elles peuvent être également des
structures de programmation épisodique (festivals).
En toutes hypothèses, elles doivent être détentrices
111
40
2
Bulletin officiel 165
de la ou des licences d’entrepreneurs de spectacles
correspondant à leurs activités.
Les employeurs du secteur des musiques actuelles sont
aussi variés que les genres musicaux représentés et
les lieux d’exercice du métier (studio, salle polyvalente,
salle de spectacles dont SMAC, bars et lieux
éphémères, ...). S’ils sont souvent organisés en
sociétés à vocation commerciale, un important secteur
associatif s’est toutefois développé au cours des quinze
dernières années à la faveur d’un soutien accru des
collectivités publiques aux musiques actuelles. Une part
importante du travail est fournie par les employeurs
occasionnels.
Pour l’ensemble du spectacle vivant, près de 100 000
employeurs relevant du Guso génèrent au moins une
déclaration de spectacle par an, pour un total de
628 000 emplois déclarés, soit une masse salariale de
près de 160 Meuros. Les musiciens (60 % des emplois
déclarés) et les chanteurs (14 %) représentent près
des trois-quarts de ces emplois (source Guso 2006).
3. Emplois concernés
Le musicien est salarié sur la base d’un contrat à durée
indéterminée (CDI) ou sur la base de contrats à durée
déterminée (CDD) auprès de plusieurs employeurs
successifs.
Son emploi dans l’entreprise est régi par des normes
légales, réglementaires et conventionnelles, fixant des
minima salariaux, mais aussi par les modalités
pratiques d’exécution du contrat de travail
(déplacements, répétitions, ...).
L’orchestre et le chœur permanents travaillent
fréquemment dans un équipement fixe de répétition
et/ou de diffusion. Les ensembles non permanents n’ont
pas toujours de lieu de résidence. Cette spécificité
impose une grande mobilité aux musiciens.
Le rythme des activités du musicien artiste interprète
est lié à l’activité de la ou des formations dans lesquelles
il travaille : répétitions, concerts, festivals, tournées,
animations, ...
3.a.- Pour les musiques classiques :
Le musicien instrumentiste-chanteur exerce son
activité soit comme salarié permanent dans un
établissement de création et de diffusion artistique
(orchestre ou chœur permanent, maison d’opéra,
généralement subventionnés par l’État et/ou les
collectivités territoriales), soit comme salarié
d’ensembles instrumentaux ou vocaux. Il a vocation à
se produire en qualité de tuttiste mais peut parfois tenir
des fonctions de chef de pupitre ou intervenir en qualité
de soliste.
L’orchestre permanent comprend trois ou quatre
catégories de musiciens selon la place qu’ils occupent
dans l’exécution du programme musical et selon les
traditions de l’orchestre : musicien tuttiste ou musicien
du rang (3e catégorie), ce qui représente la majorité
des emplois occupés ; musicien second soliste
(2 ème catégorie) ; musicien soliste et co-soliste
(1re catégorie).
L’appellation courante et homogène au sein des
orchestres est : « place dans le pupitre », « nom de
l’instrument » suivi éventuellement du « nom de
l’orchestre » (ex : second violon à l’orchestre de...).
L’instrumentiste-chanteur est recruté par concours ou
audition. Par ailleurs, pour les ensembles instrumentaux
et vocaux, ce recrutement est souvent lié à sa
connaissance d’une esthétique et d’un répertoire
particuliers. Sa collaboration avec l’ensemble s’inscrit
dans une durée généralement supérieure à celle du
contrat.
3.b.- Pour les musiques actuelles :
Le musicien instrumentiste-chanteur fait généralement
partie d’une équipe d’artistes, au sein de laquelle il est
soliste, accompagnateur et/ou choriste. Il peut prendre
part à la direction artistique du groupe en accompagnant
ses démarches artistiques (conception du programme,
enregistrement en studio, radio, web, production
phonographique). Il peut, en tant que mandataire,
signer, au nom des artistes de l’ensemble auquel il
appartient, un contrat de travail commun aux musiciens
qui lui ont donné mandat en ce sens.
L’instrumentiste-chanteur exerce généralement dans
plusieurs groupes en parallèle.
Son recrutement se fait parfois par audition ou casting,
notamment pour des tournées importantes, mais plus
souvent au titre de sa réputation, de ses relations
professionnelles et de sa compétence. Il pourra être :
- instrumentiste-chanteur spécialisé (ex : bassiste du
groupe...) ;
- poly-instrumentiste-chanteur ;
- contributeur au projet artistique (arrangeur, créateur
de parties, de paroles, d’idées scéniques).
La jam session fait parfois office d’audition de
recrutement. L’emploi non pérenne donne un
caractère éphémère au recrutement.
112
41
2
Bulletin officiel 165
4. Place dans l’organisation de la structure
professionnelle
4.a.- Pour les musiques classiques :
En tant qu’artiste-interprète, l’instrumentiste-chanteur
dispose d’une certaine autonomie d’interprétation
musicale, pouvant être assimilée à un acte créatif,
toutefois encadrée par l’écriture de la partition et les
consignes du chef de l’orchestre ou de l’ensemble.
Dans les orchestres permanents, l’instrumentistechanteur travaille dans une structure artistique
hiérarchisée. Il est placé sous la responsabilité de son
chef de pupitre, l’orchestre étant placé quant à lui sous
la direction du chef d’orchestre.
4.b.- Pour les musiques actuelles :
Si certains orchestres des musiques actuelles
proposent à l’interprète une activité voisine de celle
d’un musicien d’orchestre (travail sur partitions ou
relevé strict d’un document sonore), dans de nombreux
cas, des moments d’improvisation ou d’arrangement
en temps réel le placent dans un rôle de création.
- 2. Réalisation musicale : prestation publique,
enregistrement,
- 3. Construction du parcours professionnel : prévention
des risques professionnels, connaissance de
l’environnement socioprofessionnel, enrichissement de
son parcours professionnel,
- 4. Activités complémentaires : au sein d’un ensemble,
vers d’autres structures.
Les modalités d’évaluation (épreuves pratiques,
épreuves écrites, épreuves orales, entretiens) ont
vocation à recouvrir plusieurs compétences définies
par le référentiel d’activités professionnelles.
Définitions
Domaine musical : dans ce document, le répertoire
musical est réparti en deux grands domaines :
- les musiques classiques,
- les musiques actuelles.
Ces termes, utilisés par commodité sémantique,
recouvrent un ensemble d’esthétiques voisines que l’on
peut préciser par la notion de champ musical.
Les rapports hiérarchiques entre les musiciens sont
divers. S’il existe un rôle de leader dans le groupe,
voire de chef de section (section cuivres ou section
rythmique), la nécessaire autonomie de création
suppose davantage une notion de coresponsabilité que
de subordination, pour le groupe et pour chaque artiste.
Champs musicaux du domaine des musiques
classiques :
- musique ancienne,
- musique classique / romantique / moderne,
- musique contemporaine.
II - Référentiel d’activités professionnelles et
référentiel de certification
Champs musicaux du domaine des musiques actuelles :
- jazz et musiques improvisées,
- musiques traditionnelles et musiques du monde,
- chanson,
- musiques amplifiées (utilisant l’amplification
électronique comme mode de création).
Le référentiel d’activités professionnelles est structuré
en quatre chapitres qui se déclinent de la manière
suivante :
- 1. Démarche préalable à la réalisation musicale :
approche, appropriation, élaboration,
(Tableau pages suivantes)
113
42
2
2
Tâches
1.a. Approche
- consultation de sources documentaires variées
- sélection des pistes de travail
- sélection des éléments musicaux
Effectuer des
recherches sur
l’œuvre et son
contexte
Identifier et
s’approprier les
techniques
nécessaires à la
réalisation
1.b. Appropriation
Idem
- connaître la facture et le fonctionnement de son
Idem
instrument
- maîtriser les gestes de préparation de l’instrument pour
l’acte musical
- suivre l’évolution de la facture instru-mentale et
technologique
- maîtriser les différents systèmes de notation et/ou de
transmission de son champ musical
- maîtriser une technique instrumentale ou vocale de haut
niveau en incluant notamment les techniques spécifiques
nécessaires au champ musical en question
- maîtriser un répertoire large, dans plusieurs styles
et/ou époques
- être initié aux outils informatiques concernant l’édition
des partitions et le montage.
- connaître et manier les éléments constitutifs du langage Idem
de son champ musical (rythme, harmonie, forme, instrumentation, le cas échéant arrangement, improvisation
ou composition)
- identifier les ressources de la documentation musicale
(personnes, lieux, outils, ...)
- mettre en œuvre une méthode de recherche
- apprécier l’intérêt artistique des éléments recueillis
sur différents supports
Évaluation continue :
épreuves orales et/ou
écrites
Évaluation continue et
évaluation terminale :
épreuves pratiques
Évaluation continue :
épreuves pratiques ou
écrites en fonction du
champ musical
Évaluation continue :
épreuves orales et/ou
écrites
Modalités d’évaluation
Critères d'évaluation
- aboutissement de l’étude
- respect des consignes et des délais
- rigueur dans la méthode
- esprit de synthèse
- compréhension du texte
- mise en relation de connaissances
historiques, analytiques et de culture
générale appropriées aux besoins du métier
- préparation fine de l’instrument
- choix du répertoire
- niveau d’exécution
- utilisation d’au moins un outil informatique en fonction de ses besoins artistiques
pour les musiques classiques ; utilisation de
l’ensemble des outils informatiques mis à
disposition (ceux des musiques classiques
plus enregistrement et édition audio,
traitement et conception du signal) pour les
musiques actuelles
- prise de risque
- travail personnel
- esprit d’ouverture
- réalisation dans le champ musical de
prédilection, d’une production qui utilise
de manière pertinente les outils de création
appropriés
- aboutissement de la recherche
- respect des consignes et des délais
- rigueur dans la méthode
- esprit de synthèse
- originalité dans le contenu
RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
Compétences, connaissances, attitudes
évaluées
- place de l’œuvre dans l’histoire de son champ - disposer d’une culture approfondie de son répertoire
Idem
et domaine musical
(histoire de la musique, esthétique) et savoir la mobiliser
- liens éventuels de l’œuvre avec des pièces
de manière appropriée
d’autres esthétiques et/ou d’autres arts
- s’ouvrir à d’autres répertoires
- analyse
- disposer de connaissances en culture générale permettant
de situer l’œuvre dans son contexte esthétique,
historique, sociologique, ...
- mobiliser des sources documentaires utiles à la
compréhension de l’œuvre
- maîtriser les processus d’analyse des œuvres de son
champ musical
- mise en jeu des données organologiques
- travail individuel
- déchiffrage, décryptage : première lecture,
première écoute ou repiquage
Créer, écrire, réécrire - instrumentation
- arrangement
- improvisation
- composition
Rechercher,
collecter, recueillir
Compétences, connaissances, attitudes
RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES
1. Démarche préalable à la réalisation musicale
Activités
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2
- préparation physique et mentale, concentration
- déplacement et installation sur scène
- adoption des normes de représentation en
vigueur sur l’entrée et la sortie de scène
- création d’une expression scénique
Être vecteur d’une
- participation à l’expression globale de
expression artistique l’ensemble
Se mettre en
situation de
représentation
2.a. Prestation publique
2. La réalisation musicale
- élargissement de son répertoire
- travail de l’écoute dans tous ses paramètres
(timbre, justesse...)
- travail du son individuel et collectif
- développement de l’identité artistique de la
formation
Enrichir son
répertoire
Idem
Idem
- mobiliser une haute technicité vocale ou instrumentale Idem
- évaluer constamment son jeu pour une participation
optimale artistique dans l’ensemble (prise en compte de
la totalité des paramètres sonores)
- s’inscrire avec conviction dans une expression musicale
- adapter les processus de réveil sensoriel, de préparation Idem
corporelle, vocale, mentale à ses propres besoins
- adapter les processus de contrôle du trac aux différentes
situations
- maîtriser son accord (tempérament) au sein du groupe
- adopter une attitude en rapport avec l’intention
artistique de l’événement et les règles de présentation
fixées par l’ensemble
- développer son esprit d’inventivité, notamment par la
Idem
pratique de l’improvisation, de la réécriture ou de la
création collective
- solliciter sa curiosité
- être initié aux éléments constitutifs du langage (rythme,
harmonie, forme, instrumentation, le cas échéant
arrangement, improvisation ou composition) des autres
champs musicaux
- être initié aux différents systèmes de notation musicale
des autres champs et domaines musicaux
- rechercher de nouvelles pièces
- effectuer des choix d’esthétique sonore
- assumer ses choix esthétiques
- s’auto-évaluer
- estimation de la pertinence de l’enregistrement - définir les objectifs du projet d’enregistrement et
dans le projet de l’artiste ou de l’ensemble
choisir la forme et les supports adaptés
Préparer un
enregistrement
- comprendre le déroulement de la forme d’un spectacle :
placement et déplacement des musiciens, intégration
d’éléments de décor, d’accessoires, de chorégraphie,
d’images…
- le cas échéant, participer à l’élaboration de ce
déroulement
- comprendre les modes de fonctionnement d’un collectif
- exprimer et argumenter ses choix artistiques
- préparer son instrument pour une sonorité optimale au
regard du projet artistique
- rechercher la justesse et/ou la pertinence des sons
produits
- adapter son jeu aux exigences du chef, de l’ensemble
ou du projet
- adaptation à la conduite du spectacle
- insertion dans l’ensemble
- adaptation aux exigences d’un chef, d’un
ensemble, d’un projet
- répétition musicale et scénique
Élaborer le projet
artistique
1.c. Élaboration
Évaluation continue :
épreuves pratiques
en petits et grands
ensembles
Évaluation continue :
épreuves pratiques
Évaluation continue :
épreuves pratiques et/ou
écrites et/ou orales
Évaluation continue :
épreuves pratiques
de situations
d’enregistrement
Évaluation continue :
épreuves pratiques
en petits et grands
ensembles
- implication dans le travail de l’ensemble
- intégration à l’ensemble
- adaptation à des situations scéniques
variées
- évolution de l’approche de
l’interprétation (soliste ou groupe)
- prise de conscience des processus
corporels
- énonciation des problèmes analysés
- justesse de l’accord
- adaptation à l’intention artistique de
l’évènement
- engagement personnel
- originalité de la démarche
- appropriation d’éléments d’un répertoire
hors de son champ musical de prédilection
- adéquation des objectifs au projet
- prise en compte des exigences techniques
- analyse du projet avec l’équipe technique
- implication dans le travail de l’ensemble
- intégration à l’ensemble
- adaptation à des situations scéniques
variées
Bulletin officiel 165
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2
- activité dans le respect des droits d’auteur et
des droits voisins
- activité dans le respect de la réglementation
du travail
Respecter le cadre
juridique et
réglementaire lié à
sa prestation
- gestion de sa résistance physique et
psychologique
- préservation de son intégrité physique
3.a. Prévention des risques professionnels
Connaître son
corps, prévenir les
pathologies
Idem
Idem
- gérer sa résistance physique et psychologique
- exercer sa vigilance sur :
- posture corporelle
- ergonomie
- respiration
- dentition
- audition
- hygiène alimentaire
- rythmes biologiques
- connaître les ressources pour prévenir et soigner
Idem
- connaître les règles générales en matière de droit
Idem
d’auteur et droits voisins
- connaître les dispositions d’ordre réglementaire dans
un cadre général et en vigueur dans le cadre particulier de
l’enregistrement
- être initié aux règles de sécurité en vigueur sur le lieu
d’enregistrement
- réagir aux caractéristiques acoustiques et spatiales du
lieu d’enregistrement
- savoir retrouver ses points de repères sonores
- identifier les fonctions des membres de l’équipe
technique et artistique, dialoguer avec eux dans un
langage adapté
- adaptation aux conditions du lieu
- travail avec la régie son et la direction artistique
- réalisation d’une balance
- adaptation aux règles de sécurité
Connaître
l’environnement
technique lié à
l’enregistrement
3. Construction du parcours professionnel
Idem
Idem
- adapter les processus de réveil sensoriel, de préparation Idem
corporelle, vocale, mentale à ses propres besoins
- gérer son énergie et son engagement dans la durée de
l’enregistrement
- prendre en compte la pression spécifique liée à cette
situation
- maîtriser son accord (tempérament) au sein du groupe
- évaluer constamment son jeu pour une participation
optimale artistique de l’ensemble (prise en compte de la
totalité des paramètres sonores)
- préserver l’authenticité artistique dans une recherche
de perfection technique
- préparation physique et mentale, concentration
- adaptation à la configuration spécifique du
lieu d’enregistrement
- préparation technique optimale du matériel
Être vecteur d’une
- participation à l’expression globale de
expression artistique l’ensemble
Se mettre en
situation
d’enregistrement
2.b. L’enregistrement
- activité dans le respect des droits d’auteur et
des droits voisins
- activité dans le respect de la réglementation
du travail
Respecter le cadre
juridique et
réglementaire lié à
sa prestation
- connaître les règles générales en matière de droit
d’auteur et droits voisins
- connaître les dispositions d’ordre réglementaire dans
un cadre général et en vigueur dans le cadre particulier
du lieu du spectacle
- être initié aux règles de sécurité en vigueur dans les
différents lieux de travail
- adaptation aux conditions acoustiques du lieu - réagir aux caractéristiques acoustiques et spatiales du
- travail avec la régie (son, lumière, décors...)
lieu de représentation
- réalisation d’une balance
- prendre en compte les contraintes liées aux modes de
- adaptation aux règles de sécurité
diffusion sonore et de traitement du son en temps réel
- tenir compte des contraintes scéniques (lumière,
décors, ...)
Connaître
l’environnement
technique lié à sa
prestation
Évaluation continue :
épreuves pratiques
Évaluation continue :
épreuve écrite
(questionnaire)
Évaluation continue :
épreuves pratiques
Évaluation continue :
épreuves pratiques
Évaluation continue :
épreuves pratiques
Évaluation continue :
épreuve écrite
(questionnaire)
Évaluation continue :
épreuves pratiques et/ou
écrites et/ou orales
- prise de conscience des processus
corporels
- diagnostic et énonciation des difficultés
rencontrées
- assimilation des connaissances
élémentaires
- gestion du temps et du matériel
- adaptation aux exigences techniques
- communication avec l’équipe technique
- gestion de l’ensemble du processus
d’enregistrement en studio, aboutissant à la
réalisation d’un projet
- qualité de concentration et d’efficacité
- communication avec l’équipe technique
- qualité de concentration et d’efficacité
- gestion du temps et du matériel
- adaptation aux exigences techniques
- assimilation des connaissances
élémentaires
- identification des contraintes du lieu et
réponses adaptées
- diagnostic des dysfonctionnements et prise
des dispositions nécessaires
Bulletin officiel 165
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45
2
Développer ses
compétences
- accès à une formation professionnelle continue
- entretien de son niveau technique individuel
3.c. Enrichissement de son parcours professionnel
- accès aux textes réglementaires (ex : droit du
travail, conventions collectives, propriété
intellectuelle, prévention des risques, ...)
- négociation d’un contrat de travail
- interprétation des autres types de contrats
Suivre l’évolution
réglementaire
- connaître les dispositifs de formation continue (CIF,
DIF, validation des acquis de l’expérience, bilan de
compétences, ...) comme outils de développement de son
projet professionnel
- maintenir un haut niveau technique et acquérir de
nouvelles compétences :
- s’initier à la pratique d’autres langages, d’autres
esthétiques
- pratiquer l’autoformation
- suivre l’actualité musicale au plan des différents
langages et de leur esthétique
- savoir lire et mesurer les évolutions du secteur
professionnel
- maîtriser au moins une langue vivante étrangère, à
l’oral comme à l’écrit, en priorité l’anglais
- savoir se procurer et utiliser les documents et textes
en rapport avec l’exercice de sa profession
- être initié aux aspects juridiques et réglementaires de
la production, de la diffusion, de l’édition, de l’écriture
et des supports musicaux
- insertion dans des processus de diffusion
- connaître le rôle et les responsabilités des différents
- accès aux réseaux de distribution phonoacteurs relevant du secteur de la diffusion
graphiques
- utiliser les outils en ligne
- utilisation de moteurs de distribution en ligne
Exploiter le projet
de production
- connaître la structuration du secteur professionnel et
suivre son évolution
- connaître les différents systèmes de financement
- interpréter un budget
- connaître les processus de production et
d’autoproduction
- connaissance des partenaires professionnels
- développement et élargissement des relations
et des réseaux professionnels
- recherche des structures de soutien au projet
artistique (financement, informations
juridiques, ...)
- identification des prestataires nécessaires à la
mise en œuvre du projet
3.b. Connaissance de l’environnement socio-professionnel
Élaborer un projet
de production
Idem
Idem
Idem
Idem
Évaluation continue :
épreuves orales et/ou
écrites
Évaluation continue :
épreuve écrite
(questionnaire)
Évaluation continue :
épreuves pratiques et/ou
écrites
Évaluation continue :
épreuves pratiques et/ou
épreuves écrites
- assimilation des connaissances
élémentaires
- autonomie dans l’interprétation musicale
- maturité du jeu
- maîtrise de la terminologie musicale et du
vocabulaire professionnel dans la langue
- compréhension d’un document en langage
courant dans la langue étrangère
- assimilation des connaissances
élémentaires
- traitement global de l’ensemble des
éléments constitutifs du projet
- réalisation d’une maquette
d’enregistrement (jaquette, textes, photos,
notice biographique, ...)
- maniement aisé de l’expression orale et
écrite
- cohérence de la conduite du projet
- gestion des ressources disponibles pour en
tirer le meilleur parti
- traitement global des éléments constitutifs
du projet
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2
- être initié aux expressions artistiques pouvant être
associées à sa discipline (théâtre, danse, arts plastiques,
multimédia, …)
- vers les établissements d’enseignement
spécialisé et les acteurs des pratiques en amateur
- vers les établissements d’enseignement scolaire
- vers d’autres établissements culturels
- participation à des manifestations culturelles
pluridisciplinaires
- rencontre d’artistes d’autres champs musicaux
Proposer des
démarches
partenariales
Approcher d’autres
esthétiques
- connaître la structuration du réseau des établissements
d’enseignement spécialisé et de la pratique en amateur
- être familiarisé au réseau des établissements d’enseignement général et aux institutions relevant du ministère de
l’Éducation nationale
- connaître le réseau de diffusion culturelle
- être force de proposition envers les partenaires potentiels
- s’inscrire dans une démarche d’action culturelle
- expliquer les intentions du compositeur en adaptant
son discours aux publics
- expliciter ses choix esthétiques
- développer les premiers éléments d’une capacité de
transmission
Participer à la
- dialogue avec un public sur un spectacle
promotion de son art - partage des éléments fondamentaux de sa
pratique (à l’oral ou à l’écrit)
4.b. Vers d’autres structures
- assurer d’autres situations professionnelles (musicales
tel qu’un ensemble d’une autre géométrie, scéniques,
théâtrales, de régie, ...)
Valoriser sa place au - interventions ponctuelles dans une situation
sein d’un ensemble autre que l’exercice habituel de sa fonction
4.a. Au sein d’un ensemble
4. Activités complémentaires
Idem
- développer les premiers éléments d’une
capacité de transmission
Idem
Évaluation continue :
épreuves pratiques
(en option)
Évaluation continue :
épreuve écrite
Évaluation continue :
épreuves pratiques
autres expressions artistiques
- implication
- prise en compte des caractéristiques des
- assimilation des connaissances
élémentaires en pédagogie fondamentale
- maniement aisé de l’expression écrite
- participation active
- implication
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ARRÊTÉ DU 1ER FÉVRIER 2008 RELATIF AU DNSPM
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
9 février 2008
Texte 53 sur 193
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
Arrêté du 1er février 2008 relatif au diplôme national supérieur professionnel de musicien et
fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce
diplôme
NOR : MCCH0802856A
La ministre de la culture et de la communication,
Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 335-5, L. 335-6 et L. 759-1 ;
Vu le code général des collectivités territoriales, notamment son article L. 1431-5 ;
Vu le décret no 72-607 du 4 juillet 1972 modifié relatif aux commissions professionnelles consultatives ;
Vu le décret no 2002-482 du 8 avril 2002 portant application au système français d’enseignement supérieur
de la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur ;
Vu le décret no 2004-607 du 21 juin 2004 étendant au ministère chargé de la culture les dispositions du
décret no 2002-615 du 26 avril 2002 pris pour l’application de l’article L. 900-1 du code du travail et des
articles L. 335-5 et L. 335-6 du code de l’éducation relatif à la validation des acquis de l’expérience pour la
délivrance d’une certification professionnelle ;
Vu le décret no 2007-1678 du 27 novembre 2007 relatif aux diplômes nationaux supérieurs professionnels
délivrés par les établissements d’enseignement supérieur habilités par le ministre chargé de la culture dans les
domaines de la musique, de la danse, du théâtre et des arts du cirque et à la procédure d’habilitation de ces
établissements ;
Vu l’arrêté du 19 juin 2006 portant création de la commission professionnelle consultative du spectacle
vivant ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative du spectacle vivant en date du 26 octobre 2007,
Arrête :
Art. 1er. − Le diplôme national supérieur professionnel de musicien atteste l’acquisition d’une qualification
professionnelle pour l’exercice des métiers définis par les référentiels figurant en annexe. Il valide les
compétences artistiques et techniques précisées par ces référentiels.
Il est inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au niveau II de la nomenclature
interministérielle des niveaux de certification.
Art. 2. − Le diplôme est délivré dans une spécialité correspondant à un des métiers mentionnés à
l’article 1er.
La formation peut être dispensée dans les domaines suivants : musique ancienne, musiques classiques à
contemporaines, musiques traditionnelles, jazz et musiques actuelles.
CHAPITRE 1er
Conditions et modalités d’admission
Art. 3. − L’accès à la formation initiale est subordonné à la réussite d’un concours d’entrée pouvant
comporter plusieurs étapes de sélection.
Art. 4. − Peuvent se présenter aux épreuves du concours d’entrée les candidats titulaires :
1. D’un diplôme national d’orientation professionnelle de musicien. A titre transitoire jusqu’à la rentrée
2014, peuvent également se présenter les candidats titulaires d’un diplôme d’études musicales (DEM), d’une
médaille d’or ou d’un premier prix d’un établissement d’enseignement public de la musique, de la danse et de
l’art dramatique.
2. Du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence.
Les candidats fournissent en outre un curriculum vitae et une lettre de motivation.
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48
2
9 février 2008
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Texte 53 sur 193
Pour les candidats qui ne répondent pas aux conditions fixées aux 1 et 2, une dérogation du directeur de
l’établissement peut être obtenue après avis d’une commission composée de trois enseignants de
l’établissement.
Les candidats admis non titulaires du baccalauréat peuvent bénéficier d’aménagements d’horaires leur
permettant de suivre les cursus d’études conduisant à la délivrance de ce diplôme.
Les conditions d’accès aux conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon
sont fixées par le règlement portant organisation de la scolarité de ces établissements.
Le directeur établit la liste des candidats admis à se présenter au concours d’entrée.
Art. 5. − Les modalités et la nature des épreuves des concours d’entrée sont fixées par l’établissement et
sont inscrites dans son règlement des études.
Art. 6. − Les jurys chargés d’évaluer les épreuves du concours d’entrée comprennent notamment :
– le directeur de l’établissement d’enseignement supérieur ou son représentant, président ;
– un professeur de la discipline principale, enseignant ou non dans l’établissement ;
– une personnalité du monde musical.
Art. 7. − L’établissement tient à la disposition des candidats le règlement intérieur et le règlement des
études ainsi que le document précisant les critères d’évaluation relatifs au concours d’entrée.
CHAPITRE 2
Cursus des études
Art. 8. − En formation initiale, la durée de référence des cursus d’études incluant les enseignements
universitaires est de mille trois cents cinquante heures, réparties sur six semestres universitaires.
Art. 9. − L’établissement définit une procédure de validation des compétences et des connaissances acquises
dans un autre cadre, applicable lors de l’entrée en formation des étudiants. Cette procédure peut donner lieu à
la délivrance de crédits, mentionnés à l’article 12, par le directeur de l’établissement, après avis de l’équipe
pédagogique, et à la réduction en conséquence de la durée de la formation.
Art. 10. − Les parcours de formation sont organisés en unités d’enseignement articulées entre elles en
fonction des compétences visées. Ils comprennent des unités d’enseignement de la spécialité, des unités
d’enseignement de connaissance et de pratiques associées, des unités d’enseignements transversaux et des
unités d’enseignements optionnels. Les unités d’enseignement peuvent comprendre un ou plusieurs modules
principaux ou associés.
Au cours du cursus, l’étudiant élabore un projet validé dans le cadre de l’évaluation continue pour
l’obtention du diplôme.
Art. 11. − La formation comporte des périodes de stage en milieu professionnel ou des mises en situation
professionnelle organisées par l’établissement.
L’organisation, le suivi pédagogique et l’évaluation des stages en milieu professionnel sont placés sous la
responsabilité de l’établissement d’enseignement supérieur. Ils font l’objet d’une convention entre l’étudiant,
l’organisme d’accueil et l’établissement d’enseignement supérieur précisant les conditions d’accueil de
l’étudiant dans l’organisme d’accueil ainsi que la durée, le calendrier et le descriptif des activités confiées à
l’étudiant. Durant les stages en milieu professionnel, les étudiants restent sous la responsabilité du directeur de
l’établissement d’enseignement supérieur.
CHAPITRE 3
Evaluation des études et délivrance du diplôme
Art. 12. − Les unités d’enseignement donnent lieu à l’obtention de crédits européens dont le nombre et les
modalités d’attribution sont définis par le règlement des études.
Cent quatre-vingts crédits sont requis pour l’obtention du diplôme.
Art. 13. − Toutes les unités d’enseignement donnent lieu à une évaluation continue.
L’évaluation continue porte sur l’évolution de l’étudiant, les travaux réalisés et sur les acquis des périodes de
stage en milieu professionnel ou des mises en situation professionnelle. Elle se traduit, pour chaque unité
d’enseignement, par une note de 0 à 20. Les notes sont attribuées par le directeur de l’établissement sur
proposition de l’équipe pédagogique.
Une unité d’enseignement est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10 sur 20 à l’évaluation
continue.
Art. 14. − Le module principal de l’unité d’enseignement de la spécialité donne également lieu à une
évaluation intermédiaire au cours du quatrième semestre et à une évaluation terminale en fin de cycle. Les
jurys des évaluations intermédiaire et terminale attribuent une note de 0 à 20.
Cette unité est acquise lorsque le candidat a obtenu au moins 10 sur 20 à l’évaluation continue et aux
évaluations intermédiaire et terminale.
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9 février 2008
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Texte 53 sur 193
Art. 15. − Le jury de l’évaluation terminale de l’unité d’enseignement de la spécialité est désigné par le
directeur de l’établissement.
Il comporte au moins quatre membres dont :
– le directeur de l’établissement d’enseignement supérieur ou son représentant, président ;
– au moins deux spécialistes de la discipline, désignés par le directeur de l’établissement, dont un professeur
d’un autre établissement d’enseignement supérieur ;
– une personnalité du monde musical.
Art. 16. − Au vu des résultats de l’évaluation terminale et de ceux de l’évaluation continue, le jury de
l’évaluation terminale de l’unité d’enseignement de la spécialité arrête la liste des candidats reçus.
Le directeur de l’établissement délivre le diplôme national supérieur professionnel de musicien.
Art. 17. − Les candidats non reçus obtiennent les crédits correspondant aux unités d’enseignement acquises.
Le directeur peut, après avis de l’équipe pédagogique, les autoriser à suivre une année d’études supplémentaire.
CHAPITRE 4
Validation des acquis de l’expérience
Art. 18. − Le diplôme national supérieur professionnel de musicien peut être délivré, en application du
décret du 21 juin 2004 susvisé, par la procédure de validation des acquis de l’expérience aux candidats qui
justifient de compétences acquises dans l’exercice d’activités salariées, non salariées ou bénévoles, de façon
continue ou non, en rapport direct avec les métiers définis par les référentiels figurant en annexe.
La durée totale d’activité cumulée exigée est d’au moins trois années pouvant être justifiées, lorsqu’il s’agit
d’activité salariée, par un minimum de mille cinq cent vingt et une heures ou cent vingt-neuf cachets sur cette
durée.
Le directeur de l’établissement décide de la recevabilité des demandes de validation des acquis de
l’expérience et notifie sa décision aux candidats.
CHAPITRE 5
Conditions d’habilitation
Art. 19. − Peuvent être habilités à délivrer le diplôme national supérieur professionnel de musicien les
établissements publics nationaux, les établissements publics de coopération culturelle et les établissements de
statut associatif dans les conditions fixées ci-après.
Art. 20. − Le directeur ou le responsable de l’établissement qui sollicite une habilitation à délivrer le
diplôme national supérieur professionnel de musicien adresse au ministère chargé de la culture (direction de la
musique, de la danse, du théâtre et des spectacles) un dossier de demande d’habilitation constitué de la manière
suivante :
1o Informations administratives et financières :
– dénomination et adresse ;
– statuts ;
– présentation des instances de gestion ;
– nom et qualité de l’équipe dirigeante ;
– budget de fonctionnement prévisionnel des trois prochains exercices, en recettes et en dépenses, et, le cas
échéant, budgets réalisés des trois derniers exercices écoulés ;
– composition et organisation de l’équipe administrative ;
– organigramme ;
– descriptif de l’ensemble des locaux et des équipements en matériel pédagogique, informatique et technique
utilisés dans l’enseignement et mis à la disposition des étudiants.
2o Informations relatives au contexte dans lequel s’inscrit la formation et à son organisation :
– présentation du contexte régional ou interrégional dans lequel s’inscrit l’offre de formation du point de vue
de l’emploi, du rayonnement du site proposé, de l’articulation avec les structures d’enseignement artistique
initial, de l’environnement culturel de l’établissement (structures culturelles, autres établissements
d’enseignement supérieur...) ;
– effectifs d’étudiants prévus au regard des besoins d’emploi identifiés ;
– coûts totaux et par étudiant des cursus proposés, montant des droits d’inscription ;
– conventions ou projets de conventions conclus ou envisagés avec les collectivités territoriales partenaires
financiers de l’Etat ;
– règlements de l’établissement, dont le règlement intérieur et le règlement des études qui décrit et définit
les modalités des concours d’entrée, les enseignements et leur organisation permettant l’acquisition des
compétences précisées par les référentiels figurant en annexe, les modalités et critères de l’évaluation
continue et terminale et les modalités d’attribution des crédits ;
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9 février 2008
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Texte 53 sur 193
– modalités de recrutement de l’équipe pédagogique, liste et qualification des responsables pédagogiques et
des enseignants envisagés ;
– présentation du dispositif permettant aux étudiants, non titulaires du baccalauréat, de suivre les cursus
d’études conduisant à la délivrance de ce diplôme ;
– présentation des conventions ou projets de conventions conclus ou envisagés avec une ou des universités,
pour la délivrance d’une licence pour les étudiants qui remplissent les conditions d’accès à l’université :
articulation des cursus et des évaluations, modalités des partenariats ;
– présentation des conventions ou projets de conventions conclus ou envisagés avec des organismes pour la
mise en œuvre de stages en milieu professionnel ou des mises en situation professionnelle organisées par
l’établissement ;
– modalités de mise en place et de fonctionnement d’un conseil des études au sein de l’établissement ;
– articulation de la formation dispensée avec la préparation du diplôme d’Etat de professeur de musique
pour les étudiants qui le souhaitent, le cas échéant avec la préparation du diplôme universitaire de
musicien intervenant ;
– le cas échéant, conventions ou projets de conventions avec d’autres établissements visant la préparation
d’un diplôme menant à une qualification d’un autre secteur professionnel pour les étudiants qui le
souhaitent ;
– modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants au cours des trois années suivant l’obtention
du diplôme ;
– modalités de mise en place de la procédure de validation des acquis de l’expérience intégrant les modalités
selon lesquelles des mises en situations professionnelles peuvent être organisées sur demande du jury.
Les conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon sont dispensés de la
production des documents prévus au 1o.
Art. 21. − L’habilitation est conditionnée à l’intervention d’enseignants justifiantd’une carrière ou de
travaux faisant autorité dans la spécialité visée ou justifiant d’au moins cinq années d’enseignement de haut
niveau dans la spécialité visée ou titulaires d’un diplôme français de niveau II ou I de la nomenclature
interministérielle des niveaux de certification ou d’un diplôme étranger de niveau équivalent.
Art. 22. − S’agissant d’un renouvellement d’habilitation, le dossier de candidature est complété des
éléments relatifs aux résultats obtenus, aux réalisations pédagogiques, aux taux de réussite observés, à
l’insertion professionnelle des étudiants et explicite les évolutions éventuelles proposées.
Art. 23. − Le directeur de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles est chargé de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er février 2008.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de la musique, de la danse,
du théâtre et des spectacles,
J. DE SAINT-GUILHEM
Nota. – L’annexe est publiée au Bulletin officiel du ministère de la culture et de la communication.
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2
RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ET RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification
Diplôme d'État de professeur de musique
I – Contexte du métier
1. Définition
Les professeurs de musique diplômés d'État sont chargés de l’enseignement des pratiques de la
musique. Suivant les cas, ils assurent l’enseignement des activités d’éveil, d’initiation, la conduite d’un
apprentissage initial et sont chargés des cursus conduisant au certificat d'études musicales. Dans ce
cadre, ils transmettent les savoirs fondamentaux nécessaires à une pratique autonome des élèves.
Ils accompagnent les pratiques artistiques des amateurs notamment en tenant un rôle de conseil et
d’aide à la formulation de projets. Ils participent à la réalisation des actions portées par
l’établissement, s’inscrivant dans la vie culturelle locale.
Ils peuvent être associés à la formation d'orientation professionnelle. Ils peuvent également siéger au
sein de jurys d’évaluation des élèves de leur établissement ou d'autres établissements.
Au long de leur vie professionnelle, les professeurs de musique ont la nécessité d’enrichir leurs
compétences par des pratiques artistiques et par la formation continue.
Par ailleurs, ils peuvent exercer des activités dans d’autres contextes professionnels :
-
sur le plan artistique : d’interprète, de compositeur, d’arrangeur, de directeur
d’ensembles instrumentaux ou vocaux, de musicologue...
-
sur le plan de l’éducation artistique et l’action culturelle : d’animateur de stages ou d’ateliers,
de concepteur et d'opérateur d’actions de sensibilisation à la musique, d'acteurs au sein de
structures de diffusion et de création.
2. Types de structures concernées par le métier
Les professeurs de musique diplômés d'État enseignent principalement dans les établissements
suivants :
-
les établissements d’enseignement public de la musique, de la danse et de l’art
dramatique relevant des collectivités territoriales ;
-
les écoles associatives et structures culturelles publiques ou privées, en lien ou non
avec des structures de création et de diffusion.
Annexe I de l'arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d'État de professeur de musique et fixant les conditions
d'habilitation des établissements d'enseignement supérieur à délivrer ce diplôme
52
2
3. Emplois concernés et leur définition
Dans les établissements publics d’enseignement de la musique, de la danse et de l’art dramatique
relevant des collectivités territoriales, les professeurs de musique diplômés d'État accèdent au cadre
d’emplois de catégorie B des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique par voie
statutaire (concours d’accès à la fonction publique territoriale). À ce titre, le diplôme d'État de
professeur de musique est le diplôme requis pour l’accès au concours externe d'accès au grade.
Les professeurs titulaires du diplôme d'État exercent fréquemment leurs fonctions dans les
conservatoires à rayonnement communal ou intercommunal. Il n'existe pas d'étude récente concernant
les effectifs dans ces établissements mais une étude du ministère chargé de la culture parue en 2002
faisait déjà état du fait que les assistants spécialisés d'enseignement artistique constituaient près de la
moitié des enseignants titulaires dans les écoles municipales agréées, et que sur 1501 assistants
spécialisés recensés, 992 étaient titulaires du diplôme d'État.
Après recrutement par une collectivité et à l’issue d’une période de stage, ils peuvent être titularisés. 2
931 professeurs titulaires du diplôme d'État exerçaient cette fonction pour l'année scolaire 2006-2007,
dont 1 903 dans les conservatoires à rayonnement départemental et 1 028 dans les conservatoires à
rayonnement régional (chiffres DEPS).
Les assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ont une mission de service public. Ils
enseignent et sont susceptibles d’animer une équipe d’enseignants, constituée ou non en département,
pour un projet ou une mission spécifique. Une évolution de carrière dans la filière artistique territoriale
peut les conduire au grade de professeur territorial d’enseignement artistique. Dans les établissements
et structures d’enseignement ne relevant pas des collectivités territoriales, le recrutement s’effectue de
manière contractuelle (CDD, CDI)
L’organisation du travail est rythmée par l’année scolaire ou universitaire. Le temps de travail est défini
par le statut ou le contrat de travail. En ce qui concerne les assistants territoriaux spécialisés
d’enseignement artistique, le temps d’enseignement hebdomadaire à temps complet est de vingt
heures.
Le professeur de musique diplômé d'État peut travailler en collaboration avec des artistes et/ou
d’autres institutions des différents secteurs du spectacle vivant (musique, théâtre, danse, arts du
cirque, arts de la rue,...) et conduire des projets avec des partenaires d’autres domaines artistiques
(patrimoine, arts plastiques, cinéma, architecture...) ou d’autres secteurs (enseignement général,
secteur socioculturel, secteur sanitaire et social...).
Participant à la réalisation du projet de l’établissement, le professeur de musique a la responsabilité de
la conduite des activités pédagogiques et culturelles de sa classe. Dans ce cadre, il est doté d’une
autonomie qui lui est confiée par le directeur de l’établissement, le conduisant notamment à organiser
les actions de diffusion des élèves et à initier et coordonner des projets au sein de l’établissement.
Annexe I de l'arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d'État de professeur de musique et fixant les conditions
d'habilitation des établissements d'enseignement supérieur à délivrer ce diplôme
53
2
En accord avec le directeur de l'établissement, il peut assurer le traitement des questions liées à la
mise en œuvre des représentations qu'il réalise (contact avec les techniciens du spectacle, logistique,
gestion...).
4. Place dans l’organisation de la structure professionnelle
Les enseignants relevant des collectivités territoriales sont recrutés soit par un élu (maire ou président
d’un groupement de collectivités), soit par le président du conseil d’administration lorsque
l’établissement est géré par un établissement public de coopération culturelle (EPCC). Ils sont placés
sous l’autorité du directeur de l’établissement.
Dans le cadre des structures associatives, ils sont recrutés par le président du conseil d'administration.
Ils sont placés sous l'autorité du directeur de l'établissement.
II – Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification
EC ou ET= évaluation continue (assurée par l'établissement de formation) ou évaluation
terminale (faisant appel à un jury comportant des personnalités extérieures)
Les modalités d'évaluation continue et terminale sont les suivantes :
-
Epreuves pratiques : mise en situation pédagogique, mise en situation artistique,
éventuellement suivies d'un entretien, réalisation de projet, production d'un écrit ou de
travaux
-
Epreuve écrite : commentaire d'écoute, analyse, dossier, mémoire
(éventuellement suivis d'un entretien)
-
Epreuve orale : entretien
N.B. : 1. Les critères d’évaluation peuvent correspondre à plusieurs compétences.
2. La numérotation des points n’induit aucune hiérarchie.
3. Des compétences, connaissances et attitudes propres à certaines disciplines sont définies en fin de
référentiel. Ces éléments seront à prendre en compte lors de l'élaboration des épreuves spécifiques
pour chaque discipline, en terme de nature des épreuves et de pondération.
Annexe I de l'arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d'État de professeur de musique et fixant les conditions
d'habilitation des établissements d'enseignement supérieur à délivrer ce diplôme
54
2
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ARRÊTÉ DU 5 MAI 2011 RELATIF AU DE
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
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Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
Arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique et fixant les
conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce
diplôme
NOR : MCCD1112713A
Le ministre de la culture et de la communication,
Vu le code de l’éducation, notamment les articles L. 335-5, L. 335-6, L. 759-1 et D. 335-33 à D. 335-37 ;
Vu le décret no 2002-482 du 8 avril 2002 portant application au système français d’enseignement supérieur
de la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur ;
Vu le décret no 2004-607 du 21 juin 2004 étendant au ministère chargé de la culture les dispositions du
décret no 2002-615 du 26 avril 2002 pris pour l’application de l’article L. 901 du code du travail et des
articles L. 335-5 du code de l’éducation relatif à la validation des acquis de l’expérience pour la délivrance
d’une certification professionnelle ;
Vu le décret no 2007-1678 du 27 novembre 2007 relatif aux diplômes nationaux supérieurs professionnels
délivrés par les établissements supérieurs habilités par le ministère chargé de la culture dans les domaines de la
musique, de la danse, du théâtre et des arts du cirque ;
Vu le décret no 2011-475 du 28 avril 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique ;
Vu l’arrêté du 1er février 2008 relatif au diplôme national supérieur professionnel de musicien et fixant les
conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme ;
Vu l’arrêté du 22 février 2008 modifié relatif à la procédure d’habilitation des établissements d’enseignement
supérieur dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre et des arts du cirque et au fonctionnement
de la commission nationale d’habilitation ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative du spectacle vivant en date du 27 janvier 2011,
Arrête :
Art. 1er. − Le diplôme d’Etat de professeur de musique est défini par le référentiel d’activités
professionnelles et de certification figurant à l’annexe 1 au présent arrêté. Il est délivré au titre des disciplines
mentionnées à l’annexe 2 au présent arrêté, le cas échéant complétées par les domaines et options définis dans
cette même annexe.
Il est inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au niveau III de la nomenclature
interministérielle des niveaux de certification.
Le diplôme d’Etat de professeur de musique s’inscrit dans le dispositif européen d’enseignement supérieur
par la mise en œuvre du système européen d’unités d’enseignement capitalisables et transférables. L’obtention
du diplôme emporte l’acquisition de 120 crédits européens.
CHAPITRE Ier
Accès aux cursus d’études
en formation initiale ou continue
Art. 2. − I.
L’accès à la formation initiale au diplôme d’Etat de professeur de musique est subordonné à
la réussite à un concours d’entrée, ouvert aux candidats justifiant des trois conditions suivantes :
– être titulaire d’un diplôme national d’orientation professionnelle de musicien ou d’un diplôme d’études
musicales ;
– être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence ;
– ne pas avoir interrompu ses études musicales en formation initiale depuis plus de deux ans.
Les candidats fournissent un curriculum vitae et une lettre de motivation.
Le directeur de l’établissement peut autoriser à se présenter au concours d’entrée des candidats qui ne
répondent pas aux conditions fixées au premier alinéa, après avis d’une commission composée d’au moins trois
enseignants de l’établissement. Il établit la liste des candidats admis à se présenter au concours d’entrée.
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II.
Dans les établissements habilités à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique et le diplôme
national supérieur professionnel de musicien, le concours d’entrée peut être commun pour l’accès aux cursus
conduisant à ces deux diplômes. Des concours spécifiques à l’entrée en formation au diplôme d’Etat de
professeur de musique peuvent être organisés par ces établissements dans la discipline « formation musicale »
et dans les disciplines, domaines et options pour lesquels l’habilitation à délivrer le diplôme national supérieur
professionnel de musicien n’a pas été prononcée.
III.
Par dérogation aux dispositions du présent article, les étudiants en cours de cursus en formation
initiale conduisant au diplôme national supérieur professionnel de musicien dans un établissement non habilité
à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique, ou venant d’achever ce cursus, peuvent accéder à la
formation au diplôme d’Etat dans un établissement habilité à délivrer ce diplôme, après un entretien,
éventuellement complété par une évaluation.
Art. 3. − L’accès à la formation continue au diplôme d’Etat de professeur de musique est conditionné à la
réussite à un examen d’entrée, ouvert aux candidats ayant interrompu leurs études musicales en formation
initiale depuis plus de deux ans, et remplissant l’une des conditions suivantes :
– justifier d’une expérience d’enseignement en qualité de salarié d’une durée d’au moins deux années, à
raison de cinq heures par semaine au moins sur trente semaines par an ou leur équivalent en volume
horaire annuel ;
– justifier d’une pratique professionnelle en qualité d’artiste de la musique d’une durée d’au moins deux
années, pouvant notamment être attestée par quarante-huit cachets sur deux ans ;
– être titulaire du diplôme d’études musicales ou du diplôme national d’orientation professionnelle de
musique, et exercer une activité d’enseignement en qualité de salarié à raison de cinq heures par semaine
sur trente semaines au moins ou être engagé dans une démarche de réorientation professionnelle.
Les candidats ayant obtenu une partie du diplôme par la validation des acquis de l’expérience dans les
conditions prévues au chapitre II du présent arrêté peuvent être admis en formation pour les unités et modules
non validés, à la suite d’un entretien, en fonction des possibilités d’accueil de l’établissement.
Les candidats ayant obtenu une partie du diplôme par la voie de la formation initiale ou continue depuis
moins de cinq années peuvent être admis en formation pour les unités et modules non validés, au vu d’un
dossier retraçant leur parcours de formation et leur expérience professionnelle, à la suite d’un entretien, en
fonction des possibilités d’accueil de l’établissement.
Art. 4. − La direction générale de la création artistique publie annuellement, pour l’information des
candidats, la liste des disciplines, domaines et options dans lesquels chaque établissement habilité organise des
recrutements et les calendriers d’inscription correspondants.
L’établissement est tenu d’accorder un entretien aux candidats qui en font la demande, en amont de leur
inscription à l’examen d’entrée, pour les orienter et les conseiller sur les voies d’obtention du diplôme, sur les
formations répondant à leurs besoins et, s’agissant des candidats relevant de la formation continue, sur les
modalités de prises en charge de la formation qui leur sont ouvertes.
Art. 5. − Les modalités des concours et examens d’entrée, constitués d’épreuves théoriques et pratiques,
sont fixées par l’établissement et inscrites dans son règlement des études.
Art. 6. − Les jurys chargés d’évaluer les épreuves du concours ou de l’examen d’entrée sont présidés par le
directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique ou son représentant.
Outre son président, ils comprennent au moins :
– un professeur enseignant dans l’établissement ;
– une personnalité du monde musical.
Le jury peut s’adjoindre un examinateur spécialisé de la discipline et du domaine du candidat. Cet
examinateur ne participe pas aux délibérations du jury.
Les membres des jurys et les examinateurs sont nommés par le directeur de l’établissement habilité à
délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique.
Des jurys communs à plusieurs établissements peuvent être organisés, à l’initiative de ceux-ci.
Art. 7. − Le directeur de l’établissement valide après l’entrée en formation initiale ou continue, au vu du
dossier et des résultats de l’examen ou du concours d’entrée et, le cas échéant, en cours de cursus, les
compétences et connaissances acquises dans un autre cadre. Il fixe la durée et l’organisation de la formation en
conséquence pour chaque candidat.
Le directeur se prononce après avis d’une commission composée d’au moins trois enseignants de
l’établissement.
Art. 8. − Les étudiants admis en formation initiale à l’issue d’un concours commun avec le concours
d’entrée en formation au diplôme national supérieur professionnel de musicien bénéficient en cours de cursus, à
leur demande ou à l’initiative de l’équipe pédagogique, de procédures d’orientation visant à préciser leur projet
professionnel et à déterminer l’organisation et la durée de la formation qui lui correspond, en vue de
l’obtention du diplôme d’Etat de professeur de musique, du diplôme national supérieur professionnel de
musicien ou de ces deux diplômes.
Le directeur se prononce après avis d’une commission composée d’au moins trois enseignants de
l’établissement.
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Art. 9. − Le directeur de l’établissement peut, après avis sur dossier d’une commission composée d’au
moins trois enseignants de l’établissement et un entretien avec les intéressés, autoriser les candidats qui en font
la demande, au vu de leur expérience professionnelle ou de leur parcours antérieur de formation, notamment
s’ils ont déjà bénéficié d’une formation musicale et pédagogique supérieure, à se présenter directement aux
évaluations terminales définies par le règlement des études de l’établissement.
Art. 10. − Sur proposition du directeur de l’établissement, le conseil d’administration fixe les montants des
frais de formation applicables dans le cadre du cursus conduisant au diplôme d’Etat de professeur de musique
par la voie de la formation professionnelle continue. Des exonérations peuvent être accordées, sur avis du
conseil d’administration, à des personnes dont les frais de formation ne peuvent être pris en charge au titre de
la formation professionnelle continue et qui doivent alors s’acquitter d’une redevance minimale fixée par ledit
conseil d’administration.
CHAPITRE II
Organisation de la formation
Modalités de délivrance du diplôme
Art. 11. − La formation porte sur la pratique musicale, la culture musicale, la pratique pédagogique, la
culture pédagogique et l’environnement professionnel. Sa durée de référence est de neuf cents heures, dont est
déduit le volume horaire correspondant aux enseignements afférents aux validations obtenues en application des
dispositions prévues aux articles 7 et 8 du présent arrêté.
Les parcours de formation sont organisés en unités d’enseignement, comprenant un ou plusieurs modules,
articulées entre elles en fonction des compétences visées. Ces unités sont définies par le règlement des études
de l’établissement.
Art. 12. − Le cursus comporte des stages pratiques de pédagogie dans des établissements de formation, des
structures de création ou de diffusion, dont une partie au moins doit donner la possibilité d’être placée en
situation d’enseignement. L’organisation, le suivi pédagogique et l’évaluation des stages sont placés sous la
responsabilité de l’établissement d’enseignement supérieur. Ils font l’objet d’une convention qui précise les
conditions d’accueil ainsi que la durée, le calendrier et le descriptif des activités confiées. Le dispositif prévu
aux articles 7 et 8 du présent arrêté peut donner lieu à une dispense partielle de ces stages.
En formation continue, les stages pratiques de pédagogie peuvent se dérouler pour partie dans le cadre de
l’exercice de l’activité d’enseignement du candidat. Un tutorat externe à l’établissement d’exercice est alors mis
en place.
Art. 13. − Les unités d’enseignement font l’objet d’une évaluation continue et, le cas échéant, d’une
évaluation terminale.
Les évaluations sont constituées d’épreuves pratiques, d’épreuves écrites et d’épreuves orales.
Les épreuves pratiques comportent des mises en situation pédagogique, des mises en situation artistiques et
la réalisation d’un projet artistique à vocation pédagogique.
Les épreuves écrites peuvent comporter des épreuves de commentaire d’écoute, d’analyse, de culture
musicale, de lecture à vue et de composition. Elles peuvent également donner lieu à la rédaction d’un dossier et
d’un mémoire.
Les épreuves orales consistent en un entretien avec le candidat, le cas échéant à l’issue d’épreuves pratiques
ou d’épreuves écrites.
La définition et la durée des épreuves ainsi que les modalités d’acquisition de chacune des unités
d’enseignement sont définies par le règlement des études de l’établissement. Les unités d’enseignement ne sont
pas compensables entre elles.
Art. 14. − Le jury de l’évaluation terminale est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer
le diplôme d’Etat de professeur de musique ou son représentant. Outre son président, il comprend au moins :
– un enseignant d’un autre établissement d’enseignement supérieur ou titulaire du diplôme d’Etat de
professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant
aux cadres d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou des professeurs
territoriaux d’enseignement artistique, dans la spécialité musique ;
– un directeur ou directeur adjoint d’un conservatoire classé par l’Etat ;
– une personnalité qualifiée, choisie sur une liste fixée annuellement par le ministère chargé de la culture.
Ce jury peut s’adjoindre pour certaines épreuves des examinateurs spécialisés relevant de la discipline, du
domaine et de l’option concernés, titulaires du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat
d’aptitude aux fonctions de professeur de musique ou appartenant aux cadres d’emplois des assistants
territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou des professeurs territoriaux d’enseignement artistique, dans
la spécialité musique. Ces examinateurs ne participent pas aux délibérations du jury.
Les membres du jury et les examinateurs spécialisés sont nommés par le directeur de l’établissement habilité
à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique.
Art. 15. − Le directeur de l’établissement, au vu des résultats des évaluations continues et terminales, arrête
la liste des candidats reçus. Il délivre le diplôme d’Etat de professeur de musique.
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Il remet aux candidats non reçus une attestation précisant les unités d’enseignement et modules acquis ainsi
que les crédits correspondants.
CHAPITRE III
Obtention par la validation
des acquis de l’expérience
Art. 16. − Le diplôme d’Etat de professeur de musique peut être délivré par la validation des acquis de
l’expérience aux candidats qui justifient de compétences acquises dans l’exercice d’activités salariées, non
salariées ou bénévoles, de façon continue ou non, en rapport direct avec les activités et compétences définies
par le référentiel, d’une durée cumulée d’au moins trois années dont au moins l’équivalent de deux années
d’enseignement dans la discipline, le domaine et l’option concernés, correspondant à un enseignement d’une
durée de vingt heures par semaine sur trente semaines par année.
Art. 17. − Les établissements d’enseignement supérieur habilités à délivrer le diplôme d’Etat de professeur
de musique peuvent organiser des sessions d’obtention de ce diplôme par la validation des acquis de
l’expérience, dans tout ou partie des disciplines, domaines et options au titre desquels ils ont été habilités. La
direction générale de la création artistique publie annuellement, pour l’information des candidats, la liste des
disciplines, domaines et options concernés, des établissements organisateurs et les calendriers d’inscription
correspondants.
Le livret de demande de validation des acquis de l’expérience, constitué du document CERFA correspondant
et des pièces nécessaires à l’examen de la demande, est déposé par le candidat auprès de l’établissement
organisateur. Celui-ci est chargé de l’instruction des dossiers de demande de validation des acquis de
l’expérience et de l’organisation des jurys de validation.
L’établissement dispose d’un délai de deux mois pour examiner la recevabilité de la demande et notifier sa
décision au candidat. A l’issue de ce délai, lorsque la demande est déclarée recevable, un certificat de
recevabilité est délivré au candidat. Les décisions de rejet doivent être motivées.
Le candidat en possession d’un certificat de recevabilité transmet à l’établissement un dossier de validation
des acquis. L’établissement peut proposer un accompagnement au candidat pour la préparation de ce dossier.
Art. 18. − Le jury de validation des acquis de l’expérience du diplôme d’Etat de professeur de musique
chargé de se prononcer sur les demandes de validation des acquis de l’expérience est présidé par le directeur de
l’établissement habilité à délivrer le diplôme, ou son représentant. Outre son président, il comprend au moins :
– un professeur titulaire du diplôme d’Etat de professeur de musique ou du certificat d’aptitude aux
fonctions de professeur de musique dans la discipline sollicitée par le candidat ou un professeur
appartenant au cadre d’emplois des assistants territoriaux spécialisés d’enseignement artistique ou au cadre
d’emplois des professeurs d’enseignement artistique dans la discipline sollicitée par le candidat, en
fonctions dans un conservatoire classé par l’Etat ;
– un maire ou un président de communauté d’agglomération ou leur représentant qu’ils désignent ;
– une personnalité du monde musical.
La liste des membres du jury est arrêtée par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme
d’Etat de professeur de musique.
Des examinateurs spécialisés relevant de la discipline, du domaine et de l’option concernés peuvent être
invités par le directeur de l’établissement habilité à participer à l’évaluation des épreuves. Ils ne participent pas
aux délibérations du jury.
Art. 19. − Le jury de validation des acquis de l’expérience du diplôme d’Etat de professeur de musique
peut décider de l’attribution du diplôme aux candidats, sur la base de l’examen du dossier de demande de
validation des acquis de l’expérience, d’un entretien et, le cas échéant, d’une mise en situation professionnelle,
réelle ou reconstituée, conformément aux modalités d’évaluation figurant en annexe III du présent arrêté.
Le directeur de l’établissement délivre le diplôme aux candidats reçus.
A défaut, il peut valider l’expérience du candidat pour une partie des connaissances, aptitudes et
compétences figurant dans le référentiel et se prononce sur celles qui, dans un délai de cinq ans à compter de
la notification de sa décision, devront faire l’objet d’un contrôle complémentaire et d’une nouvelle évaluation
par le jury pour l’obtention du diplôme par la validation des acquis de l’expérience. Il délivre une attestation
précisant les unités et modules obtenus ainsi que les crédits correspondants.
Les candidats peuvent solliciter une admission en formation pour obtenir par cette voie les unités et modules
non validés, dans les conditions prévues à l’article 3 du présent arrêté.
Ils peuvent, à l’issue de cette formation, soit présenter à nouveau leur dossier devant le jury de validation
des acquis de l’expérience, soit solliciter une validation des unités d’enseignement en application des
dispositions de l’article 7 du présent arrêté.
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17 mai 2011
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
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CHAPITRE IV
Conditions d’habilitation
Art. 20. − Peuvent être habilités à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique les établissements
publics nationaux, les établissements publics de coopération culturelle et les établissements de statut associatif,
dans les conditions définies au présent chapitre.
Art. 21. − Le directeur de l’établissement qui sollicite une habilitation à délivrer le diplôme d’Etat de
professeur de musique adresse au ministère chargé de la culture un dossier de demande d’habilitation
comprenant les informations suivantes :
1o Informations administratives et financières :
– dénomination et adresse ;
– statuts ;
– présentation des instances de gestion ;
– nom et qualité de l’équipe dirigeante ;
– budget de fonctionnement prévisionnel des trois prochains exercices, en recettes et en dépenses et, le cas
échéant, budgets réalisés des trois derniers exercices écoulés ;
– composition et organisation de l’équipe administrative ;
– organigramme de l’établissement, précisant notamment comment sont coordonnées en son sein les
formations pédagogiques ;
– descriptif de l’ensemble des locaux et des équipements en matériel pédagogique, informatique et technique
utilisés dans l’enseignement et mis à la disposition des étudiants.
Les établissements habilités à délivrer le diplôme national supérieur professionnel de musicien sont dispensés
de produire cette partie du dossier, à l’exception des informations relatives à la coordination des formations
pédagogiques.
2o Informations relatives à l’organisation des formations et aux modalités de délivrance du diplôme :
– organisation et contenu des enseignements permettant de vérifier que ceux-ci permettent d’acquérir les
connaissances et compétences générales et professionnelles définies par le référentiel du diplôme ;
– disciplines, domaines et options au titre desquels est sollicitée l’habilitation ;
– articulation de la formation conduisant au diplôme d’Etat de professeur de musique et de la formation
conduisant au diplôme national supérieur professionnel de musicien ;
– conventions ou projets de conventions avec une ou des universités, précisant les articulations de la
formation au diplôme d’Etat de professeur de musique avec une formation menant à la licence ou au
diplôme universitaire de musicien intervenant, pour les étudiants qui le souhaitent ;
– toute convention ou projet de convention nécessaire à la mise en œuvre de la formation, notamment pour
les stages pratiques de pédagogie ;
– liste et qualification des enseignants constituant l’équipe pédagogique, modalités de recrutement ;
– effectifs d’étudiants, en formation initiale et continue, au regard des besoins identifiés ;
– coûts totaux et par étudiant, montant des droits d’inscription, montant des frais de formation, modalités
d’accompagnement de la recherche des prises en charge au titre de la formation continue ;
– modalités d’orientation et de positionnement des candidats à l’entrée en formation, moyens de
communication mis en œuvre à cette fin, critères de validation des connaissances et compétences acquises
par les candidats dans le cadre de formations antérieures ou d’une pratique professionnelle en qualité
d’interprète ou d’enseignant, critères et modalités selon lesquels sont définies les durées et organisations
des cursus ;
– règlements de l’établissement dont le règlement intérieur et le règlement des études qui décrit et définit
notamment les modalités des concours et examens et les modalités d’évaluation et de délivrance du
diplôme d’Etat de professeur de musique ;
– modalités de mise en place et de fonctionnement d’un conseil des études au sein de l’établissement ;
– modalités de suivi de l’insertion professionnelle des étudiants au cours des trois années suivant l’obtention
du diplôme ;
– modalités de mise en place de la procédure de validation des acquis de l’expérience, modalités
d’accompagnement des candidats à l’élaboration de leur dossier.
Art. 22. − L’habilitation est conditionnée à l’intervention d’enseignants justifiant d’une carrière ou de
travaux faisant autorité ou justifiant d’au moins cinq années d’enseignement de haut niveau dans la spécialité
visée ou titulaires d’un diplôme français de niveau II ou I de la nomenclature interministérielle des niveaux de
certification ou d’un diplôme étranger de niveau équivalent.
Art. 23. − Dans le cadre du renouvellement de l’habilitation, le dossier de candidature doit être complété
d’éléments relatifs aux taux de réussite et à l’insertion professionnelle des étudiants, aux réalisations
pédagogiques, et explicite les évolutions éventuelles proposées.
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JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
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Art. 24. − A titre transitoire, les personnes inscrites à la date de publication du décret no 2011-475 susvisé
en formation initiale et continue dans les établissements dont la liste est fixée à l’annexe IV du présent arrêté
sont autorisées à poursuivre le cursus d’études conduisant au diplôme d’Etat de professeur de musique selon les
modalités définies en annexe V.
Art. 25. − L’arrêté du 16 décembre 1992 relatif aux conditions requises pour l’habilitation d’un centre de
formation à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique est abrogé.
Art. 26. − Le directeur général de la création artistique est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 mai 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de la création artistique,
G.-F. HIRSCH
Nota. – Les annexes du présent arrêté sont publiées au Bulletin officiel du ministère de la culture et de la communication.
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2
SEMAINIER TYPE
SEMAINIER TYPE - DEPARTEMENT MUSIQUE 2015-2016 - Semestres 1 et 2
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
9
9
30
10
Théâtre
30 (G.Laurent - ESTBA)
11
30
12
30
ou
Pratique corporelle
(Dépt Danse PESMD)
Histoire de la
musique (UBM) S1
Théâtre
(G.Laurent - ESTBA)
ou
et
Analyse - (P.Pistone Benauge)
Pratique corporelle
(Dépt Danse PESMD)
Informatique
musicale et
technique du son
(S1)
Analyse :
(M.B.Dufourcet PESMD)
Improvisation
(E.Rolin et
J.P.Peyrebelle Benauge)
30
14
Ecriture, Harmonie,
Contrepoint
30
(S.Lécussant Benauge) S1
30
Ecriture
(S.Lécussant - CRR)
et
17
et
Improvisation
(S.Filippi et
P.Pistone)
11
30
12
Anglais S1
(S.Barrett Benauge)
15
16
10
30
30
13
30
30
FLE (Français Langue
Etrangère pour les
étudiants étrangers N.Allain - Centre de
documentation
PESMD)
Anglais
(Benauge)
Harmonie :
(S.Lécussant Benauge)
Psychopédagogie
S2
(N.Léglise Benauge)
13
Musique de chambre
(E.Cassen - Benauge)
ou certains vendredis
Psychopédagogie /
Méthodologie du
mémoire S2
(N.Léglise Benauge)
30
Master classes
instrumentales (CRR)
ou
Master classes
instrumentales (CRR)
Master classes
instrumentales (CRR)
15
30
16
Master classes
instrumentales (CRR)
30
17
30
30
18
18
30
19
30
20
14
30
30
17h30-20h30 : Atelier de Pratique
Pédagogique (DE 1 et DE 2)
18h-21h : Musique de chambre contemporaine (M.B.Charrier CRR Salle 115)
19
30
20
30
30
21
PROMO 1
PROMO 2
PROMO 3
TOUTES LES PROMOS
Lieux de cours, master class et concerts
21
Ecole de la Benauge : 4, rue Raymond Poincaré - 33000 Bordeaux
Ecole de musique St-Bruno : 49 Rue Brizard - 33000 Bordeaux
PESMD Bordeaux Aquitaine : 19, rue Monthyon- 33800 Bordeaux
Ecole de musique de Gradignan : Le Castel - 29, bd Malartic - 33170
Gradignan
CRR : 22 quai Sainte-Croix - 33800 Bordeaux
ESTBA : TNBA - Square Jean Vauthier - 33031 Bordeaux
Drac Aquitaine - 54, rue Magendie - 33074 Bordeaux cedex
Université Bordeaux Montaigne : Domaine Universitaire - 33607 Pessac cedex
Molière Scène d'Aquitaine/OARA : 33, rue du Temple - 33000 Bordeaux
Ecole de musique de Cenon : Allée S.Bouluguet - Château Tranchère - 33150 Cenon
Atelier du CRR de Bordeaux : Rue Jacques D'Welles - 33800 Bordeaux
Ecole de musique de Talence : Château Margaut - 412 Cours de la Libération -33400
Talence
68
2
REGLEMENT INTÉRIEUR
RÉGLEMENT INTÉRIEUR DU PÔLE D’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR MUSIQUE ET DANSE
DE BORDEAUX AQUITAINE
1 – Champ d’application :
Le présent règlement intérieur est destiné aux étudiants et stagiaires du PESMD Bordeaux Aquitaine. Il a
pour objet de préciser les règles de fonctionnement entre les étudiants, les stagiaires, la structure
d’accueil et son personnel.
Lieux :
Le présent règlement intérieur est applicable dans les locaux du PESMD Bordeaux Aquitaine et tous lieux
accueillant les étudiants et les stagiaires.
Personnes :
Le présent règlement est applicable :
− aux étudiants inscrits au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM),
− aux étudiants ou stagiaires inscrits au Diplôme d’État (DE) musique ou au Diplôme d’État (DE)
danse en formation initiale ou continue,
− aux autres stagiaires en formation continue,
− aux candidats se présentant aux Examens d’Aptitude Technique (EAT) danse au PESMD
Bordeaux Aquitaine,
et
− à toute personne assistant aux autres formations dispensées par le PESMD Bordeaux Aquitaine.
Observations :
Le PESMD Bordeaux Aquitaine est le Pôle Supérieur de la Musique et de la Danse de Bordeaux Aquitaine
créé par l’État (Ministère de la Culture) et la Région Aquitaine. L’essentiel du coût de la formation
initiale est pris en charge par ces deux collectivités publiques.
La formation au Diplôme d’État (DE) de professeur de danse est dispensée par le PESMD Bordeaux
Aquitaine en application de l’article 1° de la loi du 10 juillet 1989 relative à l’enseignement de la danse.
La formation au Diplôme d’État (DE) de professeur de musique dispensée par le PESMD Bordeaux
Aquitaine est faite en application de l’arrêté du 05 mai 2011.
La formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) est faite en application
de l’arrêté du 1er février 2008.
2 – La scolarité :
2.1 Les objectifs et les modalités de la formation :
Le contenu de la formation au Diplôme d’État (DE) danse est défini dans l’annexe 1 de l’arrêté du 11
avril 1995.
Le contenu de la formation au Diplôme d’État (DE) musique est défini par l’arrêté du 05 mai 2011.
Le contenu de la formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) est défini
par l’arrêté du 1er février 2008.
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2
2.2 La durée de la formation :
La formation initiale au Diplôme d’État (DE) danse est d’une durée minimum de 600 heures à quoi
s’ajoutent des cours de perfectionnement technique, des master classes, des stages encadrés et des
évaluations régulières, des travaux de recherche théorique, pédagogique et chorégraphique, incluant la
rédaction d’un mémoire et des rencontres et prestations scéniques.
La formation au Diplôme d’État (DE) musique est organisée sur 2 ou 3 années. Elle est d’une durée
minimum de 900 heures. Elle inclut la rédaction d’un mémoire de pédagogie, des séances de tutorat et
des heures de perfectionnement instrumental en formation initiale, des rencontres et présentations
scéniques.
La formation au Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) est organisée sur 3 ou 4
années. Elle est d’une durée minimum de 1350 heures. Elle inclut des stages professionnels en situation
de réalisation artistique, la conduite d’un projet musical personnel et de nombreuses présentations
scéniques.
2.3 L’emploi du temps :
Le Directeur pédagogique musique ou danse se réserve le droit de modifier le calendrier de formation
pour des raisons impératives.
Toute activité de l’étudiant ou du stagiaire en dehors de ses études au PESMD Bordeaux Aquitaine
(activités professionnelles, formations, autres…) ne saurait être un motif de non suivi de l’intégralité
des formations et des travaux qui s’y rattachent. Ceci constituerait le cas échéant un motif d’exclusion
de l’étudiant ou du stagiaire.
2.4 L’assiduité et les absences :
Les étudiants et les stagiaires sont tenus à la plus stricte assiduité aux cours. Chacun est tenu de
signer chaque jour les états de présence correspondant. En cas de maladie, l’étudiant ou le stagiaire est
tenu d’en informer le PESMD Bordeaux Aquitaine le plus rapidement possible, au plus tard dans un délai
de deux jours. Il devra fournir un certificat médical. Toute demande d’absence exceptionnelle doit
être adressée par écrit au Directeur pédagogique musique, danse, ou au responsable de la formation
continue en amont, sous couvert du Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine.
En cas d’empêchement exceptionnel, l’étudiant ou le stagiaire contactera immédiatement la Direction
pédagogique danse, le conseiller aux études pour la musique ou son assistante, le responsable de la
formation continue.
Pour les étudiants ou les stagiaires en musique et en danse, toute absence justifiée à un contrôle
continu fera l’objet d’une convocation pour une session de rattrapage obligatoire. 3 absences non
justifiées ou des retards systématiques aux cours seront pris en compte dans l’évaluation continue de
l’étudiant (note disciplinaire) et pourront être un motif d’exclusion.
De même, pour les étudiants, un engagement professionnel pris sans l’accord préalable de la Direction
et qui donnerait lieu à des absences est aussi un motif de sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à
l’exclusion. En effet, toute demande d’engagement professionnel doit se faire en concertation avec la
Direction pédagogique et sous couvert de la Direction générale. Il sera demandé à tous les étudiants
salariés de fournir leurs contrats de travail et les coordonnées de leurs employeurs afin de favoriser
l’insertion professionnelle sans que ce soit au détriment de la formation (hors enseignement de la
danse).
Toute absence justifiée à une évaluation intermédiaire ou à un examen blanc fera l’objet d’un rattrapage
obligatoire. De même, toute absence ou retard sera pris en compte dans l’évaluation établie par les
formateurs ; la Direction pédagogique pourra le cas échéant décider de ne pas présenter l’étudiant ou le
stagiaire aux examens finaux.
2.5 Suivi spécifique des études des étudiants et stagiaires musique et danse :
En fin de 1ère année et/ou de 2ème année, si un étudiant ou un stagiaire pose problème tant sur le plan
de son évaluation continue que de son comportement, une procédure d’alerte peut être déclenchée par
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2
le Directeur pédagogique du département concerné, le conseiller aux études ou un formateur, le
responsable de la formation continue.
Ainsi saisi, le Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine réunira une commission composée des membres
de l’équipe pédagogique concernés par l’étudiant ou le stagiaire qui statuera sur la poursuite des études
de l’étudiant ou du stagiaire en 2ème année et/ou 3ème année.
Dans le cas de l’inaptitude physique médicalement certifiée d’un étudiant ou d’un stagiaire au suivi
d’une discipline, une évaluation supplémentaire sera mise en place par le Directeur pédagogique du
département concerné.
2.6 La ponctualité :
Les étudiants et les stagiaires sont tenus à la plus stricte ponctualité et se doivent d’observer pendant
les cours une attitude convenable permettant le bon déroulement de la formation.
Pour la danse, les étudiants et les stagiaires doivent se présenter en tenue correcte une demi-heure
minimum avant l’heure de début des cours pour pratiquer un échauffement personnel. Les personnes
arrivant en retard seront dans l’obligation d’attendre la pause pour pénétrer dans le studio et suivre le
cours. Pour la musique, les étudiants et les stagiaires sont tenus de se présenter aux cours de pratique
collective entre 5 et 30 minutes avant le début de la séance afin de préparer leur instrument ou de
s’échauffer, cela en fonction de la demande du formateur et du contenu du cours.
2.7 L’aptitude physique des étudiants et stagiaires danse :
Tout étudiant et stagiaire doit délivrer un certificat médical d’aptitude à la pratique de la danse de
moins de 3 mois en début de chaque année universitaire.
Tout étudiant et stagiaire peut demander à être dispensé d’effectuer certains exercices en raison d’une
inaptitude physique démontrée par un certificat médical ou constatée par l’intervenant.
2.8 Entretien avec le Directeur pédagogique musique ou danse :
Tout étudiant ou stagiaire qui souhaite un entretien personnel avec le Directeur pédagogique musique
ou danse doit demander un rendez-vous.
2.9 Actions artistiques :
La présence des étudiants et stagiaires musique aux actions artistiques extérieures fait partie
intégrante du cursus comptant pour le contrôle continu et la délivrance des diplômes.
2.10 Examens finaux :
Les décisions du jury des examens finaux ne sont pas susceptibles d’être remises en cause et ne
peuvent faire l’objet d’aucun appel.
3 – Documents pédagogiques :
Les méthodes pédagogiques et la documentation diffusée dans le cadre des cours sont protégées au
titre des droits d’auteurs et ne peuvent être réutilisées autrement que pour le strict usage personnel.
L’enregistrement magnétique ou vidéo des cours par les étudiants ou stagiaires n’est pas autorisé (sauf
accord formel de l’intervenant et pour un usage strictement personnel).
Le centre de documentation propose un service de consultation sur place de documents écrits, audio et
vidéo. Aucun document ne peut sortir du centre, sauf autorisation exceptionnelle des Directeurs des
départements danse, musique et formation continue. Les délais alors fixés pour cet emprunt sont à
respecter scrupuleusement sous peine de ne plus être autorisé à faire sortir d’autres documents.
Le PESMD Bordeaux Aquitaine se réserve le droit de filmer et d’enregistrer les activités pédagogiques et
manifestations d’étudiants et de stagiaires à tout moment, et d’utiliser ces éléments ultérieurement à
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2
des fins d’archivage, de promotion ou de diffusion sans aucune contrepartie. Toutes prises de son ou
de vue des activités du PESMD Bordeaux Aquitaine sont interdites sauf accord exprès de la Direction.
4 – Représentation des étudiants et stagiaires :
Les étudiants et stagiaires élisent pour la durée de la formation un délégué titulaire et un délégué
suppléant pour chacun des groupes ou des options représentés. Tout étudiant ou stagiaire est électeur
et éligible.
Les délégués sont les représentants des étudiants ou stagiaires. Ils sont les interlocuteurs du Directeur
pédagogique musique, danse ou formation continue et de la Direction du PESMD Bordeaux Aquitaine.
Les délégués sont les représentants des étudiants et des stagiaires au Conseil d’Administration et à
l’Assemblée Générale.
Sont les représentants des étudiants au Conseil Artistique et Pédagogique : trois représentants des
étudiants en formation diplômante (deux représentants musique : un en formation au DE, un en
formation au DNSPM et un représentant danse).
5 – Sanctions relatives à des comportements :
5.1 Motifs :
Certains comportements et/ou agissements peuvent aboutir à des sanctions, notamment :
• absence et retard répétés, sans autorisation,
• agressions orales ou physiques,
• perturbation du déroulement de la formation,
• non-respect du règlement intérieur.
5.2 Sanctions :
• avertissement,
• renvoi des cours de 1 à 3 jours,
• renvoi définitif.
5.3 Conseil de discipline :
Le conseil de discipline comprend : le Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine (président de séance), le
délégué des étudiants du département concerné, le Directeur pédagogique musique et le conseiller aux
études musique pour un étudiant musique et la Direction pédagogique danse pour un étudiant danseur,
le responsable de la formation continue pour un stagiaire.
Il se réunit à la demande du Directeur pédagogique concerné ou du Directeur du PESMD Bordeaux
Aquitaine. L’étudiant ou le stagiaire est entendu par le conseil de discipline, mais n’assistera pas aux
délibérations.
À l’issue de la réunion un procès-verbal sera établi, énonçant une éventuelle sanction. La décision sera
notifiée au destinataire au plus tard dans les deux jours suivant la réunion du conseil de discipline.
L’étudiant ou le stagiaire concerné peut contester par écrit et de façon motivée la sanction dans les 2
jours qui suivent la notification. En cas de contestation, le collège se réunira à nouveau pour statuer
définitivement sur la sanction. Un procès-verbal sera rédigé, signé et communiqué de la même façon.
La Direction se réserve le droit de décider, après consultation du conseil de discipline et en concertation
avec le Directeur du département concerné musique, danse ou formation continue, de l’exclusion d’un
étudiant ou stagiaire au vu de ses comportements et agissements au cours de sa formation, si elle juge
qu’ils ne sont pas conformes au Règlement Intérieur.
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