Réseaux intérieurs.qxd - Société des Eaux de Marseille

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I M M E U B L E S
I N T É R I E U R S
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H A B I T A T I O N
ELEMENTS D'AIDE A LA CONCEPTION
w w w. e a u x d e m a r s e i l l e . f r
ENSEMBLE
POUR UN SERVICE DE QUALITÉ
Gestionnaire du service public de l’eau et de l’assainissement de Marseille
et de nombreuses autres communes provençales, le Groupe des Eaux de
Marseille veille, depuis plus de 60 ans, à apporter à ses clients une eau d'excellente qualité, plusieurs fois nommée "meilleure eau de France".
Mais au-delà du réseau public, la conception des réseaux d’eau intérieurs
doit obéir à des règles rigoureuses et précises afin d’assurer une qualité de
distribution sans faille jusqu’au robinet des utilisateurs.
Conscient de son rôle dans ce domaine, le Groupe des Eaux de Marseille
se place au côté des professionnels de l’immobilier afin de les aider à concevoir des réseaux conformes aux normes règlementaires, sûrs et performants.
Tel est l’objectif de ce document construit en deux parties principales :
- les principes généraux de conception permettant d’appréhender tous
les aspect d’un projet ;
- les éléments de cahier des charges susceptibles d’être repris pour la
rédaction d’appels d’offres en direction d’entreprises sous-traitantes.
Ainsi, nous pourrons assumer ensemble un double enjeu : assurer un service public de l’eau et de l’assainissement de grande qualité ; offrir des
installations conformes et fiables aux futurs occupants des ensembles
immobiliers que vous construisez ou rénovez.
2
SOMMAIRE
PRINCIPES
GÉNÉRAUX DE CONCEPTION
ORGANISATION
DES RÉSEAUX INTÉRIEURS
RÉSEAUX TYPES
DISTINCTION ET
REPÉRAGE DES CANALISATIONS
CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
PROTECTION DU RÉSEAU
GÉNÉRALITÉS SUR LA PROTECTION
CAS PARTICULIERS
COMPTAGE DE L’EAU
QUALITÉ DE L’EAU
ELEMENTS
5
5
6
7
9
9
DU RÉSEAU
DE CAHIER DES CHARGES
1 - SPÉCIFICATIONS
TECHNIQUES GÉNÉRALES
1-1 GÉNÉRALITÉS
1-2 CHOIX DES MATÉRIAUX
1-3 RÈGLES GÉNÉRALES DE MISE
2 - CONCEPTION
2-1
2-2
2-3
2-4
2-5
3 - MISE
11
12
13
EN OEUVRE
DES RÉSEAUX
DÉBIT
VITESSE
PRESSION
GAINE TECHNIQUE
DISTRIBUTION
14
14
15
15
15
EN OEUVRE
3-1 VANNES D’ISOLEMENT
3-2 TRAVERSÉE DES MURS 3-3 DÉSINFECTION
4 - RÉALISATION
ET DE VIDANGE
SCELLEMENT
-
PÉNÉTRATION
17
17
18
DES TRAVAUX
4-1 CHANTIER
4-2 RÈGLEMENT
ET NORMES
4-3 BRUIT
4-4 DOCUMENTS À FOURNIR PAR L’INSTALLATEUR
4-5 ESSAIS - RÉCEPTION - MISE EN SERVICE
3
18
20
20
21
22
PRINCIPES GENERAUX DE CONCEPTION
4
ORGANISATION
RÉSEAUX
TYPES
Le réseau intérieur sera organisé en réseaux-types pour identifier les points
de risque critique et autoriser une exploitation rationnelle ainsi qu’une surveillance efficace. Ce dispositif permettra également de définir les points
de départ des réseaux et sous-réseaux qui devront recevoir un dispositif de
protection approprié.
Les différents réseaux-types ne devront pas, d'une façon générale, pouvoir
être re-connectés entre eux.
On respectera donc les règles suivantes de séparation entre :
- le réseau destiné aux usages alimentaires et sanitaires, qui
comprend le réseau d'eau froide sanitaire et le réseau d'eau chaude
sanitaire (collectifs et privatifs) ;
- le réseau destiné aux usages techniques tels que le remplissage
du circuit de chauffage, la climatisation... ;
- le réseau destiné aux usages professionnels ;
- le réseau d'arrosage des espaces verts ;
- le réseau destiné à la protection contre l’incendie.
DISTINCTION
ET REPÉRAGE DES CANALISATIONS
Ces différents réseaux devront pouvoir être repérés sur les plans et in situ.
A cet effet, on respectera la codification des couleurs (norme
X 08100) aussi bien pour les étiquettes que pour la représentation des canalisations sur plan.
5
Le diamètre, la nature du matériau et l’éventuelle présence de calorifuge
seront impérativement précisés avec le repérage sur plan.
CONCEPTION
ET DIMENSIONNEMENT DES RÉSEAUX INTÉRIEURS
La conception des réseaux intérieurs devra répondre à plusieurs objectifs :
- assurer un fonctionnement équilibré des installations en tout point
et à toute heure ;
- éviter les vitesses excessives pouvant générer des nuisances sonores et un vieillissement accéléré du réseau ;
- éviter les vitesses faibles et les bras morts favorables à la formation de dépôt et au développement du biofilm.
D'une manière générale, le tracé des canalisations intérieures devra être
aussi simple et aussi court que possible.
La distribution de l'eau pour les logements se fera exclusivement à partir
d'une colonne montante accessible et positionnée en partie commune.
Le réseau intérieur sera désinfecté avant sa mise en service.
PROTECTION
DU RÉSEAU
GÉNÉRALITÉS
SUR LA PROTECTION DU RÉSEAU
Conformément à l'article R1321-54 du code de la Santé publique, "les réseaux
intérieurs ne doivent pas pouvoir, du fait des conditions de leur utilisation, et
notamment à l'occasion de phénomènes de retour d'eau, perturber le fonctionnement
du réseau auquel ils sont raccordés ou engendrer une contamination de l'eau distribuée dans les installations privées de distribution."
En conséquence, il pourra y avoir lieu de mettre en place, dans certain cas,
des dispositifs de protection privatifs adaptés. Il appartient alors aux propriétaires de ces installations de déployer et d'entretenir ces dispositifs.
6
Le niveau de protection sera défini par le Service public de la collectivité
après vérification des usages de l'eau sur les bâtiments concernés. Les principaux types de protection sont les suivants :
Code
CAS
Symbole
Description de l’ensemble
EA
Ensemble clapet de non-retour
anti-pollution contrôlable
HA
Disconnecteur d’extrémité
AE
Surverse alimentaire - sanitaire
BA
Ensemble disconnecteur à zone de
pression réduite contrôlable
PARTICULIERS
Les cas particuliers suivants font l'objet de spécifications particulières :
Réseau d'eau destiné aux usages alimentaires et sanitaires :
- le branchement général ainsi que le compteur général
sont établis par le Service public ;
- le branchement est équipé d'un dispositif de protection
de type EA ;
- le piquage alimentant le réseau d'eau chaude sanitaire
est équipé d'un disconnecteur de type BA ;
- le piquage alimentant l'ensemble des robinets accessibles au public doit être protégé par un dispositif de protection de type EA.
7
Réseau d'eau destiné aux usages techniques :
- il peut être établi à partir du réseau d'eau destiné aux
usages alimentaires et sanitaires ;
- le piquage alimentant l'ensemble du réseau séparé doit
être protégé par un dispositif de protection de type EA ;
- le piquage alimentant le réseau de chauffage est équipé
d'un disconnecteur de type BA ;
- chaque robinet de puisage (non accessible au public)
doit être équipé d'une protection de type HA au nez
du robinet.
Réseau d'eau destiné aux usages professionnels :
- il peut être établi à partir du réseau d'eau destiné aux
usages alimentaires et sanitaires ;
- le piquage alimentant l'ensemble du réseau séparé doit
être protégé par un dispositif de protection de type BA.
Réseau d'arrosage des espaces verts :
- le piquage alimentant l'ensemble des bouches doit être
protégé par un dispositif de protection de type EA.
- En cas de traitement, le piquage doit être protégé par un
dispositif de protection de type BA.
Réseau destiné à la protection incendie :
- un branchement spécifique est nécessaire. Il doit être
équipé d'un ensemble de protection type EA.
Surpresseur :
L'installation se composera des éléments suivants :
- un ensemble de protection type AE ou BA placé sur le
collecteur d'aspiration des pompes ;
- un ensemble de protection type BA placé sur le by-pass
de l'installation.
8
COMPTAGE
DE L'EAU
Chaque branchement sur le réseau public est équipé d'un compteur. Ces
branchements, ainsi que les compteurs, sont établis exclusivement par le
Service public ou son délégataire.
Chaque réseau-type est équipé d'un compteur spécifique.
Chaque logement pourra être équipé d'un compteur individuel d'eau tel
que défini dans le règlement du Service de l'eau de la collectivité.
QUALITÉ
DE L'EAU
La mise en œuvre des réseaux d'eau devra scrupuleusement respecter les
réglementations en vigueur.
Dans le cas particulier des réseaux destinés à la consommation humaine,
l'ensemble des matériaux et des organes en contact avec l'eau devra avoir
reçu un agrément de conformité sanitaire.
Les réseaux devront être parfaitement rincés et désinfectés avant d'être
mis en service.
9
ELEMENTS DE CAHIER DES CHARGES
10
1 - SPÉCIFICATIONS
TECHNIQUES GÉNÉRALES
1-1 GÉNÉRALITÉS
Le matériel installé sera neuf et d'une qualité correspondant aux spécifications et descriptions du présent Cahier des clauses techniques particulières
(C.C.T.P).
Il sera livré sur le chantier exempt de toute altération (oxydation ou autre)
et dans la présentation du fabricant.
L'entreprise garantira les résultats demandés et prendra toutes les mesures
nécessaires pour les obtenir. Elle prendra notamment à sa charge tous les
dispositifs nécessaires pour insonoriser les moteurs, machines, appareils
tournants, vibrants ou mobiles, et empêcher la transmission des vibrations
de toute nature.
L'entreprise sera responsable des moyens de manutention des matériels.
Elle devra déterminer les points d'accrochage avec leurs spécifications
(force, emplacement, etc…), les dimensions des passages, trémies et ouvertures nécessaires.
Chaque matériel installé sera démontable et remplaçable, sans nécessiter le
démontage des autres appareils situés à proximité.
Les vannes et robinets d'arrêt et de purges doivent être situés en parties
communes et facilement accessibles.
Les vannes et compteurs des branchements au réseau de distribution, ainsi
que les vannes d'arrêt installées sur des canalisations enterrées, doivent
être situées, de préférence, dans des "chambres de vannes".
Les réseaux-types doivent pouvoir être isolés et vidangés séparément. Les
organes de sectionnement seront équipés de dispositif de protection.
11
Des purgeurs d’air automatiques, facilement accessibles, doivent être
installés au point haut des colonnes montantes.
Différentes manchettes-témoins doivent être installées pour surveiller le
réseau.
Des robinets de prélèvement facilement accessibles doivent être disposés
aux emplacements suivants :
- à chaque branchement sur le réseau d'alimentation de l'immeuble aval du compteur ;
- avant et après les dispositifs de traitement ;
- sur chaque réseau-type ;
Ces robinets doivent être accessibles et posés à une hauteur comprise entre
à 0.50 m et 1.80 m.
1-2 CHOIX
DES MATÉRIAUX
Les matériaux utilisés seront en cuivre ou dans un matériau de synthèse.
Ils seront assemblés par collage, sertissage, soudure à chaud ou brides et
l’ensemble devra disposer d'un avis technique et de l'attestation de conformité sanitaire.
Aucune canalisation cuivre ne sera placée en amont d'une canalisation en
acier galvanisé.
Le raccordement du cuivre à l'acier galvanisé, s'il ne peut être évité, ne doit
pas se faire par brasage ou soudo-brasage direct, mais par une pièce intermédiaire sur laquelle sera assemblé, par vissage, le tube acier galvanisé. Le
tube cuivre sera raccordé par des moyens traditionnels.
Les flexibles de raccordement ne doivent pas être utilisés à la place des
canalisations fixes.
12
1-3 RÈGLES
GÉNÉRALES DE MISE EN ŒUVRE
Le tracé du réseau doit être conçu pour être aussi simple et court que possible.
La distinction et le repérage des canalisations seront effectués à l'aide de
plaques signalétiques des organes de manœuvre et de sectionnement, avec
indication précise des zones desservies. Un repérage spécifique sera réalisé pour les organes de manœuvre des zones enterrées.
Les canalisations d'eau ne doivent pas être soumises à des amplitudes de
température importantes. On évitera donc la pose des canalisations d'eau
à proximité des canalisations d'eau chaude sanitaire ou de chauffage.
On prendra toutes les précautions nécessaires pour éviter tout phénomène
de condensation et, en cas de parcours parallèle horizontal, la canalisation
d'eau froide sera posée sous celle d'eau chaude.
Les canalisations d'eau froide ne doivent jamais être utilisées comme ligne
de mise à la terre.
Les tuyauteries seront placées en dehors des planchers ou des murs, sauf
nécessité absolue.
Aux traversées de murs, planchers ou cloisons, les tuyauteries seront
munies de fourreaux constitués de manchons type GAINOJAC ou similaire.
Les fourreaux verticaux dépasseront de 10 cm, au minimum, le plan supérieur des planchers.
Les canalisations seront fixées aux parois à l'aide de colliers ou de supports
en nombre suffisant pour éviter le fléchissement des canalisations entre les
fixations.
13
Il sera interposé un joint résilient entre les tubes et leur support qui évitera la transmission des vibrations et permettra la libre dilatation des canalisations.
L'écartement entre les tubes, ainsi qu'entre les tubes et les parois - y compris calorifugé éventuel, sera de 3 cm au minimum.
Les réseaux seront conçus pour permettre leur vidange complète. A cet
effet, les pentes seront établies de manière à permettre l’évacuation de l’air
vers les purges et de l’eau vers les vidanges.
2 - CONCEPTION
DES RÉSEAUX
2-1 DÉBIT
Le réseau sera dimensionné en fonction des débits suivants (DTU 60.11) :
- wc
0.12 litre par seconde
- lavabo
- bac à douches
- baignoire
- évier
- robinet de puisage
- lave-linge
- lave- vaisselle
Le coefficient de simultanéité sera calculé selon la norme NFP 204.
2-2 VITESSE
Le réseau sera dimensionné afin de respecter la vitesse de 1.0 mètre par
seconde dans les branchements d'étages et les colonnes montantes.
14
Le débit nominal à utiliser pour le calcul de la vitesse est égal à 60% du
débit maximum des installations.
2-3 PRESSION
L’installation devra résister, en tous points, à une pression minimale de 10
bars. La pression minimum de service est de 2 bars.
S'il s'avère nécessaire de poser des réducteurs de pression, on veillera à ce
que les pressions des réseaux d'eau chaude sanitaire et d'eau froide soient
voisines au point d'usage, afin de limiter les risques d'inter-communication.
2-4 GAINE TECHNIQUE
La gaine technique dédiée à l'eau devra être séparée des autres réseaux et
respecter les dimensions intérieures minimales suivantes :
- largeur intérieure : 60 cm ;
- profondeur : 40 cm.
Elle devra comporter les dispositions suivantes :
- fermeture par une porte munie d'une serrure à triangle, de façon à
protéger les installations et permettre l'accès au concessionnaire.
2-5 DISTRIBUTION
L’entreprise installera la colonne montante dans la gaine technique prévue
à cet effet. La colonne montante devra être réalisée en cuivre, avec piquages et vannes d'isolement à chaque étage.
15
L'installation à chaque étage devra impérativement respecter les dimensions suivantes :
- 311 mm d'écartement exact entre deux écrous femelles 3/4” ;
- 160 mm d'écartement en hauteur entre deux postes de comptage ;
- 60 mm minimum d'espace libre autour de chaque poste de comptage ;
- 400 mm de hauteur minimum du premier poste de comptage ;
- 1600 mm de hauteur maximum du dernier poste de comptage.
Vanne int.
(option)
Intérieur du
logement
400 mm minimum
1,6 m maximum
160 mm
minimum
311 mm
exactement
60 mm
minimum
plancher gaine technique
16
Dans l’attente de l’installation des compteurs individuels, il sera mis en
place des manchettes by-pass de 311 mm.
Chaque colonne sera équipée, en partie supérieure, d'un anti-bélier à membrane avec vanne d'isolement, et d'un purgeur d’air automatique avec
vanne d'isolement. Elle sera étiquetée conformément à la codification en
vigueur. Elle sera également équipée, en pied de colonne, d’une vanne d’isolement et d’une vanne de vidange.
Si la longueur du réseau nécessite la pose de vannes intermédiaires de sectionnement, l'étiquetage précisera les zones desservies par chacune d’entre
elles.
Si le calorifuge est nécessaire, il sera réalisé en ARMAFLEX, ou équivalent,
d’une épaisseur de 13 mm.
3 - MISE
EN OEUVRE
3-1 VANNES D'ISOLEMENT
ET DE VIDANGE
Les vannes seront du type à “papillon à montage entre brides” ou à “boisseau à passage intégral”. Elles seront équipées de joints de démontage.
3-2 TRAVERSÉES
DE MURS
-
SCELLEMENTS
-
PÉNÉTRATIONS
L'entreprise fera son affaire de tous les percements nécessaires à l'intérieur
des bâtiments, au passage des canalisations, et effectuera tous les rebouchages après la mise en place.
L'entreprise devra toutes les sujétions d'étanchéité nécessaires à la pénétration des tuyauteries dans les bâtiments, ainsi que les scellements de
toute nature et les supports de tuyauteries qui recevront une couche de protection anti-rouille après brossage et égrenage.
17
3-3 DÉSINFECTION
L'entreprise réalisera l'ensemble des opérations de désinfection de toutes
les canalisations d'eau sanitaire conformément aux prescriptions du distributeur d'eau concernant la mise en service et la livraison des réseaux.
4-
RÉALISATION DES TRAVAUX
4-1 CHANTIER
4-1-1 ETENDUE
DES TRAVAUX
Les travaux de plomberie concernent la réalisation ou la rénovation des
réseaux de distribution horizontaux et verticaux d'eau.
4-1-2 FORMALITÉS
PRÉLIMINAIRES
L'entreprise sera tenue, avant tout commencement d'exécution, et à ses
diligences, périls et frais, de remplir auprès des services qualifiés, toutes les
formalités résultant des lois, décrets et règlements en vigueur.
Elle sera responsable du matériel et des matériaux entreposés sur le chantier.
4-1-3 ETAT
DES LIEUX
L'entreprise a effectué la visite des lieux et déclare être parfaitement informée de la constitution des bâtiments et de la consistance des installations
dont elle doit assurer la conduite et les accepter en l'état.
L'entreprise devra prévoir toutes les fournitures et façons indispensables
au bon fonctionnement des ouvrages, suivant les règles de l'art, même si
elles ne sont pas expressément mentionnées au C.C.T.P.
18
L'entreprise reconnaît avoir suppléé par ses connaissances professionnelles
aux éventuelles imprécisions des documents fournis. L'entreprise reconnaît expressément avoir visité le chantier.
L'entreprise déclare formellement avoir pris connaissance des lieux et des
sujétions qu'ils comportent, ainsi que des difficultés des opérations à exécuter, les avoir appréciées de son point de vue et sous sa responsabilité, et
ne sera en aucun cas admise à formuler des réclamations sur ces points à
quelque titre que ce soit.
L'entreprise s'engage expressément à garantir un parfait fonctionnement
des installations fournies qui devront être entièrement compatibles avec
les particularités des immeubles et les évolutions futures prévues.
L'entreprise fera son affaire personnelle de tout matériel non adapté qui lui
sera fourni et s'engage à le remplacer à ses frais en cas de dysfonctionnement.
4-1-4 PROTECTION
DES OUVRAGES EXISTANTS
L'entreprise aura à sa charge, la protection efficace et durable de tous les
ouvrages existants ou en cours de travaux. L'entrepreneur fera son affaire
personnelle de toute réclamation des tiers à ce sujet.
Elle devra être titulaire d'une police d'assurance ou d'un avenant la couvrant pour les dommages causés aux ouvrages existants.
4-1-5 INSTALLATION
DE CHANTIER
L'Entreprise fera son affaire du stockage des matériaux comme de l'évacuation du matériel déposé.
4-1-6 LIMITATION
DES NUISANCES
L'entreprise devra veiller à ce que la propreté la plus grande règne à l'intérieur du chantier, et à ce que soient prises toutes précautions pour limiter
la gêne occasionnée au voisinage le plus proche - bruits, feux...
19
Dans le cas de carence de l'entreprise sur le plan du nettoyage, il sera fait
appel à une entreprise extérieure spécialisée dont la rémunération sera
effectuée sur le compte de l'entreprise concernée.
4-2 RÈGLEMENT
ET NORMES
Les installations seront conformes aux lois, règlements et normes en
vigueur à la date de leur exécution.
En conséquence, l'entreprise ne pourra se refuser à exécuter les travaux
conformément à ces nouvelles dispositions dans le cas où, au moment de
l'exécution des travaux, un des textes visés au présent document serait
remplacé par un texte plus exigeant mais rendu obligatoire.
Ces textes seront appliqués à la fourniture du matériel et à sa mise en
œuvre en tenant compte des répercussions au niveau de l'exploitation. Il
sera apporté un soin particulier aux domaines suivants :
- nuisances - bruits, pollutions…,
- règlements sanitaires,
- sécurité des équipements,
- protection contre l’incendie correspondant au matériel installé.
4-3 BRUIT
Les bruits dus aux installations devront être conformes aux normes et aux
recommandations du C.S.T.B
En tout état de cause, ils n'entraîneront pas une gêne supérieure :
- pour les occupants du bâtiment, aux limites définies par les arrêtés
en vigueur ;
- pour le voisinage, aux limites fixées par les recommandations du
ministère de la Santé publique.
20
L'entrepreneur garantit ce résultat et s'engage à prendre toutes les mesures
nécessaires pour l'obtenir. Il prend en particulier à sa charge tous les dispositifs nécessaires pour insonoriser les moteurs, machines, appareils tournants, vibrants ou mobiles et empêcher la transmission des vibrations de
toutes natures.
4-4 DOCUMENTS
4-4-1 AVANT
À FOURNIR PAR L'INSTALLATEUR
TRAVAUX
La proposition de l'entreprise est réputée conforme au présent Cahier des
clauses techniques particulières.
Dans les quinze jours à dater de l'ordre de service, l'entreprise fournira au
maître d'ouvrage :
- un planning détaillé de son intervention qui devra faire l'objet d'une
concertation avec le maître d'ouvrage ;
- les plans d'exécution détaillés ;
- les notes de calcul ;
- la nomenclature du matériel à installer, marque et type.
L'entreprise devra fournir le planning prévisionnel de ses travaux dans les
quinze jours suivant l'ordre de service.
Ces documents seront fournis dans l'ordre logique de leur élaboration et
fragmentés de telle sorte que les observations éventuelles puissent être
immédiatement répercutées.
L'entreprise se rapprochera du distributeur d'eau afin de s'assurer des prescriptions techniques concernant l'individualisation des abonnements d'eau
et les réseaux intérieurs. Il fera valider, préalablement à l'exécution, les
travaux envisagés et définir les modalités de contrôle et de réception.
21
4-4-2 AVANT
LA RÉCEPTION
Aussitôt après la terminaison des installations, l'entreprise devra soumettre à l'approbation du maître d'œuvre les documents d'exploitation suivants :
- pour chaque matériel, les notices détaillées de mise en service et
de maintenance émanant des constructeurs, avec copie des certificats de garantie et le cas échéant, d'épreuve ou essais réglementaires ;
- dossier des ouvrages exécutés à fournir conformément au C.C.AP
(5 exemplaires dont 1 sur calque) et dans les délais prévus au
C.C.AG.
Outre les plans d'exécution des installations à jour, il comprendra notamment :
- le schéma de principe hydraulique de l'installation et des
réseaux ;
- un exemplaire plastifié du schéma précité concernant le réseau
de chauffage et d’eau chaude sanitaire sera affiché à la chaufferie.
Pour chacun des nouveaux matériels :
- fiche technique précisant les caractéristiques techniques ;
- notice technique de la mise au point, du fonctionnement et de
l'entretien (préventif et curatif) ;
- certificats de garantie et d'épreuve.
4-5 ESSAIS - RÉCEPTION - MISE
4-5-1 ESSAIS
EN SERVICE
DE FIN DE TRAVAUX
En fin de travaux, l'entreprise effectuera les essais décrits ci-après qui
22
devront faire l'objet de sa part de procès verbaux établis conformément
aux documents COPREC 1 et 2 (édition du 17 Décembre 1982).
L'entreprise devra fournir tous les appareils exigés pour les essais de pression, hydrauliques, acoustiques.
Les essais seront exécutés avec le personnel de l'entreprise. Tous les produits consommables sont à la charge du maître d'ouvrage.
Les essais seront effectués en présence d'un représentant du Maître d'ouvrage.
4-5-2 ESSAIS
DE FONCTIONNEMENT DES INSTALLATIONS HYDRAULIQUES
Les essais de potabilité de première mise en service sont décrits ci-après :
Rinçage préalable
Un nettoyage mécanique des canalisations sera réalisé avec de
l'eau du réseau à une vitesse supérieure à 1 mètre par seconde pendant 2 heures. Les étapes suivantes seront suivies scrupuleusement :
- mettre le réseau en pression ;
- ouvrir tous les exutoires au débit le plus grand possible ;
- presser au moins cinq fois de suite les robinets à fermeture temporisée.
Diamètre
intérieur
Volume nécessaire pour un
rinçage
de deux heures (en litres)
(litres par minute)
Débit
14
16
18
20
22
24
9,2
12,1
15,3
18,8
22,8
27,1
23
1100
1450
1850
2250
2750
3250
Désinfection
La désinfection des conduites sera effectuée avec des produits agréés
(chlore gazeux, eau de javel, permanganate de potassium, péroxyde d'hydrogène ou autre). La désinfection sera exécutée conformément aux modes opératoires des produits utilisés.
La procédure suivante concernant la désinfection avec du permanganate de potassium (KMn O4 - traceur) est donnée à titre
d'indication. La dose de désinfectant à injecter est de 200 mg par
litre pour un contact de 12 heures ou de 100 mg par litre un contact
de 24 heures :
1. s'assurer que les matériaux constitutifs des installations
sont compatibles avec le désinfectant envisagé ;
2. s'assurer de la présence des organes d'isolement et d'injection en amont du réseau à désinfecter ;
3. installer le dispositif d'injection - compteur volumétrique ou doseur proportionnel ;
4. homogénéiser la solution désinfectante ;
5. remplir complètement le réseau à désinfecter en évi
tant les poches d'air ;
6. ouvrir modérément tous les exutoires situés au bout de
toutes les antennes. Le débit d'eau circulant dans l'installation sera estimé à partir des indications fournies
par le compteur. L'injection ne se fera pas trop rapidement et devra être effectuée durant tout le remplissage
de l'installation ;
7. le réseau sera isolé par fermeture au point de son raccordement, dès que la solution apparaîtra en tout point
de l'installation.
8. laisser en contact pendant le temps nécessaire à la désinfection.
24
Rinçage terminal
La solution désinfectante est évacuée par tous les points bas de
l'installation. Rincer énergiquement en ouvrant au maximum tous
les robinets et exutoires pendant 2 heures environ. Laisser couler
les robinets à débit modéré pendant 24 heures environ pour éliminer toute trace de désinfectant.
Modalités d'évaluation de l'efficacité du nettoyage et de
la désinfection
1. Attendre 12 heures avant d'effectuer les premiers prélèvements.
2. L'évaluation de l'efficacité du nettoyage et de la désinfection
comporte la réalisation d'une analyse complète d'échantillons
d'eau portant sur les paramètres suivants :
- paramètres physiques - pH, couleur, saveur, turbidité ;
- paramètres microbiologiques - coliformes thermotolérants, streptocoques fécaux et dénombrement des bactéries revivifiables à 22° C et 37°C ;
3. Une fois que les analyses sont conformes, la mise en service
est possible.
4-5-3 RÉCEPTION
La réception sera prononcée par le maître d'ouvrage après qu'auront été
effectués les essais énoncés au paragraphe "4-5-2 Essais de focntionnement
des installations hydrauliques" ci-avant, et qu'aura été formulé l'avis du
maître d'œuvre et du distributeur d'eau.
Il sera vérifié que l'installation est bien complète et que tous les éléments
sont conformes aux documents d'appel d'offres et aux ordres de service
établis antérieurement.
25
En cas de constatations de malfaçons, l'entrepreneur en devra la remise
avec remplacement éventuel des pièces défectueuses, toutes sujétions,
main d'œuvre comprise, restant à sa charge.
La levée des réserves sera prononcée après que tous les essais auront été
observés, notamment en ce qui concerne les documents à fournir.
Elle pourra être prononcée pour autant :
- qu'aucune observation ne subsiste en ce qui concerne la bonne
marche des installations ;
- que les installations et leurs caractéristiques soient restées semblables à elles-mêmes et conformes à celles relevées au cours des
mesures et des essais.
26

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