la ville dans metropolis

Transcription

la ville dans metropolis
La ville de Métropolis
Métropolis est une ville futuriste avec une organisation bien précise. Elle ne ressemble que de très loin aux cités
réelles. Néanmoins certains aspects de sa structure peuvent évoquer les villes d'aujourd'hui.
1- Une ville verticale.
Une ville haute réservée aux riches et aux maîtres.
Le sommet de la tour (« nouvelle tour de Babel ») est
le « cerveau » de la ville. Le tyrannique Fredersen,
depuis son bureau, y voit tout, y maîtrise tout
Le stade est dédié également aux loisirs
des fils.
Le « Club des Fils » est
un lieu d’insouciance et
d’oisiveté où s’amusent les
fils des puissants (Freder).
« Métropolis est né du premier regard que j’ai jeté sur les gratte-ciel de New York
en octobre 1924 » Fritz LANG
Les quelques plans de la cité de Métropolis sont une transposition du New York
de l'époque qui est alors à peu près la seule ville au monde à avoir effectué sa
croissance en hauteur.
Une ville basse, cité des ouvriers assimilés à
des esclaves.
ANONYME, New York, années 1930-1940
Construite sous terre, la ville des
d’immeubles lugubres et crasseux.
travailleurs est composée
Tenements new-yorkais. Photo prise à Lower East Side dans
l’entre- deux- guerres.
A partir des années 1850, les quartiers pauvres de New York sont
aménagés en immeubles collectifs les Tenements.
2. Des espaces intermédiaires
L'usine, telle qu'on la découvre
La maison de Rotwang :
au travers des yeux de Freder, est
comparée au Moloch, la divinité
biblique qui dévore infatigablement
les victimes qu'on lui envoie en
sacrifice.
L'usine peut être considérée
comme le centre de la cité, l'organe
vital (le « cœur »).
- un espace inquiétant qui ressemble à une
maison de sorcière ;
- un espace de communication avec les
catacombes ;
- une maison-piège qui retient prisonnier ;
- un des rares endroits où maîtres et esclaves se
rencontrent (avec l'usine et la cathédrale).
La maison des plaisirs, Yoshiwara,
où les hommes de la ville haute
viennent s’amuser.
La cathédrale opposée à Yoshiwara
en tant que lieu de moralité. Elle sert de
décor à la réconciliation à la fin du film.
BILAN : quelle vision de la ville du futur Fritz Lang donne-t-il dans ce film ?
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3. Une référence dans les arts (pistes à approfondir).
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Le Cinquième élément, Luc Besson, 1997
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Les images de la «ville du futur» de Métropolis sont devenues
une référence et ont nourri d’innombrables imitations, plus ou moins
inspirées, dont Blade Runner, Brazil, Batman (de Tim Burton), Le
Cinquième Elément ou le très beau Métropolis du Japonais Rintaro.
4. Une dénonciation de dérives possibles
(pistes à approfondir – cf. cours de
géo.).
Avenue d’Ivry,
Paris, 2008.
Avenue d'Ivry, Paris, 2008.
Banlieue de Los
Angeles, 2010.