El Hierro et son Parador [brochure]

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El Hierro et son Parador [brochure]
L' ÎLE DE L'ARBRE SAINT
« Regarde vers l'Océan en descendant
entre l'humide Noto et le couchant,
les îles Canaries, en fixant le regard
sur celle du Hierro en particulier ;
qu’à défaut d'eau, la Nature œuvrant,
les oiseaux, les animaux et les gens
boivent celle d'un arbre qui goutte
Dans une pierre large et bien taillée. »
Alonso de Ercilla y Zúñiga dans La Araucana
L
IERRO
EH
Et Son Parador
hacun des recoins des Iles dites Fortunées, jouirent et jouissent
encore, avec plus d'un motif, d’être installés au milieu de nulle
part : nageant entre les océans et savamment équidistantes entre les
Europes, les Afriques et les Amériques...
C
Et c'est ici qu'elles subsistent ; tranquilles, imperturbables. Accueillantes.
Fraternités intercontinentales. Généreuses, capables de partager des
coutumes, des langues, des gastronomies, des rites et des cérémonies...
En outre, les Iles Fortunées furent, dans le passé, les soutiens, les
chaudrons obligés et les ports de confiance choisis pour organiser et
ravitailler une bonne poignée de caravelles aventureuses.
On dit qu'ils étaient tous des aventuriers, des gens de fortune qui
risquaient leur vie, leurs familles et quelques propriétés pour entreprendre
ce qu'on appellerait : « Faire les Amériques. » Quelque chose comme le
mythe de l'Eldorado, même s'il se révéla un mirage impossible, une
épopée utopique, une broderie de cultures discutables bien
qu’indiscutables à la fois.
Cela se passa ainsi : les Espagnols et de fiers aventuriers éliminèrent les
quelques indigènes de culture élémentaire de l'extrême sud à l'extrême
nord de l'archipel à peine découvert...
L'île de Hierro est la plus occidentale des Iles Fortunées, et également la
plus petite : elle dessine un triangle presque parfait. Elle atteint à peine
30 kilomètres de long et 10 de large. C'est pourquoi il est facile de la
parcourir sans hâte, en faisant des pauses. Ses côtes sont abruptes, ses
récifs surprenants.
La partie la plus élevée atteint environ 1300 mètres et on la connaît sous
le nom de Montaña de Tenerife (Montagne de Ténérife) ou Malpaso
(Mauvais pas) (ce doit bien être pour quelque chose).
Ses premiers habitants aborigènes étaient blancs de peau, blonds, aux
yeux bleus : on les appelait les Bimbaches. Ils parlaient un langage proche
ou venant de l'arabe et pratiquaient une religion fondée sur une divinité
différente selon chaque sexe : la masculine était appelée « eraoranhan »,
et la féminine était appelée « moreiba ». Les personnes les mieux
informées racontent comme détail curieux qu'ils avaient pour mascotte un
cochon sacré.
Etant donné la grande rareté de l'eau, quand les insulaires étaient
désespérés parce que la sécheresse les empêchait de boire et de donner à
boire aux animaux, qui étaient leur moyen de survie, ils se réunissaient,
hommes et bêtes, autour de grandes pierres face à un espace ouvert et
plat, qui servait de place. Là, ils demandaient ou imploraient avec
désespoir que se produise l'immense miracle de la pluie. A ce que l'on dit,
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PARADOR DE EL HIERRO :
LA FLAQUE PRODIGIEUSE
« Cette flaque, ce mouchoir d'eau
qui en sortant de la poche du rocher
Abandonna la marée dans la terre »
Pedro García Cabrera
ean de Béthencourt se rendit deux fois sur l'île de Hierro. En
1403, la première visite fut de reconnaissance ; la seconde, une
prise de contact avec ses habitants. A cette époque, régnait dans l'île un
chef de tribu connu sous le nom d'Armiche. Deux ans plus tard
seulement, Béthencourt conquit et soumit l'île, qu'il peupla de ses gens.
J
s'ils n'atteignaient pas leur objectif, ils restaient réunis dans le même lieu
plusieurs jours...
Et, au cas où il ne pleuvait toujours pas après trois jours, ils changeaient
de prières et les dirigeaient à l'esprit malin. Ils étaient toujours menés par
le « faycan », prêtre qu'ils suivaient en procession jusqu'à une grotte
éloignée où ils gardaient un cochon, enfermé spécialement pour l'occasion.
Le plus insolite de tout est que seul le « grand faycan » pouvait le nourrir,
parce que ce cochon représentait l'esprit du mal.
Cette cérémonie achevée, le « grand faycan » lui-même prenait le cochon
et l'enveloppait dans ses vêtements ; et de nouveau, suivi par tous les
habitants, ils retournaient ensemble en procession jusqu'aux hautes pierres
et à la place improvisée. La tradition veut qu'ici, entre cris, hurlements et
prières, ils attendissent le temps requis.
Des années de litiges allaient s’écouler jusqu'à ce que Fernán Peraza « le
Grand » et son épouse Inés Peraza de las Casas deviennent les uniques
propriétaires légaux de l'île.
Il ne manqua pas de visiteurs spéciaux à cette île de Hierro : en 1493,
Christophe Colomb arriva au port de Naos lors de son second voyage,
avec une escadre formée de trois grandes nefs et quatorze caravelles. Des
siècles plus tard, en 1762 un pirate anglais attaqua l'île en passant par le
port de Naos.
Les savants assurent que c'est dans cette île de Hierro que l’on parle le
plus pur castillan de toutes les îles Canaries.
Comme il ne saurait en être autrement, le Parador de l'Ile de Hierro est
tourné vers la mer : cet océan qui accueille doucement les Iles Fortunées.
Dans une enclave paradisiaque, loin des multitudes qui tapissent les
plages de la péninsule, et avec un bleu intense et un silence que nous ne
sommes pas prêts d'oublier.
Les hommes de Hierro se mariaient avec le nombre de femmes qu'ils
pouvaient entretenir, à cette exception près que la priorité du choix était
réservée à ceux qui possédaient le plus de têtes de bétail. Ils se
nourrissaient de racines de fougères qu'ils trituraient pour obtenir une
sorte de farine, de tout le poisson qu'ils trouvaient au large de leurs
côtes. Ils mangeaient aussi les viandes dont ils disposaient et
qui se limitaient à des chèvres, du porc et des brebis.
Depuis toujours, l'eau fut un bien extrêmement rare
dans cette île. Ses habitants disposaient de très peu de
réservoirs et de puits. Ils buvaient un vin étrange
produit à partir de plusieurs fruits. Et le
liquide miraculeux qu'ils distillaient du «
garoe », appelé aussi l'Arbre Saint. On
raconte qu'il y a cent ans, la sécheresse
était telle que chèvres et brebis finirent par
mourir de soif.
Quant aux vêtements, les chroniques indiquent
qu'ils utilisaient des peaux pour se couvrir. Les Bimbaches
nous ont légué de nombreuses empreintes préhistoriques rupestres, que le
voyageur pourra voir, mais qu'on n'a pas su ou pu déchiffrer jusqu'à
aujourd'hui.
Le visiteur intéressé devrait aller voir les inscriptions de El Julan.
Le bain est à portée de main. Le doute ou la réflexion résident dans le
choix : mer ou piscine ? Ou l'un et l'autre, pourquoi pas après tout ?
Quoi qu'il en soit, ces plages exotiques de sable noir occupent le point le
plus occidental des terres d'Espagne.
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CURIEUSES TABLES ET NAPPES
Et ce jardin de pierre volcanique, comment pourrait-il en être autrement
dans cette île essentiellement volcanique ? Et les plantes qui envahissent le
jardin : dragonniers, cocotiers et une grande profusion d'espèces exotiques
qui mettent en valeur le paysage et le bain dans la piscine du jardin,
transportant le visiteur dans un autre monde.
A partir de cet endroit, que l'on peut considérer sans se tromper, comme
unique, tout, nous disons bien tout, est proche ou très proche…
Le climat dans El Hierro est humide et le vent modéré. Les gens du coin
affirment que le vent est très favorable car il permet d'atténuer la chaleur.
Dans les hauteurs, les vents alizés produisent une brume humide qui efface
les contours des champs. Ce n'est pas fréquent : ça arrive rarement, car il
ne pleut, dans l'Ile de Hierro, qu'en de rares occasions...
Pour les voyageurs qui aiment faire les boutiques et acheter des produits
locaux, on peut indiquer que dans le « Monacal », on trouve des pièces en
bois de noyer ; que « Las Casas », l'atelier d’Aurora Quintero est
surprenant et que sa visite mérite le détour ; qu'à « Frontera », on pourra
choisir des couvertures et des couvre-lits attrayants.
A Taibique, dans le musée de Panchillo, on peut choisir entre de nombreux
objets très variés. Et pour les visiteurs intéressés par la musique, ils
n'auront pas grande difficulté à trouver des « chacaras », des mandolines,
des flûtes... Il suffit de demander aux gens du pays.
L'île a peu d'habitants et ceux-ci ne mesurent pas leur temps sur une
horloge commune. Les meilleurs atouts de l'Ile de Hierro sont son
emplacement, sa taille, ses habitants et son rythme différent.
Sans aucun doute, le voyageur sera agréablement surpris par les bienfaits
de ces effluves atlantiques qui prodiguent des climats agréables, qui
engendrent des cultures fertiles, qui autorisent des climats insoupçonnés...
Qui permettent aussi et accueillent des arts et des artisanats qui ont su
avant tout conjuguer une symbiose insolite entre ces Europes et ces
Amériques.
Parce que ces charmantes îles insolites furent le point d'appui
immanquable des aventuriers ambitieux et des navigateurs.
Ils y cherchèrent et y trouvèrent or et pacotille ; ils soumirent tribus et
cultures...
Elles furent le bastion de nobles aux origines douteuses...
'archipel canarien jouit – et souffre à la fois – d'un isolement
presque ancestral : à mi-chemin entre les continents, il partage
ses us et coutumes avec les goûts et les habitudes des côtes
vénézuéliennes et de l'Afrique toute proche...
Dans ce même Parador, inauguré en 1981, les clients pourront profiter
des habitudes culinaires de ces lointains confins. Par exemple, d'un
délicieux bouillon de l'île de Hierro.
On conseille aux amoureux du poisson local de goûter les « alfonsiños »
aux « burgados ».
L
POTAGES ET BOUILLONS
Parmi les potages, règnent ceux aux cardes ou au cresson qui peuvent
se préparer avec des haricots, de la viande de porc et de l'ananas. Et la
soupe de poisson qui est une soupe au mérou et de toutes sortes de
poissons avec des croûtons.
Les spécialités de ce Parador, selon la saison, sont : les potages de
viande, la soupe de poisson, la « morena en zalmorejo » (pain noir dans
une sorte de gaspacho) et d'innombrables « mojos » (sauces) : à la
tomate...
Et des desserts tels que les « chicharrones », les sirops ; et des fromages
élaborés à base de lait pasteurisé de chèvre et de brebis. La pâte est à
peine cuite.
Le vin de l'île de Hierro est généralement rouge et épais, aux dires des
experts ; « c'est un vin qui a du caractère », car on est parvenu à de hauts
niveaux techniques pour tirer le meilleur parti possible des ceps
autochtones : du raisin rouge Negro Muelle et du blanc Vijiriego.
Comme dans tous les lieux tropicaux, les gens aiment beaucoup les
friandises, des friandises qui ne sont ni sophistiquées ni recherchées. Ils
aiment ce qui est sucré, très sucré, comme les boudins sucrés, le turrón
de « gofio », l'igname, les gâteaux de courge ou d'amandes.
Des desserts gourmands comme les « frangollos », les tartes au fromage
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blanc, les pâtes d'amandes au raisin sec, les œufs et le lait ; ou encore les
alfajors, le massepain... Il faut un peu oublier le régime et ne pas se priver
de goûter à tous ces plaisirs exquis qui font partie du charme de l'île.
DEPUIS LE PARADOR
« Et ce fut elle, la mer,
cet éternel sphinx bleu
à la crinière argentée,
le berceau de la vie »
Il en est et il en sera ainsi : tout comme les carnavals et les mille types
d'us et coutumes qui – c'est à leur honneur – font étalage de leur diversité.
LES RECETTES SECRETES
Miguel de Unamuno
ZANCOCHO
Il s'agit d'un curieux ragoût à base de viande en civet avec des pommes
de terre et des patates douces ; des salades au mojo vert ou coloré – selon
les goûts ou les préférences – et accompagné sans faute de gofio (pâte à
base de maïs, ou parfois de blé).
LA VIEJA
Il s'agit d'un poisson au goût délicieux, à la chair blanche, qui prolifère
seulement sur ces côtes. Frit, à la vapeur ou de la façon que vous préférez.
Il est presque inimaginable pour un Canarien de quelque île que ce soit
qu'un visiteur rentre chez lui sans avoir goûté, même si ce n'est qu'une
seule fois, au poisson favori et le plus précieux pour ces insulaires : la «
vieja ».
l y a quelque cent millions d'années, commença l'épopée
géologique de cette île. Les experts affirment que le fond de
l'océan commença à se bomber du fait de l'irrépressible poussée
de la croûte terrestre, jusqu'à ce qu'elle se rompe en se crevassant en
forme d'étoile.
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Le magma commença alors à couler. Et en conséquence des éruptions et
des tassements, s’éleva un ensemble insulaire qui émergea de l’océan,
formant une pyramide triangulaire couronnée par le volcan.
Les fissures initiales se transformèrent en conducteurs de lave, formant
trois cordillères dorsales où l'on peut trouver des cônes volcaniques. D'un
autre côté, le refroidissement du magma des conduits provoqua une
solidification qui donna lieu à de véritables écrans de basalte.
Cependant, l'île continue à grandir du fait de l'activité volcanique.
Vu la taille de l'Ile de Hierro, on considère que chaque visiteur peut
organiser lui-même sa propre visite de l'île, à son goût et à sa manière. Il
n'existe aucune possibilité de se perdre. Le plus grand attrait de ce
paradis réside probablement dans le fait que le visiteur ne devra pas
suivre des instructions préconçues, il suffira de le découvrir par lui-même.
L'information que nous apportons sur cette île de Hierro, à titre indicatif,
propose de suivre la ligne du littoral : sa taille offre la liberté de choisir le
chemin à suivre.
La côte sud-est
On peut commencer par la descente de Guillermo jusqu'à arriver au sud,
après avoir passé la péninsule de Restinga. La première zone est formée
par des falaises et on peut y admirer la rivière Tamaduste, formée par les
laves du volcan Pico del Tesoro. C'est un vrai joyau.
Il faut signaler qu'à La Restinga et à El Golfo, il y a des centres sportifs
de plongée qui, selon l'opinion de visiteurs, sont passionnants. La faune
marine de El Hierro présente un très grand intérêt pour les plongeurs les
plus expérimentés.
En suivant la côte, on arrive à l'aéroport ; tout près de là, on trouvera un
vieux village de pêcheurs appelé La Caleta.
Après un autre pan de falaises, on accède au Puerto de Estaca, seul port
maritime depuis El Hierro. Le port, installé sur un cratère volcanique, a
aujourd'hui oublié les années glorieuses où il voyait passer des milliers de
tonnes de marchandises et de nombreuses espèces de poissons.
A seulement dix kilomètres du port, dans une dépression, se dresse
Valverde, la capitale de l'île.
Santa Maria de Valverde
La ville, capitale privilégiée de l'île, située à six cents mètres d'altitude sur
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le flanc d'un ancien cratère volcanique, en face du Teide. C'est la seule
capitale actuelle des îles Canaries à ne pas être située en bord de mer.
On pense qu'elle fut fondée vers le XVe siècle, à l'emplacement de la
colonie Bimbache de Amoto.
La première église était probablement celle de la Cueva de la Pólvora
Le centre de la ville forme un entrelacs anarchique et varié de rues
étroites, où foisonnent les maisons à deux étages.
Le voyageur n'aura pas de problème pour visiter l'église de Nuestra
Señora de la Concepción, avec son abside tournée vers la mer. Ou peutêtre préfèrera-t-il se promener le long des rues et déguster un vin de l'île
dans l’un des bars.
l'océan Atlantique. Cette baignade sera sans le moindre doute différente
de n'importe quelle autre dont il se souvient.
Très près de la capitale, on peut se rendre à Tiñor dans la région de Zaofa,
où les habitants se consacrent aux travaux d'élevage maritime et, si la
saison le permet, on peut jouir du spectacle des bruyères en fleur.
A partir de la pointe du Miradero, la côte forme une unité
géomorphologique homogène, et a gagné du terrain sur la mer. Cette zone,
appelée La Restinga, présente une jetée construite à la fin de 1970 ; c'est
une zone particulièrement propice à la pêche.
De plus en plus de touristes choisissent cette côte entre le Puentito et la
pointe de Linés.
Très près, au bout de Tigulahe, naquit, grandit et vécut le magique «
garoe » ou arbre sanctifié par les villageois : il accomplissait le miracle de
leur fournir de l'eau dans les cas de besoin extrême.
A la Punta de San Miguel (Pointe de San Miguel), nous trouvons la limite
municipale. Nous sommes arrivés au bout de Frontera, qui s'étend
jusqu'aux Roques de Salmor.
Un grand espace protégé commence sur la plage de Cantadal : il s'agit du
parc naturel du Hierro, qui recouvre une surface d’environ douze mille
hectares, et occupe quelque quarante kilomètres de côte. Selon les conseils
des villageois, on trouve dans ses pâturages la meilleure sabine de l'île.
La côte sud-ouest
Ceux qui aiment Cesar Manrique doivent se rendre au Mirador de la
Peña, à quelque neuf kilomètres de Valverde : un lieu de conte de fée ; de
son mirador, on domine El Golfo, les rocs du Samor et le sommet.
L'artiste génial l'inaugura en 1989, il tint compte pour ce projet de
l'architecture traditionnelle de El Hierro. Un luxe et un privilège pour le
visiteur !
De retour sur la côte : à partir de Las Tijereta, commence la côte de
Tijimiraque, jalonnée de falaises. Aujourd'hui, c'est un parc naturel,
jusqu'à la Punta del Fraile (la Pointe du Moine) avec des côtes sans
plages. Il faut signaler que la végétation du parc est composée comme une
mosaïque et ceux qui s'y connaissent prétendent qu'elle possède les plus
belles cactacées de l'île.
De la Punta del Fraile à celle du Miradero, nous trouverons sur le chemin
lesdits Riscos de las Playas (Rochers des Plages). Enfin ! Nous sommes
arrivés aux plages, de magnifiques plages avec de petites falaises. Et quel
plaisir, quelle jouissance pour le touriste que ce paradis au milieu de
Elle comprend la côte du Julán et la péninsule de la Dehesa. Jusqu'à la
pointe Orchilla. La côte trace une falaise en forme d'arc concave. Suit une
zone qui a gagné du terrain sur la mer lors des éruptions du quaternaire,
et dans le prolongement, une autre zone venteuse et dépeuplée.
Cependant, dans ces pâturages appelés aussi l'Isla Baja del Barbudo (l'île
basse du barbu), il est curieux de voir un groupe de sabines millénaires
battues par des vents.
Pour les plus curieux : il existe un chemin pour arriver à la zone appelée
les Letreros del Julán, une zone archéologique de peintures rupestres
gravées dans les laves par les Bimbaches qui passèrent par là. On pense
qu'elles ont plus de deux mille ans.
A partir de la pointe de Palos, dans le Pozo de la Sabinosa (le Puits de la
Sabinosa), la zone protégée abandonne la côte pour arriver à la pointe de
Salmor
La visite de Sabinosa peut certainement se révéler agréable : c'est, à
l'appréciation de beaucoup, la ville la plus pittoresque de l'île de Hierro.
Certaines maisons conservent encore l'architecture traditionnelle de
Hierro, avec leurs murs en terre sèche, leurs toitures de fibres végétales,
sans oublier la petite cour intérieure. Il y a d'anciens pressoirs à vin que
l'on peut facilement visiter.
Il ne faut pas oublier les eaux thermales du Pozo de la Salud (Source de la
Santé), où le comte de la Vega Grande de Guadalupe vint prendre les
eaux en 1843. On raconte que ses douleurs s'apaisèrent notoirement.
Aujourd'hui, on affirme que les propriétés médicinales de ses eaux
minérales sont très recommandées en cas de douleurs stomacales,
urinaires, de la peau ou de l'appareil locomoteur.
La côte nord-ouest
Entre la descente du Peje et la pointe de Salmor, se présente de nouveau
un arc concave. La côte est faite de falaises, sans plages.
Il y avait à Punta Grande, près des Roques un embarcadère, aujourd'hui
disparu.
La zone nord-est est considérée parc naturel. Elle est composée de La
Fuga de Goneta, los Riscos de Tibataje et Los Roques de Salmor.
La zone protégée s'étend au-delà de Salmor, jusqu'à la Punta de « la
Papelera » (Pointe de la « Corbeille »). C'est dans ce parc que vit « le
lézard géant de Hierro » dont vous entendrez sûrement parler lors de
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votre visite dans l'île. Mais on trouvera également sur le mont de Jinamar
de magnifiques échantillons de « laurisilva ».
La côte continue entre falaises et éruptions volcaniques. Le Pozo des
Calcosas (source des Calcosas), en est un bon exemple : le flux de lave
s'est propagé sur près de cent cinquante hectares de côte. Au Pozo de las
Calcosas, le voyageur trouvera des maisons primitives aux murs de pierres
et aux toits de paille. Très près de là, le visiteur trouvera deux grandes
piscines naturelles.
Parador de El Hierro
Las Playas, s/n. 38900 El Hierro.
Isla de El Hierro (Sta. Cruz de Tenerife)
Tel.: 922 55 80 36 - Fax: 922 55 80 86
Centrale de Reservations
Requena, 3. 28013 Madrid (España)
Tel.: 902 54 79 79 - Fax: 902 52 54 32
www.parador.es / e-mail: [email protected]
wap.parador.es/wap/
Text: Miguel García Sánchez Design: Fernando Aznar
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