JEE pour les nuls
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JEE pour les nuls
JEE pour les nuls* Atelier CRI du 15/01/2008 1 * Je laisse la responsabilité de ce titre à Alain Kermarrec ;-) Licence Ce travail est mis à disposition sous une licence Creative Commons Vous êtes libres De reproduire, distribuer et communiquer cette création au public De modifier cette création Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-NonCommercial-ShareAlike 2.5 disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ 2 JEE pour les nuls • Ou bien : – J2EE pour les nuls – JEE pour les null – Java EE pour les nuls • Allez on y va… 3 Java • Langage – Objet – Multiplateforme • Utilisation d’une JVM (Java Virtual Machine) • JVM – JRE (Java Runtime Environment) – JDK (Java Development Kit) • JRE + javac + javadoc + 4 Java Java JVM JVM OS OS JAVA • JRE – Sun (Pour Solaris, Linux, Windows), IBM (AIX, Linux, etc.), BEA, Apple (Mac) – Microsoft (http://www.microsoft.com/mscorp/java/faq.mspx) : • Which third-party Java Run-time Environment (JRE) does Microsoft recommend? – Because Microsoft does not support third-party Java implementations, including monitoring and fixes of potential and exposed security vulnerabilities, we do not distribute or make recommendations on these products. However, customers can install any compatible Java virtual machine on any computer running Microsoft Windows that they wish. Microsoft works with third parties to ensure that they have all of the information they need for their technologies to work well in the Windows environment. 5 JAVA • Langage objet – On crée des objets en mémoire, à partir de classes, pour stocker de l’information et/ou exécuter des traitements • Un objet est une instance d’une classe • Un objet est constitué d’attributs et de méthodes • Le code source dans un .java • Javac du JDK le transforme en .class • Le .class est exécuté dans un JRE 6 – Un Test1.class généré sous windows fonctionnera sur Linux – Ex : java Test1 Java • On ne développe jamais seul • Des bibliothèques de classes à tout faire existent déjà • Notre .class va faire appel à ces classes (importer) pour créer de nouveaux objets • Quand on va lancer notre programme la JVM devra savoir où trouver ces classes • On parle de classpath 7 – Ex : java -cp bin;util Test2 JAVA • Pour les maniaques du rangement ! • Les classes sont dans des répertoires – Pour avoir un espace de nom propre et éviter les conflits – Par domaine pour s’y retrouver – On utilise le « . » comme séparateur de répertoires • Exemple – org.esupportail.commons.services.smtp.AsynchronousSmtpServiceImpl – org.esupportail utilisation du nom de domaine esup-portail.org à l’envers (le « - » n’est pas valide) – commons pour esup-commons – services.smtp pour le service de mail 8 – AsynchronousSmtpServiceImpl Le nom de la classe avec Une majuscule en première lettre et sur chaque mot JAVA • On fait des Zip de tout ça – C’est plus pratique – Ce sont des .jar (Java Archive) • Dans le classpath on utilise donc : – Des répertoires de Classes – Des Zip de Classes – Ex : java -cp bin;util Test3 java.lang.NoClassDefFoundError: org/apache/log4j/Logger – Mieux : java -cp bin;util;lib/log4j-1.2.13.jar Test3 9 Lancer java • • • En général les scripts shell utilisent la variable d’environnement JAVA_HOME pour pointer vers le répertoire d’installation de java $JAVA_HOME/bin contient l’exécutable « java » qui va servir au lancement du programme Quelques options de la ligne de commande java – On a vu la gestion du classpath • -cp path1;path2;fic1.jar:fic2.jar – On peut gérer la mémoire minimum et maximum allouée • -Xms512m -Xmx1024m – On peut faire du debug à distance • -Xdebug -Xrunjdwp:transport=dt_socket,address=55555,server=y,suspend=n – On peut faire de l’administration à distance • On utilisant JMX (Java Management Extensions) • -Dcom.sun.management.jmxremote.port=9004 10 Objets et interfaces • Objets – Attributs • Peuvent être accessibles directement • Mais très souvent on crée des méthodes pour manipuler les attributs (des « accesseurs ») – Meilleure maîtrise de l’évolution du contenu de l’objet – Ex : une Personne à un nom on aura une méthode pour connaître son non getNom() – Méthodes • Pour manipuler les données d’un objet ou offrir un service – Ex : raymond.travailleMaintenant() ! 11 • Une méthode un peu particulière est appelée à la création de l’objet : Le constructeur Objets et interfaces • Interfaces – Définition d’une liste de méthodes – On va pouvoir utiliser tout objet qui sait répondre à cette liste de méthodes • On dit qu’il implémente l’interface • Ex : raymond.travailleMaintenant() devient robot.travailleMaintenant() (☺ ou ) – On va voir l’utilité de ce mécanisme dans les serveurs d’applications où l’on va pouvoir « brancher » des applications 12 Revenons à Java EE • Java ME (Micro Edition) – Je ne connais pas bien • Java SE (Standard Edition) – On peut tout faire avec – Sert de base à Java EE • Java EE (Enterprise Edition) 13 – L’usine à gaz et à fric que le temps, l’expérience et l’Open Source ont rendu accessible Java EE • C’est un gros package de technologies – Sur lesquelles je vais revenir • JSP ; Servlet ; EJB – Ou pas • JSF (Java Server Faces. Utilisé dans les développements ESUP et Rennes 1) • JMS (Java Message Service) • JAX-RPC (Java API for XML-Based RPC) • Etc. • En java, chaque technologie majeure passe par une phase ouverte de spécification – JCP (Java Community Process http://www.jcp.org) – Production de JSR (Java Specification Request Ex. de JSR 168 pour portlet) 14 La machine de guerre • Comme le cadre de travail est clair tout le monde y va : – Les éditeurs (Oracle, IBM, SUN) lancent des serveurs d’applications compatibles Java EE – Les DSI forment leurs personnels – Les SSII vendent de la prestation • Oui mais : 15 – Les développeurs souffrent sur certains points – Les prix sont parfois astronomiques Alors ? • JSP et Servlet sont incontournables – Apache Tomcat est un serveur d’applications (non Java EE au sens stricte) qui ne fait que ça mais le fait bien et gratuitement • Et pour tout le reste ? – Accès aux données Les EJB sont trop lourds on utilise Hibernate – On organise les développements avec un conteneur léger comme Spring – Si on a tel ou tel besoin on va trouver en Open Source la bibliothèque qu’il faut 16 Servlet • C’est une classe java qui va produire le contenu d’une page Web • Cette classe doit implémenter l’interface Servlet • Pratiquement on doit écrire, dans une méthode précise, le code java produisant le HTML • Le serveur d’applications va savoir appeler cette méthode – Vous vous souvenez du puzzle ? 17 JSP • Java Server Page • Ecrire une servlet c’est bien mais c’est encore trop compliqué – Il faut écrire une classe et la compiler • JSP permet d’incérer facilement du JAVA dans une page HTML – C’est le serveur d’application qui va se charger de la transformer en Servlet et de la compiler quand il le faut 18 JSP et Servlet • Ce que je viens de vous décrire c’est du bricolage • Dans la pratique – Les JSP servent au rendu (Vue) et font appel à des classes « métier » écrites en java (Modèle) qui appellent, à leur tour, le service de stockage de l’information (en base de données par ex.) – Une Servlet sert à aiguiller entre les vues (Contrôleur) – On parle alors de MVC (Modèle, Vue, Contrôleur) 19 Et si on rangeait ? Ouai ! • On va mettre toutes les JSP, Servlet ainsi que les Classes et librairies qu’elles utilisent dans un .war (Web Archive) – C’est encore un zip – On y trouve toujours • WEB-INF/ – web.xml – lib/ – Classes/ 20 On s’y retrouve mieux ☺ • web.xml – Est un fichier XML de description de l’application – Il a une syntaxe précise – On va, par ex., y trouver le nom de la Classe (implémentant l’interface Servlet) à utiliser pour tel ou tel chemin d’une URL Web • Lib/ – On va y mettre tous les .jar dont notre programme a besoin • Classes/ – On va y mettre toutes les .class que l’on produit • Le serveur d’applications va savoir, pour chaque application qu’il héberge, lire le web.xml et créer automatiquement un classpath spécifique à l’application à partir des répertoires lib et classes 21 EJB • Enterprise Java Bean – Bean • Objet dont les attributs ne sont accessibles que par des accesseurs et dont un des constructeurs ne prend aucun paramètre – Java • OK – Enterprise • Compliqué ? Solide ? Lourd ? Cher ? • Ils sont de deux types – Les EJB session – Les EJB entité 22 EJB • L’idée de départ (EJB 1 et 2) – Avoir des objets qui offrent des services (Les EJB session) répartis, pour des questions de charge, sur différents serveurs – Avoir un mécanisme standard de persistance des données contenues dans les objets (Les EJB Entité) • Dans la pratique c’est compliqué 23 – Besoin, pour les objets, d’implémenter une interface particulière – Objets non utilisables hors d’un serveur Java EE – Pas facilement portable d’un serveur à un autre Hibernate • Hibernate est un exemple d’outil de mapping objet <-> Relationnel – Le mapping est défini dans des fichiers XML – Un objet devient une ligne d’une table dans une base de données – Un attribut devient un champ de cette ligne • Permet de stocker tout objet (pas d’interface particulière) • Utilisable hors d’un serveur d’applications Java EE – Un simple Tomcat – Un programme batch 24 EJB 3 • • • • EJB 3 reprend les principes d’Hibernate Hibernate est compatibles avec EJB 3 L’honneur est sauf et les DSI restent en poste ;-) EJB 3 est surtout focaliser sur l’enregistrement des données – JPA (Java Persistence API) • EJB 3 (JSR 220) fait parti de Java EE 5 – Faites moi penser à vous parler de versions ! 25 Et les EJB session ? • Les Web Services mais aussi les framework MVC et les conteneurs légers font qu’ils n’ont plus besoin d’exister en tant que tel • Un Web Service – « C’est un EJB session » sauf que l’on utilise HTTP pour communiquer et qu’il n’est pas obligatoirement écrit en java 26 Conteneur léger • Son rôle est de créer automatiquement des objets et de les mettre en relation – C’est ce que fait un serveur Java EE ! – Mais il est léger : • Pas besoin, pour les objets manipulés, d’implémenter une interface particulière • Utilisable hors d’un serveur Java EE (Tomcat, Batch) • Il est tellement léger qu’il est intégré dans l’application et que son utilisation impacte seulement les développeurs, pas les exploitants • Permet de facilement changer un morceau (de puzzle) par un autre • Ex. de Spring très apprécié des développeurs 27 ESUP-Commons • Ou comment fabriquer un pseudo serveur Java EE commun • Une démarche – Esup-blank – Des outils communs – Du rangement 28 • Une librairie • Une formation • Une communauté ESUP-Commons, le puzzle Requêtes web Logique applicative Logique métier Données Auth. Cache 29 I18n base URLs Persistance portail Accès LDAP data Gestion des beans web Présentation Les versions de java • 1.2 – Quel est l’idiot qui a oublié de changer le premier numéro ? – Que sera la version 2.0 ? – J2SE 1.2, J2EE 1.2 • 1.3 – J2SE 1.3, J2EE 1.3 • 1.4 – J2SE 1.4, J2EE 1.4 • 1.5 – J2SE 1.5, Java EE 5 • 1.6 – Java SE 6 • 30 En général les scripts shell utilisent la variable d’environnement JAVA_HOME pour savoir quelle version de java utiliser pour lancer un programme donné Qu’ai-je oublié ? • J’ai parlé Servlet (Classe java qui fonctionne dans un serveur d’applications) mais : – C’est quoi un Portlet ? – C’est quoi une Applet ? • Les exceptions 31 C’est quoi un Portlet ? • Une classe java (conforme à la JSR 168) qui tourne dans un portail 32 – Le but est d’avoir sur une même page Web plusieurs applications (portail) – C’est sous forme d’un .war comme une application Web avec un WEB-INF/portlet.xml en plus – L’interface à implémenter n’est plus Servlet mais Portlet C’est quoi une Applet • C’est une classe java qui tourne dans une JVM intégrée au navigateur Web et qui s’exécute sur le poste client – C’est sous forme d’un .jar que le navigateur va télécharger sur le web – Je n’en sais pas plus 33 Les exceptions • En java quand quelque chose se passe mal on a une exception – java.lang.NullPointerException – java.io.FileNotFoundException • Pour le développeur c’est pratique 34 – Il essaie (try) des choses – Il attrape (catch) des exceptions pour éventuellement les traiter – Et s’il ne sait pas faire il soumet (throw) le problème au chef (en fait, la méthode qui l’appelle dans la pile d’exécution (stack)) Les exceptions • Ce sont aussi des objets avec des méthodes pour connaître : – La cause • En générale on lève une exception parce que l’on a eu un autre problème avant • org.esupportail.lecture.exceptions.dao.XMLParseException à cause d’une org.dom4j.DocumentException – Le message • org.dom4j.DocumentException: Connection refused – La pile d’exécution • org.dom4j.DocumentException: Connection refused org.dom4j.io.SAXReader.read(SAXReader.java:484) • org.dom4j.io.SAXReader.read(SAXReader.java:321) • org.esupportail.lecture.dao.FreshSourceThread.getFreshSource (FreshSourceThread.java:81) • org.esupportail.lecture.dao.FreshSourceThread.run (FreshSourceThread.java:57) 35 Travaux pratiques • • • • 36 ANT Voir une config Spring Voir une config log4j Eclipse et SVN ANT • ANT est un outil permettant d’automatiser des tâches (comme make utilisé sous Unix) • Le fait qu’il soit écrit en java permet qu’il soit utilisable sur toutes les plateformes disposant une JVM • Le principe repose sur des cibles (target) décrites dans un fichier XML (build.xml le plus souvent) 37 – Les cibles peuvent avoir des relations de dépendance entre elles – Elles peuvent faire référence à des propriétés contenues dans un(des) fichier(s) de propriétés facilement éditable(s) (par un exploitant par ex.) ANT • Les cibles ont à leur disposition des tâches (task) pour effectuer différentes actions : – echo, mkdir, copy, replaceregexp, jar, javac, javadoc, etc. • Les tâches agissent sur des ensembles de fichiers : – fileset, pathelement, etc. • Mode de lancement de ANT 38 – ant exécute la cible par défaut (utilisation du build.xml du répertoire courant) – ant –p donne la liste des cibles disponibles – ant deploy lance la cible « deploy » en charge d’installer (déployer) une application – ant deluser -Duser=toto lance la cible « deluser » de suppression du user toto de la base de données du portail ANT • Un exemple de cible : 39 Spring • Spring est un conteneur léger – Son rôle est de créer des objets et de les mettre en relation • Le développeur utilise des objets mais il n’écrit plus le code de création de ces objets • Il demande à Spring de les lui fournir – Spring permet de facilement changer un morceau (de puzzle) par un autre • Si un développeur a besoin d’un objet pour envoyer du mail • Et qu’une interface définie que l’envoi de mail se fait en utilisant une méthode de nom send • Le développeur a juste besoin d’appeler cette méthode • Spring va se charger de créer le bon objet au bon moment 40 Spring • Va appeler les objets qu’il gère des beans • La définition de ces beans se fait dans un fichier XML • Le développeur ne s’occupe plus de ça (il veut juste envoyer un mail) – Il n’a même plus à se soucier du traitement du fichier de configuration contenant l’adresse du serveur de mail – Vous comprenez pourquoi je vous disais que les développeurs aimaient Spring ;-) • L’exploitant a accès à ce fichier XML et peut tout changer – S’il le veut il peut même envoyer les mails dans une base de données pour archivage et ne plus utiliser SMTP 41 Spring 42 Spring • On peut centraliser le paramétrage 43 log4j • Log for Java • Depuis java 1.4 il existe, en standard dans la JVM, un mécanisme de log qui ressemble beaucoup à ce qui existait déjà avec log4j • Apache commons logging met tout le monde d’accord en offrant une surcouche au développeur • Le développeur logue tout : – Les erreurs (ERROR), les avertissements (WARN), des informations plus ou moins importantes pour l’exploitant (INFO) ou lui (DEBUG) 44 log4j • C’est l’exploitant ensuite qui décide de ce qu’il garde, où et comment – Grace à un fichier log4j.properties ou log4j.xml qu’il met à la racine du classpath (emplacement par défaut) ou dans properties/logging (pour un développement esup-commons) – Il a sa disposition des appenders (où seront envoyés les logs) • Fichiers tournants ou pas • Syslog • Etc. – Il décide de quelles classes il veut les logs en précisant • L’appender à utiliser • Le niveau de log souhaité – ERROR, WARN, INFO, DEBUG 45 log4J 46 Eclipse • Eclipse est un IDE écrit en java qui permet, entre autres choses, de développer en JAVA – Coloration syntaxique, auto-complétion, vérification des erreurs à la volée, etc. • Il est très modulaire et permet de facilement éditer différents type de fichiers grâce à différents plugins – – – – Editeur XML générique Editeur ANT Editeur Spring Etc. • Il offre aussi des outils intéressants – Navigateur LDAP ou SQL – Client SVN 47 SVN • SubVerSion est un outil de gestion des versions – Très utilisé par les développeurs il pourrait (devrait ?) l’être par les exploitants pour gérer leurs fichiers de configuration – Quand un développeur n’utilisant pas SVN le découvre après avoir longtemps résisté, il se demande comment il a pu s’en passer 48 SVN • C’est simple ! – Checkout on prend ce qui est sur le serveur pour le mettre en local – Update on met à jour ce qui est local avec ce qui est sur le serveur – Commit on met à jour le serveur avec ce qui a été modifié en local 49 SVN • On peut faire un tag C’est juste une copie, une image à un moment donné, de ce qui est sur le serveur (ex : version mise en prod le 01/04/2007) • Quand ça ne marche plus : – On a des outils pour voir ce qui a changé depuis telle date, tel tag – On peut revenir (switch) à l’image à une date, un tag • On peut facilement travailler à plusieurs : – Au pire on devra faire une fusion (merge) et décider laquelle des deux modifications est la plus pertinentes 50 SVN 51 Conclusion • Java c’est : – Tentaculaire, passionnant, structurant • Donc java peut rendre : – Insomniaque, psychorigide, maniaque • Vous êtes prévenus. Faites attention ! 52