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DE BONNES STATISTIQUES POUR LE JOURNALISME SPORTIF Le journalisme est l’un des métiers les plus connus et populaires dans le domaine des communications. Il se développe constamment à plusieurs niveaux avec les nouvelles technologies, et ce, même dans le sport. En effet, le journalisme sportif occupe une place plus importante avec les années. « Il faut donc toujours chercher à en savoir plus. Chercher des nouveaux angles, des nouveaux sujets. Il faut se mettre dans la peau du téléspectateur; que veux-t-il savoir? », selon Élizabeth Rancourt, journaliste à TVA sports, c’est ce qu’il faut pour être un bon journaliste sportif. Ce type de journalisme existe depuis plusieurs années déjà et les qualités requises ne sont plus les mêmes qu’auparavant. Dans les premières années, le sport occupait une place importante économiquement parlant dans la presse écrite. Par exemple, les gens attendaient avec impatience les résultats des paris sportifs qu’ils avaient faits pour une course de chevaux. À cette époque, le journalisme sportif ne se résumait, en partie, qu’aux statistiques. De nos jours, le journaliste doit connaître son sujet pour bien le communiquer aux téléspectateurs. Cette communication avec le téléspectateur devient primordiale avec la naissance des médias sociaux et du web journalisme. « Il y a énormément de web journalistes et blogueurs. Ils sont très présents, entre autres sur Twitter. Et ce n’est pas une mauvaise chose! Certains d’entre eux sont très connectés ou ils ont de bons contacts. » En effet, Madame Rancourt décrit bien la principale caractéristique d’un web journaliste. Les technologies se développent et permettent un échange virtuel avec l’auditeur, ce qui lui confère un certain rôle, lequel il n’a pas la chance d’avoir avec un autre type de journalisme. Les lignes ouvertes, les médias sociaux, les blogues, les commentaires pour chaque article, l’auditoire peut laisser son opinion partout. Qu’est-ce qu’il en retire ? La satisfaction de participer, de donner son opinion sur ce qu’il aime ou bien la satisfaction d’avoir la même opinion qu’un journaliste réputé. Par contre, en politique ou ailleurs, le téléspectateur n’a pas nécessairement cette opportunité. C’est sans doute ce qui aide le sport à se démarquer au niveau des médias. La popularité de RDS et la naissance de TVA sports en sont la preuve. «Il faut se mettre dans la peau du téléspectateur; que veux-t-il savoir ?» ET LES FEMMES, Le sport ne se développe pas simplement en chaîne spécialisée. Il prend également plus de place dans les chaînes généralistes. Plusieurs chaînes, tel que Radio-Canada, incluent des reportages sportifs à la télévision, sur internet ou à la radio. Cette année, par exemple, RadioCanada diffuse cinq émissions, radio et télévisuelles, en lien avec le sport. Même cette chaîne, considérée comme étant informative, doit inclure du sport pour rivaliser avec ses compétiteurs. D’après Le Devoir, RDS occupait, en 2006, le quatrième rang pour le nombre de cotes d’écoute. Occuper un si haut classement en étant une chaîne spécialisée est peu commun. Preuve que le sport devient un sujet qui touche de plus en plus de gens. Devant ce fait, les chaînes généralistes doivent rivaliser à leur manière en incluant un peu de sport à leur programmation. Par ailleurs, Madame Élizabeth Rancourt confirme que la compétition ne cesse d’augmenter. « Les 2 principales chaînes au Québec, TVA et Radio-Canada, ont toujours fait un peu de sport dans leur bulletin de nouvelles régulier il n’y avait que RDS comme seule chaîne de sport spécialisée. RDS avait le monopole. Par contre, depuis septembre 2011, il y a un nouveau joueur : TVA Sports. » DANS TOUT CELA ? AUDITOIRE DE RDS LORS D’UN MATCH DU CANADIEN 38% 62% HOMMES Source: RDS FEMMES Le lien qui existe entre les téléspectateurs sportifs et les journalistes augmente les cotes d’écoute pour les réseaux de sports. Par exemple, pour RDS, les auditeurs se multiplient depuis que le hockey des Canadiens est présenté en HD. Selon Le Devoir, en novembre 2006, les cotes d’écoute de RDS occupaient 8 % de tous les téléspectateurs. RDS est une des seules chaînes spécialisées pouvant compter sur un des plus grands auditoires pour une seule émission. Pourquoi donc? Simplement parce que le sport devient, principalement, un divertissement qui permet à la majorité des téléspectateurs de se détendre tout en ayant une opinion sur le sujet. Le journalisme sportif, influençant de plus en plus de gens, attire également les femmes dans le métier. Selon le site officiel de RDS, 38 % de l’auditoire est féminin lors des parties du Canadien, 34 % lors des parties de football de la LCF et près de la moitié pour un match de tennis. Autant que le nombre de téléspectatrices augmente, autant que les journalistes sportives s’imposent dans le métier. « Je crois qu’il y a de plus en plus de femmes dans le milieu parce qu’elles ont une façon différente de voir et d’aborder le sport. Les hommes sont rationnels. Par exemple, après un match de hockey où le CH a perdu pour la 5e fois en ligne, l’homme journaliste parlera statistiques, des jeux manqués, des erreurs en désavantages numériques, etc. La femme journaliste risque d’effleurer tout ça, mais va parler de l’ambiance dans le vestiaire, du moral », c’est ce que les femmes apportent aux réseaux sportifs, toujours selon Madame Rancourt. C’est peut-être ce côté « émotif » qui attire les femmes à écouter plus de sport. Toutefois, y a-t-il vraiment plus de femmes dans le journalisme sportif ou n’est-ce qu’une impression? À RDS, seulement 5,7 % des experts sportifs sont des femmes. Ce n’est pas énorme, mais dans celles-ci, on y retrouve Chantal Machabée, journaliste ayant un rôle important pour cette chaîne. Pour ce qui est de TVA sports, cinq femmes occupent un poste considérable en tant que journaliste. Même si les statistiques ne sont pas si éloquentes, le fait est que les femmes s’imposent beaucoup plus qu’avant dans le domaine du sport. QU’EN PENSEZ VOUS ? Les Productions Thé Givré @ProdTheGivre