62% 38% hommes femmes

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62% 38% hommes femmes
DE BONNES
STATISTIQUES POUR LE
JOURNALISME SPORTIF
Le journalisme est l’un des métiers
les plus connus et populaires dans le
domaine des communications. Il se
développe constamment à plusieurs
niveaux avec les nouvelles technologies, et ce, même dans le sport. En effet, le journalisme sportif occupe une
place plus importante avec les années.
« Il faut donc toujours chercher à en
savoir plus. Chercher des nouveaux
angles, des nouveaux sujets. Il faut
se mettre dans la peau du téléspectateur; que veux-t-il savoir? », selon
Élizabeth Rancourt, journaliste à TVA
sports, c’est ce qu’il faut pour être un
bon journaliste sportif. Ce type de journalisme existe depuis plusieurs années
déjà et les qualités requises ne sont
plus les mêmes qu’auparavant. Dans
les premières années, le sport occupait une place importante économiquement parlant dans la presse écrite.
Par exemple, les gens attendaient avec
impatience les résultats des paris sportifs qu’ils avaient faits pour une course
de chevaux. À cette époque, le journalisme sportif ne se résumait, en partie,
qu’aux statistiques.
De nos jours, le journaliste doit connaître
son sujet pour bien le communiquer
aux téléspectateurs. Cette communication avec le téléspectateur devient
primordiale avec la naissance des médias sociaux et du web journalisme. « Il
y a énormément de web journalistes et
blogueurs. Ils sont très présents, entre
autres sur Twitter. Et ce n’est pas une
mauvaise chose! Certains d’entre eux
sont très connectés ou ils ont de bons
contacts. » En effet, Madame Rancourt
décrit bien la principale caractéristique d’un web journaliste. Les technologies se développent et permettent
un échange virtuel avec l’auditeur, ce
qui lui confère un certain rôle, lequel il
n’a pas la chance d’avoir avec un autre
type de journalisme. Les lignes ouvertes, les médias sociaux, les blogues,
les commentaires pour chaque article,
l’auditoire peut laisser son opinion partout. Qu’est-ce qu’il en retire ? La satisfaction de participer, de donner son
opinion sur ce qu’il aime ou bien la satisfaction d’avoir la même opinion qu’un
journaliste réputé. Par contre, en politique ou ailleurs, le téléspectateur n’a
pas nécessairement cette opportunité.
C’est sans doute ce qui aide le sport à
se démarquer au niveau des médias. La
popularité de RDS et la naissance de
TVA sports en sont la preuve.
«Il faut se
mettre dans
la peau du
téléspectateur;
que veux-t-il
savoir ?»
ET LES FEMMES,
Le sport ne se développe pas simplement en chaîne spécialisée. Il prend également plus de place dans les chaînes
généralistes. Plusieurs chaînes, tel que
Radio-Canada, incluent des reportages
sportifs à la télévision, sur internet ou à la
radio. Cette année, par exemple, RadioCanada diffuse cinq émissions, radio et
télévisuelles, en lien avec le sport. Même
cette chaîne, considérée comme étant
informative, doit inclure du sport pour rivaliser avec ses compétiteurs. D’après
Le Devoir, RDS occupait, en 2006, le
quatrième rang pour le nombre de cotes
d’écoute. Occuper un si haut classement
en étant une chaîne spécialisée est peu
commun. Preuve que le sport devient un
sujet qui touche de plus en plus de gens.
Devant ce fait, les chaînes généralistes doivent rivaliser à leur manière
en incluant un peu de sport à leur programmation.
Par ailleurs, Madame
Élizabeth Rancourt confirme que la compétition ne cesse d’augmenter. « Les 2
principales chaînes au Québec, TVA et
Radio-Canada, ont toujours fait un peu
de sport dans leur bulletin de nouvelles
régulier il n’y avait que RDS comme seule
chaîne de sport spécialisée. RDS avait
le monopole. Par contre, depuis septembre 2011, il y a un nouveau joueur :
TVA Sports. »
DANS TOUT CELA ?
AUDITOIRE DE RDS LORS
D’UN MATCH DU CANADIEN
38%
62%
HOMMES
Source: RDS
FEMMES
Le lien qui existe entre les téléspectateurs sportifs et les journalistes augmente les cotes d’écoute pour les
réseaux de sports. Par exemple, pour
RDS, les auditeurs se multiplient depuis
que le hockey des Canadiens est présenté en HD. Selon Le Devoir, en novembre
2006, les cotes d’écoute de RDS occupaient 8 % de tous les téléspectateurs.
RDS est une des seules chaînes spécialisées pouvant compter sur un des plus
grands auditoires pour une seule émission. Pourquoi donc? Simplement parce
que le sport devient, principalement, un
divertissement qui permet à la majorité
des téléspectateurs de se détendre tout
en ayant une opinion sur le sujet.
Le journalisme sportif, influençant de
plus en plus de gens, attire également
les femmes dans le métier. Selon le site
officiel de RDS, 38 % de l’auditoire est
féminin lors des parties du Canadien,
34 % lors des parties de football de la
LCF et près de la moitié pour un match
de tennis. Autant que le nombre de téléspectatrices augmente, autant que les
journalistes sportives s’imposent dans
le métier. « Je crois qu’il y a de plus en
plus de femmes dans le milieu parce
qu’elles ont une façon différente de voir
et d’aborder le sport. Les hommes sont
rationnels. Par exemple, après un match
de hockey où le CH a perdu pour la 5e
fois en ligne, l’homme journaliste parlera
statistiques, des jeux manqués, des erreurs en désavantages numériques, etc.
La femme journaliste risque d’effleurer
tout ça, mais va parler de l’ambiance
dans le vestiaire, du moral », c’est ce que
les femmes apportent aux réseaux sportifs, toujours selon Madame Rancourt.
C’est peut-être ce côté « émotif » qui attire les femmes à écouter plus de sport.
Toutefois, y a-t-il vraiment plus de
femmes dans le journalisme sportif ou
n’est-ce qu’une impression? À RDS,
seulement 5,7 % des experts sportifs
sont des femmes. Ce n’est pas énorme,
mais dans celles-ci, on y retrouve Chantal Machabée, journaliste ayant un rôle
important pour cette chaîne. Pour ce qui
est de TVA sports, cinq femmes occupent un poste considérable en tant que
journaliste. Même si les statistiques ne
sont pas si éloquentes, le fait est que
les femmes s’imposent beaucoup plus
qu’avant dans le domaine du sport.
QU’EN PENSEZ VOUS ?
Les Productions
Thé Givré
@ProdTheGivre

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