Partie 2.1 : Géologie de l`Himalaya correction. Saisie

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Partie 2.1 : Géologie de l`Himalaya correction. Saisie
Partie 2.1 : Géologie de l’Himalaya correction.
Saisie
(Connaissances) +interprétation
Doc 1a/b
On observe
-La présence de 2 plaques : Indienne au sud
Eurasiatique au nord
(- Migration de la plaque Indienne nord)
L’Himalaya est situé en frontière de plaques, il
s’agit d’une zone de convergence où s’affrontent 2
lithosphères continentales = COLLISION
-La plaque indienne est constituée de croûte
continentale non déformée plongeant sous la
croûte continentale déformée et métamorphisée de
la plaque Eurasiatique.
Les forces de compression mises en jeu
s’expriment dans des déformations et une
transformation des roches à l’état solide (  P) :
métamorphisme.
-Des ophiolites au niveau de la suture, associées
des sédiments marins
Les ophiolites correspondent à de la croûte
océanique (Basaltes, gabbros, Péridotites) non
métamorphisée, sur laquelle se sont déposés des
sédiments marins : cela témoigne de l’existence
d’un océan mis en place précédemment entre les 2
plaques,
L’emplacement des ophiolites indique la zone de
suture entre les 2 plaques.
= OCEANISATION
- Au nord les vestiges déformés d’un prisme
d’accrétion.
- Des plutons de granitoïde (granites de
subduction)
Un prisme d’accrétion correspond au relief positif
mis en place au niveau d’une fosse dans une zone
de subduction, il provient du plissement des
sédiments présents sur la croûte océanique de la
plaque plongeante ( Indienne) confrontés à la
plaque continentale chevauchante.(Eurasiatique)
Cette subduction s’est accopmpagée d’un
magmatisme, avec formation de plutons
(refroidissement lent du magma en profondeur) =
SUBDUCTION
- Au sud, les sédiments sont plissés et constituent
de grands chevauchements
Des chevauchements de grande ampleur (250Km)
NS, associés à des déformations et des reliefs
très élevés.
La croûte atteint 100Km de profondeur au niveau
du Tsangpo
Les sédiments marins, moins denses, présents sur
le fond océanique ont été déformés et ont constitué
les grandes nappes qui se sont déversées et
empilées vers le sud, sur la plaque indienne
Confirment l’intensité des forces de compression
qui  plissements = raccourcissement et
épaississement de la lithosphère = COLLISION
L’Himalaya est donc bien une chaîne de collision.
- Il existait entre l’Inde et l’Asie, un océan (ophiolites, sédiments marins) qui s’est progressivement
refermé il y a 120 MA suite à un mouvement de convergence entre les 2 plaques.
- S’est alors mis en place une subduction, l’Inde plongeant sous l’Asie (prisme d’accrétion, granitoïdes).
- Lorsque les 2 croûtes continentales sont entrées en collision, les forces de compression ont provoquées
d’intenses déformations de sédiments marins et de la croûte chevauchante (plissements,
chevauchements, métamorphisme) et une mise à l’affleurement de la croûte océanique qui marque la
zone de suture entre les 2 plaques (ophiolites). Cette compression a induit un raccourcissement et un
épaississement de la croûte par écaillage donnant naissance aux reliefs très élevés.
Une animation :
http://www.classzone.com/books/earth_science/terc/content/visualizations/es1105/es1105page01.cfm
?chapter_no=visualization
La chaîne himalayenne.
La collision Himalayenne est à l'origine d'un des ensembles structuraux majeurs de la croûte
terrestre. La chaîne Himalayenne, le Haut-Plateau du Tibet et les chaînes montagneuses qui ceinturent
ce dernier représentent en effet un espace de près de 2,5 millions de Km2, d'altitude supérieure à 5.000
m, soit une des très importantes anomalies topographiques du système solaire.
Il y a 160
– millions d’années le Gondwana se
fragmente. Etirée par des tractions tectoniques, fragilisée
par l’émergence de panaches profonds, sa lithosphère se
fracture et s’amincit, des fossés d’effondrement
apparaissent. Il y a -85 millions d’années, l’Inde débute sa
migration. Les données de paléomagnétisme et de datation
nous ont permis de retracer le parcours de l’Inde jusqu’à sa
collision avec l’Asie, et de connaître sa vitesse de
déplacement.
Au cours de cette migration, vers 65 millions
d’années, un panache chaud venu du manteau profond
perce l’Inde et la couvre de basalte sur 500 000 km2 donnant
naissance aux trapps du Deccan. Cet événement géologique
eut d’importantes répercussions sur le climat de la planète.
L’Inde poursuit sa dérive, alors que derrière elle s’ouvre
l’Océan Indien, devant elle disparaît la Thétis par
subduction. Au niveau de la fosse de subduction se forme
un prisme d’accrétion : les sédiments portés par le plancher
océanique en mouvement et les fragments de croûte
océanique sont déformés et intégrés à la marge continentale
qui constitue un butoir rigide.
La collision entre l’Inde et l’Asie
remonte à –55 millions d’années alors que la
subduction se poursuit. Le mécanisme général
de la surrection de l’Himalaya se rapporte à
celui du prisme d’accrétion. L’Inde est
entraînée vers la zone de subduction, mais sa
croûte continentale moins dense que le
manteau s’oppose à la subduction. Quand la
force devient supérieure à la résistance
mécanique, la croûte de l’Inde se désolidarise
du manteau, ce qui aboutit à l’apparition d’une
faille, le chevauchement central himalayen.
Une écaille de la croûte indienne chevauche alors le reste de l’Inde qui continue de
s’enfoncer. Les mouvements le long de cette
faille cessent , il y a 20 à 10 millions d’années.
L’Inde continue de glisser vers le Nord.
Apparaît alors une nouvelle faille, celle du
chevauchement frontal himalayen. Cette
écaille de croûte soulève la première.
Aujourd’hui l’Himalaya est principalement
formé de ces deux écailles.