Dossier de Presse le-cri-de-la-girafe - Théâtre de Corbeil

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Dossier de Presse le-cri-de-la-girafe - Théâtre de Corbeil
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La Compagnie Monana
présente
Le Cri de la girafe
THÉÂTRE-DANSE
pour tout public dès 5 ans
de Chrysogone Diangouaya
Adaptation théâtrale et mise en scène : Richard Demarcy
Chrorégraphie : Chrysogone Diangouaya
Musique et video : Xavier Sauvage
avec
Chrysogone Diangouaya et Xavier Sauvage
Production Compagnie Monana
Il était une fois une girafe qui, parce qu’elle était la plus grande et la plus
élégante de tous les animaux, se croyait supérieure à eux. Dame Girafe ne
cessait de se moquer d’eux et de les humilier. Et tous – des plus grands aux
plus petits – subissaient ses sarcasmes : la tortue, le perroquet, le singe, le
poisson-clown et même la grenouille. Un jour, un orage éclata et Dame Girafe
tomba gravement malade… Mais quel animal acceptera de lui venir en aide ?
Le Cri de la girafe, nous transporte dans l’Afrique profonde, peuplée de
masques, d’objets, costumes et coiffes colorées d’animaux du grand continent.
Grands tambours, djembé, clavier et autres instruments étranges ponctuent
cette histoire très ancienne, empreinte d’humour et de sagesse.
Contes, légendes et mythes d’ici et d’ailleurs ont toujours occupé une part
essentielle dans les mises en scène de Richard Demarcy qui réinvente un
théâtre en liberté où règnent la fantaisie, l’imaginaire et le jeu, le réel et le
fantastique…
Le Cri de la Girafe a été présenté à l’Espace Paris Plaine, en mars 2014, dans le cadre
de la 3ème édition du Parcours Enfance & Jeunesse initié par le Théâtre de la Ville à
Paris.
Tout ce que vous avez toujours voulu
savoir sur la girafe…
Etymologie du mot Girafe
De l’italien giraffa, provenant de l’arabe zarafah (zarâfa) dont l’origine est
disputée.
Ce mot signifie également « un ensemble de personnes, d’animaux » ainsi que
« grand ».
D’autres suggèrent que le mot vient de xirapha signifie « celle qui court très
vite ».
On suppose enfin que ce mot est l’adaptation d’une langue africaine.
- en Japonais : Kirin
- en Néerlandais : girafe
- en Occitan : girafa
- en Polonais : zyrafa
- en Portugais: girafa
- en Russe : jiraf
- en Somali : gari
- en Swahili : twiga
- en Tchèque : zürafa
Son origine
Originaire des savanes africaines, la girafe est un animal de la même famille que
l’Okapi : on la trouve du Tchad jusqu’en Afrique du Sud. Dans l’antiquité, les
Grecs croyaient qu’elle était la fille du chameau et du léopard. Les scientifiques
lui ont donné le nom de Giraffa cameleopardis.
C’est un mammifère ruminant (elle digère les aliments comme la vache) et
ongulé (elle possède des talons à ses pieds). Il existe neuf races correspondant
aux neuf types de robes. Il peut exister des girafes albinos et des girafes
entièrement noires. Son pelage à dominante rousse est tacheté de jaune, mais
son ventre est blanc. Sa tête porte deux petites cornes recouvertes de peau.
Les particularités physiques de la girafe
Son poids est de 450 à 1000 kilogrammes pour les femelles (600 kg en
moyenne) et de 700 à 1500 kg pour les mâles.
C’est l’animal vivant le plus grand en hauteur. Mince et très musclée, elle a des
pattes immenses et peut courir très vite (80 km/h) ; grâce à un gros cœur et à
des poumons très développés, elle est très endurante.
Avec son cou tout en longueur, elle peut atteindre de 3,80m à 4,70m de haut
pour les femelles et de 4,90m à 6,10 m pour les mâles. Elle est plus grande que
trois hommes qui feraient une pyramide. Cela lui permet d’aller brouter la cime
des arbres entre 2 et 6 mètres de haut. Mais malgré les apparences, son cou ne
comporte que sept vertèbres, comme celui de l’homme.
Les artères du cou peuvent transporter le sang jusqu’au cerveau grâce à un
système de muscles en forme d’anneaux. Lorsqu’elle baisse ou lève la tête, le
sang circulant dans les artères est ralenti dans son mouvement par un système
de valves. Lorsque la girafe court, le cou est tiré vers l’avant grâce à un muscle
spécial.
Les jambes arrière sont plus courtes que les jambes avant. Pour pouvoir
s’abreuver, la girafe doit écarter les jambes, ce qui diminue sa hauteur, ou bien
plier légèrement les genoux. Lorsqu’elle court, la girafe soulève les deux jambes
du même côté en même temps : on dit qu’elle va l’amble, tout comme l’ours,
l’éléphant et le chameau. La girafe peut courir très vite en cas de danger.
La bouche de la girafe est dépourvue d’incisives à la mâchoire supérieure. Par
contre, la girafe peut sortir une grande partie de sa langue (qui peut mesurer
plus de 50 cm), afin de la faufiler entre les branches épineuses. C’est avec cette
langue que la girafe saisit les pousses des arbres, puis les ramène vers l’intérieur
de la bouche. La girafe serre alors les lèvres et tire la tête en arrière. Les feuilles
sont arrachées comme par un peigne formé par les dents du bas.
Son espérance de vie est de d’environ 25 ans.
(d’après Vikidia, l’encyclopédie junior)
Le « langage » de la girafe
Longtemps, les hommes ont pensé que les girafes étaient muettes, mais nous
savons aujourd’hui qu’elles émettent des grognements inaudibles à l’oreille
humaine. Ces sons leur permettent de communiquer sur des très longues
distances. Comme les okapis, elles communiqueraient avec des ultrasons, mais
ce n’est pas prouvé.
Si la girafe n’est pas muette, elle fait preuve d’une grande discrétion. Les
girafons sont bien plus loquaces que leurs aînés et, avec l’âge, les girafes
s’expriment beaucoup plus rarement, que ce soit pour prévenir d’un danger ou
simplement communiquer entre congénères.
Sources : Jean-Louis Hartenberger,
Grandeurs et décadences de la girafe, Belin, Pour la science
La girafe dans l’histoire
Une sorte de « girafomania » a saisi les Parisiens sous la Restauration, après
l’arrivée en France d’une jeune girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali,
accompagnée de palefreniers arabes.
On fabrique alors gâteaux, pains d’épices en forme de girafe. Les femmes
adoptent des coiffures « à la girafe ». Des objets dédiés à la girafe furent
répandus dans toutes les provinces de France : plats, assiettes, tabatières,
almanachs, girouettes, éventails, encriers, bassinoires, fers à repasser, toiles,
savons… Le pelage de la girafe inspire même les couleurs à la mode, jaune et
brun.
Poèmes, chansons et pièces de théâtre furent créés à sa gloire. Au théâtre, on
donne une pièce, un vaudeville intitulé : « La girafe ou une journée aux Jardins
du Roy. Honoré de Balzac écrivit en 1827 une nouvelle satirique, « Discours de la
girafe au chef des six Osages prononcé le jour de leur visite au jardin Roi,
traduit de l’arabe par l’interprète de la girafe » dans laquelle il feint de croire que
les palefreniers sont des indiens Osages. Il y tourne en dérision l’empressement
des femmes à se coiffer « à la girafe », la manie qui saisit les mondains pour
leurs études scientifiques au sujet des « bons sauvages » (manie qui fut tout à
fait oubliée après la révolution de Juillet).
Georges Sand et Alexandre Dumas écrivirent également sur l’arrivée de Zarafa,
et Gustave Flaubert lui rendit visite.
ZARAFA « LA GIRAFE DE CHARLES X » (1824 – 1845)
Histoire d’un fabuleux cadeau diplomatique devenu légendaire
Le contexte politique : Depuis 1821, un conflit oppose l’Europe et l’Empire
ottoman (dont l’Egypte) au sujet de l’indépendance de la Grèce. Le Pacha (ou
vice-roi) d’Egypte, Méhémet Ali joue un double jeu. Fin 1824, Mouker Bey,
seigneur soudanais, capture au Sud du Soudan près de Sennar deux girafes sur
ordre du Pacha d’Egypte qui y organisait son trafic d’esclaves. Un Consul général
de France à Alexandrie, Bernardino Drovetti fut l’inspirateur de ce projet de
cadeau. Les deux girafeaux âgés de 2 et 4 mois furent transportés sur le Nil
jusqu’à Khartoum. Ils étaient nourris de lait sur les conseils de Hassan, leur futur
gardien.
Le tirage au sort : Après 3000 km de voyage, les deux girafeaux arrivent à
l’été 1826 à Alexandrie. Un tirage au sort a lieu et, grâce au Consul Drovetti, le
tirage est favorable à la France. La girafe « anglaise » hivernant à Malte et
supportant mal le voyage par Gibraltar et l’océan meurt à Londres à son arrivée.
La girafe « française » fait alors l’objet de préparatifs minutieux organisés par
Hassan, Atir et le neveu du Consul Drovetti. Elle est embarquée avec trois
vaches égyptiennes et deux antilopes. Zarafa boit déjà 20 à 25 litres de lait par
jour, et sa taille est de 3,55m.
La traversée de la Méditerranée : Le voyage eut lieu sur le brigantin sarde
nommé « Les 2 frères »). Le bateau fut adapté à la morphologie de l’animal : le
pont du brigantin fut découpé afin qu’il puisse passer la tête. Le prix du voyage
fut exorbitant : 4500 francs à la charge du trésor public. Le bateau fit une escale
en Crète, puis en Sicile et accosta à Marseille le 23 octobre 1826, après 25 jours
de mer.
La girafe à Marseille : Zarafa est débarquée au lazaret de Marseille ; elle
séjourna ensuite dans les jardins de la préfecture à l’initiative du préfet des
Bouches du Rhône qui y a organisé les fameuses « soirées à la girafe » pour
quelques heureux élus. L’hiver 1826 est particulièrement rigoureux ; l’antilope
mâle tue sa congénère.
La translation de la girafe de Marseille à Paris : A Paris, le Roi et les
membres du Muséum d’histoire naturelle s’impatientent et le font savoir au
Préfet : quand et comment Zarafa rejoindra-t-elle la Ménagerie royale ? Un
propriétaire de ménagerie ambulante Polito propose de l’escorter à pied…
Compte tenu de son excellent état de santé, elle rejoindra la capitale….à pied.
Son accompagnateur réclame au Muséum la présence d’une personnalité
« compétente et avisée ». Ce sera Etienne Geoffroy Saint Hilaire en personne,
âgé de 55 ans, qui arrive à Marseille le 4 mai 1827. La caravane, accompagnée
d’une escorte montée de 6 gendarmes, comprend la girafe, les trois vaches, le
« Sennar », les deux mouflons, Hassan et Atir, un aide Barthélémy Chouquet, un
auxiliaire interprète franco-égyptien (mamelouk marseillais nommé Youssef) et
Etienne Geoffroy Saint Hilaire, une charrette avec les provisions (et la peau et le
squelette de l’autre addax).
En route …. pour la girafomania : Le 20 mai 1827, sous la pluie, la caravane
se met en route. Son imperméable de taffetas ciré est frappé des armes du Roi
de France et du Pacha d’Egypte. Zarafa mesure déjà 3,70 m, soit 15 cm de plus
qu’à son arrivée ; elle est ovationnée, fêtée.
Voici les principales étapes du parcours : Aix, Avignon, Orange, Montélimar,
Vienne, Saint-Symphorien, Lyon, Châlons-sur-Saône, Arnay le duc, Auxerre,
Montereau, Fontainebleau, Villeneuve St-Georges.
La caravane s’arrêtera 2 jours à Avignon et 4 jours à Lyon pour un repos bien
mérité. Le 1er juin, un clou s’étant glissé dans le sabot de Zarafa, on lui fabrique
alors des « bottes ». A Lyon, le 5 juin 30 000 personnes l’acclament place
Bellecour.
La progression est de 20 à 25 km par jour, au train de 3,5 km/H. La caravane
traverse des foules toujours de plus en plus nombreuses. Des scientifiques
s’intéressent à elle tout le long de son parcours. Après son passage, on la
retrouve sur les enseignes des auberges, des relais de poste ou des commerces.
Des places et des rues sont rebaptisées en son honneur. Des excursions
s’organisent pour venir à sa rencontre. Stendhal lui-même s’y rend. Après 880
km et 41 jours de route (dont 7 jours de repos), c’est le 30 juin à 17h que la
girafe est conduite au jardin des plantes du Roi.
Présentation de Zarafa au roi Charles X : Zarafa est présentée au roi le 9
juillet, au Château de Saint-Cloud. Charles X l’accueillit avec, dans sa main
quelques pétales de rose. Les opposants aux Bourbons raillèrent cette
rencontre : « Rien n’est changé en France, si ce n’est qu’il s’y trouve une grande
bête de plus ».
Charles X étant impopulaire, les caricaturistes utiliseront aussitôt la girafe pour
se moquer de lui.
De Zarafa à Sophie la Girafe
Plus d’un siècle après la mort de Zarafa en 1845, l’image de la girafe est restée
fortement ancrée dans l’imaginaire collectif en France,
En effet, un industriel français dont l’entreprise est située en Haute-Savoie créé
en 1961 un jouet en caoutchouc pour les nourrissons devenu objet culte en
France : Sophie la girafe.
Il s’agit d’une girafe en caoutchouc naturel de 18 centimètres de hauteur,
tachetée au pochoir de noir et de marron, creuse, avec un sifflet produisant un
couinement caractéristique….Elle est destinée au nourrisson de quelques mois,
principalement pour différents aspects de son éveil.
Fleuron du « Made in France », Sophie la girafe est l’icône des bébés français –
en 2010, 810 000 Sophie ont été vendues en France alors que l’on recensait 823
000 naissances.
L’entreprise qui commercialise Sophie a développé son marché dans le monde :
Etats-Unis, Chine, Brésil, Mexique, Japon ou Australie
En 2012, une entreprise obtient une licence exclusive afin de porter la girafe sur
tablettes et Smartphones. Le 25 mai 2013, Sophie le Girafe sort sur mobile via
une application iPad : « Le Monde de Sophie la girafe ». Une application iPhone
est prévue.
Les animaux dans les fables, d’Esope à La Fontaine
La fable est un petit récit terminé par une morale, mêlant divertissement et
réflexion critique.
L’une des fonctions de la fable est de transporter le lecteur dans un univers
imaginaire où, par un juste retour des choses, il peut s’identifier à la situation
évoquée et y réfléchir.
La construction de la fable répond à un schéma simple : la situation initiale étant
énoncée, intervient alors un élément perturbateur qui conduit à une situation
finale.
De nombreuses fables en prose sont attribuées à Esope, écrivain grec qui a vécu
vers la fin du VIIème siècle av. J.-C et le début du VIème siècle avant J.-C.
Esope n’a probablement pas écrit toutes les fables qui lui sont attribuées. Il est
probable que le nom d’Esope a servi à regrouper toute sorte de récits qui
circulaient jusque là de façon orale et qui présentaient des caractéristiques
communes.
Les fables d’Esope ont inspiré de nombreux auteurs qui ont perfectionné le genre
durant 2500 ans dans différents pays.
En France, La Fontaine s’est largement inspiré entre autre d’Esope pour écrire
Les Fables de La Fontaine publiées en trois recueils entre 1668 et 1694 comptant
243 fables écrites en vers s’inspirant très largement du monde animal.
Parmi les plus connues nous pouvons noter les titres et la morale qui y est
associée :
- La Cigale et la Fourmi : « Eh bien ! dansez maintenant »
- Le Corbeau et le Renard : « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute »
- Le loup et l’Agneau : « Le raison du plus fort est toujours la meilleure »
- Le Renard et le Bouc : « En toute chose il faut considérer la fin »
- Le Lièvre et la Tortue : « Rien ne sert de courir ; il faut partir à point »
- L’Ours et les Deux Compagnons : « Il ne faut jamais vendre la peau de
l’ours/qu’on ne l’ait mis à terre »
- Le Lion et le Rat : « On a souvent besoin d’un plus petit que soi »
« On a souvent besoin d’un plus petit que soi »
Le Lion et le rat
« Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux Fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.
Entre les pattes d'un Lion
Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le Roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un Lion d'un Rat eût affaire ?
Cependant il advint qu'au sortir des forêts
Ce Lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage ».
La Colombe et la Fourmi
« Le long d’un clair ruisseau buvait une Colombe,
Quand sur l’eau se penchant une Fourmi y tombe.
Et dans cet océan on eût vu la Fourmi
S’efforcer, mais en vain de regagner la rive.
La Colombe aussitôt usa de charité :
Un brin d’herbe dans l’eau par elle étant jeté,
Ce fut un promontoire où la Fourmi arrive.
Elle se sauve ; et là-dessus
Passe un certain Croquant qui marchait les pieds nus.
Ce Croquant, par hasard avait une arbalète.
Dès qu’il vit l’Oiseau de Vénus
Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis qu’à le tuer mon Villageois s’apprête,
La Fourmi le pique au talon.
Le Vilain retourne la tête :
La Colombe l’entend, part, et tire de long.
Le soupé du Croquant avec elle s’envole :
Point de Pigeon pour une obole. »
Jean de la Fontaine (1621 – 1695)
L’animal dans la littérature : « L’humain, l’animal »
par Anne-Marie Garat © SCÉRÉN-CNDP, 2005
Le compagnonnage problématique entre homme et animal apparaît dès les
grands textes fondateurs et les cycles de la mythologie.
L’homme n’en finit pas de s’identifier, par ce lien organique, à l’animalité
originelle, d’y chercher son essence. La Création biblique différenciait dans le
jardin d’Éden, l’homme du règne animal, et Noé en sauvait les spécimens du
catastrophique déluge... mais dans l’Antiquité classique, les figures s’échangent
– mixité, confusion proprement monstrueuses des catégories naturelles et des
genres, par addition, juxtaposition, d’éléments hétérogènes, et les dieux ont le
privilège de s’incarner à loisir en d’autres espèces, cygne, taureau, bouc ou
faucon...Sphinx, centaure, hydre, sirène, licorne, dragon médiévaux sont les
créatures composites en lesquelles animalité et humanité affirment leur parenté
archaïque. Les hommes, dès les peintures rupestres, témoignent de leur
fascination devant ces corps à la fois étranges et familiers, auxquels le
chamanisme ouvre les voies de passage imaginaires.
Par l’emprunt magique à la peau, la fourrure, dépouille ou massacre, aux
attributs bestiaux des cornes, des serres, du mufle, en couronne ou manteau
royaux, le déguisement et le maquillage rituels questionnent le rapport naturel et
sacré de l’homme à l’animal, totem ou tabou jusque dans la victime expiatoire,
émissaire sacré de l’Antiquité classique ou biblique.
La légende ou le conte déclinent les catégories symboliques du caractère, social
et psychologique, classes et castes, valeurs morales, le noble et l’ignoble : le lion
est roi ; ours, loup, goupil – Ysengrin et Renart – sont ses vassaux ; âne et
moutons, peuple galeux, grenouille, cigale et fourmi... Araignée, serpent, loup,
les figures du mal sont légion. Celles du bien ou de l’innocence, comme la
colombe ou l’agneau, plus rares... Dans ces bestiaires fabuleux, doué de parole,
l’animal assure son rôle dans des allégories qui feignent d’établir une continuité
familiale et sociale des espèces…
Quand l’homme s’avise, à l’aube d’une pensée scientifique, d’en ordonner les
catégories, son exploration du monde sensible le laisse encore longtemps errer
aux frontières équivoques : Ambroise Paré, répertoriant les « monstres » du
monde connu, rapportés par le récit des voyageurs, décrit aussi bien l’éléphant
de mer ou «le» girafe comme des créatures à têtes humaines, admet qu’une
femme accouche d’un serpent ou ponde des œufs...
L’art – et sans doute plus que tout autre, la littérature, qui a le langage pour
matière – est le lieu par excellence de cette recherche, puisant dans l’inconscient
collectif, l’imaginaire et le rêve, les figures d’effroi et de ravissement qu’engendre
toute pensée de l’homme. …
Présence de la littérature - Dossier « L’animal dans la littérature » (extraits)
La place de Zarafa dans les arts contemporains
* « Les Avatars de Zarafa » d’Olivier LEBLEU aux éditions Arléa
Dès 2004, Olivier Lebleu, -auteur- s’intéresse à la dépouille naturalisée de la
girafe qui habite le palier du Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle depuis
1931 : il s’agit de la première girafe arrivée vivante en France. Son ouvrage :
Les Avatars de Zarafa, première Girafe de France – chronique d’une girafomania
1826-1845 est publié fin 2006 (éd. Arléa, 200 pages, 110 illustrations).
Sur un ton volontiers humoristique, mais dans un propos authentiquement
historique, Les Avatars de Zarafa décrit l’incroyable destin de notre girafe
nationale, depuis le désert du Kordofan (actuel Soudan) jusqu'au Jardin du Roi
(actuelle Ménagerie du Muséum National) et pour finir, au Muséum de La
Rochelle. Rédigé comme un journal chronologique et richement illustré, le livre
montre comment le grand quadrupède fut instrumentalisé par les hommes
politiques, les scientifiques, les journalistes et les commerçants. Le récit
s'articule autour de trois thématiques : histoire et politique (Empire ottoman,
indépendance grecque et règne de Charles X), science et religion (débat sur
l'origine des espèces), art et commerce (girafomania et merchandising).
Salué par la critique, prix de l’Académie de Saintonge 20088, l’ouvrage fait
d’Olivier Lebleu le spécialiste français de cette anecdote animalière aux multiples
tenants et aboutissants. Pour la réédition d’Une girafe pour le Roi du journalisteécrivain Gabriel Dardaud, véritable redécouveur de l'anecdote dans les années
1950, l'éditeur Élytis demande à Olivier Lebleu d'écrire une préface et des
annotations en 2007.
Producteur du dessin animé « Zarafa » (sorti le 8 février 2012), Prima Linea le
sollicite comme référent historique et le distributeur Pathé lui confie la
conception d’une promotion nationale (expositions, conférences). L'auteur
collabore à un ouvrage pour enfants publié chez Nathan en janvier 2012, Le
Roman de Zarafa. Grand succès en salle, le film a fait 1,4 millions d’entrées en
France. En mai 2012, l’auteur est invité en Égypte par le Centre des Études
Alexandrines (Jean-Yves Empereur, CNRS) et l’Institut français d’Alexandrie pour
une série de conférences sur la Girafe dans ce port-même où Zarafa s’est
embarquée en 1826 pour rallier la France. Filmé au Musée d’Île-de-France du
Château de Sceaux, Olivier Lebleu apparaît dans le documentaire constituant le
bonus du DVD « Zarafa » (juin 2012).
* « Zarafa », le film réalisé Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie
Le film d’animation « Zarafa », librement inspiré par l’histoire de la célèbre girafe
offerte par Méhémet Ali au roi Charles X en 1827 relate l ‘amitié entre un jeune
garçon et la girafe Zarafa, qu’il accompagne dans son périple jusqu’à Paris.
Le film a été réalisé par Rémi Besançon et Jean-Christophe Lie est sorti en 2012.
Pour retracer le périple de Zarafa depuis le Soudan actuel à la Ménagerie du
Jardin des Plantes à Paris, les deux réalisateurs se sont inspirés de l’histoire de la
première girafe qui a foulé le sol français.
Rémi Bezançon notait : « Très peu de choses ont été faites sur Zarafa alors
qu’en 1827, ça a été un phénomène incroyable : 600 000 personnes sont venus
la voir, elle a déclenché une vraie « girafomania » pendant 3 ans ».
Mais plutôt que de coller à la réalité, le film emprunte des airs de conte pour
ajouter de l’aventure au voyage de la girafe.
« Je voulais me réapproprier l’histoire précise Rémi Besançon. En ayant un
conteur dans le film, nous avons pu prendre ce qu’on avait envie de prendre et
recréer une aventure extraordinaire, un peu inspirée de Jules Verne ».
L’équipe artistique
Chrysogone DIANGOUAYA
Danseur-chorégraphe-comédien-conteur
Chrysogone Diangouaya est né en 1967 au Congo Brazzaville. Précurseur
confirmé de la danse contemporaine dans son pays, il y développe différentes
actions innovantes.
Il fonde en 1992 le Centre d’Expression Corporelle, d’Art Dramatique, de Contes,
de Percussions et Chants Africains, qui lui permet dans le cadre de ses
recherches de créer sa propre technique d’expression contemporaine (basée sur
les danses traditionnelles africaines et les mouvements naturels du corps) et de
donner naissance à la première compagnie de danse contemporaine congolaise :
le Ballet-Théâtre Monana. En 1994, il crée l’Association des Jeunes Créateurs de
Brazzaville dont le but est d’aider à la maturation des jeunes talents et de les
faire connaître au grand public ; en 1996, il est à l’initiative du premier Festival
chorégraphique de Brazzaville, « Mabina Danse » qui impulsera l’émergence de
nombreuses compagnies.
Parmi les nombreuses créations du Ballet-Théâtre Monana :
. 1993 : Le Sacre et le Sang, Ballet-théâtre créé au Centre Culturel Français de
Brazzaville
. 1995 : Noix de coco, Ballet-théâtre créé au Festival International de Théâtre
des Etablissements Scolaires à Brazzaville ; Koklomdumn, Ballet contemporain
africain, sélectionné aux Rencontres chorégraphiques de Bagnolet et qui obtient
le premier prix d’ « Afrique en création » (sélection nationale de “L’Homme”,
extrait de Koklomdumn)
.1996 : Wumuka, Ballet contemporain africain
.1997 : Niheli Niheli, Ballet contemporain africain
.1999 : Noir et blanc, Ballet contemporain africain
Le Congo étant ravagé par la guerre dès 1998, Chrysogone Diangouaya part à la
rencontre du continent européen et perfectionne sa technique auprès de
nombreux chorégraphes (Germaine Acogny, Carlos Orta, Avi Kaiser, Louise Burn,
Elsa Wolliastion…). Il danse pour Suzanne Linke (Allemagne) dans Le Coq est
mort, notamment au Théâtre de la Ville à Paris, pour Norma Claire (France) dans
Juste un zeste d’amour, pour Jane Lloyd Francis (Pays de Galles) avec l’Equilibre
Horse Theater…
Depuis cinq ans, Chrysogone Diangouaya continue son œuvre de chorégraphe
dans le cadre de sa compagnie parisienne Monana et mène de multiples actions
artistiques et socio-culturelles tout en cherchant à promouvoir et diffuser la
culture africaine.
Claire Verlet et Anne-Marie Raynaud du Centre National de la Danse l’invitent à
animer le master-class « Afrique, de la tradition à la modernité » et soutiennent
activement les créations de la compagnie Monana.
En 2004, il relance depuis Paris le Festival « Mabina-Danse ».
En 2006, il interprète un des rôles principaux dans Vies courtes (mise en scène
de Richard Demarcy- création Naïf Théâtre)
En 2010/2011, il joue dans Un certain Songe d’une nuit d’été (mise en scène de
Richard Demarcy- création Naïf Théâtre)
En 2012, il joue dans Peau cassée de Sony Labou Tansi (mise en scène Sophie Binot Compagnie GEMMES)
En 2013, il met en scène le recueil de poèmes Prémonition d’après « L’Appel du
Ténéré » d’IKOUNGA Lié Médard
Xavier SAUVAGE
Musicien – comédien - vidéaste
Formé à la réalisation, à l’écriture de scénario, à l’écriture documentaire et à la
réalisation vidéo, Xavier Sauvage a obtenu une licence des Arts du Spectacle,
option cinéma/audiovisuel à l’Université de Paris III.
Dans le domaine musical il a suivi plusieurs cursus de formation :
Depuis son enfance il apprend le solfège, le piano et le saxophone avec des
bases de jazz et d’improvisation.
Ensuite il enrichit sa formation initiale en participant à des ateliers de
percussions caribéennes avec Roger Raspail. En 2003 il participe à une création
d’Adama Dramé « Aventure ».
Entre 2004 et 2006 il participe à des stages de djembé et de doumdoums avec
Didier Roch, Drissa Doumbia Rodrigue Tounta et Chrysogone Diangouaya et créé
un groupe de percussions FANGA, puis suit un stage de perfectionnement au
Burkina Faso.
Entre 2007 et 2011 il suit des cursus de clarinette au Conservatoire de Bobigny
et Neuilly sur Marne et de piano au conservatoire de Neuilly sur Marne.
Cet artiste a un parcours artistique complet:
- dans le domaine cinématographique (réalisateur, cadreur et monteur) il a
notamment participé entre autre en 2013 au tournage et montage d’un
reportage pour le Festival Villes des Musiques du Monde, pour le Festival National
du Film de poche : Infiniment Petit, d’une bande annonce pour le Théâtre du
Faune, du tournage de la pièce Molly Bloom au Théâtre de la Commune
d’Aubervilliers ainsi que d’un tournage d’ITWs de comédiens et multicam pour la
journée-débat la culture en banlieue en direct sur France3 et enfin tournage et
montage de deux soirées du Festival Belly Fusions en janvier 2013 et du
spectacle et teaser de Rabier.
- dans le domaine du théâtre il a été pendant 3 ans le collaborateur artistique du
metteur en scène Gérard Gallego du Théâtre de l’Imprévu.
(plusieurs projets de théâtre ont été réalisés avec des jeunes de la protection
judiciaire de la jeunesse, des femmes en insertion…
- dans le domaine musical.
Il crée la musique du spectacle « le Cri de la Girafe » et la joue en direct sur le
plateau.
Richard DEMARCY
Auteur et metteur en scène
Après des études de sociologie et d’ethnologie et la publication d’une thèse chez 10/18
sous le titre Eléments d’une sociologie du spectacle, Richard Demarcy a opté pour la
pratique et l’écriture théâtrale, créant en 1972 le Groupe expérimental du Naïf Théâtre
avec lequel il réalisera la quasi totalité de ses spectacles.
Il est l’auteur d’une quarantaine de pièces publiées chez divers éditeurs (Christian
Bourgois, Actes Sud, Avant-Scène Théâtre, Théâtrales, Acoria,…) représentées en France
dans les Théâtres ou Centres Dramatiques Nationaux, à Beaubourg, au Festival
d’Automne, au Festival d’Avignon, à la Cartoucherie de Vincennes, dans de nombreux
théâtres indépendants, ainsi que dans divers pays d’Afrique et d’Europe. Depuis 2005, la
troupe du Naïf Théâtre est implantée, comme "Compagnie associée", dans un nouveau
lieu du 18ème arrondissement de Paris, le Grand Parquet, lieu multiculturel.
Menant la double activité d'auteur metteur en scène et de directeur de Compagnie
indépendante, il produit depuis plus de 30 ans un répertoire où alternent une écriture liée
aux mythes de l’humanité et des oeuvres traitant des grands thèmes de notre époque.
Il est également l'auteur de recueils poétiques, de pièces pour enfants, de contes
adaptés pour le théâtre, d'un livret d'opéra, d'un roman chez Julliard "Angela, la
guérillière soprano", et d'adaptations de textes de Werner Herzog, de Fernando Pessoa,
de Jarry et Lewis Carroll et d'auteurs du nonsense.
Il fut Maître de Conférences à l'Université de Paris III, Sorbonne nouvelle, Institut
d'Etudes théâtrales de 1972 à 2006. Il est Chevalier de l'Ordre des Arts et Lettres.
Publications - Théâtre.
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A noite do 28 setembro. Fim da guerra colonial. Editions Platano, Lisboa.
Fabulas teatrais sobre a revolucao portuguesa, Editions Centelha, Lisboa
Fables théâtrales sur la révolution portugaise, Christian Bourgois
La nuit du 28 septembre – L’histoire de quatre soldats,
Les vaches de Cujancas –Barracas, Christian Bourgois
L’Etranger dans la maison, Edilig-Théâtrales
Albatros, Christian Bourgois
Les Rêves de Lolita et Laverdure, Revue-Acteurs
Les deux Bossus – Voyages d’hiver – Le Secret, Editions Papier-Actes Sud
Stranger in the house in New French Plays, Methuen London
A quoi rêvent les vieux enfants? Avant-Scène Théâtre
L’Enfant d’éléphant, Avant-Scène Théâtre – Edition des Quatre Vents
Les Mimosas d’Algérie, Revue Acteurs
Les Cheveux du soleil, Revue Acteurs
La Nuit du père, Edition des Quatre Vents
Les Voyageurs et les ombres / Œdipe-Antigone sur le chemin, Avant-Scène Théâtre
Ubu déchaîné, Avant-Scène Théâtre
Théâtre français contemporain, (5 pièces traduites en arabe) Le Caire
L’Enfant des arbres, in « Fantaisies bucoliques », Edition des Quatre Vents
Vies courtes ACORIA
Contes et Légendes en Théâtre (huit pièces) - ACORIA
Fantaisies pour Alice - ACORIA
Le Secret, L’Empereur et le peintre - ACORIA
La Farce de Maître Pathelin, inspiré d’un anonyme du XVème siècle - Editions AvantScène théâtre
Essais – Romans – Recueils poétiques
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Eléments d’une sociologie du spectacle, 10/18
Recueils poétiques : Revue Europe- Cahiers de Poésie
Roman : Angela, la guérillière soprano, Julliard.
RÉALISATIONS THÉÂTRALES de Richard DEMARCY avec le NAÏF THÉÂTRE
1972-73 : LE SECRET de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur. Festival de Nancy.
Paris.
1974 : LA GROTTE D'ALI de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur. Festival
d'Avignon.
1975 : A NOITE DO 28 SETEMBRO de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur,
Création au Centro Cultural de Evora. (Portugal).
1975 : LA NUIT DU 28 SEPTEMBRE de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur,
Théâtre de la Commune d'Aubervilliers.
1976 : QUATRE SOLDATS ET UN ACCORDEON de Richard Demarcy, mise en scène de
l'auteur. Création à Lisbonne. Festival d'Automne à paris.
1977-78 : LES VACHES DE CUJANCAS-BARRACAS de Richard Demarcy, mise en scène de
l'auteur. Cloître des Carmes/Festival d'Avignon. Théâtre de la Commune d'Aubervilliers.
1979 : DISPARITIONS. Adaptation de "La Chasse au Snark" et autres oeuvres de Lewis
Carroll. Réalisation Richard Demarcy. Centre Georges Pompidou et Théâtre de la Tempête.
1980-81 : O SEGREDO de Richard Demarcy. Festival de l'Emigration.
1981 : PARCOURS d'après le livre "Sur le Chemin des Glaces" de Werner Herzog. Création
de Richard Demarcy au Centre Georges Pompidou.
1982-83: L'ETRANGER DANS LA MAISON mise en scène de l'auteur. Théâtre de la
Tempête. Théâtre de la Cité Internationale, Théâtre National de Marseille.
1984 : ALBATROS de Richard Demarcy, mise en scène Création au théâtre de la Tempête.
1985 : VOYAGES D'HIVER mise en scène de l'auteur. Création au Théâtre de l'Athénée.
LA GROTTE D'ALI Livret d'un opéra pour enfants de Richard Demarcy. Création de l'Opéra
de Lyon. Musique de Mark Foster
1987 : LES REVES DE LOLITA ET LAVERDURE de Richard Demarcy. Création au Théâtre
14 de J-M Serreau/Paris.
LE SECRET de Richard Demarcy. Mise en scène Maurice Yendt et Michel Dieuaide. Création
au Théâtre des Jeunes Années de Lyon.
OS CORCUNDAS E LA LUNA le Teatro A Comuna de Lisbonne.
1988 : DAISY UN FILM POUR FERNANDO PESSOA de José Sasportes. Adaptation
théâtrale de Teresa Motta et Richard Demarcy. Mise en scène de Richard Demarcy.Théâtre de
l'Europe Petit-Odéon.
1989-90 : ODE MARITIME de Fernando Pessoa. Mise en scène de Richard Demarcy.
Théâtre de l'Athénée.
A QUOI RÊVENT LES VIEUX ENFANTS? de Richard Demarcy, par le Naïf Théâtre. Mise en
scène Guy Cambreleng. Théâtre de la Cité Internationale.
1991 : LA NUIT DU PÈRE de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur. Théâtre de la
Tempête.
1992 : LES DEUX BOSSUS ET LA LUNE de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur.
1992-93 : SONGO LA RENCONTRE de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur et de
Vincent Mambachaka. Centrafrique. Festival des Francophonies de Limoges
1993 : LES VOYAGEURS ET LES OMBRES OEDIPE-ANTIGONE SUR LE CHEMIN de
Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur. Théâtre de la Tempête.
1994-95-96 : UBU TOUJOURS de Richard Demarcy, d'après Alfred Jarry, mise en scène de
Richard Demarcy et Vincent Mambachaka. Centre Culturel de Libreville (Gabon) 95. Festival
d'Avignon 95. TILF Paris. Tournée internationale.
1997-98-99 : L'ENFANT D'ÉLÉPHANT de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur,
d'après Rudyard KIPLING. Théâtre du Rond-Point des Champs Elysées
1998-1999 : UBU DECHAINE de Richard Demarcy inspiré d’A. Jarry, mise en scène de
Richard Demarcy et Vincent Mambachaka. Centre Culturel Français de Parakou (Benin).
Festival d'Avignon 99 et TILF.
1999: NOUVELLES HISTOIRES COMME ÇA de Richard Demarcy d'après Rudyard Kipling,
Blaise Cendrars, Lewis Caroll. Mise en scène de Richard Demarcy. Théâtre du Rond-Point des
Champs Elysées.
1999-2000 : LA SAGA UBU : UBU TOUJOURS et UBU DECHAINE de Richard Demarcy,
mise en scène de l'auteur au Théâtre International de Langue Française - Paris
2001-02-03-04 : OYE LUNA de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur. Centre
Culturel Français de Praia – Cap Vert Théâtre de Sartrouville, TILF.
2003-04 : LES MIMOSAS D’ALGÉRIE création à Alger. Reprise au Théâtre International de
Langue Française – Paris. Tournée Algérie/France
2005-2006: OYE LUNA ouverture du Grand Parquet.
2006 -2007 : HISTOIRES DU MONDE de Richard Demarcy. Grand Parquet Paris 18ème.
2007-2008 : VIES COURTES de Richard Demarcy, mise en scène de l'auteur. Grand
Parquet.
2008-2009: FANTAISIES POUR ALICE de R.Demarcy, mise en scène de l'auteur. Grand
Parquet.
2010 : LE SECRET, L’EMPEREUR ET LE PEINTRE de Richard Demarcy, mise en scène de
l'auteur. Grand Parquet. Théâtre Essaïon.
2011 : UN CERTAIN SONGE UNE NUIT D’ÉTÉ de Richard Demarcy, d’après Shakespeare,
mise en scène de l'auteur. Grand Parquet. Festivals de Lisbonne (Portugal) et Sibiu
(Roumanie)
2012 : LA FARCE DE MAÎTRE PATHELIN, d’après le texte anonyme du XVème siècle, mise
en scène de Richard Demarcy.
Activités en écho au spectacle
I. L’histoire
! A votre avis, pourquoi dans les dessins animés, les bandes dessinées,
les contes, les animaux parlent-ils ?
! Disent-ils des choses importantes ? Connaissez-vous d’autres textes
dans lesquels les animaux prennent la parole ?
! Que dit la Girafe le plus souvent aux autres bêtes rencontrées ?
! Le singe est-il le seul à lui répondre vivement?
! Lorsque la girafe est malade quelle est l’attitude des animaux ?
Pourquoi ?
! Le lion donne-t-il une leçon à ces sujets ? Quel est celui qui aide la girafe
à guérir, dépassant son ressentiment contre elle ?
II. Les mots
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Souvent, un des personnages dit « Ainsi va l’histoire des mots, l’histoire
du monde ». Parmi les mots, il y a beaucoup de noms de pays. Vous
souvenez-vous desquels et de leur signification ?
Connaissez-vous le nom d’autres pays sur la planète qui ont aussi une
signification ?
Choisissez, trois mots chacun, pris dans votre vocabulaire pour
évoquer et suggérer le spectacle.
A votre avis, les mots ont-ils une histoire ? Avez-vous des exemples ?
Parmi les objets de scène, on découvre une mappemonde. A quoi sertelle ? Quelle(s) histoire(s) les acteurs racontent-ils avec elle ?
La phrase d’un poète français Paul Eluard est citée par le musicien.
« La terre est bleue comme une orange. » Comment expliqueriez-vous
cette phrase ?
La pièce est en français mais il y a aussi des mots venant d’autres
langues. Lesquels ?
III.
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Les personnages
Beaucoup d’animaux apparaissent ou sont évoqués dans la pièce ;
desquels vous souvenez-vous ?
Comment sont-ils représentés ? (vêtements, masques, maquillage,
coiffure, accessoires, chapeaux ?)
Y a –t-il des humains représentés ?
Savez-vous quel est le cri de la girafe ? Celui de la grenouille ? Celui du
singe ? Du lion ?
Que pensez-vous de l’attitude de la Girafe envers les autres animaux ?
Y a-t-il une morale à l’histoire ? Laquelle ?
IV.
Arts plastiques
! Dessinez et découpez des silhouettes de la girafe avant et après sa
maladie. Faites de même avec chaque animal rencontré.
! Dessinez sur une grande feuille l’univers coloré de la savane théâtrale
avec les animaux.
! Vous pourrez faire parler des marionnettes dans ce décor et jouer une
scène.
V. Jeux et inventions…
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Inventez de nouvelles rencontres avec la Girafe et imaginez un nouveau
dialogue, par exemple avec un hippopotame, des souris, un suricate,
un pélican, etc.
VI.
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Musiques
Quels sont les instruments de musique utilisés par les musiciens ?
Savez-vous ce qu’est un djembé, une sanza ?
VII. Danse
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Il y a des danses africaines et aussi des danses d’ici et d’aujourd’hui.
Les reconnaissez-vous ?
VIII. Apprendre à dessiner une girafe