Dossier de presse - Théâtre de Lenche

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Dossier de presse - Théâtre de Lenche
Dossier de presse – Théâtre de Lenche - Saison 11/12
WESTERN
Massimo Schuster / Théâtre de l’Arc en Terre
Théâtre de papier
A voir dès 8 ans
Du 22 novembre
au 10 décembre 2011
Théâtre de Lenche
Du 22 novembre au 3 décembre
Représentations aux horaires habituels :
Mardi, vendredi et samedi à 20h30
Mercredi et jeudi à 19h
Du 5 au 10 décembre
Dans le cadre de Minots, marmaille & cie :
Mercredi 7 et Samedi 10 décembre
à 15h00
Représentations Scolaires
Lundi 5, Mardi 6, Jeudi 8, et Vendredi 9 décembre
à 14h30
Contact presse : Sylvia Duranton – Théâtre de Lenche
4, place de Lenche- 13002 Marseille
04 91 91 52 22- [email protected]
www.theatredelenche.info
A découvrir avant les représentations de Western
Mardi 22, vendredi 25, samedi 26, mardi 29 novembre,
samedi 3, mardi 6, mercredi 7, jeudi 8, vendredi 9 et samedi 10 décembre.
A 19heures
A LA GRACE DE MARSEILLE
Un roman de James Welch
Adaptation et lecture par Sylviane Simonet
Cie Le Temps de dire
Lecture feuilleton en 10 épisodes de 50 minutes
à l’Annexe du Théâtre de Lenche ( 12 place de Lenche – En face du Théâtre)
Chaque épisode est précédé d’un résumé qui permet de rejoindre l’histoire à
tout moment !
À la grâce de Marseille raconte l’extraordinaire épopée de Charging Helk
(Elan qui charge), jeune indien oglala abandonné dans un hôpital de Marseille
par le grand cirque de Buffalo Bill, le légendaire West Wild Show, en tournée
dans la vieille Europe. Son étrange destin se jouera des ruelles du Panier aux
quais du Vieux Port entre la fin du 19ème siècle et l’aurore du 20ème.. Choc
des cultures, déracinement, exil, à travers l’émouvant portrait d’un homme
que nous suivrons 16 ans durant, James Welch a écrit un roman passionné, sur
un thème évidemment contemporain et dans un grand souffle classique. C’est
aussi une savoureuse peinture de la ville cosmopolite. James Welch auteur
nord-américain d’origine « black feet » est décédé depuis peu. Il laisse une
œuvre puissante et admirée qui a ouvert la voie aux écrivains amérindiens.
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WESTERN
Théâtre de papier
Massimo Schuster / Théâtre de l’Arc en Terre
Equipe Artistique
De Massimo Schuster & Chiara Laudani
Mise en scène et jeu Massimo Schuster
Dessins Paolo D’Altan
Musique originale Paolo Fresu
Interprétée par Paolo Fresu, Stefano Onorati, Sonia Peana et Massimo Schuster
Costumes Marco Caboni
Dispositif scénique Alexandre Bügel & Silvio Martini
Régie générale, éclairages et assistant à la mise en scène Silvio Martini
Spectacle tout public à partir de 8 ans
Durée 60 mn
Production Théâtre de l’Arc-en-Terre (Marseille)
Coproduction TJP-Centre Dramatique National d’Alsace – Strasbourg,
L’Estive-Scène Nationale de Foix et de l’Ariège, Teatro Pietro Aretino - Arezzo (Italie)
Le Théâtre de l’Arc-en-Terre est une compagnie conventionnée avec le Ministère de la Culture
et de la Communication / Direction Régionale des Affaires Culturelles PACA, subventionnée
par la Ville de Marseille, le Conseil Général 13 et la Région PACA.
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BANDE ANNONCE
Des cow-boys, des indiens, un saloon, un ranch, une guitare, des bottes, des chevaux, du
bétail, l’Arizona.
Un jeune homme qui se cherche un avenir, un chef indien qui sent que son monde s’écroule,
un Apache, des bandits mexicains, un directeur des chemins de fer prêt à tout, un gouverneur
sans caractère, une jeune femme trop belle pour être honnête, un éleveur sans scrupule.
Des intrigues, des amours, des coups tordus, du courage, de l’intégrité, des trahisons, des
injustices et la justice qui triomphe enfin.
Tout y est.
Après avoir voyagé de la guerre de Troie du Dernier guerrier à l’Inde lointaine du
Mahabharata, du foisonnement des Trois mousquetaires à la tragédie de la bataille de
Roncevaux, Massimo Schuster s’attaque avec sa verve habituelle de conteur à cette grande
mythologie contemporaine qu’est le western. Pour cela, il revient à une technique qui lui est
chère, celle des théâtres de papier, qui plus que d’autres permet d’allier grandiloquence et
clins d’œil et nous fait entrer dans un monde spectaculaire à la Hollywood.
Le western nous appartient, à nous tous, enfants et adultes. Il a contribué à nous forger, il nous
a fait rêver et voyager, il nous a appris à détester les injustices et les forfaitures, il nous a offert
toute une galerie de héros simples et humains dans lesquels nous reconnaitre. Avec bonheur
et légèreté, ce spectacle nous fait replonger dans cet univers où le bien finit toujours par
triompher du mal.
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LE SPECTACLE
Depuis une trentaine d’années, un des axes principaux du travail de Massimo Schuster a été le
rapport entre la marionnette et les textes classiques, théâtraux ou littéraires, adaptés aux
exigences du théâtre d’animation.
Mais derrière cette volonté de revisiter les épopées et les mythes se cache celle de se
confronter, en les adaptant au public contemporain, à des thématiques populaires. Ainsi, dès
son Macbeth de 1984 et plus tard avec Le Cid, puis avec Les trois mousquetaires, Charta, le
Mahabharata, et jusqu’au Dernier guerrier, Massimo Schuster a toujours puisé dans les figures
traditionnelles du conteur et du bateleur l’inspiration pour réinventer le rôle même du
marionnettiste, se permettant des croisements entre manipulation, narration et jeu d’acteur.
Popularisé d’abord aux USA par la publication des dime novels (romans à trois sous) dès la fin
du XIXe siècle jusqu’aux années 40, le western s’est transformé en mythologie universelle grâce
à Hollywood, berçant l’enfance et l’adolescence de millions de personnes à travers le monde.
Il existe, bien sûr, différentes familles de western : des psychologiques aux politiques, des
intimistes à ceux liés aux grands espaces de l’ouest américain, jusqu’aux meilleurs et aux pires
westerns spaghetti et aux quelques rares western comiques. Mais le fil qui relie toutes ces
formes est celui d’un contenu basé sur des valeurs simples de courage, loyauté, fidélité et
amitié, celles-là mêmes qui constituent la colonne vertébrale de la littérature dite “populaire”
occidentale, de Dumas à Salgari, de Scott à l’ensemble de la Heimatliteratur allemande.
Vu ainsi, le western semble répondre non seulement à un désir d’évasion, mais aussi à un vrai
besoin des publics les plus divers de revivre à l’infini des schémas narratifs dans lesquels le bien
triomphe toujours sur le mal grâce à l’expression de valeurs trop souvent bafouées par les
structures sociales.
Poussé par son grand amour pour Alexandre Dumas, c’est en repensant à sa mise en scène
des Trois Mousquetaires que Massimo Schuster a décidé de revisiter le western. Comme ce fut
le cas pour l’œuvre de Dumas, l’idée est ici de travailler à partir de la tradition des théâtres de
papier, forme simple techniquement mais qui, justement en raison de sa simplicité, permet des
dynamiques cinématographiques par l’emploi d’un grand nombre de personnages, de
décors multiples et d’éléments comiques issus directement de l’apparente contradiction entre
grandeur du propos et simplicité des moyens utilisés.
En collaboration avec la scénariste Chiara Laudani, Massimo Schuster a écrit un texte original
dont l’histoire se déroule en Arizona vers 1870. Alexandre Bügel inventeur et constructeur de
têtes caméra pour le cinéma — notamment pour les films documentaires de Jacques Perrin —
a construit un mécanisme scénique basé sur plusieurs plateaux roulants. Paolo D’Altan,
dessinateur il y a une vingtaine d’années des personnages des Trois Mousquetaires, a créé
figures et décors. Paolo Fresu, un des meilleurs trompettistes de jazz contemporains, a
composé une bande son originale enregistrée avec la violoniste Sonia Peana. Le spectacle
prendra vie dans un castelet fermé, totalement autonome et de transport facile.
Le spectacle Western est destiné à tous les publics, tant aux jeunes qu’aux adultes, aux plus
populaires comme aux plus cultivés, car c’est là une des règles de base que nous avons suivie
dans nos précédentes créations. Pour reprendre l’exemple de Dumas, ou celui de son
inspirateur et maitre Walter Scott, bien que leurs textes soient normalement considérés comme
faisant partie de la littérature destinée à l’adolescence, ils continuent à compter de très
nombreux lecteurs parmi les adultes les plus exigeants.
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WESTERN / LA PRESSE…
TELERAMA du 14 au 20 mai 2011
Massimo Schuster est grand, pataphysicien, végétarien et chauve. Marionnettiste aussi. Il fait
les spectacles qu’il aimerait voir comme spectateur. Et c’est tant mieux car nous aimons voir
les spectacles qu’il crée !
A l’instar de cette nouvelle création découverte aux Giboulées de la Marionnette. Toutes les
figures emblématiques du western (le cow-boy, le shérif, les Indiens, les tuniques bleues) sont
réunies sur une petite scène. Mais ni la dimension du plateau ni celle des petites figurines en
papier n’amoindrissent le tableau, car le souffle épique des récits est préservé et les décors
interchangeables restituent l’ampleur de l’Ouest américain. Aves une bonne dose d’humour.
A voir à tout âge.
DNA, dimanche 20 mars 2011
QUELQUE CHOSE DE CINEMA
Massimo Schuster au far West pour un western en papier, une certaine idée de cinéma au
festival strasbourgeois de la marionnette.
Chapeauté et botté, en habits noirs, Massimo Schuster entonne la rengaine du héros solitaire,
tel un légendaire Lucky Lucke : I’m a poor lonesome cow-boy. Sur cette folk song familière, la
nouvelle création de son Théâtre de l’Arc-en-Terre, Western, embarque sur les territoires d’une
certaine mythologie américaine : en route pour une aventure des grands espaces, dans le
désert rude de l’Arizona, sur des terres immenses et disputées par des cow-boys conquérants
et des indiens enracinés, sur fond de corruption, de manœuvres politiques…
Western se joue dans un théâtre aux héros de papier, mais il trace sa route fidèle aux lois du
genre et aux clichés popularisés par le cinéma…
L’UNITA, mardi 17 mai 2011
LE WESTERN COMME VOUS NE L'AVEZ JAMAIS VU : EN SCENE, LES MARIONNETTES COLOREES DE
SCHUSTER
Massimo Schuster, artiste éclectique, est le seul représentant italien à la Biennale Internationale
des Arts de la Marionnette de Paris. Ses silhouettes de carton sont dessinées par Paolo D'Altan
et évoluent sur une musique de Paolo Fresu.
Le western, genre cinématographique par excellence, fait de prairies immenses, de grands
espaces traversés par des cavaliers solitaires, de saloons poussiéreux, de pianistes
imperturbables, de pistoleros et de camps indiens, est maintenant abordé au théâtre. Massimo
Schuster, artiste éclectique s’il en est, l’a réinterprété avec ses figurines de carton, unique
représentant italien à la Biennale Internationale des Arts de la Marionnette de Paris.
Western, titre presque convenu pour un spectacle qui n’a rien de convenu, à part le respect
presque maniaque pour les canons d’un genre toujours actuel.
Les acteurs surtout, silhouettes de papier dessinées par Paolo D'Altan qui évoluent sur une
scène de deux mètres sur un, comme dans les vieux théâtres de papier des années 1800, sont
en dehors des schémas. Personnages manipulés à vue par les mains de Schuster, qui
dialoguent avec le marionnettiste, partenaire en scène de ses propres marionnettes.
Personnages qui suivent la dramaturgie de Chiara Laudani construite sur des citations et
situations inspirées de la grande période de la cinématographie hollywoodienne des années
50 et 60, et qui évoluent sur des musiques originales de Paolo Fresu, en formation réduite,
trompette, violon, piano, guitare et voix avec quelques suppléments électroniques pour en
souligner les parfums et les saveurs.
JUSTICE ET HONNEUR
Le western est l’occasion d’aborder, de manière simple et populaire, les grands sujets de
toujours comme la justice, l'honneur, le devoir, la négation des droits vis-à-vis de qui est
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« différent ». L’éternelle lutte entre le bien et le mal. Massimo Schuster réussit à instaurer une
complicité avec le public en mêlant grande histoire et petites histoires, comme dans les
grands westerns du cinéma. Les citations et références à la grande épopée du Far West, aux
guerres continuelles entre fermiers et tribus peaux-rouges qui tentent en vain de sauver leur
terre des invasions blanches, ne manquent pas.
Ces grands sujets servent de toile de fond aux aventures de Tom, cow-boy parti du Tennessee
pour conduire un troupeau et de Sam Wilkinson jeune apprenti embauché par Tom. Sam
deviendra un homme au cours de cette histoire qui se déroule à Tucson, Arizona, au début
des années 1870. Quand le mythe de la frontière et de l’Ouest lointain se construisait. Comme
point de départ, les Apaches réfugiés sur les montagnes, l’incontournable gouverneur
corrompu et la fille de saloon du grand coeur tout aussi incontournable. Et comme tout
western qui se respecte, ici aussi les méchants sont démasqués et punis.
Tous les éléments qui nous ont rendu familier ce genre cinématographique sont là. "Grâce aux
grands westerns des années 50 et 60, explique Schuster, je suis arrivé plus tard aimer l'Iliade et
la mythologie grecque, Dumas et Scott, le Mahabharata et les autres grands poèmes épiques
du monde." Poèmes épiques portés ensuite en scène avec des marionnettes.
…
Dans l'attente de pouvoir les admirer en Italie, les figurines de Schuster reviendront s'exhiber en
septembre, au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières.
7
LES COLLABORATIONS
MASSIMO SCHUSTER et PAOLO D’ALTAN
«C’est le moment où tout ce que j’ai prévu pendant des mois va enfin prendre forme, une
forme inattendue, comme toujours. Paolo D’Altan, le dessinateur qui avait déjà travaillé avec
moi pour mes Trois mousquetaires, m’envoie chaque jour de nouveaux dessins. Le travail a
beaucoup changé depuis l’époque des Mousquetaires. À l’époque, il avait fait tous les dessins
à la main, en noir et blanc, puis je les avais coloriés un par un au feutre, suivant ses indications
de couleur. Maintenant nous travaillons sur ordinateur, échangeant des fichiers, et cela nous
permet des corrections rapides et un dialogue beaucoup plus serré. Ma palette graphique me
permet d’intervenir directement sur les dessins originaux. Si j’apporte des modifications, je
renvoie le fichier à Paolo pour approbation et dans les cinq minutes j’ai une réponse. C’est très
agréable. Puis je coupe, je colle sur carton plume et je découpe au bistouri. Les rayons de ma
bibliothèque sont devenus des présentoirs pour des dizaines de cow-boys, indiens, petites
femmes de saloon, ouvriers chinois du chemin de fer, sherifs, rangers et paysages de l’Arizona.
J’ai l’impression de retrouver quelque chose de mon enfance quand, allongé en travers sur
mon lit, ma Winchester en plastique à la main, je tuais les méchants au fond du canyon. J’ai
envie de m’amuser, je m’amuse déjà. Je suis conscient que c’est par le biais des grands
western des années 50 et 60 que je suis arrivé plus tard à aimer l’Iliade et la mythologie
grecque, Dumas et Scott, puis le Mahabharata et les autres grands poèmes épiques du
monde. Et cet amour-là, j’ai vraiment envie de le partager.»
Massimo Schuster
MASSIMO SCHUSTER ET PAOLO FRESU
«Belle rencontre que celle avec Paolo. Trompettiste magnifique (à vrai dire son instrument
privilégié est le bugle), c’est aussi une belle personne. Et je suis fier qu’il ait accepté de
travailler à mon spectacle, lui qui de Trilok Gurtu à Gerry Mulligan, de Ralph Towner à Aldo
Romano, de Carla Bley à Richard Galliano, en passant par Omar Sosa, Nguyên Lê, Palle
Danielsson et plein d’autres, a joué et enregistré avec les meilleurs jazzmen contemporains.
J’ai beau être (presque) toujours seul sur scène, quand je pense à mes quarante et quelques
années de travail ce sont les collaborations avec des artistes comme Enrico Baj, Peter
Schumann, Hervé et Richard Di Rosa, Anthony Burgess, Joan Baixas, Lorenzo Ferrero et
aujourd’hui Paolo Fresu qui me rendent heureux. Des artistes à la pointe dans leurs domaines
respectifs, mais aussi et surtout des hommes qui, ayant accepté de partager un bout de mon
chemin, m’ont permis de mieux connaître le leur de l’intérieur, de voir d’autres façons de
créer, de rêver et d’exister.
Il m’a appelé hier, Paolo. Pour une fois il n’était pas dans un avion, mais dans un train, lui qui
enchaîne les concerts et les séances d’enregistrement sur les cinq continents. Il m’a parlé de
ce qu’il a composé et de ce qu’il pense improviser, selon mes besoins. Oui, c’est très excitant.»
Massimo Schuster
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WESTERN / L’EQUIPE
Massimo SCHUSTER
Né à Lodi, Italie, en 1950
Massimo Schuster a fait ses premiers pas dans le monde du théâtre à l’École d’Art Dramatique
du Piccolo Teatro de Milan. il rencontre le Bread and Puppet Theatre de Peter Schumann et
partage pendant plusieurs années ses nombreuses tournées et créations aux USA, au Canada
et dans plusieurs pays d’Europe.
il crée sa compagnie en France en 1975 et s’affirme rapidement comme un créateur original
dans le panorama mouvant du théâtre français. Son travail se caractérise par des
collaborations avec des peintres, des sculpteurs, des écrivains, des musiciens et par son
attachement aux textes classiques revus, corrigés et adaptés au théâtre de formes animées.
Auteur, il a publié de nombreux articles dans des revues professionnelles et cinq ouvrages.
Pédagogue, il a enseigné à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de
Charleville-Mézières et a dirigé des stages en France, Italie, Slovaquie, Portugal, Éthiopie, Niger
et Brésil.
Membre du College de Pataphysique, il est décoré de l’Ordre de la Grande Gidouille par
l’Institutum Pataphysicum Mediolanense.
Chiara LAUDANI
Née à Cagliari, Italie, en 1970
Après l’obtention d’un Master à l’Ecole Huber de Rome (tuteur Roberto Baricco), un cours pour
scénariste à la RAI et un atelier de spécialisation auprès du groupe Mediaset, Chiara Laudani
a commencé sa carrière de scénariste pour la télévision et le cinéma en 1999.
Auteur et co-auteur de nombreux scénari pour la télévision et de cinq long-métrages, elle a
reçu le prix du concours européen Corto in Bra (2000) pour le meilleur court-métrage, le prix
Fellini pour le long-métrage Voci de Franco Giraldi (2002) et le prix Medusa pour le longmétrage Shimessalinu (Dio ce ne scampi e liberi) de Giovanbattista Avellino (2004).
Paolo D’ALTAN
Né à Milan en 1964
Illustrateur autodidacte, il a travaillé avec les plus grandes agences publicitaires italiennes et a
publié des dessins dans nombre de quotidiens (Corriere della sera, Il Sole 24 Ore, Ventiquattro,
ect). Il a illustré des livres pour Grimm Press, Gallimard, Mondadori, Einaudi, Piemme, a
participé à de nombreuses expositions en Italie et à l’étranger, a reçu deux médailles d’or de
l’Art Directors Club italien, le prix Annual Illustratori de l’Association Italienne des Illustrateurs et
le prix Turin, ville de Culture. En 1994, il a dessiné tous les personnages de théâtre de papier
pour Les Trois Mousquetaires du Théâtre de l’Arc-en-Terre.
Alexandre BUGEL
Né à Geislingen/Steige (Allemagne), en 1968
Après un baccalauréat franco-allemand à Freiburg, il entre en 1990 au Conservatoire Libre du
Cinema Français et crée en 1991 l’association SANDOR WELTMANN. Il travaille à différents
postes de technicien de l’image, mais surtout comme chef machiniste pour le cinéma, le
documentaire et la publicité. Il a notamment travaillé sur OCEANS et LE PEUPLE MIGRATEUR de
Jacques Perrin, pour qui il a conçu et réalisé les dispositifs de tournage, mais aussi LOVE ME de
Laetitia Masson, ASSASSIN(S) et LA HAINE de Mathieu Kassovitz ou L’HOMME EST UNE FEMME
COMME LES AUTRES de Jean-Jacques Zilbermann. Il est également chef constructeur pour le
théatre, notamment pour le GROUPE MERCI (« Réserve d’acteurs », « Colère ! » et « Européana
») et le collectif DE QUARK (« Glaces »).
En 2009, Il participe à la création de la compagnie STUNT, pour laquelle il signe la
scénographie et la « mise en image ».
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Silvio MARTINI
Né à Arezzo, Italie, en 1972
Après un bac de techniques électriques et industrielles en 1991, il obtient un diplôme de
scénographie technique en 1994 et de régie lumière et régie plateau en 1995. Il travaille avec
le Théâtre de l’Arc en Terre depuis 2003 mais aussi avec le Théâtre communal de Turin, la
Coopérative Nazareno, le Théâtre de Los Andes (Bolivie), ACTI, (Turin), Armunia, festival Costa
degli Etruschi, le Théâtre Communal de Florence, le Théâtre Metastasio (Prato), Theatre House
(Stuttgart)… et avec les danseurs Raffaella Giordano,Giorgio Rossi, Virgilio Sieni, ,Roberto
Castello. Il assure la direction technique de plusieurs festivals dont La Semaine de l’Archéologie
(Arezzo), Visioni (Toscane), Europla’ (Toscane), Fête de Capodanno (Florence), Natalogie
(Prato), Pievi e Castelli in Musica (Toscane), Il teatro e il Sacro (Toscane).
Paolo FRESU
Né à Berchidda, en Sardaigne, en 1961
Musicien (trompette et bugle), compositeur, arrangeur, il commence la trompette à 11 ans
dans la fanfare de son village natal. Il a donné des concerts sur les cinq continents dans des
lieux comme, l’Olympia et la Salle Pleyel à Paris, le Blue Note et le Birdland à New York… et
enregistré plus de 270 albums de jazz ou mixtes. Il a reçu de nombreux prix, notamment le
Django d’Or français du meilleur musicien de jazz en 1996 et du meilleur musicien international
en 2001.
Il participe à de nombreuses formations musicales, du duo à l’orchestre, et explore d’autres
styles (tango, musiques d’Ennio Morricone, classique, musique sarde, musique zoulou, fanfare
de macédoine, variétés…)
Il collabore avec des peintres, sculpteurs, artistes vidéo, plasticiens, écrivains, poètes et
compose pour la danse, le théâtre, l’opéra…
Il est directeur de plusieurs manifestations artistique en Europe.
Depuis le début des années 80, il donne des cours et master class en Italie et à l’étranger. Il a
publié différents articles dans la presse spécialisée et trois livres. Paolo Fresu vit entre Paris,
l’Appennin Tosco-Emilian et la Sardaigne.
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LE THEATRE DE L’ARC EN TERRE
Depuis 1975, le Théâtre de l’Arc-en-Terre crée des spectacles de marionnettes qui s’adressent
à un public adulte, indépendamment de l’âge des spectateurs.
Il est dirigé par Massimo Schuster, italien de naissance, citoyen francais depuis plus de 30 ans,
marionnettiste, comédien, conteur, metteur en scène, mais aussi photographe, grand
voyageur, pataphysicien, végétarien et chauve.
Après l’école d’art dramatique du Piccolo Teatro de Milan, Massimo Schuster part à l’aventure
avec le Bread and Puppet Theater de Peter Schumann puis crée sa propre compagnie, le
Théâtre de l’Arc-en-Terre. Très vite, il s’affirme comme un créateur original et devient l’un des
solistes les plus connus du monde de la marionnette.
Attaché aux grands textes épiques, théâtraux et littéraires, qu’il adapte pour mieux parler des
remous de notre temps, sa curiosité pour les arts visuels l’amène à faire appel à différents
artistes pour la conception de ses marionnettes, afin d’explorer des rapports originaux avec les
personnages qu’il manipule.
L’Arc-en-Terre s’est produit dans une soixantaine de pays sur quatre continents, participant
notamment à de nombreux festivals internationaux.
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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Théâtre de Lenche
4, place de Lenche
13002 Marseille
Renseignements et réservations
04 91 91 52 22
www.theatredelenche.info
Accès
Métro-Vieux Port (ligne 1) ou Joliette (ligne 2)
Bus 49,
Tramway arrêt Sadi-Carnot.
Parking Jules Verne
Horaires
Du 22 novembre au 3 décembre
Représentations aux horaires habituels :
Mardi, vendredi et samedi à 20h30
Mercredi et jeudi à 19h
Du 5 au 10 décembre
Dans le cadre de Minots, marmaille & cie :
Mercredi 7 et Samedi 10 décembre
à 15h00
Représentations Scolaires
Lundi 5, Mardi 6, Jeudi 8, et Vendredi 9 décembre
à 14h30
Tarifs
Général :
16 €
Réduit :
8€
Bénéficiaire du RSA : 2 € - (sur présentation d’un justificatif CAF de moins de 3 mois)
Carte Spectateur :
18 € - (carte nominative, donne accès à trois spectacles de la saison)
Carnet à plusieurs : 36 € (pour 6 places à partager dans la limite de 3 par soir)
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