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Rapport mensuel Février 2011 Union européenne et sport Le Forum européen du sport 2 Questions de politique européenne Nouveaux jugements du Tribunal de Première Instance de l’Union Européenne en matière de sport 3 CJUE : Publication des conclusions de l’Avocat Général Kokott pour les cas « Premier League » vs. QC Leisure et « Karen Murphy » 5 Programmes communautaires et études Le Bureau des COE auprès de l’UE exhorte l’UE à améliorer les conditions de financement pour les projets sportifs 6 Réunion d’A2B à Bruxelles 7 Le projet européen ENGSO “Créer un terrain de jeu pour tous” vise à promouvoir l’inclusion sociale à travers le sport 7 Prescrire de l’activité physique plutôt que des médicaments? 8 Le Programme WILD touche à sa fin 9 En un clin d’œil /En interne Dates importantes à retenir Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 10 1/10 Rapport mensuel Février 2011 Union européenne et sport Le Forum européen du sport Les 21 et 22 février le Forum européen du sport s'est tenu à Budapest sous les hospices de la Présidence Hongroise. Le forum a rassemblé plus de 300 participants appartenant aux institutions européennes et au mouvement olympique et sportif. Un des points abordés fut la Communication de la Commission européenne "Développer la dimension européenne du sport" adoptée le 18 janvier. Une attention particulière a également été accordée aux résultats des projets sélectionnés dans le cadre des "Actions Préparatoires" 2009 et 2010. Ce fut l'occasion de présenter le projet "Athletes2Business" mené par le Bureau des COE auprès de l'UE sur la double formation. Lors d’un discours remarqué, Patrick Hickey, membre du CIO et Président des Comités Olympiques Européens, a souligné que la principale préoccupation du Mouvement Olympique est de sauvegarder l'intégrité du sport. A cet effet, il a appelé les institutions européennes à soutenir activement les acteurs du sport dans la lutte contre le dopage et les matchs truqués. Ainsi, il a apprécié la mise en avant du rôle de l’AMA par la Commission européenne et demandé aux institutions européennes de concrétiser le concept de nature spécifique du sport. Toutefois, il n'a pas voilé sa déception sur le silence de la Commission quant à un futur Programme de Financement pour le sport dans la Communication. Il a également regretté l'absence de toute évolution concernant l'inclusion du sport dans les programmes européens de financement existants. Sur ce point, il fut rejoint par Ivo Belet, député européen, qui a déclaré que le Parlement européen a adopté une déclaration écrite "afin, qu’à l’avenir, le soutien financier au sport de masse ne soit pas réduit". Le Parlement européen considère en effet la Communication comme une première étape mais "veut placer la barre plus haut". A cet égard, il a mentionné les problématiques que sont les transferts de mineurs, les agents de joueurs, l'intégrité et l'autonomie du sport, l'inclusion sociale à travers le sport et a également noté que l'amélioration de la santé à travers le sport pouvait contribuer à la réduction des dépenses en matière de santé. Le Secrétaire d'Etat au Sport hongrois, Attila Czene, a annoncé que les ministres des sports adopteront une résolution prévoyant un plan de travail sur trois ans lors de la prochaine réunion formelle des ministres des sports le 19 mai. En reconnaissant l'autonomie du sport, la Commissaire Vassiliou a insisté sur la volonté de la Commission européenne d'ouvrir le dialogue avec les acteurs du sport. De plus, elle a exprimé son ambition de mettre en œuvre un programme de financement du sport à partir de 2014. Au cours du panel de discussion, Marc Theisen, Président du Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois et Membre du Comité Exécutif des COE a réclamé des actions concrètes afin d'accroitre la visibilité Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 2/10 Rapport mensuel Février 2011 de la valeur ajoutée du Traité de Lisbonne pour le sport. La Présidente d'ENGSO Birgitta Kervinen a revendiqué plus de moyens de la part de l'UE afin de soutenir le bénévolat et le rôle éducatif du sport. Le Forum a montré que la plupart des participants soutiennent la communication dans son ensemble, certaines attentes en termes d'actions concrètes demeurant toutefois insatisfaites. Reste à savoir sur quels aspects la Communication et l'art. 165 TFUE apporteront une réelle valeur ajoutée au sport. Questions de politique européenne Nouveaux jugements du Tribunal de Première instance de l’Union Européenne en matière de sport La FIFA et l’UEFA remettent en cause la définition des évènements sportifs “d’importance majeure pour la société” Le 17 février, le Tribunal de Première Instance de l’UE (TPIUE) s’est prononcé sur les affaires impliquant la FIFA et l’UEFA face à la Commission européenne (Arrêts T385/07, T-55/08 and T-68/08). Contexte: La Directive “Télévision sans frontières” (TSF) permet à chaque Etat Membre de dresser une liste nationale mentionnant les évènements sportifs “d’importance majeure pour leurs sociétés respectives”, la retransmission exclusive sur la télévision payante est dès lors interdite pour les évènements mentionnés sur cette liste. Le Royaume-Uni et la Belgique ont décidé d’ajouter à leurs listes, respectivement, tous les matchs de la Coupe du Monde FIFA et de l’EURO organisés par l’UEFA et tous les matches de la Coupe du Monde FIFA. La FIFA et l'UEFA ont attaqué ces décisions devant le TPIUE « en contestant le fait que tous ces matchs puissent constituer des événements d'importance majeure pour le public de ces États. » De plus, les deux fédérations ont affirmé que la situation actuelle entravait leur capacité à vendre les droits télévisuels au meilleur prix. Le raisonnement du TPIUE: Tout d’abord le TPIUE affirme que les matches «prime» et de «gala» sont reconnus comme étant d’importance majeure pour le public d’un Etat Membre donné et peuvent, de ce fait, être intégrés à une liste nationale définissant les évènements sportifs auxquels le public doit avoir accès via la télévision gratuite. Concernant les autres matches de la compétition, le TPIUE observe qu’ils « peuvent être considérés comme des événements uniques et non comme des successions d'événements individuels divisés en matchs « prime » et « non prime » ou en matchs « gala » et « non gala » […]» car ils influent sur la participation des équipes nationales au reste de la compétition. Par conséquent, même des matches « non prime » et « non gala » peuvent « […] susciter un intérêt particulier du public pour les suivre ». Les Etats membres auraient dès lors la Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 3/10 Rapport mensuel Février 2011 possibilité de décider quels évènements sont « d’importance majeure ». « Ainsi, certains États membres peuvent considérer que, seuls les matchs « prime », « gala » et ceux de l’EURO, impliquant une équipe nationale concernée, sont d’une importance majeure pour leur société, tandis que d'autres peuvent valablement estimer que les matchs « non prime » et « non gala » doivent aussi figurer sur la liste nationale. » De plus, le TPIUE affirme : « si la qualification de la Coupe du monde et de l'EURO en tant qu'événement d'importance majeure pour la société peut affecter le prix que la FIFA et l'UEFA obtiendront pour l'octroi des droits de transmission de ces compétitions, elle n'annihile pas la valeur commerciale de ces droits puisqu'elle n'oblige pas ces deux organisations à les céder à n'importe quelles conditions. » Les conclusions du TPIUE: Le Tribunal reconnaît que « bien qu'une telle qualification restreigne la liberté de prestation des services et la liberté d'établissement, cette restriction est justifiée dès lors qu'elle vise à protéger le droit à l'information et à assurer un large accès du public aux retransmissions télévisées des événements d'importance majeure pour la société ». Ainsi, « […] la qualification par le Royaume-Uni de l'ensemble des matchs de la Coupe du monde et de l'EURO et par la Belgique de tous les matchs de la Coupe du monde « d'événement d'une importance majeure » pour leur société est conforme au droit de l’Union ». La FIFA et l’UEFA ont deux mois à compter de la notification de la décision pour faire appel de ces jugements devant la CJUE. Pour plus d’information: Le communiqué de presse du contenant un renvoi aux jugements: Formula One Licensing conteste l’utilisation de la dénomination “F1” Le même jour, le TPIUE a rendu un autre jugement en matière de sport dans l’affaire opposant Formula One Licensing à l’OHMI (Arrêt T-10/09). Formula One Licensing (FOL) s’est opposé à la demande d’enregistrement d’une marque verbale et figurative utilisant le mot et le signe “F1” introduite par Racing-Live SAS. FOL fonde son opposition sur l’existence d’une marque verbale internationale et de deux marques verbales nationales pour “F1” ainsi que d’une marque communautaire figurative. « En octobre 2008, l’OHMI a rejeté l’opposition, constatant qu’il n’y avait pas de risque de confusion entre la marque demandée et celle dont Formula One Licensing était titulaire, étant donné que les signes en conflit présentaient des différences manifestes. » Le TPIUE a suivi le même raisonnement et « estime que le degré de similitude entre les marques verbales « F1 » de Formula One Licensing, et la marque figurative demandée, qui contient, de plus, le mot « live », reste faible. » Par conséquent, la FOL ne peut pas s’opposer à l’enregistrement de la marque communautaire en question. Pour plus d’information: Le communiqué de presse du contenant un renvoi au jugement: TPIUE, http://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/applicat ion/pdf/2011-02/cp110010fr.pdf TPIUE, http://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/applicat ion/pdf/2011-02/cp110009fr.pdf Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 4/10 Rapport mensuel Février 2011 CJUE : Publication des conclusions de l’Avocat Général Kokott pour les cas “Premier League vs. QC Leisure” et “Karen Murphy” Le 3 février 2011, l’Avocat Général Juliane Kokott a rendu son avis sur les cas joints “Karen Murphy” (propriétaire d’un pub au Royaume-Uni) et la “Football Association Premier League” (FAPL). Cette publication faisait suite à une audience publique à la Cour Européenne de Justice en octobre 2010 (voir le rapport mensuel d’octobre 2010). La FAPL « accorde aux radiodiffuseurs, titulaires d'une licence, le droit exclusif d’exploiter économiquement les matchs (de la Premier League) dans leur zone de radiodiffusion, le plus souvent dans leur pays respectif. » Afin d’assurer cette exclusivité, « […] chaque radiodiffuseur s’engage, dans l’accord de licence conclu avec la FAPL, à crypter son signal satellite et à le transmettre, ainsi crypté, par satellite aux abonnés du territoire qui lui a été attribué. » Le programme peut, ensuite, être décrypté grâce à une carte de décodage. La FAPL a mis en cause l’utilisation d’une carte de décodeur grecque par Karen Murphy pour diffuser les matches de la Premier League de football dans son pub. Des entreprises importent de l’étranger des cartes de décodeur au Royaume-Uni et les vendent à des prix inférieurs à ceux pratiqués pour les cartes achetées sur le sol britannique. Tout d’abord, Mme Kokott explique que les droits d’exclusivité en cause entraînent un partage du marché unique en marchés nationaux séparés, ce qui constitue une atteinte grave à la libre prestation des services. » De plus, « en l’espèce, la retransmission en direct des matchs de football de Premier League serait rémunérée grâce aux droits perçus sur les cartes de décodeur. À cet égard, l’avocat général considère que l’exploitation économique des droits en cause n’est pas contournée par l'utilisation de cartes de décodeur étrangères, car finalement, les droits correspondants à ces cartes seraient payés. Selon l’avocat général, bien que ces droits ne soient pas aussi élevés que ceux perçus au Royaume-Uni, il n’existe pas de droit spécifique de demander, pour un service, des prix différents dans chaque État membre. » Ainsi, l’interdiction d’utiliser et de vendre des cartes de décodeur constituerait une altération de la libre prestation de services. En outre, selon l’Avocat Général, « […] des accords d’exclusivité territoriale pour la retransmission de matchs de football sont contraires au droit de l’Union ». Le jugement de la CJUE est attendu avant l’été 2011. Pour plus d’information: Le communiqué de presse, contenant un renvoi vers les conclusions de l’Avocat Général: http://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/applicat ion/pdf/2011-02/cp110003fr.pdf Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 5/10 Rapport mensuel Février 2011 Programmes communautaires et études Le Bureau des COE auprès de l’UE exhorte l’UE à améliorer les conditions de financement pour les projets sportifs Le Bureau des COE auprès de l’UE a publié récemment une prise de position sur « L’inclusion du sport dans les programmes de financement européens ». Ce document, qui a été envoyé aux institutions européennes et aux Ministres des Sports, contient des propositions concrètes sur la façon dont le sport peut être intégré de manière plus efficace dans les programmes existants tels que Jeunesse en Action, Apprentissage tout au long de la vie, Santé publique ou encore les fonds structurels. La position est soutenue par les partenaires du bureau représentant des organisations sportives nationales, européennes et internationales telles que le CIO, les Comités Olympiques Européens, la FIFA, ENGSO ou le CNOSF. L’objectif primordial est d’améliorer les conditions de financement de projets sportifs à travers l’Europe. Le Livre Blanc sur le Sport (2007) appelait déjà l’UE à mieux intégrer le sport dans les programmes européens existants. En dépit de la nouvelle base légale, les progrès dans ce secteur apparaissent plutôt limités. En effet, le sport est désormais moins présent en tant que priorité de financement dans les appels à propositions que quelques années auparavant. Il convient également de mentionner que la nouvelle Communication de la Commission européenne « Développer la dimension européenne du sport » ne contient aucun engagement ferme en faveur de l’inclusion du sport dans les programmes existants. La Communication reconnaît le rôle substantiel du sport dans des domaines tels que l’intégration sociale, l’emploi, l’éducation ou la santé. Pour autant, le sport n’est pas mis en valeur dans les programmes existants. Pour cette raison, le Bureau des COE auprès de l’UE appelle la Commission à mettre ses engagements en pratique concernant l’inclusion du sport. Le document sur l’intégration du sport est disponible sur le site Internet du Bureau des COE auprès de l’UE à cette adresse : http://www.euoffice.eurolympic.org/cms/index.p hp?p=248&s=eoc_news&eid=66 Une version française est également disponible sur demande. Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 6/10 Rapport mensuel Février 2011 Réunion d’A2B à Bruxelles Les 16 et 17 février 2011, l’équipe du projet A2B s’est réunie au Bureau des COE auprès de l’UE à Bruxelles pour sa dernière visite d’étude portant sur la double carrière en Belgique et pour une conférence de travail sur les résultats du projet. Pour débuter, Paul Wylleman de la Vrije Universiteit de Bruxelles a sensibilisé le groupe aux recherches scientifiques menées dans la cadre du projet sur le sport d’élite et l’enseignement supérieur créé par le gouvernement flamand. A partir de ces recherches, l’Université a élaboré un système de soutien adapté à l’athlète étudiant. Ce dispositif assure une fonction de conseil, une aide financière et une préparation mentale pour les périodes de passage des études à la compétition. La deuxième partie de la réunion était dédiée à l’évaluation des lignes directrices finales. Les premiers résultats du projet A2B doivent être présentés au groupe de travail de la Commission européenne « Education et Formation » à la fin du mois de mars. Afin que ces résultats soient suivis d’effet, un consensus s’est dessiné en faveur de la mise en œuvre d’actions concrètes en matière de double formation dans certains Etats Membres. A ce jour, la Commission européenne n’a pas indiqué si elle était prête à contribuer au financement de cette initiative. Le projet européen ENGSO “Créer un terrain de jeu pour tous” vise à promouvoir l’inclusion sociale à travers le sport A la suite de l’adoption du Manifeste sur « le sport en tant que facteur d’inclusion » par l’Assemblée Générale d’ENGSO en mai 2010, ENGSO a lancé un projet « Créer un terrain de jeu pour tous » afin d’aider les organisations sportives et les autres acteurs à mettre en œuvre les recommandations contenues dans ce manifeste. Le projet a pour objectif d’échanger les exemples des meilleures pratiques sur l’inclusion des immigrés à travers les activités sportives. Sont concernées, les organisations sportives, les autorités publiques et les organisations œuvrant dans le champ de l’inclusion sociale et de la nondiscrimination. En outre, une analyse des meilleures pratiques sera effectuée en espérant identifier les clés de leur succès afin de les appliquer à d’autres projets. Le projet a été lancé à Bruxelles au Bureau des COE auprès de l’UE début février et s’achèvera à la fin du mois d’avril 2012. Le projet est supporté par l’Union Européenne. Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 7/10 Rapport mensuel Février 2011 Prescrire de l’activité physique plutôt que des médicaments? Des chercheurs, des fonctionnaires de l’UE et des représentants locaux et régionaux se sont réunis à Bruxelles le 22 février afin d’échanger sur la façon de promouvoir l’activité physique comme moyen d’améliorer la santé et le bien-être. La région finlandaise de Päijät-Häme a tenté d’être le stimulateur de cette innovation, basée sur la pratique, en matière de santé. Ainsi, elle a accueilli le séminaire international intitulé « La pratique de l’activité physique tout au long de la vie – accroître le bonheur pour tous ? » Le Livre Blanc sur le Sport, la Communication « Développer la dimension européenne du sport » ainsi que les lignes directrices de l’UE en matière d’activités physiques élaborées en 2008 soulignent la compétence de l’Union Européenne dans le domaine du sport et en particulier en matière de santé publique. « Nous avons besoin de projets qui permettent une approche européenne de la santé publique et nous devons établir des liaisons » pour combler le retard en matière de recherche, a déclaré le Directeur Général pour la Recherche et l’Innovation de la Commission européenne, Kevin McCarthy. Harri Helajärvi, un éminent médecin du sport, exerçant au Centre Paavo Nurmi à Turku en Finlande, a souligné que ème facteur l’inactivité physique est le 4 de risque de décès (OMC Rapport mondial sur la santé 2010) et que le coût des soins augmente plus que le Produit Intérieur Brut. « Nous avons besoin d’un marché de l’activité physique beaucoup plus efficace. Nos concurrents sont le canapé, la TV et la voiture. Il faut rendre les modes de vie sains plus attractifs et les campagnes de communication doivent nous y aider. Vous avez besoin d’avantages fiscaux et l’implication de toutes les parties concernées ». « Si vous avez une ordonnance il est facile de trouver une pharmacie pour se procurer le médicament. Mais si on vous a prescrit de l’activité physique pour améliorer votre santé, où allez-vous ? » s’interroge Vesa Harmaakorpi, professeur d’innovation à l’Université Technologique et l’Ecole Lahti de l’Innovation de Lappeeranta. Il a présenté une des approches innovantes pour promouvoir les modes de vies actifs utilisées par les autorités finlandaises : le fameux plan d’amélioration de la santé par l’activité physique. Dans ce système, les médecins prescrivent des coupons d’exercice physique, valables dans toute la Finlande, plutôt que des médicaments, aux patients qui ont besoin de développer un mode de vie plus actif. Un million d’euros dépensés dans ce système permettent d’économiser de façon préventive entre 4 et 5 millions d’euros en matière de soins de santé. “Nous cherchons à aller au-delà du médicament pour réfléchir à la façon dont nous vivons. La santé est l’une des priorités du 7ème PCRD (Programme Cadre de Recherche et Développement n°7), mais nous devons l’intégrer également de façon plus efficace à travers les autres politiques », a ajouté le représentant de la Commission Kevin McCarthy. Par conséquent « nous ne nous focaliserons par sur le sport en soi mais sur l’activité physique en général afin Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 8/10 Rapport mensuel Février 2011 d’impliquer davantage de Générales et de politiques ». Directions Pour d’avantage d’information consulter le site Internet de la représentation auprès de l’UE de la région Sud de la Finlande, organisatrice de la conférence : http://www.southfinland.org/uutiset.html?134 Le Programme WILD touche à sa fin Le Programme International en faveur de l’augmentation du nombre de Femmes aux fonctions exécutives du sport (WILD) conduit avec succès par ENGSO dans sept pays européens depuis le début de l’année 2010. Il a pris fin lors de la 3ème formation européenne organisée au Parlement européen à Strasbourg les 16 et 17 février. Le député européen Jean-Luc Bennahmias a encouragé les femmes participant au programme WILD à prendre les devants en matière de promotion de l’égalité hommes femmes dans le sport. De son côté, le Professeur William Gasparini de l’Université de Strasbourg a défendu une autre approche des inégalités hommes femmes et des discriminations dans le sport, d’un point de vue académique. Sonia Parayre, Secrétaire exécutive adjointe de l’Accord Partiel Elargi sur le Sport du Conseil de l’Europe, a insisté sur les activités du Conseil de l’Europe en faveur de la promotion de l’égalité hommes femmes dans le sport. Six femmes de chaque pays partenaire ont reçu une formation individuelle en management durant quatorze mois et ont partagé leurs expériences. « C’était une expérience importante pour moi, cela m’a beaucoup apporté, en particulier dans mon travail quotidien. J’ai identifié de nouveaux objectifs et cela m’a fait réfléchir sur mes capacités » témoignait ainsi, Cinzia Sandulli, d’origine italienne. Le Programme WILD, composé de trois formations nationales, trois sessions européennes de formation et d’orientation, se poursuivra toutefois jusqu’à la fin du mois de mars, quelques sessions de formations nationales restant à effectuer. Sur le modèle du Programme WILD, un séminaire de 60 femmes dirigeantes sera organisé en République Tchèque en juillet. Le Programme WILD est supporté par l’Union Européenne. Pour plus d’information sur le Programme WILD : www.wildsports.eu Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 9/10 Rapport mensuel Février 2011 En un clin d’œil/En interne Dates importantes à retenir en Mars 2011 03. Réunion de la Commission CULT du Parlement européen 08. Réunion annuelle des partenaires du Bureau des COE auprès de l’UE 09. MESGO (Master de Gouvernance Européenne Sportive) - Réunion au Bureau des COE auprès de l’UE 10. Groupe de Travail du Conseil sur le sport 17-18. Groupe de Travail de la Commission européenne « Sport et Santé » à Chypre 29-30. Conférence finale d’A2B à Budapest Mentions légales: Bureau des COE auprès de l’UE 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles Tel. : 0032-2-738 03 20 [email protected] Bureau des COE auprès de l´UE – 52, Avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles 10/10