TEST RAPIDE INFLUENZA A (H1N1) au laboratoire Olivier Dr
Transcription
TEST RAPIDE INFLUENZA A (H1N1) au laboratoire Olivier Dr
© amedes octobre 2013 Labinfo LA BONNE UTILISATION DU PSA Laboratoire Luc Olivier Laboratoire Gamma Médic Laboratoire Labassos Laboratoire Vieux Mayeur Laboratoire Goffaux Ph. Biol. R. Debois (03/05/2010) – Revu par Dr J-L Houet 1. Généralités Mieux utiliser le PSA Le cancer est la 1ère cause de mortalité chez les hommes âgés de 50 à 75 ans et le cancer de la prostate la 3ème cause de mortalité par cancer. Le cancer de la prostate est une maladie mortelle s’il n’est pas détecté suffisamment tôt (çàd avant la survenue des symptômes : brûlures mictionnelles, impériosité, pollakiurie, nycturie, hématurie, dysurie, incontinence,…) Avantages d’un diagnostic précoce : seuls les stades précoces sont curables ; majorité des cancers symptomatiques = incurables ; la chirurgie/radiothérapie appliquées à un stade précoce permettent de guérir la maladie. Dangers d’un diagnostic précoce : mise en évidence de cancers indolents ; effets secondaires liés aux traitements ;… Actuellement, vu l’histoire naturelle du cancer de la prostate, il n’y a pas de preuve d’un bénéfice obtenu par dépistage systématique des hommes de tous âges. Diminution du cut-off à 3 ng/mL ? Risque d’augmentation de faux positifs. Adaptation des valeurs seuils en fonction de l’âge du patient. 2. Le PSA (prostate specific antigen) Glycoprotéine produite par la prostate dont le niveau sérique est généralement bas. Circule lié à des protéines et sous forme libre. Spécifique de la prostate mais pas du cancer. Toute atteinte du tissu prostatique (inflammation , traumatisme, pathologie prostatique) entraîne l’augmentation du PSA. Elément central du diagnostic du cancer de la prostate (identification précoce et prédiction du risque de développer un cancer de la prostate, adaptation de la fréquence des visites de dépistage). Plus la valeur du PSA est élevée plus la probabilité d’avoir un cancer de la prostate est élevée (au-dessus de 10 ng/mL, le taux de détection de cancer de la prostate est supérieur à 75%). La sensibilité du PSA à un cut-off de 4 ng/mL est de 20%, la spécificité de 6070%. www.labo-amedes.be Il n’existe pas de valeur de PSA en-dessous de laquelle on peut affirmer qu’il n’y a pas de cancer détectable par la biopsie. Quand faire le dépistage ? A partir de 50 ans ou chez tout homme avec symptômes urologiques ou évocateurs de l’existence d’un cancer de la prostate (si cas familiaux, faire le dépistage vers 40-45 ans). Faut-il répéter les dosages ? En règle générale, si le PSA est inférieur à 1 ng/mL, répéter le dosage tous les 3 ans ; si le PSA est supérieur à 1,5 ng/mL, répéter le dosage annuellement. Il n’y a donc pas lieu chez un patient asymptomatique de répéter le dosage plusieurs fois par an. Valeurs seuils en fonction de l’âge au laboratoire 40 - 49 ans 50 - 59 ans 60 - 69 ans 70 - 79 ans 0 – 2,5 ng/mL 0 – 3,5 ng/mL 0 – 4,5 ng/mL 0 – 6,5 ng/mL % de PSA libre : très utile chez les patients avec une augmentation modérée du PSA (entre 4 et 10 ng/mL). Le cut-off utilisé de 25% permet d’éviter à 20% des patients avec une pathologie bénigne de la prostate une biopsie inutile et de détecter 95% des cancers. Plus le % de PSA libre est bas, plus la probabilité d’un cancer de la prostate est élevée. Cinétique d’évolution du PSA. Le temps de doublement est important chez les patients atteints d’un cancer de la prostate tant pour le suivi que pour la prédiction de réponse au traitement ou des récidives. La vélocité du PSA est utilisée pour le dépistage du cancer de la prostate mais son utilité est controversée. Pour un PSA de départ < 4 ng/mL, on tolère une augmentation annuelle moyenne de 0,4 ng/mL ; pour un PSA > 4ng/mL, 0,75 ng/mL. 4. En bref L’information du patient sur le risque de cancer de la prostate ainsi que sur les avantages et inconvénients du dépistage est capitale : il doit être conscient des limitations du PSA, de la nécessité de faire une biopsie en cas de résultat positif et des risques de la découverte et du traitement du cancer. Le PSA n’est plus remboursé dans le cadre du dépistage à partir de 50 ans. Seuls sont encore remboursés les dosages effectués dans le cadre d’un suivi de cancer ou chez les patients de plus de 40 ans en cas d’antécédents familiaux de cancer de la prostate. Recommandations selon le taux de PSA (ng/mL) <1 Contrôle à 2-3 ans 1,5 - 2,5 Contrôle annuel 2,5 - 4 4 - 10 Facteurs de risque ? Toucher rectal ? Antécédents familiaux ? PSA libre, biopsie >10 Biopsie Greene K. et al., Prostate specific antigen best practice statement : 2009 update, J Urol Vol. 182 : 2232-2241. Catalona et al., Use of the % of FPSA to enhance differentiation of prostate cancer from benign prostatic disease, JAMA 1998;279(19):1542-1547. Wolf A. Et al., American Cancer Society Guideline for the early detection of prostate cancer, Update 2010, CA Cancer J Clin 2010;60:70-98 Site de la Belgian Association of Urology (BAU).