On discute des finances du Québec jusqu`à Baie-Comeau
Transcription
On discute des finances du Québec jusqu`à Baie-Comeau
Communiqué Forum régional de l’Alliance sociale On discute des finances du Québec jusqu’à Baie-Comeau Le 21 avril 2011 - Plus d’une centaine de personnes provenant d’organisations syndicales et communautaires de la Côte-Nord se sont réunies à Baie-Comeau pour participer à un forum social sur les finances publiques et l'indépendance énergétique. L'Alliance sociale de la Côte-Nord et la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics ont organisé un Forum régional le 20 avril dernier auquel ont été conviés des conférenciers dont plusieurs leaders syndicaux nationaux ainsi que le directeur général de l'Institut de recherche en économie contemporaine, Robert Laplante. Ensemble, ils ont décortiqué l`impact pour les citoyens des orientations du gouvernement Charest. Représentant l’APTS, Robert Comeau, membre du comité exécutif, a déploré la faiblesse des mesures prévues pour contrer la pénurie de main-d'œuvre dans la région. Il a par ailleurs dénoncé l’instauration de la taxe santé et le recours aux partenariats public-privé – dont les coûts se révèlent plus élevés – pour la réalisation de projets dans le domaine de la santé. Marie-Ève Rancourt, du Mouvement d'éducation populaire et d'action communautaire du Québec, a souligné l'appauvrissement vécu par les classes moins nanties en raison de la marchandisation de services publics. Lucie Martineau, du Syndicat de la fonction publique du Québec, a démontré comment la politique de réduction du nombre de fonctionnaires a pour effet d’augmenter les coûts, du fait de la sous-traitance qu’elle rend nécessaire, plutôt que d’économiser. Réjean Parent, de la CSQ, a réclamé un véritable débat sur le financement des universités. Daniel Boyer, de la FTQ, a dénoncé l'absence de mesures de relance de l'économie et de création de la richesse du dernier budget Bachand. Quant au conférencier invité Robert Laplante, docteur en sciences sociales, il a rappelé l’importance de l'intervention du gouvernement dans l'économie, notamment pour accroître les revenus. L’État doit exiger des redevances plus élevées des grandes entreprises qui exploitent les richesses naturelles du Québec de manière à assurer ainsi une participation juste et équitable de l'ensemble des acteurs économiques aux finances publiques. - 30 -